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Four five seconds ~ AILUS

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Sa chambre est plus petite que la tienne, mais un lit double, c’est mieux que rien, puis une penderie, de quoi y ranger pas mal de vêtements. Pas de photos, ni de décorations dans le même genre, une chambre simple. Contrairement à la tienne qui est remplie de photos, de cadres, même une peluche qui prend presque toute la place sur ton lit, puis avec ton dressing rien qu’à toi. Tu es peu perdue dans tes pensées, te demandant si Gus se sent seul parfois dans cet appartement, il n’a ni coloc, ni frère pour lui tenir compagnie, contrairement à toi qui avait ta grande sœur à l’époque où vous viviez dans un studio miteux. Tu l’observes pendant qu’il termine de préparer son sac et t’écartes pour le laisser sortir de sa chambre, alors que c’est lui qui te fixes juste après. Et son regard ne te laisse pas insensible, finalement tu passerais bien les prochains jours ici chez lui, à découvrir sa vie et son monde.

Cette légère caresse sur ton bras te fait presque frissonner, ce n’est pas désagréable, ça fait quoi ? Trop longtemps qu’un garçon comme lui ne t’as pas touchée, donc forcément tu sens ton petit cœur fragile faire un bond dans ta poitrine. « Hein ? Ah oui, on y va, j’te suis. » Il te pousse en dehors de son appart, tu ris bêtement, on croirait voir un vieux couple toujours autant complice pourtant.

De nouveau auprès de vos bécanes, tu enfourches la tienne, démarrant à nouveau le contact « Prête. Et ça marche pour les deux appels de phares. » tu mets ton casque, baisse la visière, et roule derrière lui, hâtive de découvrir la destination prochaine.

Fuir la réalité, oublier vos peines de cœur, vos blessures respectives, comme deux hors la loi fuyant la grande ville, rouler à pleine vitesse, sentir le vent sur vos corps, la nuit déjà bien entamée. Les paysages défilent, comme les heures, peut-être déjà deux ou trois qui sont passées déjà.
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Parfois je maudis les règles de sécurité, j'aimerais jeter ce casque et sentir la puissance du vent sur mon visage. J'aimerais aussi apercevoir son doux visage correctement et non seulement ses yeux à travers la visière. La vitesse happe nos corps, elle nous propulse dans un réalité parallèle, nous sommes en symbiose même si la distance qui nous sépare est conséquente. Je ne peux pas entendre son rire à cause du tumulte de la ville et du grondement assourdissant de nos moteurs lancés à pleine vitesse. Je le regrette presque. J'aurais préféré la savoir derrière moi, agrippé à ma taille, l'un contre l'autre. Là, peut être que j'aurais pu sentir son rire par les vibrations de sa poitrine contre mon dos. Nous traversons toujours des avenues entières, se dépassant à tour de rôle avec complicité. Au bout d'un moment, et par manque de chance, un feu rouge nous arrête net. Je pile et me sens harponné vers l'avant. Cinq secondes plus tard, nous étions de nouveau à plein régime, nous éloignant de plus en plus des grattes ciels et autres immeubles insignifiants.

Il fait nuit noir. les lampadaires ont disparu depuis plus de quinze minutes, seuls nos phares nous fournissent de quoi nous repérer dans l'obscurité. Une crainte s'empare de mon estomac, le danger est palpable, à n'importe quel moment. La sortie de route peut se manifester au moindre signe d'inattention. Tout à coup, une lueur rougeâtre au loin m'interpelle. Je prend alors le risque de lâcher une main du guidon pour faire signe à Aileen de s'arrêter prochainement. J'accélère par la suite, la dépassant dangereusement par la gauche puis je met mon clignotant et sors finalement de la grande route déserte qui nous dévorait jusqu'à présent.

