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(Navîn) Don't you know that I'm toxic ?

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Il me donnait l’impression d’être un connard suffisant et méprisant, peut-être qu’il l’était après tout. Cette façon qu’il avait de s’exprimer, d’exprimer ouvertement le fait qu’il n’en avait strictement rien à foutre de mes états d’âme, ou le fait qu’il m’analysait constamment et qu’au final, il en savait bien plus sur moi, que moi sur lui. Les gens comme moi, ceux qui se plaisent à penser que rien ne peux les atteindre, ceux qui écrasent pour se sentir vivre, ceux qui combattent le vide par la destruction … ceux-là, ils évitent de se rapprocher de leur semblable. Parce qu’ils savent de quoi ils sont capables. J’ai toujours caché ma sensibilité dans un excès de confiance et de narcissisme, même maintenant, alors que j’avais l’impression de pouvoir à peine respirer. La signification du nom qu’il m’avait alors donné me fit sourire doucement. Invincible, c’était donc ce que je lui inspirais actuellement, alors que j’étais dans mon habit le plus pathétique, je respirais le pathos, la fatigue et la douleur. Je n’étais pas invincible, mais j’avais eu le sentiment de l’être avec mon alter ego. Ou peut-être que ce connard était seulement ironique, allez savoir. Je tirai une nouvelle et dernière fois sur ma clope avant de la laisser tomber dans mon verre presque vide, reposant mes yeux sur Adesh. Je l’écoutais parler, sans rien dire, je n’avais rien d’autre à ajouter si ce n’est que je n’étais pas encore battu, je respirais encore donc cela voudrait dire que Noah lui aussi était encore là. Jamais je n’avais pensé à ce que ce serait de perdre Noah, d’une façon naïve, j’avais intégré dans mon cerveau que nous étions indissociable et que l’un ne pouvait exister sans l’autre.  A y penser, j’étais stupide de contenir tout ce que je ressentais, de garder cette posture qui trahissait ma condition sociale, mon éducation et toute la pression et l’exigence de mon milieu, alors que j’avais envie de m’effondrer. Je savais qu’à force, j’allais finir par imploser et lorsque ça devrait arriver, ce sera moche et violent. Mes yeux suivirent son mouvement alors qu’il tournait la tête et sans aucune gêne je détaillais son visage, cette expression étrange qui y régnait. Un sourire vint se loger au coin de mes lèvres «c’est sucrée et certainement mauvais pour moi, je suppose que je dois aimer ». Je pris le temps ensuite de le regarder quelques secondes sans rien dire à détailler sa façon de se tenir avant de brisé le fin silence «Et toi … pourquoi as-tu atterri ici ? Toi aussi tu es épuisé de battre des ailes pour rien ?  ». J’avais assez parlé de moi et il m’intriguait, je devais avouer l’idée de sortir de ce bar sans ne rien savoir sur lui, provoquais chez moi une certaine frustration. C’était intriguant, de me retrouver à coté de quelqu’un que je ne pouvais pas écraser si facilement, c’était un peu effrayant mais intriguant.
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Connard suffisant et méprisant... c'était un bon résumé du Navîn qui était là ce soir. Tu l'aimais bien ce Navîn là, il te permettait de te défouler et de t'amuser sans te poser aucune question. Tu te détachais d'absolument tout et agissait en véritable électron libre. Ca se voyait à 10 kilomètres, tu ne t'en cachais pas non plus. Tu dénotais dans le paysage, passais régulièrement pour un dingue, un fou, un original, c'était ce que tu étais après tout non ? Tu voyais rien comme personne et en prenait un malin plaisir avec les années. Ajita était ta victime de ce soir et du moment. Enfin victime... tu ne lui faisais pas vraiment de mal, tout ce que tu lui disais, elle le savait déjà. Elle essayait juste de le cacher en disant un truc, puis un autre, retournant sa veste pour brouiller les pistes.

