Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Navîn) Don't you know that I'm toxic ? - Page 4
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(Navîn) Don't you know that I'm toxic ?

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Mes lèvres s’étaient posées sur les siennes, furtivement, un léger baiser qui en soi ne représentait pas grand-chose, si ce n’est ma volonté de le déstabiliser. Ça avait plutôt bien fonctionné, le fait que son souffle se soit coupé une seconde, trahissant sa crispation, son regard surpris ou encore le fait qu’il finisse par baisser les yeux comme pour couper tout contact entre nous. Mes lèvres décollées des siennes je le regardai curieusement et à sa question je ne savais absolument pas quoi répondre. Je ne savais si j’étais satisfaite de ce que je venais de faire, j’étais dans un état tellement merdique que pouvoir apercevoir une mini victoire ne me faisait pratiquement rien. Je l’avais mis mal à l’aise gratuitement, peut être que j’espérais pouvoir ressentir autre chose que cette grosse boule noire dans ma poitrine qui m’empêchait de respirer. Ça aurait pu être n’importe quoi, j’aurais été partante, que ce soit le contentement de lui avoir prouvé que je pouvais appuyer sur ses faiblesses, ou encore ne serait-ce que l’impression d’exister en étant proche de lui … n’importe quoi, j’aurais accepté n’importe quoi. J’hésitai un moment en le regardant, avant d’ouvrir les lèvres et de dire d’une voix incertaine « Je … je ne sais pas ». Je ne savais pas si j’étais satisfaite et au fond ça me désespérait. J’aurais pu mentir, jouer la grande Gabrielle et lui dire que j’en étais ravie, qu’il n’était pas inatteignable et qu’il avait un point faible comme tout le monde, mais mentir me demandait trop d’énergie et je n’avais pas envie de jouer à ce petit jeu ce soir, bien que j’avais essayé.  Je repris ma place sur le canapé appuyant mon dos sur celui-ci après avoir attrapé mon verre. Le silence s’installa un moment et comme s’il était trop pesant, qu’il me rappelait trop le fait que cette maison m’angoissait je finis par dire quelques mots feignant l’amusement « Je crois que c’est la première fois qu’un type réagit comme ça quand je l’embrasse»,  comme c’était la première que j’embrassais un étranger juste après l’avoir rencontré dans un bar du tiers monde et l’avoir invité chez moi. Je le regardai du coin de l’œil avant de boire une gorgée « Je comprendrais tu veuilles t’en aller » entre la compréhension et mon égoïsme démesuré  il y avait un gouffre, autant je pouvais comprendre son malaise autant je pouvais presque m’en foutre pourvu qu’il reste. C’était alors à contre cœur que je disais ça mais à choisir entre son départ une nouvelle petite guerre entre nous, le choix était fait.
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Elle ne savait pas. Elle ne savait pas et toi tu ne la regardais pas. Oui, le contact était ta faiblesse, oui elle l'avait bien compris. En même temps ce n'était pas bien difficile, tu te crispais toujours un peu et s'il y a bien une chose sur laquelle tu n'arrivais pas à faire semblant, c'était ça. Elle te balançait qu'elle n'avait pas l'habitude de se genre de réaction, toi tu avais simplement un petit rictus, recouvert d'un rire jaune. C'est peut-être parce que c'était la première fois qu'elle rencontrait un cas comme Navîn, un paradoxe vivant qui était à la fois tout et son contraire. Un connard qui cachait quelqu'un d'autre, quelqu'un d'autre qui cachait un connard. Allez savoir... même lui ne savait plus trop des fois. Il était bien trop compliqué, même à ses propres yeux.

Et là... à cet instant... tu étais piégé dans ton paradoxe. Ton égo, ton orgueil te gueulait de partir et de prendre tes jambes à ton cou pour ne plus revivre une telle situation, mais... mais ton empathie elle, te disait que tu devrais rester pour ne pas laisser face à sa solitude et son mal-être une fille... aussi pédante soit-elle en temps normal. Tu te frottais nerveusement la nuque en réfléchissant à quoi faire. Mais là, tu étais complètement paumé. La fierté... ou la générosité ? Tu en savais rien. Qu'est-ce que tu risquais vraiment à rester ? Etre démasqué ? Le risque était gros. Tu ne savais pas vraiment ce qu'elle voulait au final. Et si tu partais ? Elle risquait d'être mal, toi... toi tu allais sûrement culpabiliser. Tu te connaissais. Bon sang tu avais envie de disparaître à cet instant.

