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(Navîn) Don't you know that I'm toxic ?

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Je ne savais pas quelle heure il était, ou quel jour le calendrier pouvais bien pointer, en fait, je ne savais rien, je n’avais aucune certitude sauf une … je suffoquais. J’étais à l’agonie et c’était lent et douloureux. Il y a ce point de rupture, celui qui nous fait passer d’une douleur extrême à un vide sans sens. Eh bien moi, je priais pour atteindre ce point de rupture, je voulais passer de l’agonie à la mort et une seule chose m’en empêchait … cette pensée profonde qui me soufflait que si je respirais encore Noah était encore là. Il n’était peut-être pas réveillé, peut-être qu’il ne pouvait pas parler mais il était encore là. Une main froide vint se poser sur ma nuque, me faisant à peine bouger et j’entendis la voix cassée du médecin me disant que je devrais aller prendre l’air, que de rester prostré sur cette chaise ne changerais rien. Qu’est ce qu’il en savait ? Qu’il aille se faire foutre. Cependant, j’avais besoin d’un verre, j’avais besoin de n’importe quoi qui puisse ne serait-ce qu’anesthésié la douleur et faire taire les pourquoi dans ma tête. Je me redressai lentement, affichant une grimace en sentant mes muscles s’adapter à ma nouvelle position douloureusement. Posant les pieds au sol, je finis par enfiler les escarpins que j’avais laissés aux pieds du fauteuil qui m’avait massacré le dos avant de jeter un dernier coup d’œil vers la chambre de mon alter ego et de me diriger vers la sortie. C’était étrange, de voir que le monde continuait à tourner alors que le nôtre est en train de tomber en lambeau et cela me foutait hors de moi. Comment le monde pouvait-il continuer à tourner ? Comment les gens pouvaient ils se contenter de cette illusion, de cette vie à laquelle ils donnent du sens pour se rassurer. La vie n’avait aucun sens, les gens n’avaient aucun sens … tout était illusion et maintenant, j’étais coincé toute seule dans cette spirale de mensonge. Je n’avais pas fait attention au chemin que j’avais emprunté, j’étais arrivé au bar comme si j’étais sous pilote automatique. Allant m’installer au comptoir, je remarquai à peine la présence du jeune homme à côté de moi, demandant d’une voix éteinte à la barmaid « Un rouge s’il vous plait … », le vin était peut-être de mauvaise qualité, peu importe, je ne sentirais pas son gout.
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La vie est un truc un peu étrange, le temps est un truc un peu étrange. Parfois, il te paraît extrêmement long et pénible, d'autres fois tu voudrais pouvoir l'arrêter pour qu'il ne file pas aussi vite... Tout est relatif, mais relatif à quoi ? Dans le domaine du temps on pourrait parler de la gravité à l'échelle interplanétaire et interstellaire... A l'échelle humaine, on parlait plutôt d'émotions, d'expériences, de moments. Un bon passe vite, un mauvais passe trop lentement... Tout est relatif. Bon sang Navîn... tu n'as que ça à foutre de réfléchir à ce genre de trucs alors que tu sirotes un mojito dégueulasse dans un bar qui ne t'inspirait pas ? Apparemment... Dire qu'en plus tu n'aimais pas les mojitos, mais que tu en avais pris un pour pas te faire chier à devoir parler trop au type derrière le comptoir.

Il était collant d'ailleurs, le bois noir, c'était même franchement crade... Ne passaient-ils dont jamais un coup d'éponge ? Ou s'ils le faisaient... est-ce qu'ils changeaient ou rinçaient parfois ladite éponge ? Allez savoir. Tu portais ton verre à tes lèvres, lentement mais sûrement, prenait une toute petite gorgée avant de tirer une grimace. Ouaip... vraiment pas ton truc. Et il était mal dosé... ils l'avaient recruté où le barman ? Présence. Une fille. Elle s'était posé à côté de toi comme si tu n'existais pas. Tu la fixais de tes yeux verts en coin. Y avait un truc... un truc dans son regard, sans son attitude. Désabusée. Elle était désabusée. Tiens, comme toi non ? Oui, tu le sais, tu en as bien conscience. Tu reposes tes billes vertes sur ton verre... tout aussi vert et lâche un petit soupir.

