Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Navîn) Don't you know that I'm toxic ? - Page 3
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(Navîn) Don't you know that I'm toxic ?

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Cela faisait longtemps que je ne m’étais senti aussi mal, je crois que la dernière fois datait de la prise d’otage chez moi qui c’était soldé par le meurtre de mes parents. Ce sentiment d’avoir envie de disparaitre, de devenir néant pour ne plus rien ressentir. J’avais pris la main d’Adesh, parce que j’étais fatiguée d’être sur mes gardes, d’essayer de percer les siennes et surtout il était là et je n’en pouvais plus d’être seule. Je pu entrevoir autre chose chez lui que ce mur sans faille à travers duquel j’avais essayé de lire et j’en étais soulagée. Je levai les yeux légèrement à ses mots, il avait raison, ce n’était pas une partie de plaisir que d’avoir l’impression d’être harceler par mon cerveau, ou encore de souhaiter que toutes les cellules qui composaient mon corps se barre d’un seul coup. Il vint poser son doigt sur le bout de mon nez et je souris légèrement à son geste, baissant les yeux sur son doigt. Il disait que cela devait venir de moi, mon problème était que seule j’étais persuadé que je ne pouvais pas me confronter à la vie que je subissais tous les jours. Je ne pourrais pas passer au-dessus, je me contenterais juste d’être morte éteinte intérieurement et continuer à vivre sans vraiment vivre. Il finit par retirer son doigt, laissant sur mon visage un sourire retenu. Il se souciait de moi ? Cela me fit sourire intérieurement, je pense que c’était la première personne depuis des jours à se soucier de ce que je traversais et de comment je le traversais. Paradoxalement, il était aussi cette personne qui m’avait renvoyé à moi-même un peu plus tôt, celle que je ne voulais plus voir. Je restai un peu surprise, assise sur le tabouret en le suivant des yeux et quand il se tourna pour appuyer ses mots, me levant pour le suivre. Je n’avais juste pas la force de retourner à l’hôpital. « Je suis à quinze minutes à pied je crois», oui je crois, parce que j’étais plus habituée au chauffeur qui venait me cherché qu’à la marche. Je pris la direction de ma rue, le regardant par moment, avec curiosité et une certaine tendresse. Il m’insupportait mais sa présence m’était précieuse à ce moment. « Tu habites loin d’ici ? », je lui soufflai en tournant non loin de là ou je vivais. Question à laquelle j’avais surement la réponse, ce genre de quartier ne lui ressemblait pas. Nous finissions par arriver dans le quartier résidentiel ou se trouvait le manoir après une petite vingtaine de minutes. En arrivant devant la grille je le regardais un moment sans rien dire avant de lui dire doucement « Tu … tu veux rentrer ? », je ne voulais pas rester seule, pas dans cette maison trop grande pour moi ou autre part d’ailleurs. « Je n’ai pas d’oasis, mais … j’ai du bon vin et … dans la bouffe ». Putain, depuis combien de jours je n’avais pas mangé.
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Et ben c'était parti pour quinze minutes de marche alors. Tu aimais bien marcher, ça te permettait de laisser ton esprit vaquer à ses occupations sans trop te préoccuper de ce qui s'y passe, sans t'arrêter sur les pensées qui le traversent. D'ailleurs, à peine dehors tu avais sorti ton paquet de clope pour en poser une entre tes lèvres. Une étincelle... et la voilà qui flambe. Tu prenais ton premier nuage de fumée en plissant légèrement les yeux. Tu adorais ce sentiment dans ta gorge... de la fumée qui chauffe, irrite, gratte et se diffuse. Shoot nicotinique... Il faisait du bien. Tu la regardais du coin de l'oeil en tirant une nouvelle fois. Cambridge, en soit c'était pas le bout du monde. Tu te faisais pas chier et prenais un bus en général. T'étais venu aussi loin juste parce que t'étais aller voir une connaissance avant d'aller te poser dans ce bar.

Bah ouais... travaux de groupe obligent... t'avais du te bouger le cul jusqu'ici. Nouvelle bouffée avant de lui répondre, puis dans un souffle enfumé tu déclaras : "J'habite à Cambridge." Tu aurais pu rajouter un tas de trucs. Dire que tu vivais dans un p'tit studio qui te suffisait, au milieu de plein d'autres étudiants fauchés que t'avais envie de buter à cause du bruit qu'ils faisaient. Sauf que non. Tu restais comme toujours relativement silencieux. Ce n'était pas parce qu'elle s'était rapprochée et qu'elle avait lâché prise que tu ne pensais plus la même chose d'elle. Elle restait une fille habituée à détruire, plus qu'à se faire détruire. Tu arrivais devant chez elle et siffla en voyant la tronche de la baraque. Et bah... on se refuse rien. Tu lançais ton mégot au sol et l'écrasait tranquillement. Un peu qu'il voulait rentrer ! Il avait jamais vu autant de luxe au kilomètre carré. Il se mit alors à sourire un peu : "Je te suis." Tu allais voir la piaule de l'invincible, peut-être même goûter à sa bouffe. Plutôt cool... ça mange quoi un riche ? T'étais vraiment curieux en fait.

