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(jaley 6 ♥) Party time !

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Une belle soirée

JALEY

On s'en foutait de toi. Nous avions totalement oublié ce qui nous entourait. Nous étions dans une bulle que lui et moi, étions capables de construire. Cette baise violente, influencée par l'adrénaline de l'alcool. Me faisait réellement comprendre que nos limites étaient bien lointaines. C'était plaisant, divin. Je le scrutais avec une certaine difficulté. Je peinais à trouver une posture correcte qui ne me donnait pas la sensation de tomber. Mais il me rattrapait comme il le pouvait ainsi de ses chaires contre les miennes je ressentais tout l'amour débordant au fond de mon être. Mes bras l'entouraient, je posais à plat mes paumes sur son fessier qui devait être un état des plus imaginable. Après tout, nous avions eu deux coups en soir et je crois bien qu'il aura même de la peine à trouver une marche qui ne lui ferait pas souffrir.J'en souris, largement à cette pensée. J'aime savoir qu'il va se souvenir de ma présence, qu'au chaque pas qu'il fera il aura ma tête en première loge. Et surtout là où passera ses doigts sur chaque inscription il sentira l'effet que c'est, de m'appartenir corps et âme. Je me déplace à contrecoeur, jusqu'à que mon dos s'accole contre le premier mur que je rencontre. Je rigole, je souris. L'alcool est encore dans mon sang et à chaque geste un peu trop violent il me le fait très bien comprendre. J'aime cet homme, plus que je ne m'aime. Je peux tout lui offrir même ce que je n'ai pas. Je trouverai toujours un moyen de le rendre heureux. C'est mon but, le voir ainsi détendu. Joyeux et limite déconnecté de la réalité. Il n'a plus peur. Il a oublié le monde autour de nous comme si ses yeux venaient de cacher l'horreur des gens par un filtre rose. Ca me fait rire, parce que c’est exactement pareil pour moi. Mes paupières veulent s'abaisser et m'offrir un noir profond. Sauf que là, j'ai envie de voir le monde sous cet oeil. Je lui prends la main, dans un élan je le fais bousculer contre le mur où nous venions de terminer. J'empoigne sa mâchoire pour faire incliner son visage et happer avec fermeté sa bouche où je m'amuse à animer la mienne dans un baiser fougueux et ardent. Je gémis à l'intérieur de sa cavité buccale, j'infiltre même ma muqueuse afin qu'elle le parcours. Je râle à travers les morsures que je lui inflige. Et lentement, je me recule. Légèrement, sans que nos corps soient éloigné l'un de l'autre. Je sens toujours son souffle chaud percuter ma bouche gonflée. « Viens, allons ailleurs. » Nous sommes amochés. Il peut très bien nous arriver une merde, mais je n'ai pas envie d'y songer. J'ai envie de partir, pas loin. Non, même à quelques minutes de nos endroits quotidiens. Je le colle contre ma personne, et nous nous aidons mutuellement à tenir droit pour ne pas affoler les passants. Et surtout, de ne pas avoir la police derrière le cul, puisqu'en général ils ne sont pas tellement d'accord de voir deux bourrés dans les ruelles sans aucune raison.

