Week end père/fille et moi dans tout ça?? (Jamie)

Je me mettais moi seule dans ce genre d'état, je m'étais laisser tombé dans un grand trou noir et cela m'arrangeait de dire que c'était de sa faute mais je savais que j'étais la seule fautive et c'est aussi pour ça que je me trouvais nulle sur tout les points. Je me sentais mal dans ma peu et je remettais en cause tout en moi, pour une fois j'osais en parler à Jamie. "Parce que je le pense, je suis nulle dans le rôle de maman, je suis nulle dans le rôle de petite amie c'est ben pour ça qu'encore aujourd'hui je suis seule, en fait je ne suis même pas sûre d'être bonne dans une seule chose." Je n'étais pas encore au stade des chaudes larmes mais je pensais ce que je disais, j'avais l'impression d'être une mauvaise maman et de détruire la relation que voulait construire Jamie avec Zoé, tout comme je comprenais au final qu'il ne ressente rien pour moi même pas une once d'attirance, j'avais perdue tout les hommes que j'avais aimé du coup que Jamie ne ressent rien pour moi ne me surprenait pas et du coup je m'en voulais de lui avoir reproché.

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Tu regardais Sally après avoir laissé la trousse de secours de côté et toujours assis sur la table basse tu l'écoutais défendre son avis sans aucun argument. Tu pourrais penser la même chose qu'elle, en attendant ce n'était pas le cas du tout. « Sally, tu broies du noir là. » Oui tu avais besoin d'être honnête avec elle. Elle ne voyait pas clair c'était évident. Elle se descendait plus bas que terre, et elle avait tort sur toute la ligne. « Je suis persuadé du contraire. Zoé tu la voulu, tu as aménagé ta vie active pour t'en occuper, tu lui donnes tout l'amour dont elle a besoin. Si t'es pas foutu d'en être persuadée, j'ai aucun mal à y croire pour nous deux. » Oui tu y croyais tellement fort que tu pouvais le faire pour vous deux. Elle savait s'occuper de sa fille, ça ne faisait aucun doute. Rien que de voir l'amour qu'elle lui donnait on ne pouvait pas en douter. C'était fusionnelle entre elles au point qu'il n'y avait que peu de place pour toi parfois, raison pour laquelle il n'y avait toujours de garde partagée. « Pour le reste ça s'est fini avec Aaron mais ça ne veut pas dire que ça ne fonctionnera avec personne d'autre. C'était pas le bon, c'est tout. » Oui, tu le pensais vraiment. C'était bizarre d'avoir cette conversation avec elle, mais tu étais honnête.

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J'étais clairement en train de déprimée mais vu le temps, la tension qu'il y avait eu entre nous sans compter que je gardais tout en moi pour étouffer ce que je ressentais et pour éviter toute conversation ben là sa pétait et j'étais peu fière de tout déballer mais maintenant que j'avais commencé c'était asse dur de s'arrêter en chemin. "Peut être ouais mais c'est aussi ma façon de dire ce que je pense." J'aimais Zoé et il y avait aucun doute que je donnerais ma vie pour elle, je donnerais tout pour ma fille mais ce n'était pas assez pour me dire que j'étais une bonne mère. "C'est pour ça que j'ai décidé de faire un bébé toute seule, que je vais lui offrir une garde partagé entre ces deux parents, que je gâche tout en ne pouvait pas m'entendre avec toi.." J'étais en train de saboter leur rapprochement en ayant trop cru que Jamie était l'homme qu'il me fallait quand il est revenu en ville et aujourd'hui je m'en voulais atrocement de ressentir ça pour lui. "C'était pas le bon, tu n'es pas le bon non plus apparemment, en ait toutes les autres nanas seront toujours plus à tes yeux que je ne le serais jamais, apparemment elles ont quelques choses en plus que je n'ai pas à part le lien qui me lie à ta fille." Il avait voulu cette conversation au moins là il l'avait.