Toi t'avais grandi dans une petite maison de banlieue à Princeton. Pas dans la misère non plus, mais pas dans le luxe. Tes parents ont connu les galères financières, ils ont tout fait pour que tu puisses faire des études... et se sont saignés, et se saignent encore pour que tu puisses avoir ta place ici. Alors juste une fois... tu voulais savoir ce que ça faisait que d'être dans un endroit où la question de l'argent n'existait pas vraiment. Tu continuais d'observer la bâtisse avec attention, et tu te disais... que ça ne t'étonnait pas vraiment qu'elle veuille pas être seule là-dedans. Vache ça doit foutre les boules... au moins dans son petit studio le sentiment de solitude était contenu dans un carré restreint. Là... ça devait clairement foutre les boules. N'avoir comme seul écho que soit... soit et l'horreur de son quotidien. Pouah t'en aurais presque un frisson de malaise.
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On avait marché jusqu’à chez moi, dans un quartier plein de personnes de la même condition sociale que moi. Je me demandais si parfois, il arrivait à mes voisins de s’ennuyer autant que moi, si parfois ils avaient envie que tout ça disparaisse. Peu importe, l’heure n’était pas à ce genre de réflexions, je pouvais laisser ça à mes nombreuses nuits sans sommeil, ou encore à ces jours à venir ou j’allais littéralement laisser l’enfer m’enfermer. Ne voulant pas rester seule avec tout ça et la présence d’Adesh  aussi intrigante et étrange soit elle, me rassurait un peu, je ne serais pas seule en train de bader dans cette immense maison et je n’aurais pas fausse consolations d’une personne qui cherche juste quelque chose à dire. Il répondit de façon positive à mon invitation et je souris doucement avant de lâcher un « bien », ouvrant le portail pour emprunter les petits escaliers qui menaient à la porte d’entrée. Je tournai les clefs dans les nombreuses serrures de la porte, pour finir par l’ouvrir  le laissant voir un couloir assez large après avoir l’avoir éclairé. Je lui montrai d’un geste vague le porte manteau « Tu peux déposer tes affaires ici si tu veux», quant à moi j’y accrochais ma veste, me débarrassais rapidement de mes chaussures avant de me diriger vers le salon en sa présence. La pièce n’avait rien d’extraordinaire pour moi, je l’avais vu tous les jours et pendant toute ma vie, mes parents n’avaient jamais voulu quitter cette maison de leur vivant et j’ignorais pourquoi, alors je faisais de même, même si ça me rendait dingue de vivre ici parce que je me torturais constamment avec leurs photos et leur souvenir. Il y avait une grande cheminée dont je ne me servais jamais,  plusieurs canapés et fauteuils et un immense écran que j’allumais à peine. La décoration était sobre mais cher. Je le regardai avant de lui sourire avec un air un peu bête « voilà … c’est chez moi » cette immense battisse, luxueuse vide et anxiogène. Je regardai légèrement derrière moi, vers la cuisine avant de dire « Tu as faim ? », moi je mourrais de faim, je n’avais rien avalé depuis deux jours ne voulant pour rien au monde m’éloigner de l’hôpital. « Je crois que mon employée à du préparer quelque chose, elle prépare toujours quelque chose, même quand je ne suis pas là » j’appréciais beaucoup cette femme, elle avait pris soin de moi comme elle le pouvait quand je m’étais retrouvé seule. Je haussai doucement les épaules en le regardant, avant de lui tourner le dos et de me diriger vers la cuisine. J’éprouvais comme une certaine satisfaction de pouvoir boire un vin qui ne risquait pas de me bruler la langue et de manger quelque chose et il y avait ce petit truc chez moi, qui appréciait de ne pas avoir à le faire seule.
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OK, donc en fait elle vivait dans un espèce de bunker aux airs de château. Mmmh... ils avaient peur de quoi exactement les riches ? Qu'un p'tit con de pauvre vienne empiéter sur leur territoire ? Tenter de les voler ? For fuck sake... le monde est putain de parano. Ouais, ça existe, mais ils étaient supposément assez riche pour pas se péter le cul à ce point à protéger ce qu'ils ont. Bref, tu la suivais à l'intérieur et passais tout au scanner de tes yeux verts. Ouais ouais ouais... tu l'enviais même pas particulièrement. Tout semblait tellement sans âme, parfait et aseptisé et que ça te foutait le cafard. Tu enlevais ton hoodie noir, tes vieilles Converses pour te retrouver en chaussettes grises et t-shirt blanc en coton. Tu l'ajustais un peu et la suivais dans la cuisine, jaugeant actuellement l'état de ton estomac.