Après une marche de quinze bonnes minutes, je fais faufiler le corps d’Harley devant moi. En passant précieusement mes bras autour de sa taille. Son cul se tend contre mon bassin et je me fais violence pour ne pas céder à mes envies. Nous étions dans le parc. Mal éclairé. Mais nous pouvions admirer la beauté de ce lieu et surtout le silence qui y régnait. Ce qui était rare. En journée cela n’est pas comparable. Les gens hurlent, la police est présence. Et on ne peut pas vraiment profiter. Mais là, la ville dort. Et tout est différent. Je me décolle de mon fiancé, enfonçant les mains dans mes poches pour ressortir une cigarette que je pince du bout de mes lippes. D’un mouvement rapidement j’allume l’embout pour respirer cette fumée toxique qui vint valser devant mes yeux lorsque je la rejette. « On aurait dû l’faire ici. » Pourquoi pas ? Je sais que c’est une folie de le faire encore une fois. Et je sais que c’est même impossible pour deux hommes. Mais dans ma tête il méritait mieux qu’une putain de ruelle abandonnée et mal entretenue. Alors que là, nous aurions eu le choix. Sur le banc, sur l’herbe. Je m’en foutais de l’endroit, moi. Tant que j’étais avec lui. C’était ce que je voulais au plus profond de mon cœur. Je me tourne pour faire face à Harley. Qui semble ailleurs, je me demande s’il a encore mal et par cette pensée je traverse la distance qui s’était installée entre nous. Je passe mes doigts sur ces hanches et je relève faiblement son tissu pour m’agenouiller devant sa carrure frêle. « Bon Dieu, que tu es divin. » Je picore son ventre encore contracté. Je passe le bout de ma muqueuse autour de son nombril en me relevant ensuite. Mon visage situé face au sien, de mes doigts positionnés sur le bas de son dos et entourés par ce silence et ce vent. Je ne sentais pas le froid, mais ce que je ressentais était toutes autre chose. Une douce chaleur enivrante mon être. M'empêchant de penser à des choses négatives. Je penche mon visage sur l'une de mes épaules. Et encore une fois, je m'évade dans un baiser animé. Où je le sers si durement contre ma personne en mordant son inférieure presque à sang. Mes paupières s'abaissaient cette fois, en me laissant transporter dans un univers parallèle. J'étais dans un état second. Un état dont je connaissais parfaitement. Et putain, qu'est-ce que je pouvais aimer cela. C'était notre première soirée ensemble. Et je savais que cela ne serait guère la dernière. Qu'Harley et moi, serions prêts pour recommencer et ce avec un immense plaisir.

J'entends des voix, pas clairement mais je sais qu'il y a du monde autour de nous. Je me surprends à rire comme un con. En me décollant des lèvres d'Harley pour scruter les environ. Essayer d'apercevoir d'où venaient les voix, bien que l'obscurité de la nuit m'empêchait d'y voire claire et sans oublier l'alcool dans mes veines qui n'aidaient absolument pas.

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L'alcool coule à flots dans mes veines. Si bien que j'ai beaucoup de mal à reposer les pieds sur terre. Finalement, je n'en ai aucune envie. Je préfère rester dans mes nuages, parce que c'est là qu'il se trouve. Avec moi, dans nos nuages, dans notre petite bulle. Je ne ressens plus aucune peur, juste une invincibilité accrue, le genre de trucs qui me donne des ailes. Le genre de truc qui te fait penser que tu es intouchable. Près de lui, je suis intouchable. Je me sens déjà en sécurité avec lui, mais avec autant d'alcool dans le sang, et dans cet état actuel d'euphorie, je me sens juste.. Prêt, à affronter le monde sans aucune peur qui me tordrait le ventre. Et qu'est-ce que c'est bon de se sentir ainsi, même si ce n'est que pour une courte durée. Je rattrape mon ange dont le dos vient buter contre le mur, je lui souris avec un regard aimant, tandis que je le rhabille lentement. Je me rhabille ensuite, en vacillant à moitié, je ne tiens pas beaucoup debout et puis, mon cul me fait mal, je dois l'avouer. Alors je grimace sans trop m'en rendre compte quand je me baisse pour remonter mon jean, et je ris un peu en imaginant la tête que j'avais dû avoir. En me calmant un peu, je me rapproche de lui et le recoiffe en me concentrant peut-être un peu trop, puis je passe ma main contre sa joue et ma langue sur mes lèvres. Et lorsqu'il me pousse contre le mur, je gémis, mon visage relevé vers le sien. Mes doigts s'accrochent sans vergogne à sa veste et je réponds à son baiser aussi ardemment qu'il me l'a donné. Appréciant sa langue fougueuse contre la mienne, la férocité de ses lèvres contre les miennes. De ses dents qui déchirent mes lèvres tendrement écorchées, à vif. Je souffle contre sa bouche alors qu'il me regarde, et je ris encore une fois, sans trop le contrôler. « Ouais, partons. » Je n'ose rien dire de plus, quand j'ai beaucoup bu, je perds mes mots, je balbutie, je ne sais plus trop ce que je dis, et ça n'est pas toujours très cohérent. Alors je reprends ma bouteille et mon sac à dos que je jette sur mon épaule, et me colle contre son corps chaud. Mon bras passe autour de lui pour que je puisse le soutenir et m'y soutenir également, histoire de ne pas tomber.