Tu avais juste envie de te faire tout petit dans un coin et de ne plus jamais en sortir. Tu détestais quand tu ne savais pas quoi faire, quand rien n'était clair et que ton esprit oscillait sans cesse. Angoisse. Elle te prenait à la gorge sans que tu n'aies rien calculé. Le regard toujours bas, tu ouvris un peu la bouche pour la refermer ensuite... tu ne savais pas quoi lui dire. Alors tu avais décidé de lui donner les cartes. "Qu'est-ce que... tu souhaites ?"
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Il ne me regardait pas, comme si d’un coup il avait construit une carapace autour de lui qui l’isolait de ce qui se passait autour, ou peut être que c’était tellement le bordel à l’intérieur de lui qu’il pouvait à peine capter ce qui se passait autour … allez savoir. Moi, j’avais le regard perdu dans mon verre de vin, essayant de ne pas montrer à quel point j’avais besoin de sa présence et comment je redoutais qu’il ne court vers la porte d’entrée pour se barrer loin de ce manoir sans vie … même moi, j’aurais eu envie de me casser d’ici, cette maison était déprimante. Il ouvrit les lèvres et aucun son n’en sorti, c’est là que je compris qu’il hésitait et que les deux parties de lui-même qui s’affrontaient, étaient assez importante pour que l’une ne prenne pas le dessus sur l’autre. De façon prévisible il me laissa le choix de la décision ou encore, il me laissait donner une piste qu’il pourrait exploiter. Je ne voulais pas choisir, même si pour moi le choix était évident. Choisir serait avouer que j’ai besoin qu’il reste, même si je me doutais qu’il l’avait deviné et lui dire de partir serait jouer à l’invincible alors que j’étais plus que vulnérable. J’hésitai de longue seconde, trempant de temps à autre mes lèvres dans le vin, comme s’il allait me donner la meilleure solution à cette situation que j’avais provoquée. Gabrielle l’orgueilleuse lui aurait montré la porte avec le sourire, elle aurait même laissé échapper un petit rire moqueur et une remarque acerbe … mais Gabrielle était absente, elle était dans le coma comme Noah et je ne me rendais compte que trop tard, que c’était inutile de tenter de la ramener en son absence. Je passai ma main dans mes cheveux, un tic habituel qui trahi souvent ma nervosité.  « hum … » puis un autre silence et une autre gorgée. « Je crois que j’ai envie que quelqu’un me prenne dans ses bras » que mes cellules puissent sentir autre chose que cette solitude glaciale, que mon corps se souvienne qu’il n’est pas mort. J’esquissai un léger sourire en le regardant « Mais j’ai capté que ce n’était pas ton truc alors je vais laisser tomber … pour ce soir ». Mon regard retourna se perdre dans mon verre de vin, il était vraiment en train de me refiler tout le boulot ? Me laisser choisir pour ne pas avoir le faire et ne rien avoir à se reprocher ou à regretter. Je levai les yeux vers lui avant de lui dire légèrement offusquée « tu pourrais m’aider un peu ! » m’aider à te dire que je ne veux pas que tu partes.
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Maladroite. Fière... tu la regardes s'effriter un peu alors qu'elle essaye de te dire qu'elle souhaite simplement que tu restes avec elle, que tu lui apportes un peu de chaleur. Et toi ? Est-ce que tu as envie de ça ? De la prendre dans tes bras ? Non. Pas spécialement, toi tu préfères utiliser les mots, même si t'es le premier à te dire que des fois une étreinte serait bien plus efficace pour toi. La seule chose qui pourrait te pousser à le faire est cette putain d'empathie qui continue encore et toujours de te bouffer avec le temps. Tu as beau tout faire pour la tuer, parfois elle gagne, et dans ces moments-là tu te perds. La voilà qui se rend défaitiste en face de toi. Elle respecte tes limites maintenant ? Sérieusement ? Serait-elle vraiment morte à l'intérieur... ? Tu la regardais de nouveau de ton air intrigué.