Le motel tant espéré s'impose à nous. Ma culture cinématographique m'angoisse. Cet établissement semble rustique, espérons que le responsable en chef ne soit pas un certain Norman Bates. J'éteins le moteur et laisse la bécane déroulait quelques mètres de plus avec l'élan accumulé. Je m'arrête finalement au pied d'un panneau lumineux indiquant que le motel est ouvert. Quelques secondes plus tard, Aileen sort sa cascade de cheveux de son casque. Petite confession : je l'ai dévoré du regard derrière mon masque fumé, profitant de cette protection pour me rincer l'oeil. Si tu savais à quel point tu es attirante. Je retire à mon tour l'armure de ma boite crânienne, captant sous les lumières des néons son regard enivrant. " Tu m'épates tu le sais ça ? " lui glissais-je toujours à cheval sur ma moto, un pied à terre pour ne pas finir en dessous du bolide. Puis j'avais abandonné mon véhicule tout en lui y attachant l'antivol trouvé sous ma selle. " On se repose quelques heures et on repart au petit matin ? " proposais-je en passant mon casque à mon poignet et en me rapprochant de la silhouette svelte d'Aileen. J'avais été suffisamment loin d'elle, il était temps de réparer ce préjudice. " J'espère qu'ils ont de quoi grignoter, j'ai la dalle j'sais pas pour toi " débitais-je énergiquement pour ne laisser aucune place au silence.  
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Vous avez roulé, vous vous êtes dépassés à tour de rôle, mais parfois tu ne pouvais t’empêcher de chercher son regard, bien que vos casques ne vous le permettaient pas. Qu’est-ce que c’est con ces règles de sécurité, ça ne tiendrait qu’à toi, le casque ne serait pas sur ta tête. Enfin, c’est surtout une question de sécurité et de bon sens. Vous roulez encore, pendant plusieurs minutes, ou heures, tu ne fais plus attention au temps qui défile, tu aimerais tant qu’il s’arrête pour profiter pleinement de cette sortie avec lui. Puis il bifurque sur une petite route, il a très probablement repéré un motel pas loin, ça tombe bien tu as envie de dormir, de grignoter un truc et te reposer avant de reprendre la route le lendemain. Tu le suis sans trop mettre de temps, jusqu’au motel, que tu poses enfin tes pieds à terre, respirer et surtout retirer ce casque, qu’il puisse retirer aussi le sien, que tu puisses retrouver ses beaux yeux. Ses cheveux sont en bataille, tout comme les tiens très probablement. Il te regardait, tu as senti son regard sur toi pendant que tu ôtais ton casque, tu ne saurais pas expliquer pourquoi tu as ressenti ça, mais ça te trouble de plus en plus.

« J’vais prendre ça pour un compliment alors. » ton cœur bondit librement dans ta poitrine, il est si près de toi que tu pourrais presque entendre les battements de son cœur. « Tu te débrouilles plutôt bien toi aussi. » Petite pique, mais c’est vrai qu’il t’impressionne sur une moto. « On sera peut-être obligés de partager la même chambre. » Ce qui est fort probable. Si tu as faim ? « J’ai envie d’une pizza, je sais pas pour toi, mais moi j’ai envie de ça. » tu attrapes ton sac de voyage, enfin ton sac à dos, attaches l’antivol sur ta bécane et passes une main dans ses cheveux en bataille pour tenter de les recoiffer un peu « T’es plutôt sexy avec les cheveux en bataille, ça te va bien tu sais ? »
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Parles moi encore, j'aime le son de ta voix, la manière dont il ravive la flamme de mon être. Aileen tu m'enchantes de seconde en seconde, cela en devient maléfique. Je dois calmer mes ardeurs d'homme, je préfère me focaliser sur des besoins beaucoup plus abordables et moins risqués. La faim. Voilà un besoin vital tout aussi puissant que le plaisir charnel. Alors que je m'apprêtais à te répondre sur ton souhait alimentaire, tu passes tes longs doigts à travers ma chevelure décoiffée. Je frémis sous ton contact, fermant les yeux pour profiter de cet élan de tendresse. Ta phrase suivante me glace le sang, moi sexy ? Depuis quand ? " Okay... je sais pas quoi dire, merci ça serait cool peut être ? J'en sais rien, tu m'as eu, touché-coulé. " peinais-je à sortir en attrapant la main de Leen perchée sur mon crâne. Mon pouce avait glissé dans la paume de sa main, chatouillant sa peau satinée. Elle m'avait eu, dans le mil. Je souriais niaisement, hypnotisé par ses battements de cils. Il avait pourtant fallu décrocher. J'avais tout de même gardé en mémoire le fait que nous allions probablement partagé une chambre. Quelle horreur. La tentation d'un rapprochement allait être épouvantable. Attrapant désormais sa main, je l'avais tiré vers l'accueil du motel, entrant dans un habitacle réduit où se trouvait un homme dégarni en train de regarder la télévision. " Bonsoiiir ! Nous aimerions une chambre pour une nuit et nous voulions également savoir s'il y a un room service ? Ma.. mon amie a envie d'une pizza " indiquais-je d'emblée tout en m'avançant contre le comptoir. Le gérant peu commode avait aussitôt expliqué qu'il devrait faire passer le mot en cuisine mais que cela devrait être possible, nous étions arrivés à temps. J'avais soufflé de soulagement tout en signant le registre et en sortant du liquide. Le type était ensuite allé chercher une clé pendue derrière lui, la 7. J'avais toujours aimé ce chiffre, espérons qu'il nous porte bonheur. Remerciant le responsable, j'avais fait glissé le porte clé autour de mon index, faisant ainsi tourné la clé autour de mon doigt sous les yeux de la blonde. " En route moussaillon, chambre 7. " dévoilais-je en enroulant mon bras à sa taille pour ainsi la traîner à l'extérieur, à la recherche de notre fameux refuge pour la nuit. J'étais maintenant curieux de savoir si j'aurais droit à un lit double ou deux lits simples. Je n'avais pas dormi avec quelqu'un depuis... depuis la dernière nuit avant sa mort.
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Touché-coulé, effectivement, tu ne sais pas trop pourquoi tu viens de lui dire ça, mais c’est vrai, il est séduisant, tu l’as tout de suite remarqué le soir de votre première rencontre. Mais c’est comme si un léger malaise venait de s’installer entre vous deux, parfois tu parles sans réfléchir, et ça peut déplaire aux gens. Mais le voir sourire de la sorte, un peu niaisement, ça te fait sourire aussi, alors t’es plutôt rassurée, sentant son pouce se glisser dans ta main, tu apprécies ce contact. Tu peux facilement et rapidement y prendre goût, tu ne sais pas dans quelle direction vous allez tous les deux, mais c’est dangereux. C’est ton avis, mais le danger… ça t’as hélas toujours attirée.