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Le sujet de la conception du bébé avait toujours été assez délicat. En attendant aujourd'hui Zoé avait une telle place dans ta vie que tu ne voulais clairement pas laisser tout ça se mettre entre toi et Sally. Tu lui avais dit dès le début que tu étais prêt à oublier tout ça, et que tu ne voulais nullement le lui reprocher en permanence. Tu voulais juste que ça se passe au mieux entre vous. « Je pense que si vraiment tu avais voulu un bébé seule, tu l'aurais conçu autrement.. en passant par une banque de sperme par exemple. Si tu as cherché à le concevoir naturellement ce bébé c'est qu'il y a une raison. Je me trompe, peut-être j'en sais rien, mais ça fait sens non ? » Oui que sa fille puisse retrouver son père si elle le voulait ? C'était un peu l'idée que t'en faisais. La regardant tu réalisais qu'elle portait sur ses épaules plus qu'elle ne le devrait et pourtant la solution n'était toujours pas là. « Rien est gâché entre Zoé et moi. Je suis là ce soir. Je t'en prive pas et tu ne m'empêche pas de la voir. C'est pas encore parfait mais on gère comme on peut. Le plus compliqué c'est entre toi et moi. » Tu le reconnaissais de vive voix. Elle souffrait, et tu n'allais pas bien non plus. Tu ne savais pas où te mettre en fait. D'ailleurs elle mettait les deux pieds dans le plat rapidement en te parlant d'autres demoiselles. « C'est ce que tu penses. En attendant n'importe quelle nana pourrait dire la même chose quand on sait qu'on a un enfant ensemble. » Tu étais célibataire. Tu ne voyais nullement de quelles nanas elle parlaient. Tu avais du t'éloigner définitivement de Bella, aussi appelée Roxie, et depuis tu avais du mal à te relancer dans un truc sérieux.

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Clairement je n'avais pas voulu attendre et ce bébé j'avais voulu le faire seule d'une certain façon, bien sûr que j'aurais pu le faire autrement mais dans un sens ma fille aurait eu besoin d'un père et là au moins elle en aurait un sauf que je n'avais pas vu les conséquences derrière. "Oui sauf que j'aurais dû attendre et le faire avec une personne qui m'aime, lui donne rune famille pas cette vie là." Je ne savais même pas à quoi sa rimait tout ça, j'avais souffert de l'absence de mon père et pourtant j'offrais à ma fille des parents séparés, qui n'ont même jamais été ensemble. J'avais l'impression d'être un poids pour lui et pour elle, j'avais l'impression que c'était moi le plus gros du problème et que c'était à moi de disparaitre du tableau. "Je suis du genre compliqué, sa sera jamais simple et je n'arriverais pas à assumer tout ça." Je devais l'avouer ne rien représenter à ces yeux et ne pas avoir le droit à son intention parce que j'étais juste la mère de sa fille c'était difficile. "Sauf que tu me prive justement de tout ça parce que je suis la mère de ta fille c'est ça le problème." Apparemment d'autres avec plus que ce que je n'avais mais j'étais certaine qu'il ne voudrait pas parler de ça avec moi.

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« C'est trop simple d'avoir des regrets, une fois que les choses se sont faites Sally. Tu ne pensais pas comme ça il y a un peu plus d'un an. » Sinon tu ne serais pas le père de cet enfant. Tu le savais et tu ne voulais pas le dire pour ne pas laisser penser que tu lui en voulais. Ce n'était plus le cas. Tu avais fait le choix de laisser ça derrière vous et tu assumais ce choix. Tu voyais bien que le coeur du problème c'était fou, et pour le coup ça te faisait un bien fou de parler vraiment avec Sally, de l'entendre désamorcer tout ça. Tu avais tellement besoin qu'elle te parle que tu espérais que Zoé ne se réveillerait pas avant quelques temps encore. « Qu'est-ce que tu n'arriveras pas à assumer ? » Les gardes, le fait de vous voir si souvent, son attirance ? Tu ne savais plus trop. Alors que vous parliez d'autres nanas que tu ne saurais même pas nommer, tu regardais Sally complètement perturbé par tout ça mais néanmoins intéressé. Le lien unique c'était bien avec Sally que tu l'avais pas avec une autre. « Je passe beaucoup de temps chez toi Sally, et tu as pris tes distances bien avant moi. Tu as tes raisons et je les respecte et je les comprends même ! Mais pourquoi tu ressens le besoin de te comparer à d'autres ? »Tu ne savais pas de qui elle parlait de tes amies, tes exs, tes proches, les femmes que tu trouvaient belles, les femmes que tu as aimé ? Va savoir.

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"Oui et bien j'aurais dû, Zoé est ma raison de vivre aujourd'hui mais mi en contre parti qu'est ce que je lui offre hein?? des gardes partagés avec son père, c'est super." Je n'ai jamais aimé une personne autant que j'aime ma fille, je passais mes soirées et mes matinées à lui voler des tonnes de baisers, de caresse, de danser avec elle dans mes bras, de la voir grandir, de prendre des photos d'elle chaque jour, de marquer quand ces premières dents sont sortis mais aujourd'hui je réfléchissais et je n'aimais pas la vie que j'allais lui offrir, je m'étais trouvé égoïste d'avoir voulu un enfant sans une vie de famille bien rangé. "Ce que je ressens pour toi et ce que je risque de ressentir encore pour toi." Il avait voulu que je sois honnête je ne pouvais pas l'être plus que je l'étais mais c'était douloureux pour le coup parce que là je m'ouvrais comme un livre ouvert et c'était difficile d'être seule là dedans. "Parce que j'ai l'impression que tu met cette barrière parce que je suis la mère de ta fille j'ai l'impression que tu ne voit pas comme une femme, que toutes les autres sont attirantes à tes yeux et que moi à côté j'ai l'impression d'être un chiffon."