Elle demandait même de l'aide. Tu étais... assez soufflé. Si jusqu'ici elle avait été relativement sur la réserve, pleine d'un reste de fierté, là elle se dévoilait grandement. Et ça l'agaçait, ça l'agaçait tellement... tu aurais pu jouer là-dessus. Jouer les cons, celui qui ne comprend rien juste pour la voir péter un plomb et avoir de quoi te fendre la gueule encore. Mais tu étais crevé. Tu en avais marre de te battre au final... ras le cul de botter ton empathie hors de ton crâne. Tu passais une main sur ton visage et jurait un peu entre tes dents, gratifiant le destin d'un joli "bordel de merde"... avant de te rapprocher d'elle. Tu aurais aimé pouvoir te coller une baffe et pourtant tu étais bien en train de passer maladroitement tes bras autour d'elle, de la serrer contre toi.

Tu te sentais terriblement con, mal à l'aise. C'était... tellement pas naturel que n'importe qui les aurait regardé bizarrement en se demandant pourquoi ces deux-là se forçaient. Est-ce qu'elle au moins ça lui faisait un peu de bien ? Pitié que ça lui fasse un peu de bien que tu puisses au moins te dire que t'as pas fait tout ça pour rien... Tu reculais. Tu reculais et aller attraper la fourchette pour recommencer à manger. C'était bien ça... manger, ça tu maîtrisais au moins. Bon sang... t'avais sérieusement besoin d'une clope là, maintenant, tout de suite. Ton empathie était satisfaite, mais ta fierté était juste en train de te gueuler dessus.
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Je ressentais ce petit truc, ce truc de gamin que l’on ressent quand l’embarras arrive, cette envie d’aller me cacher pour ne pas avoir à supporter le regard des autres et l’occurrence, là c’était son regard à lui. Je n’étais pas du genre à demander de l’aide et de façon plus générale je n’étais pas du genre à donner l’impression d’avoir besoin d’aide. Il passa sa main sur son visage avant de murmurer entre ses dents et là, étonnement il passa ses bras autour de moi. Je n’y croyais pas, était-il vraiment en train de me prendre dans ses bras ? Qu’est ce qui pouvait bien se passer dans sa tête pour qu’il puisse d’un coup aller au-delà de cette phobie du contact qu’il semblait avoir. Je restai interdite un moment, je devais être aussi surprise qu’il était mal à l’aise et à vrai dire, je ne savais pas comment réagir et cette image de nous deux devait être hilarante vu de l’extérieur. Après de courtes secondes, je finis par me détendre un peu et après avoir hésité, une de mes mains vint maladroitement attraper le tissu de t-shirt avant de le serrer entre mes doigts. Je froissais le tissu de son haut comme si c’était la seule chose depuis des jours qui me rappelait qu’il y avait autre chose à part cette envie de me jeter du toit. Je laissai échapper un soupir de soulagement avant de finir par le lâcher et qu’il ne recule. J’observais son embarras et je n’en retirais aucun plaisir, aucune satisfaction et alors qu’il recommençait à manger moi je finissais de vider mon verre de vin. Je laissai échapper un « merci » timide en gardant mes yeux sur lui qui tentait de se remettre de ce qu’il venait de faire en se concentrant sur le reste du plat de raviolis. Un très léger sourire vint se loger au coin de mes lèvres, me rendant compte de l’improbabilité de ce que je vivais actuellement et même si je mourrais d’envie de lui demander ce qui l’avait poussé à me prendre dans ses bras je préférais m’abstenir, me disant que je devais juste accepter qu’il l’avait fait sans me poser de questions. « Je vais prendre l’air si tu veux … » autrement dit, je vais fumer une clope ou deux, parce que je ne supportais pas que l’odeur tu tabac imprègne les murs de la maison. Je me levai avant de saisir le paquet de clope dans mon sac, me diriger vers l’escalier, puis jusqu’à ma chambre pour finir par me poser sur le balcon de celle-ci. Je levai les yeux vers le ciel, me disant que Boston était tellement pollué, qu’aucune étoile n’était visible.
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Elle te remerciait. Ton égo de disait qu'elle pouvait, que c'était la moindre des choses après tout vu l'effort que tu venais de fournir pour elle. Tu hallucinais encore d'avoir fait ça. Mais ton empathie elle, ton côté empathique du moins... il aurait simplement dit qu'elle n'avait pas besoin de le remercier car ce qu'il avait fait était normal. Parfaitement normal. Cette étrange dualité était en train de te vider de toute ton énergie et de te mettre dans une situation de mal-être qui devait être presque palpable. Tu terminais les raviolis alors que ton estomac était noué par cette situation. Complètement con... c'était complètement con. Elle se levait en disant vouloir prendre l'air. Tu allais la suivre, c'était clair. Tu avais aussi besoin de sentir un peu de frais et de te cramer les poumons.