Vous marchez main dans la main (et ça te plaît encore plus) jusqu’à l’accueil du motel, espérant ne pas tomber sur un gros dégueulasse qui se tripote en attendant de voir de nouveaux clients, enfin du moins c’était ce à quoi tu ne voulais pas t’attendre. Mais heureusement le patron avait l’air d’un type réglo, et Gus en profite aussi pour lui demander une chambre, parlant de toi comme une amie. C’est vrai tiens, à quoi tu t’attendais ? Qu’il dise que tu étais sa petite amie ? Non, c’est beaucoup trop tôt, même si votre relation devient de plus en plus ambiguë, vous êtes loin d’être intimes. Tu le laisses gérer la commande pour les trucs à manger, pour la chambre « J’te rembourserais une partie du prix de la chambre… » tu lui sors une fois devant la porte de la chambre. Une chambre pour deux, comme prévu.

Lit double, la gêne va très certainement apparaître pendant un court instant, mais t’as prévu ce genre de situation, ouais, au fond de ton sac de voyage t’as quand même réussi à planquer une bouteille d’alcool.
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Après avoir traversé un pan de mur où des portes étaient séparés les unes des autres de quelques mètres, la chambre n°7 apparue enfin. Avant d'entrer, la blonde avait tenu à me faire part de sa volonté de remboursement, elle était trop adorable, beaucoup trop. La plupart des femmes n'auraient rien dit à ce sujet, se laissant "acheter" passivement. " Dis pas de conneries, c'est rien du tout, oublies ça, tu me le revaudras autrement " lui répondis-je en dévoilant enfin l'ensemble de la pièce. J'étais entré après Leen, découvrant un sublime lit deux places un peu étroit. Ça c'était fait, nous allions dormir côte à côte dans le même lit. Je n'avais pas tenu à mentionner ce fait pourtant si important, j'avais refermé la porte derrière nous, nous enfermant dans cette pièce en tête à tête. Qui était la proie de l'un ou de l'autre ? La gêne intersidérale était installée. Je tournoyais comme un rapace à travers la pièce, scrutant la tapisserie, le linge de lit. J'avais même jeté un coup d'oeil à la salle de bain attenante, vérifiant qu'aucun cadavre ne gisait dans la baignoire. Je m'étais ensuite propulsé sur le lit, finissant par une vrille afin de me retrouver sur le dos. " AAAAH la moto c'est chouette mais pas sur de longues durées, j'ai la colonne vertébrale en morceaux " confiais-je en m'étirant le plus possible vers le haut, les bras en direction de la tête de lit. Attention, je n'étais pas non plus entrain de réclamer un massage. J'avais ensuite gonflé ma poitrine au maximum, respirant profondément pour me détendre. Je me laissais même un instant de répit, fermant les yeux délicatement, ne sachant pas où était pendant ce temps Aileen. Je la sentais pourtant à proximité, m'épiant peut être et alors ? Quand un type fait l'étoile de mer et respire bruyamment y a de quoi !
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Le rembourser d’une façon ou d’une autre. Ça te fait sourire, mais tu ne veux pas non plus qu’il pense qu’il n’y a que l’argent qui t’intéresse, alors que c’est faux. Te faire offrir des choses extrêmement coûteuses ça ne t’as jamais intéressée, tu n’es pas ce genre de personne qui profite des autres, déjà que tu n’apprécies pas les personnes qui ont tout ce qu’elles souhaitent en claquant seulement des doigts… Alors agir comme ces personnes, pas question.
Le lit est plutôt étroit mais deux personnes peuvent tout de même tenir dedans, si vous vous serrez bien il ne devrait pas y avoir trop de problèmes, puis comme la fatigue se fait pas mal ressentir pour toi, tu sais que la nuit passera vite. Passer une première nuit avec Gus, alors que votre relation commence à devenir doucement ambiguë, évidemment que ça te fait quelque chose… Depuis combien de temps tu n’as pas dormi avec un garçon ?