En marchant, je réalise que mon cul me fait un mal de chien. Et la fraîcheur de la nuit n'arrange rien du tout, si l'alcool que je continue à boire me réchauffe un peu, je me blottis un peu plus contre James pour lui piquer sa chaleur. Il vacille autant que moi, et je me rends compte que nous ne marchons pas très droit ensemble. Mais ça n'est pas très grave, de toute façon on marche plus droit que si nous ne nous tenions pas. Après quelques minutes de marche, il vient à me mettre devant lui, mon dos contre son torse. Mon corps est détendu malgré le froid, et je pose ma tête contre son épaule. Je soupire d'aise, je me sens bien, maintenant. Mais je garde mon regard rivé sur les étoiles, histoire de ne pas avoir des vertiges. Je me blottis le plus possible contre lui, tout mon corps collé contre le sien, alors que mes mains caressent les siennes. L'endroit est plutôt tranquille, et je redresse la tête pour le balayer du regard. D'habitude, quand je viens ici, c'est pour promener Lucky. En journée. Ce n'est pas très calme, en journée. Il y a des gosses, des gens qui font leur jogging, des étrangers voyageurs, des bandes de jeunes à foison.. Et pourtant, là, je le redécouvre. Cet endroit est presque magique, la nuit. C'est peut-être l'alcool.. Mais je m'en fous complètement, je le trouve magnifique, et c'est tout. James se décolle de moi et je le regarde faire, en l'imitant de suite. Et à ses paroles, je souris en fourrant une main dans la poche arrière de mon jean. « On reviendra. Quand tu veux.. Bébé. » Je vacille jusqu'au banc le plus proche pour m'appuyer dessus, alors que mes yeux brillants observent mon fiancé, le dévisageant sans vergogne. Mes pensées virevoltent à l'infini, m'emmenant ailleurs tandis que je le fixais toujours d'un regard amoureux. Et puis je cligne des yeux, et il est en face de moi. Je souris davantage et frissonne en sentant ses doigts et l'air claquer contre ma peau nue, il s'agenouille devant moi et je ne le lâche pas du regard. Mon ventre tendu se contracte sous ses baisers, je soupire et mes yeux se ferment à moitié. Je passe une nouvelle fois ma langue sur mes lèvres, ma main tenant ma cigarette me maintient contre le dossier du banc, et l'autre part dans les cheveux de mon amant, glissant dans sa nuque lorsqu'il se relève. « Mon amour. » Mes bras entourent son cou et je sens la chaleur de son corps envahir le mien. Et je l'embrasse, je l'embrasse et j'y mets toute mon âme. Je l'embrasse sauvagement, mes lèvres s'animent violemment contre les siennes, et ma langue entame une danse plus que fougueuse avec la sienne. Je me serre contre lui, ma cigarette tombe au sol et je n'y prête pas attention. Je respire dans ce baiser. Il est mon oxygène et je ne peux pas vivre sans lui.

D'un coup, des voix résonnent et nous parviennent. Je fronce les sourcils alors que James s'éloigne de moi, et je le vois chercher. Je soupire, je n'aime pas ça. Mon côté peureux reprend le dessus et ma respiration s'accélère directement, considérablement. « Bébé on rentre ? S'te plaît.. » Je le supplie du regard et quand il le comprend, je lui prends le bras et le suis d'un pas rapide. Je déteste ces moments, je déteste tout ça, je déteste tout le monde et j'ai déjà envie de pleurer en entendant les voix se rapprocher. Je tire James par le bras à l'opposé. « Pas par là. Pas par là. » Ce n'est peut-être que dalle, je m'en fais toujours pour rien de toute façon. Mais mes émotions s'exacerbent à cause de l'alcool et j'ai tellement peur à cet instant que je me sens minable. Mon visage rougit fortement, je m'accroche à son bras comme si ma vie en dépendant, en laissant mon regard humide et paranoïaque examiner méticuleusement les environs.