Sauf qu'elle gardait toujours le même fil conducteur. Il suffisait de le suivre en faisant le tri. C'est comme ça que tu étais arrivé à ta conclusion. Elle répondait à son innocente question sur l'oasis. Mauvais pour elle... donc... elle faisait attention non seulement à son image, à ce qu'elle renvoyait, à la façon dont on pouvait la considérer, mais aussi à sa santé. Remarque... ça forme un tout. Tu ne peux pas négliger ta santé et avoir l'air impeccable. C'est plutôt logique. Elle ne devait pas se marrer tous les jours hein... Tristesse. Tu poussais lentement ton verre vers elle. Si elle n'avait jamais goûté, il était peut-être temps non ? De toute façon le monde était tellement pourri que rien qu'en respirant on avait 50% de chance de crever d'un cancer. Sans parler des ondes, des saloperies qu'on avale.

Alors c'était pas ça qui allait réellement peser dans la balance. D'autant qu'elle se cramait le poumons à la clope... Question. Tu étirais un peu plus ton sourire sans relever la tête. Oh ? Voilà qu'elle voulait te faire parler, te faire cracher la raison de ta présence ici. S'attendait-elle réellement à ce que tu parles ? Tu attendis un peu, laissant un blanc s'étirer, peuplé par le bruit alentour. Ah ben oui... elle attendait vraiment que tu causes, elle n'avait rien rajouté. Ce n'était pas rhétorique. Tu ne la lâchais pas de tes billes vertes quand tu lâchas : "A ton avis ? Pourquoi ?"
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Il m’intriguait mais au fond, je savais qu’autre chose me faisait rester là, sur ce siège et accoudé à ce bar collant. J’espérais au fond qu’il finisse par se jouer de moi, je pense que j’avais envie qu’il me fasse mal. Ce n’était pas juste une tendance masochiste que je me donnais, juste que j’espérais ressentir une douleur assez forte pour anesthésier celle que je ressentais présentement. Je cherchais la destruction par tous les moyens et comme je n’avais rien trouvé à détruire, je voulais me détruire moi-même. Il m’avait balancé bien des choses au visage, j’avais connaissances de la plupart d’entre elles, même en voulant me les cacher à moi-même. Et … rien, je ne ressentais rien à part une curiosité presque malsaine, c’était frustrant parce que cette boule me broyait toujours la poitrine. A ma réponse il poussa son verre vers moi, je le regardais avant de regarder le verre et de le saisir pour y tremper mes lèvres, avant d’esquisser un léger sourire et de prendre une gorgée un peu plus franche. Ça avait bon gout, de ces gouts industriels, affreusement sucrés qui vous rendent accro. Je déposai son verre en murmurant un « Merci ». Je finis par lui poser une question, lui demander ce qui avait bien pu le mener ici et sans surprise, il me répondit par une autre question. Je laissai échapper un léger rire, parce que je m’y attendais et que sa réaction me pousserait à me dévoiler plus … parce que j’allais forcément parler par expérience. Je restai silencieuse quelques secondes, avant de tourner la tête vers lui « Le but était que toi … tu me parles de toi. Et ce n’était pas que moi, je te parle de toi  ». Je marquai une légère pose avant de sourire en coin et de détourner le regard, le posant sur mes mains collée au bar « Mais tu le sais et tu n’en as rien à foutre je suppose ». Je posai mes coudes sur le comptoir, laissant reposer ma tête dans mes mains, plus par épuisement qu’autre chose. Qu’est-ce qu’un connard comme lui pouvait bien venir foutre ici ? Il ne semblait chercher quelqu’un pour le distraire avant que je n’arrive, sans quoi je pense que je l’aurais trouvé assis en plus ou moins bonne compagnie. J’allais parler d’expérience, lui dévoiler un peu plus de moi « C’est calme ici … enfin c’est calme par apport au brouhaha et à l’agitation dehors. Tu sais, cette manie qu’ont les gens de s’agiter pour se persuader qu’ils sont vivants et pour le montrer à tout le monde ». La tête toujours dans les mains, les yeux fermés, je finis par pousser un léger soupire, tournant la tête vers lui « Je pense que c’est l’une des raisons». Je me serais réfugié dans ce genre d’endroit, si jamais je voulais échapper à toute la comédie qui se jouait en permanence dehors.
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Tu faisais toujours tout pour ne pas parler de toi. Réussir à te faire cracher quelque chose relevait du sport de haut niveau. Ajita commencerait-elleba à le comprendre, à s'agacer ? Au contraire du côté piquant et enjoué qu'elle avait pu adopter plus tôt... Là... Elle était juste blasée. Lassée de ce connard qu'elle en avait en face. Dire qu'elle n'avait toujours pas déduit la vraie raison plus qu'évidente de son comportement à la con... Tellement concentrée à essayer de ne pas trop en dire qu'au final elle ne réfléchissait même plus aux motivations de son interlocuteur. Tu te contentais de hausser les épaules sans te redresser, ton léger sourire encore là. Ah Navîn... Si tu savais le nombre de gens qui avaient déjà eu envie de tr mettre un pain en pleine poire... Oh ? Tu le sais. C'est évident.