C’est le voir se jeter sur le lit qui te fait un peu sursauter, tu ne t’attendais pas à ça, et ça te faisait penser à un petit garçon qui veut aller faire du trampoline sur le lit dans la chambre d’hôtel. Mais au lieu de ça il se laisse tomber sur le matelas, et d’un coup tu retournes quelques années en arrière, quand vous faisiez la même chose avec ta grande sœur. Ton petit cœur se serre, alors que tes yeux se perdent sur le brun, sur ce beau gosse qui ne te laisse pas indifférente, et ça te fait peur, parce qu’au final tu ne sais toujours pas grand-chose sur lui. A part qu’il gère en moto et qu’il a perdu sa femme.

« T’as mal au dos ? S’tu veux…j’peux venir te faire un massage, mais ne prends pas ça comme une technique de drague hein ? » tu lui fais, pointant ton index vers lui, laissant tomber ton sac de voyage par terre, le rejoignant sur le lit. Genoux posés sur le matelas, tu le scrutes, attendant sa réponse.
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La nuit sera t-elle courte ? Au fond ce n'est pas ce dont j'ai envie. J'aimerais profondément être prisonnier de cette chambre avec elle pour un temps indéterminé. L'envie de passer la seconde vitesse est bien présente, pourtant je reste de marbre, me protégeant d'une carapace invisible encore et encore. Lorsque j'avais intégré la disparition éternelle de Juniper, je n'avais jamais pu penser une seconde avoir une autre femme par la suite. Elle hantait toujours mes rêves, mes pensées. Jour et nuit elle était là. Elle s'est même invitée à cet instant, alors que je croyais enfin être guéri.
Mon dos me brûlait à certains endroits, j'en avais d'ailleurs fait part à la blonde qui me proposa un massage, précisant qu'il n'y aurait là-dedans aucune arrière pensée. Et là, blocage. Juniper était apparue, adossée au mur d'en face. J'avais sursauté comme un malade, portant mes mains à ma poitrine. J'hallucinais ! Ma défunte petite amie m'agresser verbalement, j'avais alors bouché mes oreilles et fermé mes yeux. Pendant ce temps, je sentais le regard oppressant d'Aileen. Je n'vais toujours pas répondu à son offre alléchante. D'ailleurs Juniper me l'interdisait, me menaçant de souffrances atroces si j'acceptais. Elle me faisait aussi culpabiliser avec des mots blessants, jamais je n'avais eu de tels symptômes ! Je devenais fou ! Ouais, c'est ça, j'étais en train de décompenser. " Vas-t-en je t'en supplie ! Tu n'as rien à faire ici ! " adressais-je à sa silhouette paraissant si réelle. Je m'étais alors levé, fonçant vers le mur qui pour moi était en réalité mon ex-femme. Mes mains s'étaient abattues violemment sur la cloison, de part et d'autre de son visage d'ange. " Qu'est-ce que tu fous là, sérieux " murmurais-je, le coeur en décomposition total, les larmes brûlantes gorgeant mes orbites. Je ne l'avais pas revu avec tant de détails depuis son enterrement. Moi qui croyait avoir fait définitivement mon deuil, je m'étais bien mis le doigt dans l'oeil. Je m'étais mis à sangloter sous la peur, la panique et la tristesse, les paupières closes pour ne plus lui faire face. Et quand j'avais rouvert mes yeux, elle avait disparu. J'avais alors dévisagé le papier peint vert canard puis j'avais collé mon poing dans le mur par colère. Soit elle n'était pas totalement passée de l'autre côté, soit j'étais malade. Ce constat était si terrifiant que je n'avais trouver qu'une solution : fuir. " Excuses moi, je vais prendre l'air " soufflais-je en direction de Leen, le regard bas. J'avais ensuite ouvert la porte et l'avais refermé rapidement derrière moi. Puis, je m'étais par la suite avancé plus loin sous le porche du motel, fixant le ciel noir étoilé. Comment allais-je pouvoir revenir vers Leen après ce pétage de plomb incontrôlé ? Quelle honte, quelle honte... J'apercevais ma moto à quelques mètres, j'avais toujours les clés dans ma poche... et si je m'enfuyais ?  
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Et votre pseudo idylle a pris fin. Trop violemment, trop brusquement, tu n’étais pas prête pour ce revirement de situation alors que tu attendais sa réponse, après lui avoir proposé gentiment un massage, pour que la douleur au niveau de son dos s’en aille. Comme s’il avait vu un fantôme, une impression de déjà-vu, comme ce fameux soir, pendant la réunion au groupe de soutien, cette manière dont il te regardait. Un putain de fantôme, voilà ce que tu étais devenue, pour la deuxième fois. Mais à qui pouvait-il bien parler ? Sa femme…c’était à sa femme qu’il parlait, pas à toi, et tu manquais de tomber du lit lorsqu’il se précipita vers le mur, vers… personne ? Il n’y avait que vous deux dans cette chambre, soit il délirait soit quelque chose le tracassait. « Gus… » tu murmures entre tes lèvres alors que tu le vois hurler sur le mur, pleurer, hurler encore, tu paniques, tu ne sais pas si tu peux le rejoindre, te lever pour le rassurer.