"Ce bar est un perchoir." Il marqua une pause. "Un perchoir... pour ceux qui sont épuisés de battre des ailes pour rien." Il suffisait de regarder un peu autour pour se rendre compte qu'hormis les groupes à des tables, tous les solitaires semblaient en avoir gros, et vouloir noyer le tout. "Dur voyage ?" Une question que tu avais posé dans le vent comme ça, peut-être allais-tu t'en prendre un ? Ce ne serait pas bien grave. Tu étais juste intrigué qu'une fille comme ça débarque dans un endroit comme ça. Et se risque à prendre du rouge en plus...
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Moi, Gabrielle Lloyd Ferguson, j’étais assise dans un bar miteux, à l’hygiène douteuse ou les ivrognes épuisés par la vie venaient se réfugier. C’était absurde, irréaliste et il suffisait d’un coup d’œil aux bijoux que je portais au poignet, à mes escarpins hors de prix, à la robe que je portais ou encore à la façon de je me tenais pour deviner que je n’appartenais pas au même monde que la majorité des présents. La barmaid fit glisser le verre de vin vers moi et la remerciant d’un hochement las de la tête, je le coinçai entre mes doigts avant de le porter à mes lèvres. Acre, acide, sans saveur … je grimaçai légèrement, me forçant à l’avaler, me disant que son effet est sans doute encore plus redoutable que son gout. Une voix à côté de moi me sort de ma torpeur, elle parait lointaine et je l’entends à peine mais après quelques secondes mon cerveau semble réagir aux mots du jeune à coté de moi. Un perchoir ? Ouais, sans doutes, le problème était que toutes ces personnes allaient sortir ivre d’ici et recommencer la routine qui les avait mené jusqu’à ce bar … c’était pathétique, ils étaient tous pathétiques. Je pris quelques secondes avant de répondre, comme si j’avais oublié ce que c’était que de parler et j’articulai lentement, sans un regard pour le jeune homme qui m’avait parlé «  Ça fait longtemps que j’ai arrêté de battre des ailes. Ça ne sert à rien de s’efforcer et de suer pour retourner se perdre dans … » Ouais, aller se perdre dans quoi d’ailleurs ? « … dans la vacuité». Le verre vint à nouveau au contact de mes lèvres, sérieusement, ils devraient interdire les bars de servir ce genre de truc, ce n’était pas du vin, juste un truc rouge coloré et acide. La question du jeune homme à côté de moi, me fit m’arrêter net alors que j’allais m’infliger le supplice d’une nouvelle gorgée. Quelques secondes passèrent avant que je ne pose mon verre sur le bar et tourne la tête vers lui, plongeant mes yeux verts dans les siens. « Qu’est-ce que cela pourrait bien vous faire ?  », j’en venais à ne plus supporter les apparences, cette fausse inquiétude et ce faux intérêt « Vous etes ici pour jouer à ce petit jeu comme tous les autres ? Prétendre que vous en avez quelque chose à foutre d’une autre personne que vous ? Vous attirer des sourires et des mercis et ensuite vous consoler en disant que finalement vous n’êtes pas si mauvais, pas si seul ?  ». Je poussai un léger soupire « Je sais comment jouer à ce petit jeu, habituellement j’excelle dans ce qui est de prétendre … mais pas soir, je suis fatiguée de voir l’illusion et le mensonge partout ». Ce type ne me connaissait pas et moi non plus, je devais passer pour une timbrée et honnêtement, j’en avais strictement rien à foutre.
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La vacuité... alors c'est tout ce qu'elle cachait derrière tout ce luxe et ces bonnes manières apparentes ? La vacuité... Bienvenue dans le système ma grande. Bienvenue dans ce luxe illusoire qui ne te remplit de rien sauf d'une superficielle fierté et sécurité apparente qui n'aide qu'à une réalisation de soi de surface. Toi tu ne triches pas. Tu te traînes avec tes vieux jeans, tes vieilles Converse et tes hoodies. Ca te va bien comme ça. Tu ne triches pas, tu ne montres rien, de toute façon tu n'aurais rien de spécial à montrer. Tu n'as pas besoin de te faire voir ou qu'on te remarque, ça tu sais très bien le faire sans aucun artifice. Il te suffit pour ça d'ouvrir la bouche et de lancer quelque mots. Et ici... ici tu semblais avoir tiré le gros lot.