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Une belle soirée

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e ne comprends pas pourquoi il réagit de cette façon. Je plisse des yeux et j’essaie tant bien que mal de le regarder. L’alcool devient violent et c’est comme si tout revenait en moi. Tout est éphémère n’est-ce pas ? Je crois que la sensation de joie vient doucement de quitter mon corps. En laissant place à cette colère et cette naïveté que je connais très bien. Harley me pousse dans une direction, pourtant les voix parviennent de l’autre côté et je suis quelqu’un de curieux. C’est sans doute pour cela qu’il me dévie de ma trajectoire et qu’il veut absolument qu’on aille ailleurs. Je pouffe de rire, en me dégageant de l’étreinte de mon tendre aimé. En plaçant mes mains sur ces hanches pour lui faire comprendre qu’il n’avait pour le moment pas l’avantage sur moi. « Mmmh.. Tu ne peux pas commander. Comme tu as mal au cul, tu ne peux pas me faire du chantage ! » Bien que je ne le pensais pas. Je viens vivement embrasser les lèvres de mon fiancé en infiltrant ma muqueuse entre ces lippes de manière à ce que nos muscles humides valsent entre eux durant un laps de temps. Puis je me recule, et je m’avance vers les voix qui s’élèvent toujours plus. On dirait qu’ils sont plusieurs mais en même temps je suis tellement ivre que je n’arrivais pas vraiment à comprendre ou si c’était mon imagination débordante qui me jouait des tours. « Bébé, arrête de paniquer. Ce n’est rien d’autre que des gens. D’accord ? Cesse de paniquer. » Ouais, je suis toujours comme ça moi. Une grande gueule prête à affronter quoique ce soit. Comme si je cherchais une excuse bidon pour me faire latter la gueule. Enfin de compte, je reste planté là, comme un imbécile en scrutant les rejoins des ruelles. Je crois que je ne veux plus savoir qui se cache là-bas, surtout pas après avoir entendu des hurlements. Je me crise, je me tends. Mon premier geste et d’attraper la main d’Harley pour camoufler son corps derrière le mien. Bon, il est plus grand que moi. Mais quand même, j’essaie de faire en sorte que la première chose qu’on voit c’est ma gueule de con et pas celle de mon fiancé. Au risque de se faire arracher la tête, je préfère que cela soit moi plutôt que lui, et qu’il aille le temps de partir en courant si besoin. Je commence à trembler légèrement, quand on n’entend plus rien. C’est quoi ça ? Un film d’horreur ? C’est des putains de caméras cachées c’est ça ? Je me tourne vers le visage d’Harley qui était horrifié par les mêmes bruits que j’avais moi aussi entendu, il fallait juste être sourd pour ne pas les entendre d’ailleurs. Je pose ma paume contre sa bouche pour qu’il ne puisse faire aucun bruit. Et je nous fais reculer petit à petit jusqu’à que nos corps disparaissent dans la noirceur de la nuit. Jusqu’à que les ombres des arbres puissent nous faire disparaitre. « Ce n’est rien d’accord ? On va rentrer… » Je veux rentrer. Maintenant. Putain. Quel con je suis.