Ça t'amuse. Elle t'expose le pourquoi du comment de ta présence ici. Alors... Alors elle se mettait vraiment au dessus du lot, au dessus des gens banals qui s'agitent et beuglent comme elle semble si bien le dire... Donc... Donc elle pensait que tu lui ressemblais. Tiens tiens... Elle pensait sincèrement que tu te plaçais au-dessus des gens. Ce n'était pas vraiment ton genre même si... Même si la plupart font souvent l'erreur car ils se sentent noyés et menacés quand tu es à côté. Tu te redressés alors et prend une gorgée de cancer. Quel dommage qu'elle pense de façon si calculée et banale au final. Elle aurait pourtant du potentiel. Mmmh... Finalement tu sifflais ton Oasis à la vitesse de la lumière. Le nom de ce truc chimique t'avais toujours fait marrer. Promesse d'une boisson ultra désaltérante... Du sucre rien de plus.

Tu lorgnais les dernières gouttes de boisson, vague. "Tu te considères donc potentiellement comme différente ou du moins supérieure au reste de la population. Mmmmh... J'hésite à dire que est une preuve d'intelligence... Ou de bêtise." Il ne souhaitait pas être insultant. Il trouvait ça juste assez réducteur au final de se considérer comme appartenant à une catégorie mieux que le reste. On reste des humains, on participe tous au système, on a juste pas tous la même manière de fonctionner. "Tu n'appartiens déjà pas à ce monde. Tu t'es construit le tien. Tu le fuis uniquement parce qu'en ce moment... Tu as peur d'y être confrontée en véritable choc frontal." Tu ne la regardais pas. Encore une fois tu n'avais pas parlé de toi. Tu restais silencieux à ton sujet. Peut-être lui donnerais-tu une information à ton sujet à un moment où à un autre... Pourquoi pas maintenant ?