La voilà qui ne s'arrêtait plus de parler. Elle te déballait tout comme si elle te connaissait parfaitement bien. Fatiguée des faux semblants hein ? Pauvre chose. Il ne tient qu'à toi de chercher l'authenticité, ma grande. En revanche... le mettre dans la même case que tout le monde n'est vraiment pas une bonne idée. Autant tu t'en fous complètement, autant tu trouves ça stupide au possible. S'exprimer par la généralisation des faits et observations... il n'y a rien de plus limitant et stupide. C'est tellement facile à démonter. C'est surtout trop facile à mettre en place. Toi, tu préfères le détail, l'observation, l'analyse et utiliser ce que tu vois pour tirer des conclusions. Alors tu la laisses parler sans la regarder, sirotant son cocktail toujours aussi insipide. Tu ne peux cependant pas te retenir de lâcher un léger rire amusé.

"Ca ne m'étonne pas que ce soit ta spécialité de prétendre." Tu tournes la tête vers elle, posant tes yeux vers sur son visage fermé. "Toute ton apparence crie que c'est ce que tu fais en permanence. De ta posture à ta coiffure, sans parler des artifices. Piégée dans le système, qui fait bonne figure même quand ça ne va pas et croit qu'en débarquant dans un lieu comme ça... elle va pouvoir avoir la paix, se faire oublier du monde ou oublier le monde parmi ceux qui tentent le même exploit." Tu hausses les épaules, un léger sourire amusé se dessine sur tes lèvres. "C'est évident que j'en ai rien à foutre de tes problèmes. Tout ce que je constate c'est qu'un rien suffit à te faire parler, te faire cracher tout le dégoût que tu as pour le monde qui t'entoure. La question est... qu'est-ce qui provoque ce dégoût chez quelqu'un qui... de toute évidence... se complaît dans le système et semble tout avoir pour réussir ?"
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J'étais là sans être là, je parlais sans vraiment entendre ce que je disais et je regardais le monde à travers une vitre d'une épaisseur indestructible. Voilà ce que j'étais, une prisonnière. Je l'ai toujours plus ou moins su, je me suis toujours dis que je n'étais que la poupée d'un monde qui me dépasse et je me consolais en me disant que je pouvais faire de ce que je voulais de ce monde, que Noah et moi pourrions le façonner. Mais après les illusions vient la chute et la mienne était terrible. J'avais déballé ce qui me brulait la gorge depuis quelques jours, je détestais ce monde, j'avais horreur de la vacuité et le fait la douleur puisse encore me laisser respirer tenait du miracle. Pourtant, même dans ces moments là, je faisais un effort surhumain pour maintenir ma personne en place, ne pas m'effondrer. Je prétendais, comme on m'a appris à le faire et ces mots me firent légèrement tiquer. "Vous ne me connaissez pas", pas plus qu'un autre, pas plus que toutes les personnes qui ont posé leurs yeux sur moi quand je suis rentrée. Mon ton calme tranchait avec ce qui se passait à l'intérieur de moi, la violence. Ça aurait été tellement plus facile de le gifler et de m'en aller, de me défouler sur lui avant de retourner m'enfoncer dans un fauteuil d’hôpital. Au lieu de réagir de façon violente, je lui offrais ce que j'avais de mieux, mon mépris. Lorsqu'il me glissa qu'un rien suffisait à me faire parler, j’articulai doucement"Vous êtes juste au bon endroit, au bon moment. Vous pouvez vous applaudir." mais il n'allait pas s’arrêter là, il comptait bien chercher le fond des choses, savoir ce qui provoquait une telle réaction chez moi. Sa question me fit légèrement sourire, ce sourire en coin insolent qui avait été absent de mon visage ces derniers jours. "Votre nom ? Monsieur qui cherche un jouet vivant pour tuer l'ennuie". Je ne me préoccupais pas de sa question, je n'avais pas envie d'y répondre. Peu importe qui il était, ce qu'il cherchait ou encore quelle espèce de curiosité j'avais éveillé chez lui, si quelqu'un devait jouer ce serait moi et si jamais perdant il y avait à ce petit jeu ... ce serait lui. Mes yeux quittèrent sa personne un moment, pour attraper une cigarette et un briquet dans mon sac. On ne va pas me croire quand dans ce bar pourri ou règne une odeur de tabac froid, il n'est pas autorisé de fumer.  
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Oh non tu ne la connaissais pas. Tu ne prétendais même pas la connaître ou seulement le vouloir. Tu passais le temps et tentait d'oublier un peu le goût de ton cocktail. Tu ne considérais pas ce que tu faisais comme un exploit non plus. Elle tentait simplement de te rabaisser. Dommage, c'est triste de voir ça. De voir à quel point l'aigreur qu'elle pouvait avoir la mettait dans cette position dominante pour pouvoir se raccrocher à quelque chose. Beaucoup de personnes faisaient ça, et étaient sûres de gagner de cette façon. Toujours être au-dessus, avoir le dessus, la plus grande gueule... Tout n'a pas toujours besoin de fonctionner comme ça, et tu l'avais bien compris depuis longtemps. Elle était tombée dans le prétendu jeu que tu lui avais servi, tu appréciais cela. Autant continuer de jouer non ?