J’ai toujours halluciné. Dans les grandes villes c’était à mon avis une situation des plus normales. C’était comme au Brésil. Les choses se passent mais on ne sait jamais la vérité. C’est juste quand on vient t’informer qu’un de tes proches est mort et qu’il te laisse environs 24h00 pour que tu dégages du Brésil. Mon corps est collé contre celui d’Harey. Ma main est toujours sur sa bouche et elle finit par glisser le long de sa gorge puis lentement de sa hanche. Je le fis reculer pour que son dos s’accole au premier arbre. « T’es tellement sexy… » Changement de situation assez brutale. Je me colle contre son corps, je passe mes deux mains autour de lui pour le soulever et faire en sorte qu’il entoure ma taille. Je sais que nous allons rien faire, que son corps n’allait pas vraiment aimer que je le prenne aussi violemment que les deux dernières fois. Mais je sentais une boule de chaleur envahir mon bas-ventre, ma bouche arrivait sur la sienne. Je parvenais à la dévorer en jonglant entre quelques morsures et suçotements. Mes paupières s’abaissaient et je me laissais guider par mes sens. On entend à nouveaux les voix, des insultes je crois. Des coups. Je crois que je suis totalement barge parce que ça m’excite de savoir que dans une ruelle eux aussi, peuvent certainement nous entendre. « Comment tu fais ? Comment tu fis pour me donner envie comme ça à plusieurs reprises… » Je mords à presque sang sa chaire inférieure. Et je me fais violence pour reculer et ainsi le scruter de mes pupilles dilatées. Mon membre me fait déjà mal, mais ma conscience m’engueule, et me fais comprendre que je pense qu’à ma petite gueule d’enfoiré. Je le laisse reprendre place sur ces pieds. Ma main tremblante passe dans mes cheveux et en faisant valser mon regard sur les horizons. J’empoigne la main d’Harley pour lui faire comprendre d’activé le pas en direction de la sortie du parc. « Excuse-moi, de mon comportement de gros porc… C’est l’alcool… Et toi aussi. » Même si ce n’était pas le moment. Je souriais en pensant à toute cette soirée que nous venions de vivre. La fête qui était pas mal du tout, notre premier coup dans une chambre d’adolescent et surtout là, il y a quelques bonnes minutes déjà. Le coup dans une ruelle abandonné. Où tout le monde pouvait avoir un œil sur nous. Ouais, ça c’était le pied. Quand je tiens fermement la main d’Harley dans la mienne. Je traverse quasiment en courant le parc pour nous retrouver dans une ruelle. Je suis stressé, parce que c’est exactement le genre de ruelle glauque où parvenait les hurlements et je n’ai pas envie de tomber nez à nez sur les gars en question. Je suis essoufflé, mon corps bat violemment contre ma cage thoracique. « Ca va aller. On va renter. Ce n’est pas loin. D’accord ? » Je voulais le rassurer et peut-être au fond de moi. Me rassurer aussi. J’estimais que nous n’avions rien à craindre. Et que de toute façon en traversant cette ruelle nous allons arriver dans un endroit assez mouvementé où d’habitude il y a énormément de passants. Du moins, honnêtement c’était ce que je voulais le plus au monde. Ma main toujours dans celle d’Harley. Caressant ces doigts en déposant quelques regards distraits sur son visage déformé par la peur. D’habitude il sait que je n’ai pas peur des individus. Sauf quand il est présent. C’est différent. Je ne pense plus à mon état mais à celui d’Harley. Et la seule idée qu’on puisse lui faire du mal est pour moi une pensée qui me rendrait fou. Je lui souris malgré moi, je tente de camoufler l’angoisse qui paralyse mes sens.

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James pouffe de rire à me voir insister pour que l'on emprunte le chemin à l'opposé et je ne comprends pas pourquoi. Je suis totalement en panique, et on dirait que la situation l'amuse.. En même temps, nous sommes tous deux alcoolisés. Alors nos réactions ne sont pas du tout les mêmes. Mais je ne vois rien d'amusant à cette foutue situation. Nous étions dans le noir, les voix me semblaient fortement menaçantes, et peut-être que je m'en fais pour rien, qu'au final ce ne sont que des jeunes qui parlent un peu fort sans faire de mal à personne, mais personnellement, je préfère penser à nous mettre en sécurité plutôt que de risquer qu'il nous arrive quoi que se soit. On ne sait jamais, il pourrait nous arriver n'importe quoi, sans même que ce soit la nuit, sans même que l'on soit alcoolisés. On n'est jamais trop prudents. Mais lui, il en rigole, il s'échappe de mon étreinte et je fronce les sourcils. « James j'suis sérieux.. J'veux pas rester là.. » Mon regard est paniqué, mon air est effaré. J'ai tellement peur, je panique tellement que j'en ai du mal à respirer. Je crois qu'il ne se rend pas compte de l'ampleur de ma peur à ce moment-là. Mais il me coupe la parole en m'embrassant, et je lui rends le baiser qui ne fait que m'apaiser durant un certain laps de temps. Mes doigts s'accrochent à ses vêtements, comme si j'avais peur qu'il s'envole, et c'était un peu une peur justifiée car je le vois reculer et se diriger vers les voix. Je n'aime pas ça, mais alors pas du tout. Je l'attrape par le bras, mais il me réprimande et je secoue vivement la tête dans quelques murmures. « Non.. S'te plaît, viens on s'en va. » Il ne m'écoute pas, en même temps je pense bien qu'il ne m'a pas entendu.. Mais les cris, on les a entendus tous les deux. Je ne suis pas le seul. Il s'est figé, et à entendre ces cris, je lâche un gémissement peureux alors que James m'attrape pour me placer derrière lui. Je déteste cette putain de situation. Je veux juste rentrer à la maison, en sécurité.. Les yeux humides, mon air paniqué ne peut que montrer à James combien j'ai peur. Mon corps tremblant aussi, d'ailleurs. Il plaque une main contre ma bouche et nous fait reculer jusqu'à ce que personne ne puisse nous voir tant il faisait sombre autour de nous. Je hoche la tête à ses paroles, rassuré qu'il soit revenu à la raison.

