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Nos lèvres se détachèrent furtivement, le temps d’ôter le bout de tissu qui me séparait de son torse et de sa peau. Je me doutais de l’issu de ce que nous étions en train de faire et pour une fois, je ne m’en tenais pas à ce code de conduite que je m’étais imposé. Comme d’autres femmes de mon milieu, la réputation était importante et je pouvais compter sur les doigts d’une main les hommes qui avaient vu mon lit. Ses doigts se séparèrent des miens et ses mains glissèrent sous ma robe, la remontant jusqu’à me l’enlever. Je me demandais s’il sentait ce frisson se dessiner sur ma peau alors qu’il la découvrait, ou encore si comme une ado, il sentait que je retenais mon souffle appréhendant son jugement alors que le tissu ne me couvrait qu’à peine. Je faisais partie de celle qui dans un souci de perfection passait des heures à entretenir leur corps alors que personne ne le voyais. Il caressa mon ventre et un frisson clairement visible me parcouru et alors que ses lèvres se perdaient sur ma peau, mon souffle commença à s’accélérer doucement trahissant le fait qu’il éveillait mes sens et que bientôt, je ne pourrais plus les contrôler. Ma main vint plonger dans ses cheveux, les caressant avant de les emprisonner entre mes doigts, doucement, avant de redescendre sur sa nuque, puis caresser son dos et suivre le chemin de sa colonne, du bout des ongles. Mon autre main se glissa entre nous, longeant son ventre jusqu’à atteindre sa ceinture que je détachai de façon maladroite voulant le libérer du pantalon qui nous séparait encore. C’était étrange, c’était comme si je me faisais tirer loin du bord du gouffre, comme si lui au courant de cette soirée avant réussi à m’en éloigner un peu et même si demain j’y retournais et appréhendais encore le vide, je voulais profiter de ce moment. Ma main vint sur sa joue que je caressai jusqu’à ce que mes lèvres retrouvent les siennes, que ma langue recommencent à jouer avec la sienne. Mon autre main finit par détacher son pantalon et glissa ma main à l’intérieur de celui-ci je l’invitais à le faire glisser. Ma conscience aurait pu me crier danger, que je n’en aurais rien eu à faire, d’ailleurs, je l'avais déjà fait taire.
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