Mais avant ça... tu la laissas partir en la suivant des yeux. Finalement, tu t'adossais brutalement et t'enfonçait dans le canapé en mettant tes mains sur ton visage. Bordel de putain de merde Navîn... tu faisais vraiment... n'importe quoi. T'étais complètement à côté de tes pompes ma parole. Pourquoi tu étais gentil comme ça hein ? Sérieux... t'es vraiment qu'un idiot, un putain d'idiot qui n'est bon qu'à faire des trucs stupides. Tu laissais retomber tes mains et lâchais un soupir avant de fixer le vague pendant quelques instants. Comme ça... elle aurait aussi son petit instant de solitude tout comme tu savourais un peu le tien pour pouvoir reprendre définitivement une contenance. Tes mains vinrent ébouriffer tes cheveux bruns bouclés et tu te décidais enfin à te lever du canapé.

Il te restait plus qu'à la retrouver. Tu avais monté les escaliers comme elle et fait le tour des pièces pour finalement la trouver sur le balcon d'une chambre. Tu entrais, et la rejoignait dehors. L'air frais te donna un peu la chair de poule et tu sortis ton paquet de cancer de la poche de ton jeans. Un bâton entre tes lèvres, une étincelle vint l'allumer avant que tu ne craches la fumée en observant le ciel pollué. Chier. T'aurais bien voulu pouvoir te faire rêver avec les étoiles un peu. Au lieu de ça, tu laissas la première question qui te venait passer la barrière de tes lèvres, une simple curiosité. Quelque chose que tu ne pouvais envisager qu'au travers d'un témoignage pour ne pas rester dans le cliché : "Qu'est-ce que ça fait d'être riche ?"
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Les yeux levés vers le ciel sans étoiles, couvert par la pollution je faisais le vœu de voir le noir de nuit m’avaler et me faire disparaitre. Je ne savais si Adesh allait venir me rejoindre et je ne savais pas non plus ce qui venait de se passer entre lui et moi. Je ne le connaissais que très peu, uniquement pendant quelques heures et il était là, chez moi. Il m’avait pris dans ses bras alors qu’il avait horreur du contact et le pire dans tout ça, c’était que je le lui avais demandé. Baissant la tête, je vins coincée une clope entre mes lèvres avant de l’allumer et de tirer fortement dessus. J’avais les yeux rivé sur le jardin sur lequel donnait mon balcon lorsque j’entendis Adesh venir me rejoindre, je tournai légèrement la tête vers lui avant de lui sourire très légèrement. J’expirai lentement la fumée, le regardant curieusement à sa question. On ne me l’avait pas posé très rarement, en fait je ne fréquentais que très rarement ceux qui n’étaient pas du même milieu que moi, pour ne pas dire jamais. Les rares exceptions que j’avais faites, venaient du fait que j’ignorais le milieu de certains en les rencontrant. Je tirai à nouveau sur ma clope avant de lui répondre « Je ne peux pas comparer ça avec autre chose … je n’ai jamais été pauvre». Aussi loin que je me souvienne, mes parents ont toujours les moyens de me faire grandir dans un milieu privilégié, une petite bulle ou je pensais que tout m’étais du, jusqu’à ce que mes tous ce que je pensais acquis ne paraissent fragiles « Etre riche … ça donne une impression de fausse liberté. On se tue à vivre trop vite, trop fort parce qu’on en a les moyens et …. » Et j’en profitais, j’en profitais jusqu’à en crever, jusqu’à ce que mon corps me fasse sentir ses limites, jusqu’à ce que je m’écroule au bord d’une falaise parce qu’en enfant capricieuse je voulais et tout de suite. « … Parfois certains se réveillent  et  se rendent compte que ce n’était qu’une impression de liberté et ils cherchent à … détruire la prison dans laquelle ils sont et finissent par péter un plomb parce qu’ils se rendent compte qu’ils sont juste emprisonnés dans la matrice, comme tout le monde  ». Je tournai la tête vers lui avant de lui sourire « C’est ce que ça fait d’être riche … ça donne l’illusion d’être libre, de pouvoir plier le monde à notre volonté mais ce n’est qu’une impression ». Je n’avais pas dis je, mais je parlais de mon expérience en essayant de garder une certaine distance.
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Finalement ce n'était pas si loin de ce que tu avais imaginé. Du moins en la voyant elle et l'aura désabusée qui l'accompagnait. alors certains se réveillent et veulent fuir... Elle voudrait fuir. Tes conclusions étaient bonnes finalement. La fuite. Au point qu'elle se réfugie dans tes bras alors que c'est presque noté au marqueur sur ton front que tu ne fais pas partie du même monde qu'elle. Entre tes godasses usées presque jusqu'à la moelle, ton hoodie légèrement délavé, ton jeans qu'en a vu d'autres... Au final y avait que ton t-shirt en coton premier prix qui était relativement neuf. Tu t'en foutais tellement de la marque et du reste... Tu t'en foutais du paraître superficiel. Tu faisais avec tes moyens et les assumais pleinement.