Il est en colère, furieux, tu es tétanisée, tu as peur, et tu n’aimes pas tous ces sentiments qui traversent ton esprit pile à ce moment. Et il te fuit, sort de la chambre, ne te laissant pas le temps de réagir, la porte se referme derrière lui, tes jambes ne veulent même pas bouger, de peur de te prendre la foudre en pleine gueule. La porte refermée, tu restes là sur le lit, plantée comme une conne, le cœur qui s’affole. Des larmes qui te montent aux yeux, cette douleur au cœur, tu t’sens abandonnée, comme quand ta sœur t’as quittée, t’acceptes pas ça, pas une deuxième fois. Tu sors du lit, manquant de te casser la gueule, le cœur battant à 300 à l’heure, ouvrant la porte, la laissant ouverte ne prenant même pas la peine de la refermer, trop inquiète. « Gus ! T’es où ?! » tu cries dans la nuit, cherchant le brun désespérément. « Gus…j’t’en prie réponds moi, me laisse pas… » ta gorge se serre, ton cœur ne va pas tenir le coup si jamais il ne te réponds pas.
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J'expire, j'inspire. Des techniques que je conseillais autrefois pour calmer toute crise de panique. Quelles conneries ! Ça ne fonctionne pas. Mon coeur galope à vive allure, je me sens opprimé, je me déteste, si je pouvais me foutre en l'air, je ne sentirais plus cette atroce souffrance. J'avance un peu plus sous le porche qui sert d'abri à toutes les chambres. Je me concentre uniquement sur mes bottines en daim, mais en arrière plan, dans ma conscience agitée, tout se mélange. Après être arrivé au bout du corridor, je rebrousse chemin et tout à coup, j'entend mon prénom avec un ton inquiet. Je me sépare alors de mes chaussures et fronce les sourcils comme si j'enclenchais ma vision supersonique. Aileen est sur le pallier de la chambre, frottant ses bras à cause de la froideur de la nuit. Je soupire, me rendant compte des dégâts collatéraux que je peux commettre. Je m'arrête un instant, faisant rapidement le tri dans mes pensées, puis je reprend ma route en direction de la jeune femme apeurée. " Je suis là, rentres il fait froid " prononçais-je en la bousculant légèrement pour qu'elle recule à l'intérieur. Nous sommes enfermés de nouveau. Je trimbale ma carcasse laborieusement en traînant des pieds sur le parquet, puis je finis par m'allonger sur le bord du lit, serrant entre mes bras un oreiller. " Ça n'arrivera plus promis " articulais-je au ralenti tout en fixant la lampe de chevet. Je parle sans rythme, achevé par cet épisode hallucinatoire. Mes paupières tombent sans me le demander. Je suis épuisé, si épuisé. " Tu viens ? " quémandais-je comme un gosse, me redressant rapidement pour enlever mes godasses et me réfugier sous la couette. Il ne manque plus qu'elle, ma dose de réconfort dans ce bazar sans nom. Je ne veux pas que Juniper revienne de nouveau parce que je m'approche d'une nouvelle femme. Si je ne réitère pas un rapprochement dès à présent, je vais de plus en plus craindre ce moment dans le futur. Il ne me reste plus qu'à prier que cet incident demeure unique.
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