"L'Oasis. J'ai toujours aimé ça. Saturé en sucre... Bourré de colorant... Artificiel. Pas un pet de fruit là-dedans. Une boisson hypocrite." À voir comment est-ce qu'elle allait interpréter ça. La balle était dans son camp.
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Je lui exposai la possible raison de sa présence, puisque lui ne voulait visiblement pas en parler. Il prit mes mots pour de l’arrogance, je l’étais, je ne l’ai jamais nié mais ce n’était pas le sens des mots que je lui avais glissé. Cela voulait juste dire, que j’avais essayé d’intégrer ce jeu, vraiment, de toutes mes forces, j’avais usé de faux sourire, j’avais supporté les faux je t’aime, j’avais eu de faux amis et j’ai même été faussement heureuse. J’avais essayé de faire comme tout le monde, me fondre dans la masse, me perdre dans l’illusion, j’avais voulu le faire, prendre part à tout ce brouhaha et m’y perdre, mais je m’étais heurté à cette sensibilité chez moi. Cette innocence de gosse bien cachée m’avait empêché de prendre part au jeu comme je l’avais voulu.  Je pouvais prendre le temps de regarder des heures par ma fenêtre et ne trouver aucun sens à ce que je voyais et ce n’était pas se sentir supérieure, ou différente … juste seule. Je n’avais pas envie de lui expliquer et puis je n’avais rien à lui expliqué alors je me contentai de hocher doucement la tête, lui laissant croire ce qu’il voulait bien croire, je n’en avais plus rien à foutre de toutes les manières, de ce que l’on pouvait penser de moi. J’aurais été en colère habituellement, j’aurais usé de remarques mesquines, j’aurais cherché et creusé jusqu’à le blessé mais là, la douleur ne laissait en aucun cas place à la colère. A ses mots je tournai le visage vers lui « Voilà que nous finissons par parler encore de moi … », je ne saurais pas grand-chose sur lui alors ? Je devrais me résoudre à ça, avoir rencontré un weirdo dans un bar glauque après une énième nuit blanche à l’hôpital ? Je pouvais juste, prendre mon sac et m’en aller ça ne changerait pas grand-chose. Je pensais sérieusement à cette option, laissant le silence s’installer jusqu’à ses mots ne viennent le déchirer. Je le regardai du coin de l’œil, furtivement «Comme toi … », toi qui dois  être une arnaque à toi seul et qui doit surement usé de joli papier cadeau pour obtenir ce que tu veux. D’ailleurs il n’avait pas l’air d’être le genre à ne pas avoir ce qu’il veut, ni à s’arrêter avant qu’il ne l’obtienne. « Qu’est-ce que tu veux Adesh ? Pourquoi tu es là à me parler, ou à me faire parler ?  »
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Et bien oui pourquoi parler d'autre chose ? Pourquoi se faire chier à parler de Navîn ? Parler de soi... C'est tellement surfait ha ha... Tu pouvais pas t'empêcher de pouffer un peu de rire rien qu'en pensant à ça. Les aigres sont un sujet bien intéressant. Elle, elle n'aime pas parler d'elle, donc elle trouve que tu es une sorte de menace, un truc un peu sournois. Elle n'a pas répondu à tes questions alors tu as cherché des réponses autrement. Face à quelqu'un d'assez narcissique pour apprécier la curiosité que tu renvoyais... Généralement ça coulait de source. La personne se faisait pas prier. Tu n'étais pas menaçant à ce point si ? Mmmmh... Peut-être un peu pour les introvertis. T'en étais un aussi non ? Ouais mais toi... Toi t'appartiens à une branche infime de la population. Toi t'es vraiment seul.

Tu avais rit encore une fois quand elle avait comparé l'Oasis à toi. Perdu. C'était une belle métaphore de ton rapport à la société rien de plus. Ou plutôt... De la façon dont tu te plaçais par rapport à elle. Tu la détestais dans toute son hypocrisie et pourtant tu continuais d'en être fasciné et de chercher à la comprendre toujours plus. Toi ? Tu ne te considérais pas vraiment comme hypocrite. Tu n'en avais rien à foutre des gens, elle l'avait vite compris. Tu disais ce que tu pensais et voyais sans détour. Tu ne faisais pas semblant. Là, tu n'avais pas de masque.