La tune n'est qu'un poison et elle venait de te le confirmer. Tu soufflais un peu de fumée et gardais la cigarette entre tes doigts, l'observant en restant pensif. Tu savais que tu devais arrêter cette merde. Tu avais commencé y a peu de temps pour pouvoir encaisser le stress des études... Et parce qu'en soirée c'était monnaie courante. Mais ça non plus ce n'était pas vraiment toi. À vrai dire tu ne fumais pas comme un pompier il y avait juste des jours... Où t'en avais besoin. Tu pouvais parfois passer une plombe, plusieurs jours sans aspirer un peu de fumée. Bref... Nouvelle bouffée, tu restais pensif à ses dires. Qu final ça rejoignait ce qu'il avait déduit d'elle dans le bar. Et il mettait la prise de conscience et le réveil sur le dos de son passage à l'hôpital. Il n'avait juste pas le détail.

"Et quel fut le réveil ?" Et le tien Navîn ? Ça avait été quoi ? Ce moment où ta bulle d'innocence avait volé en éclat... C'était quand ? Au fond de tok TJ savais que ça avait été vers tes quinze ans que ça avait commencé. À force de te faire malmener par les autres pour ton décalage... Tu avais basculé et changé du tout au tout. Toi qui voulait aider et apprécier tout le monde... S'était retrouvé en connard froid, imbuvable qui prenait un malin plaisir à démonter les autres. En errance... Tout but effacé. Toute notion d'attachement disparue. Juste envie de vivre encore un peu jusqu'au jour où, dans quelques années... Tu savais que tu en aurais ras le cul. Alors tu stopperais tout sans te poser de questions parce que la mort ne te faisait plus peur depuis un moment. Elle était un chemin comme un autre.
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Je ne savais pas vraiment à quoi ils s’attendaient comme réponse, je lui avais donné celle qui m’avait paru la plus honnête pour moi. L’argent m’avait donné une impression de liberté, un pouvoir la plupart des gens ne connaissaient et dire que je n’aimais pas ça serait mentir, je m’en délectais et j’en abusais autant que possible. Cependant, beaucoup d’évènements m’avaient rappelé que tout ce que j’avais été fragile et que contrairement à ce que je pensais, la petite bulle dans laquelle j’avais grandi n’était pas indestructible, bien au contraire. D’ailleurs elle n’existait plus, je ne me faisais plus d’illusion sur la vie était, je pouvais dire que d’un côté, j’étais devenu amère, de cette amertume que je faisais ressortir par des comportements des plus détestables. Parce qu’en bonne égoïste, je préférais qu’elle pourrisse les autres plutôt qu’elle finisse par me ronger si je la gardais à l’intérieur. Quel avait été le réveil ? Si seulement il n’y en avait eu qu’un. Je pense que le premier a été la mort de mes parents, c’était quelque chose d’étrange que de me dire que j’avais embrassé ma mère juste avant d’aller me couché et quelques heures après elle n’était plus là. Ces hommes étaient rentré chez nous et m’avait tout prit, j’étais encore riche mais j’avais l’impression de ne plus rien avoir. Le second réveil venait peut être de mon oncle, cette espèce de vermine qui ne pensait qu’à me prendre ce qu’il me restait, l’héritage de mes parents. Il avait le don de me faire me sentir impuissante, je n’étais qu’une poupée dans un monde qui la dépassait quand il était là. C’est d’ailleurs l’une des rares personnes que je crains. Et enfin … il y avait Noah et le fait qu’il soit dans le coma, le