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« Et alors ? Tu lui promets deux parents qui l'aiment, c'est tout ce dont un enfant rêve Sally. » Zoé aurait pu détester sa mère si son père n'avait pas été là. Peu importe que ça ait été le choix de Sally ou non. Quoiqu'il en soit tu étais persuadé que c'était à vous de faire en sorte que ça marche. Tu respectais la mère de ta fille et c'était réciproque. Beaucoup de parents ne se respectaient plus même en ayant des enfants ensemble. « Je te l'ai dis la dernière fois, ça ne m'étonnerait que tu sois attiré par le père de ta fille plus que par ce que je suis vraiment. On peut rien y faire à priori et culpabiliser ne t'avancera à rien. » Tu étais mal. Tu ne lui avais rien promis à Sally et pourtant tu souffrais du fait qu'elle se prenne autant la tête. Tu n'en voulais un peu sans avoir rien à te reprocher en même temps. Mais tout compliquer entre vous c'était la dernière chose que tu voulais. Tu as presque sourit à sa remarque. Tu détestais qu'on puisse parler à ta place même si c'était ses impressions rien ne disait que c'était ce que tu pensais. Résultat elle te détestait pour ça et c'était compliqué entre vous. « C'est qui tu es Sally, la mère de ma fille ! A aucun moment que j'ai dis que tu n'étais pas attirante ou que tu n'étais qu'un chiffon. On a passé du temps ensemble, tu devrais le savoir. » Oui en général tu avais des aventures avec des nanas qui te plaisaient un minimum, c'était certain.

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"Non un enfant le seul rêve c'est de vivre avec ces deux parents." J'avais eu un père violent et j'étais mieux sans lui mais à choisir j'aurais préféré avoir un père présent, avoir ce genre de repas de famille avec des parents qu'on aime mais c'était à moi de réfléchir et de faire un enfant avec un homme qui m'aimait. "Arrête tu ne sait pas ce que je ressens." Je ne savais pas ce que j'étais ou ce que je n'étais pas pour lui, il ne disait rien son silence parlait pour lui du coup je pensais peut être des choses fausse ou pas totalement juste mais j'étais bien obligé de me faire mes idées toute seule puisqu'il ne disait rien. "Mais tu ne dis pas non plus le contraire. On dirait que tu as peur que je te touche et que tu me repousse quand je t'avoue être attiré par toi parce que ce n'est absolument pas réciproque, dit le."

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« Oui mais combien y goûtent avant de finir abandonner ou par l'un d'eux sous prétexte que le couple ne fonctionnent plus ou que les parents se font la guerre ? » Oui c'était pas un mythe. Les problèmes d'adultes ça ruinait les enfants. Votre avantage c'était que vous vous respectiez, et ça, ça valait de l'or à tes yeux même si Sally t'en voulait en ce moment. D'ailleurs elle t'avait vite recadré, ce à quoi tu as répondu. « T'as raison, je n'en sais rien, et c'est même pire que ça.. je ne sais pas le comment gérer. » Oui, ce n'était elle qui pourrait te le dire mais au moins elle était dans la confidence. Tu flippais un peu. Pas que Sally t’écœurait, ou ne te plaisait pas, mais clairement tu avais peur qu'elle finisse par tomber amoureuse. Tu ne saurais pas gérer ça. Cela dit quand tu entendais Sally parler tu avais du mal à te positionner. C'était complètement ce qu'elle te disait, et tu n'arrivais même pas à savoir si c'était vraiment du à toi ou simplement à une période compliquée pour elle. Tu ne comprenais pas que ton avis puisse avoir autant d'importance. « Tu complexes ? » Oui tu n'arrivais pas à te dire que ce qu'elle voulait entendre c'était ton avis et pas un autre. C'était hors de sens pour toi. Elle te tirait vraiment les mots de la bouche. « Je te trouve attirante Sally parce que tu l'es ! Mais je suis pas un connard. Tu l'as dit toi-même tu crains de t'attacher encore plus, et j'ai pas envie de te faire souffrir, c'est tout. »

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