Perdu... Encore. Tu la regardais en souriant toujours un peu, restant silencieux. Tu baissas un peu les yeux, pour finalement croiser les bras sur son torse et reposer ton menton sur le bois collant du comptoir, louchant sur le verre devant toi. "Tu t'es posée à côté de moi, tu as piqué mon empathie. Je t'ai posé des questions, tu t'es mis sur la défensive. Le jeu a commencé. Tu l'as commencé." Et oui, elle était l'entière responsable de ce qui se passait et de la tournure qu'avait pris les choses. Encore une fois ils était direct et ne passait pas par quatre chemins. Tu la fixais du coin de l'œil. "Et maintenant que tu réalises, ça ne te plait pas." Oh que oui, elle détestait ça. Cette sensation d'être lue sans pouvoir lire. Sans pouvoir trouver le fil rouge de l'autre en face. Pourtant elle avait eu des perches. Elle en avait eu... Toutes mal interprétées... Tant pis. Tu lâchas un soupir et fermas un peu les yeux, fredonnant un air pris au hasard dans ton répertoire.

Navîn a écrit:Si jamais tu veux quand même éditer ton post au-dessus y a pas de souci. Je modifierai le mien en conséquence. ♥
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« Je ne t’apprécie pas …» ces mots se glissèrent calmement hors de mes lèvres, d’une façon presque trop évidente, trop sincère, alors que lui finissait sa phrase. Je n’aimais pas me retrouver face à lui, parce que je n’aimais pas les miroirs, je n’aimais pas ceux qui me renvoyais à ma condition plus que minable, un trop plein d’orgueil surement. Je ne montrais pas mes failles et j’exploitais celle des autres, sauf que les siennes, je ne les voyais pas alors les miennes me revenaient en pleine figure. Est-ce qu’un truc pouvait bien toucher ce type ? Quelle importance ? Même si je trouvais la moindre faille à exploiter, je n’aurais pas la force de le faire, pas ce soir alors que j’arrive à peine à penser. Je ne dis rien, le regardant le fermer les yeux, le laissant fredonner, dans quelle putain de monde il était ? Mes doigts se mirent à dessiné sur le bois collant de la table, ces dessins invisibles que personnes ne pouvaient voir à part moi. J’avais envie de pleurer, mais je n’y arrivais pas, je voulais hurler mais je ne le faisais pas et j’avais espéré pouvoir le pourrir jusqu’à me sentir mieux, même ça, je n’en avais pas envie. Je voulais mon alter ego, me sentir complète à nouveau, mais il n’était pas là. Je n’étais pas Gabrielle, ou Ajita, là maintenant … je n’étais rien, rien du tout, juste un tas de chair qui attends que les jours passent pour finir par pourrir. J’avais peur, j’avais mal et j’avais envie de crever et pourtant, je jouais toujours à ce petit jeu de surprotection, cherchant à dominer la situation, comme si quelque chose pouvait me blesser plus que je ne l’étais maintenant. Stupide. Mes yeux se reposèrent sur lui, qui avait encore les yeux fermés, il avait l’air taré et ça me fit doucement rire. Parce que parmi tous ceux qu’il y avait sur cette putain de planète et dans cette ville pourri, il avait fallu que je tombe sur un type comme lui, pendant l’une des pires soirées de ma vie. Si ça ce n’était pas un clin d’œil de l’univers pour me dire d’aller me faire foutre, je ne savais ce que c’était. Mon rire devint un peu plus présent, alors que toutes ces pensées me traversaient l’esprit, il faisait partie de ces rires qui précédaient les pleurs. Dieu que j’aurais aimé pleurer, mais pour une raison que j’ignorais ça ne sortait pas, mon corps ne se résignait pas à lâcher toute la douleur qui le composait. Je le regardai, avec un sourire triste sur le visage avant de prendre une de ses mains, une façon pour moi de ne pas me retrouver avec moi-même. C’était un inconnu, surement un connard complètement perché mais j’en avais rien à foutre, je ne pouvais me retrouver seule ce soir, avec moi-même.
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Sans déconner ? Cette déclaration te semblait tellement surréaliste... que tu n'avais pas pu faire autrement que d'éclater de rire. Mon dieu... t'avais vraiment pas besoin qu'elle se fatigue à le dire pour que tu le devines. Franchement... c'était du grand n'importe quoi cette soirée. Mais au moins... au moins tu t'amusais un peu. Ca cevrait ton ennui comme un ballon qui se dégonfle lentement. Ca aurait pu juste continuer en joute verbale, sauf que le silence s'en était suivi. Tu fredonnais tranquillement, pour faire passer le temps et le fil de tes pensées. Tu passais pour un fou tu le savais, quelqu'un de complètement perché et paumé dans un monde parallèle. C'est ce que tu étais dans un sens, aux yeux du monde. Tu prenais même souvent un malin plaisir à en jouer.