Son nom... "Adesh." Deuxième prénom... commandement. Voilà sa signification. Navîn veut dire nouveau. Mais tu avais toujours préféré Adesh. Tu avais d'ailleurs envisagé un bon nombre de fois remplacer ton premier prénom par le second histoire d'être satisfait. Mais finalement... Tu estimais porter les deux, tu les servais aux gens en fonction de ton humeur. Aujourd'hui... tu n'avais pas envie de commander, d'imposer, ou quoi que ce soit. Tu voulais juste... être maître de tes mots. Rien de plus. "Bien vu Sherlock, je te connais pas. Est-ce là tout ce que tu as trouvé pour pouvoir te donner l'illusion de garder une certaine maîtrise sur cette conversation et le déroulé des événements ?" Tu levais ton verre à son égard. "Fêtons ce que tu considères comme un exploit alors, trinquons. Savourons cette réussite que je semble avoir atteinte, conduite uniquement par le fruit du hasard. Et remercions le de cette rencontre, et savourons aussi ta maîtrise de l'évitement des sujets qui fâchent."

Sympathie ? Oh non, tu ne te le permettrais pas. Elle avait compris toute seule qu'elle était là uniquement pour le distraire. Et pourtant elle restait là, à rentrer dans son jeu, à tomber dans le piège et à continuer de lui donner de quoi continuer. Tristesse. Ca finissait souvent comme ça. "Quand à toi, jouet vivant... ton fabriquant t'a-t-il donné un nom ? Ou alors il faut que je t'en invente un ?" Tu posais ton verre après une gorgée, reposant ensuite tes yeux sur elle, son faible sourire ne te quittait pas.
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Je n'étais pas dupe, les vermines se reconnaissent entre elles et je savais que je n'étais pas à coté d'un ange. Je ne me faisais pas d'illusion sur sa personne et encore moins sur la mienne, le monde aurait du nous avorter, les autres s'en seraient porté bien mieux ... et nous aussi, du moins c'était ce que je pensais pour ma personne. Je pris connaissance de son prénom ... Adesh et pour seule réponse, je me contentai d'un léger hochement de tête. Ma main finit par s'extirper de mon sac et après un léger coup d’œil vers la barmaid, je portais la cigarette à mes lèvres avant de l'allumer. La douceur du tabac quand le monde autour semble vouloir vous foutre sur la gueule. Je fermai furtivement les yeux, tirant fortement sur la cigarette avant de les ouvrir vers lui alors qu'il reprenait la parole. Il avait tout d'énervant, au fond, je pense que je ne le supportais pas, ce genre de personne qui vous renvoi votre illusion en pleine figure ... détestable. J'expirai lentement la fumée avant de me rapprocher de lui et de lui murmurer à l'oreille "cela fait bien longtemps que j'ai compris que le contrôle n'existait pas". Je ne maitrisais rien et je n'avais jamais rien maitrisé, la vérité se trouvait là et j'en venais à penser, que le salue se trouvait dans le lâcher prise. Je m'éloignais de lui, toujours ce sourire insolent au coin des lèvres avant de lui tendre la cigarette, l'invitant alors à tirer dessus "On peut trinquer ... mais certainement pas à une quelconque maitrise. On peut