fait que la seule chose que je pouvais faire était de m’asseoir pendant des heures sur un fauteuil et penser au réconfort que serait le suicide si jamais le pire devait arriver. Je ne savais pas quoi répondre à Adesh, la vérité était que je ne savais pas par où commencer. J’ouvris les lèvres, avant de les refermer sans qu’aucuns sons n’en sortent avant de lever les yeux vers lui avec ce regard triste qui indiquait à quel point mon corps avait besoin de pleurer. « Est-ce que tu vois quelqu’un dans cette maison à part nous ? Est-ce que cet endroit t’inspire un tant soit peu la vie ou … la joie ? », Cet endroit était vide, vide comme moi et ce qu’avait été mon réveil, le vide, la solitude, l’impuissance et la douleur. « Est-ce qu’il t’arrive aussi de te demander à quoi sert tout ce bordel, pourquoi on passe notre temps à subir tout ça … alors qu’on peut juste y mettre fin, si facilement ?».
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La solitude, l'impuissance, la douleur. Bon sang ce que tu pouvais connaître ça. A l'écouter, tu te rendais de plus en plus compte qu'hormis votre différence de moyens, vous vous ressembliez énormément. Tu ne savais pas trop si c'était rassurant... de te retrouver à côté de quelqu'un d'aussi vide que toi, et qui cherchait aussi à se remplir, à combler en se donnant l'illusion de puissance avec des analyses et des mots tranchants, piquants. Ce n'était pas rassurant du tout en réalité, ça te foutait terriblement mal à l'aise... car jusqu'ici, tu n'avais rencontré que des pantins et non des manipulateurs. Là... tu étais en face de quelqu'un qui avait un fonctionnement similaire au tien, et ça te mettait en face de tout ce que tu étais aussi au fond. Le vide, il était revenu encore au bord des lèvres de la jeune femme.

La mort. Elle avait perdu des proches alors. Il est vrai que l'ambiance de cette maison t'avais refroidi à peine tu avais posé un pied à l'intérieur. Peut-être aussi parce qu'elle s'était refroidie en entrant à l'intérieur. Alors tu lui avais amené un peu de chaleur donc... Pas de parents, pas de famille à l'horizon. Comme si... cet endroit était mort en même temps que le reste. Toi, ta famille était toujours en vie, mais ta solitude et ton vide venait plutôt du fait qu'ils n'avaient jamais compris tes excentricités ni ton fonctionnement. Chaque fois que tu essayais d'être naturel, toi-même, de t'exprimer... tu te prenais un mur d'indifférence. Tu avais donc appris à te taire avec eux, à faire semblant avec eux. A avoir envie de partir rapidement de chez toi où tu te sentais étranger.

La dernière question d'Ajita te tira un vague sourire et un léger rire. Tu ponctuas le tout d'une bouffée de fumée que tu recrachas dans un soupir. Bien sûr que oui, c'était dans tes plans. Tu laissais juste une chance supplémentaire à la vie pour pouvoir tenter de trouver du bon. Et si ça n'allait pas en s'arrangeant, s'il se sentait encore et toujours aussi mal parmi les autres, parmi le monde... alors il le quitterait, tout simplement. C'était une façon pour toi de simplement changer de planète, sans retour possible. Tu ne la regardais pas, et avait baissé les yeux en restant pensif. "J'envisage de puis un bon moment de changer de planète oui." Tu haussais les épaules. "Ca me dérange pas de rester ici, combler le vide. Je crois que je peux être bon à ça."
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