Mais ce soir, ce soir tu étais juste toi-même. T'étais naturel, tu te prenais pas la tête, tu portais absolument aucun masque. Et qu'elle te prenne pour un taré, un original ou autre avec ton menton posé sur le bois... tu en avais rien à foutre. Sauf... qu'il se passa un truc que tu n'avais absolument pas calculé, et qui te fit arrêter de fredonner dans la seconde. Elle venait sérieusement de te prendre la main ? Tu n'aimais pas le contact. Tu ne t'étais pas retiré, ni crispé. Tu n'avais juste pas resserré la main. T'ouvrais tes billes vertes, te redressait et tournait la tête vers elle. Encore une fois tu la fixais longuement et calmement. Mais cette fois ton sourire avait tout simplement disparu. Alors c'était comme ça hein... elle était tellement au fond du gouffre qu'elle en venait à se raccrocher à une personne qu'elle n'aimait pas.

Et ben... Tu baissais les yeux et finissait par resserrer un peu tes doigts. "La vie est une pute." Superbe déclaration que voilà, bravo Navîn. "Mais tout fini toujours par s'arranger. On se relève toujours, on finit toujours par trouver des solutions, ou s'adapter. Composer avec de nouveaux facteurs pour pouvoir simplement avancer." Tu haussais les épaules. "C'est dur, ça fatigue, parfois on croit que c'est foutu et qu'on y arrivera plus... Mais y a toujours moyen de remonter. Faut aussi se laisser le temps, faire preuve de patience. Patience." T'essayais pas d'être gentil, tu lui sortais des trucs logiques, généraux, parce qu'elle avait pas la tête d'une fille qui se laisse abattre. Juste la face de quelqu'un qui ce soir... n'en pouvait plus. "C'est pas parce que ce soir t'as l'impression d'être au fond que demain tu auras le même sentiment." La fatigue a souvent tendance à exagérer la dépression, parce qu'on a plus la force de filtrer ni de passer au-dessus du tsunami.
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Gabrielle s’était évaporée, pour preuve, j’étais en train de tenir la main d’un inconnu, pas sympathique, que je n’appréciais pas et le tout dans un bar merdique. Il tourna son visage vers moi et je pense que pour la première fois de la soirée, je pu lire de la surprise dans son regard. Eh bien, il n’avait fallu que de ça, pour que je puisse enfin voir son expression changé. Je laisser apparaitre un léger sourire en voyant la tête qu’il faisait, je ne me moquais pas vraiment, il me faisait juste sourire à vrai dire. Il baissa les yeux et fini par serrer légèrement ses doigts, ma main ne se détachant pas de la sienne. Je l’écoutais parler et tout ce qu’il semblait me dire me semblait irréaliste, je ne pourrais pas sans Noah, je ne pourrais pas composer avec d’autres facteurs, avancer ne voulait rien dire pour moi. Je voulais que le monde s’arrête de tourner et qu’il disparaisse en m’entrainant avec lui. Je ne dis rien pendant quelques minutes, me contentant juste de tenir la main d’un inconnu avant de sortir d’une voix cassée « Je pense que demain sera pire … et après-demain aussi ». Un brin défaitiste, mais il était plus rassurant pour moi de penser que demain sera pire et que je devais profiter d’aujourd’hui, plutôt que d’attendre un jour meilleur en vain. Je tournai la tête vers lui avant de sourire très légèrement « Tu … n’es pas si mauvais à …» à quoi ? Je ne savais même pas comment définir ce qu’il venait de faire « Enfin à ce genre de truc ». Laissant échapper un petit rire qui pouvait presque cacher un malaise. Je baisser les pupilles vertes sur nos main puis à nouveau sur lui avant de murmurer de façon presque inaudible « Cette soirée est complètement surréaliste ». On m’aurait dit que je me serais retrouvé dans cette situation un jour que j’aurais ris aux éclats au nez de la personne. Je le regardai, sondant son regard avant de montrer nos mains d’un léger hochement de tête « Tu n’aimes pas ça, n’est-ce pas ? ». Sa réaction face à mon geste avait été différente de celles qu’il avait eu précédemment. Il avait été surpris, peut-être un peu perdu … mais ne m’avait pas envoyé baladé et il aurait pu. Le petit connard suffisant, était peut être autre chose que ce que je voyais et pour la première fois depuis que j'étais rentrée dans ce bar, je m’en fichais. Je ne voulais pas savoir ce qu’il cachait, je voulais juste qu’il reste là et ne me laisse pas seule.
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Y a de fortes chances que sa vie soit de plus en plus merdique et difficile pendant quelques temps. Le tout c'est de pas se laisser noyer et de rester occupé pour pouvoir garder la tête hors de l'eau en attendant que tout s'apaise, ou que les choses s'arrangent. C'est quelque chose que tu avais compris depuis un moment. Tu en avais traversé plusieurs des crises existentielles, où tu étais tellement paumé et déboussolé que t'avais juste failli te foutre en l'air. Tout le temps en traverse de plus ou moins violentes. Les tiennes sont particulièrement coriaces du fait de ton fonctionnement à part. Tu vis souvent les choses de façon plus violente que tout le monde, mais tu n'en dis rien et reste discret. Tu essayes du moins, mais péter un câble en public t'es déjà arrivé de nombreuses fois.