trinquer à ta solitude et au vide autour de toi, ou encore au fait que peut être que cette soirée, ne te sera pas si chiante au final, on peut peut être remercier le hasard dans ce cas là. ". Je levai mon verre pour le faire tinter contre le sien avant de boire une autre gorgée de ce rouge dégoutant. Il en vint à me demander mon nom et sa façon de le faire m'arracha un léger rire, un rire étrange, entre moquerie, douleur et amusement. Moi ? un jouet, ce serait bien la première fois que je me retrouve dans cette position. Les jouets c'était moi qui les trouvait et je jouais avec, comme un chat avec une pelote de laine jusqu'à ce qu'ils finissent par me lasser ou encore par se casser, mais puisqu'il voulait s'efforcer à penser que j'en étais un, pourquoi ne pas lui donner cette satisfaction et voir jusqu’où me mènerait cette rencontre. "Tu pourrais m'en donner un, je ne suis qu'un jouet vivant après tout. Mon prénom, une fois que nous nous serons quitté, ne sera même plus présent à ton esprit". Il avait quelque chose s’intriguant, ce petit quelque chose qui m'attirait, même si le panneau "danger" clignotait comme les décos de noël dans ma tête.
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Tiens, serait-elle en train de retourner sa veste ? Elle qui te parlait en supérieure pour te montrer qu'elle était maître de la situation venait maintenant te chuchoter à l'oreille que tout ce la n'existait pas. Intéressant, bien évidemment que ça n'existe pas. Pas à grand échelle du moins. Il est tout à fait possible de contrôler des choses à la perfection, qu'il s'agisse des choses basiques du quotidien, les habitudes qui ont la vie dure ou encore certaines passe-temps... mais le contrôle tel qu'on peut l'imaginer de plus haut... plus étendu et quand il implique l'humain et concerne l'humain, alors oui. Il n'existe plus. Tu le savais, le défendait, et ne pouvait être que d'accord avec ce qu'elle disait. C'est pour cette raison que tu l'avais regardé en te contentant de sourire.

Cigarette. Tu acceptais et tirait dessus en écoutant ses paroles. Oh bien sûr que si, on pouvait trinquer à une maîtrise, mais pas celle qu'elle croyait. Celle qui justement se laisse aller pour se ressaisir ensuite, et c'est bien là la vraie maîtrise... celle de savoir doser... pour pouvoir la garder. La solitude... elle te bouffait, mais ce n'était pas parce qu'elle te rappelait que tu l'étais que tu allais te mettre à chialer. Tu te la créais aussi, cette bulle. Tu le savais parfaitement et elle ne t'apprenait rien encore une fois. Certes, sa soirée n'allait pas être chiante, tu ne pouvais pas dire le contraire. De base tu étais parti pour refaire le monde tout seul dans son coin, finalement tu avais trouvé quelqu'un à étudier. Tintement, tu reprends une gorgée et lui rend finalement sa clope. Tu as les tiennes, tu n'as pas besoin de te faire chier à consommer les siennes dont tu n'aimes pas particulièrement le goût. La voilà défaitiste, abdiquant encore, tombant dans le jeu volontairement. Délibérément cette fois. Elle parlait même pour toi, tu as vu ?