Enfin, c'était ce que je croyais.. Jusqu'à ce que mon dos bute contre un arbre, la main de James sur ma hanche, et ses mots résonnant au creux de mon oreille. Je fronce les sourcils, ça n'était pas le moment, là. J'ai vraiment peur, je suis en panique, et je pensais que les cris qu'on avait entendu plus tôt allaient le ramener à la raison, pour qu'on rentre vite à la maison. Il se colle contre moi, mes pieds quittent le sol et mes ongles se plantent dans son dos pour m'accrocher à lui. Je gémis, d'une plainte bruyante alors que sa bouche s'accole à la mienne. Ma respiration se coupe, se saccade ensuite, je grogne légèrement avant de geindre à l'entente des autres à côté, qui semblaient agresser quelqu'un. Mon corps tremblant, mes mains viennent à repousser James, mais il a une force dont il n'a pas conscience. « Bébé.. James.. S'il te plaît je veux rentrer. » Mon regard humide le supplie et je gémis de nouveau lorsqu'il me déchire la lèvre. Il se recule enfin et je pose mes pieds à terre en reprenant une respiration plus ou moins correcte. Et je me rends compte que j'ai froid, tellement froid. Je suis gelé, bordel. Je serre la main de James et me colle presque contre lui pour profiter de la chaleur qu'il dégage. « C'est rien bébé.. » Non, ça n'était rien du tout. Ce n'était pas grave, je ne lui en voulais pas, et ma seule idée à l'instant était de rentrer à la maison, en sécurité. Et je pense que lui aussi, d'ailleurs. Même si je perçois son sourire qui est peut-être dû aux souvenirs de nos précédents ébats. J'y pense, je me rassure. On est presque arrivés, alors je ne fais que de penser aux très bons côtés de cette soirée pour ne plus penser au reste. C'est quand même de très bons souvenirs. Qu'est-ce que j'aimerais y revenir, à ces moments-là. Où je prenais mon pied comme jamais. Où je donnais un maximum de plaisir à mon fiancé. Quand j'ai vu son regard admiratif lorsque je suis passé devant lui, en portant ces talons. Qu'est-ce que j'aime le voir m'admirer ainsi. Je suis gourmand de ce regard, mais tellement. Les battements de mon coeur baissent un peu, je soupire en arborant un léger sourire, j'étais parti dans mes pensées, jusqu'à ce que James me parle. Je remets les pieds sur terre et c'est quand même assez dur de réaliser que nous n'étions pas chez nous, ni à cette fête, mais dehors, près des dangers. Je déglutis et serre sa main, avant de la lâcher pour passer mon bras sous sa veste, entourant son corps. « J'ai besoin d'une douche.. Je crève de froid. » Ma seconde main fourrée dans ma poche, je grelotte un peu, mes lèvres me font mal. Mais James a raison, nous ne mettons pas longtemps à atteindre notre immeuble et je soupire de soulagement en le voyant.

Mais au final, c'était une soirée parfaite. Mis à part ce petit moment difficile à gérer, je ne regrette pas d'être sorti avec James. C'était la première fois, mais c'était si parfait que je suis prêt à recommencer quand il le veut. Je me rends compte combien je suis fou amoureux de lui. Que je ne pourrais jamais me lasser de sa personne. Il est tellement.. Tellement tout. Tellement parfait, tellement bon, tellement beau, tellement protecteur. Tellement adorable. Je l'aime d'un amour inconditionnel, et à ce moment précis, je sais que sans lui, je pourrais mourir de son absence.



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