Tu te contentais de sourire faiblement quand elle tentait une sorte de compliment à ton égard. TU n'étais pas si mauvais tout court il fallait juste savoir te prendre pour que tu laisses un instant tomber les barrières et que tu laisses ton côté humain ressortir. Surréalistes... les choses l'étaient souvent avec toi. Tu n'aimais pas les conventions, tu détestais ça. Alors tu y échappais, tu les défiais, tu jouais avec. Quant au contact... ouais c'était pas ton pote. C'était comme ça. Et la situation dans laquelle ils étaient tous les deux avaient rendu encore plus surprenant ce fait. Ils étaient dans une espèce de guerre froide qu'elle venait de briser partiellement d'un seul geste anodin. Tu ne répondais pas à sa question puisque la réponse était évidente. Elle te l'avait soufflé elle-même.

"La dépression existentielle c'est pas une partie de plaisir. Mais il faut que tu comprennes un truc là-dedans." Tu lâchais sa main, pour venir poser ton index sur son nez. "Ca doit venir de toi." Et oui, il faut être un peu ego-centré. "Tu dois apprendre à faire tourner ton monde selon tes propres ressources et ta propre vision des choses plutôt que sur celle partagée avec autrui. Te centrer sur toi, prendre conscience de tes forces pour te rendre compte... que tu peux passer au-dessus. Et reprendre le dessus." Tu ôtais ton doigt, lui souriant un peu. "Mais avant ça t'as sérieusement besoin de pioncer un bon coup... plutôt que de traîner dans un vieux bar merdique. Je te raccompagne chez toi." Tu laissais de la tune sur le bar pour régler les deux consommations, la sienne et la tienne. Puis tu faisais un pas avant de te retourner : "Sauf si tu préfères prendre racine dans ce trou ?"
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