Elle était bien sûre d'elle tout d'un coup, persuadée d'avoir cerné tout son interlocuteur. Soit, si ça lui plaisait toujours autant de simplifier, tu n'allais pas lui donner tort. Tu gardais un peu le silence, regardant de nouveau ton verre en réfléchissant à un nom. "Ajita. Ce sera ton nom." Invincible. Ce qu'elle semblait penser être, et pourtant... elle semblait bien loin de la lumière en cet instant. Abattue, désabusée et qui continue d'agiter les ailes pour ne pas se faire manger par le monstre Navîn. Intéressant, n'est-ce pas ? Tu prends la dernière gorgée de ton verre et le repousse un petit peu avant de reprendre la parole. "Le contrôle. Tu admets qu'il n'existe pas, semble même vouloir me l'apprendre en te plaçant encore en position de supériorité... pourtant tu cherches à contrôler. Ton apparence te trahit, cette façon que tu as de faussement lâcher prise en acceptant ton sort avec moi pour me faire croire que je prends le dessus... C'est très intéressant."

Un signe au barman... cette fois tu commandas un Oasis. L'alcool tu en avais ta claque, en plus tout était dégueu ici. Là au moins ce serait une valeur sûre. Tu réfléchissais... silencieusement pour finalement replanter tes billes vertes sur elle encore. "Pourquoi ce bar ?" Elle n'avait pas le physique de l'emploi alors... pourquoi est-ce qu'elle serait venue se paumer ici ? Elle devait sûrement avoir quelque chose d'important à faire dans le coin, et avait décidé de se poser ici en attendant de pouvoir y retourner. Mmmh... hôpital peut-être ? Il n'était pas loin. Avait-elle perdu quelqu'un ? Tu la fixais en gardant pour toi ces hypothèses, entendant le bruit du verre rempli de boisson sucrée qu'on venait de poser, sentant l'odeur fruitée te chatouiller les narines.
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Qu'est ce que je foutais ici et qui était ce type ? Son prénom ne me disait rien de lui mais moi ... ma mine, mes traits fatigués et mes cernes marqués, en disaient assez sur mon état actuel. J'étais vulnérable et de ma vulnérabilité émergeait une méfiance accrue. Je pouvais seulement entrevoir quelques aspect de sa personnalité, en supposant qu'il ne jouait pas constamment.  J'étais à peu près sur qu'il était seul, d'ailleurs il n'y avait personne qui l'accompagnait, tout comme moi. Il s'amusait des autres visiblement et ... ma présence, semblait le divertir pour le moment. Je n'étais que ça, un divertissement pour lui, je n'étais plus la grande Gabrielle, celle qui a une réputation à défendre et que devait ... écraser constamment pour éviter de se faire mettre ne miette. Non, j'étais juste un divertissement et même cela pouvait me contrarié un peu, c'était apaisant en soi ... je n'avais rien à prouver à ce type et rien à prouver aux personnes dans ce bar. Je repris la cigarette qu'il me tendait avant de tirer dessus à nouveau, mon regard toujours éteint, comme si plus rien n'habitait mon corps. Je souris légèrement en entendant le prénom  qu'il me donnait, je le trouvais joli, même en ne sachant pas ce qu'il voulait dire. Ne pas être Gabrielle, même l'espace d'une soirée me faisait du bien. "Le prénom me plait " lui dis je avec un léger sourire sur mon visage tiré "Il a une signification particulière ? ", mes lèvres vinrent se poser une dernière fois sur mon verre et je le finis d'une traite, ponctuant mon geste par une grimace. Il vint me parler de contrôle, je lui avais confier que je savais pertinemment que le contrôle n'existait pas, de là  à l'accepter ? Je ne savais pas si j'en étais déjà là. Intérieurement, même inconsciemment, je devais être de celle qui paniquait lorsqu'elle se faisait surprendre par l'univers. J'avais peur, j'ai toujours eu peur, la peur est le sentiment qui me permet de vérifier que je suis en vie et lorsqu'elle disparaitra, alors Gabrielle s'en ira avec elle. Je la déteste et l'adule, cette dualité était tout le temps présente chez moi.

"j'ai dis que je savais qu'il n'existait pas, je n'ai pas dis que ma personne réussissait à l'intégrer. Au fond je ne suis peut être pas différente de tout ceux que je méprise, je suis là ... à m'accrocher à l'illusion du contrôle. Et détrompe toi, je ne peux rien t'apprendre ... je ne saurais même pas quoi m'apprendre si je me regardais dans une glace". Je laissai échapper un léger rire, désabusé avant de déglutir, sentant la douleur monter à nouveau "Et puis, peut être que je ne veux pas juste te faire croire que tu prends le dessus ... peut être que ce soir, je veux être Ajita". Je poussai un léger soupire, je ne savais même pas pourquoi je lui parlais, nous finirions sans doute pas prendre notre chemin chacun de notre coté. Sa question me fit déglutir à nouveau, je ne savais pas comment y répondre. J'étais venu ici parce que mes jambes m'y avaient conduites alors que mon cerveau s'était éteint, parce que mon âme, sans sa moitié me torturait. Ne pouvant lui dire ça je répondis doucement "L’hôpital n'est pas très loin ..."
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Ca lui plait ? Même si ça n'avait pas été le cas autant dire qu'elle n'aurait pas eu franchement le choix. Tu n'étais pas du genre à laisser le choix, sauf quand ça pouvait t'arranger. Et là... là en l'occurrence... Ce serait Ajita et rien d'autre, parce que c'est ce qu'elle t'inspirait du peu de paroles qu'elle avait échangé avec toi et de son aura. Voilà qu'elle voulait savoir la signification de ce prénom qui lui collait. Après tout pourquoi lui cacher ? Ca ne servirait strictement à rien. "Invincible. C'est ce que veut dire Ajita." A vrai dire, à te voir comme ça on pourrait croire que tu connais tous les prénoms indiens du monde et leur signification... mais non. Tu te bases sur ceux de ta famille ou ceux que tu as pu entendre dans ton entourage.

Ils t'intriguent ces prénoms que l'on donne dans ce pays avec des significations si particulières et tranchées. Au final... qui collent assez souvent aux personnes. Tu t'étais toujours demandé comment est-ce que les gens arrivaient à choisir des prénoms qui collent aussi bien à leurs gosses sans même les connaître... ou alors si c'était le gosse qui se construisait en fonction de ce que voulait dire le prénom... ou si tout ça n'était qu'un vieux effet psychosomatique à la con. Bref, contrôle, on y revenait encore. C'était une passion chez ces deux ou... ? Encore une fois tu avais tapé dans le mille. Elle te répondait et se justifier selon ce que tu pensais exactement. Tu n'en tirais pas de satisfaction particulière, tes analyses te trompaient rarement. Oasis. Tu avais soif, tu la fit taire de quelques gorgées de sucre. C'est fou ce que tu pouvais adorer te foutre en l'air avec ces saloperies industrielles et chimiques.

Tu la laissais parler puisque pour l'instant, tu n'avais pas envie de piper mot. Hôpital... encore une fois tu avais raison. Ça en devenait presque agaçant. Elle avait pas la tronche de la fille en pleurs qui ne sait pas comment faire son deuil, elle avait plutôt l'aura de celle... qui s'angoisse parce qu'elle peut perdre quelqu'un ou quelque chose de cher, d'important pour elle. C'est ce que tu constatais en l'observant encore. Les traits tirés... indiquaient qu'elle faisait des salles nuits, cette façon de venir s'échouer ici, boire un truc dégueulasse et fumer en plein bar sans scrupules indiquaient qu'elle n'en avait plus rien à fiche de ce qui se faisait ou non. Un abandon, une abdication ? Pas tout à fait, plutôt une volonté de s'oublier un peu pour un soir. Ce qu'elle avait confirmé dans ses propos un peu plus tôt.

Tu finis par croiser tes bras sur le bar et par poser ton menton dessus comme certains enfants pouvaient le faire parfois. "L'invincible... qui se fait battre par un coup du sort. Mais qui tente de le rester. Tête haute." Tu étirais un petit sourire, le regard vague, pensif. "Lâcher prise pour pouvoir mieux reprendre le contrôle derrière. Se dire qu'au moins pour un petit temps... tu auras pu t'oublier et te ressourcer loin des règles que tu t'imposes en temps normal pour mieux revenir et assurer ton quotidien bancal." Soudain, tu choisis de tourner la tête vers elle et de la laisser encore une fois reposer sur tes bras. Tu gardais ce sourire et cet air étrange en la dévisageant. "Tu aimes l'oasis ?"
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