Tu n'avais pas spécialement faim... mais t'étais plutôt du genre gourmand, à aimer bouffer. Donc tu n'allais pas non plus te faire prier. Et malgré le côté oppressant de l'endroit, tu appréciais le silence qu'il y avait ici. Ca te changeait de chez toi et de ton voisin qui trouvait rien de mieux à faire que d'écouter du Queen à fond jusqu'à 3h du mat' en te foutant "Show must go on" en boucle. Si tu t'étais écouté, tu lui aurais foutu la tête dans le mur avant de lui faire bouffer ses enceintes par l'anus. Tu revenais à la situation présente et haussais un peu les sourcils. Elle avait des employés... putain rien que ça. Elle se faisait torcher aussi ou... ? Tu souriais vaguement à cette pensée. "Je dis pas non à un truc à bouffer." Mais tu restais un peu debout comme un con. T'avais peur de te poser en réalité.

C'était vraiment pas ton univers, du coup tu avais mis tes mains en poche et tu attendais en passant en revue chaque détail de la pièce. Ouaip... "Pas étonnant que tu veuilles pas être seule là-dedans... T'as pas peur de voir les flics débarquer chaque fois que t'éternues ?" C'était tellement... tellement lisse qu'on se croyait dans une chambre sourde. T'avais l'impression que chaque battement de coeur, de paupière, de cil, chaque respiration... que tout était exacerbé ici. le calme semblait tellement de mise... que la réplique tu avais sorti à Ajita te semblait parfaitement réaliste. Ca te faisait marrer d'ailleurs.
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N’importe qui regardant la scène de l’extérieure me prendrait pour une inconsciente, ou une imbécile. Je venais de faire rentrer un étranger, que j’avais croisé dans un bar miteux, chez moi. Autant dire que dans ce quartier, ce n’était pas quelque chose qui se faisait, déjà parce que mes voisins étaient tous flippés à l’idée de mettre en péril leur précieuse fortune et ensuite, parce qu’ils tenaient à leur image et à ce qui pouvait se raconter sur eux.  Je ne savais ce qui était plus inconscient, s’enfermer dans un palace en se disant que rien ne pourra nous y atteindre, ou craindre qu’un étranger y entre. Adesh me suivit jusqu’à l’intérieur, l’invitant à s’installer avant de me diriger vers la cuisine. Les nombreux post it collés sur le frigo, trahissaient pita, mon employée mais aussi ange gardien qui devait surement beaucoup trop s’inquiéter. Mes yeux se perdirent dans toute la nourriture qu’elle avait laissé, comme si de mon mètre soixante-cinq je pouvais avaler tout ça. « C’est plus difficile certains jours que d’autres … d’être seule ici », la maison était morte, c’était tellement propre et ordonnée qu’on pouvait presque croire que personne n’y vivait. J’avais cette manie depuis quelques années, de vouloir que tout soit net comme pour leurrer concernant le désordre qu’il pouvait y avoir dans ma vie. Faisant l’inventaire de tout ce qu’elle avait préparé je m’attardais sur un plat de raviolis … il n’y avait rien de meilleur que ses raviolis. Je le sortis du frigo avant de le faire réchauffer rapidement, je pris deux fourchettes avant de le rejoindre au salon, rigolant doucement en le voyant encore debout « Vas y assied toi, les canapés ne vont pas t’avaler ». Je déposai ce que j’avais en main sur la table basse pour aller prendre une bouteille de vin et deux verres que je remplis en les posant devant nous. Ma tâche terminé je me laissai tomber sur le canapé, en poussant un soupir de soulagement, cela faisait longtemps que je ne m’étais posé sur un truc aussi confortable. Je lui tendis une fourchette et pris la mienne « J’espère que ça ne t’embête pas je … » ne sais pas où elle range les assiettes « J’avais la flemme de chercher une assiette ». Je pris une gorgée de vin, avant de piocher de le plat et de prendre une bouchée, le gout de la nourriture m’arracha un soupire de contentement. Je bénissais le ciel que quelque chose d’aussi bon puisse exister. « Vas y … mange », en jetant un léger regard vers lui, avant de prendre une autre bouchée et de le regarder à nouveau «Merci de pas … » je détournai le regard avant de continuer « de pas te barrer » et de rester là avec moi alors que je tente d’oublier que je veux crever.
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Traduction... elle en chiait tous les jours, y avait juste des fois où elle le digérait mieux. Ouaip... c'est bien ce que tu pensais. Sa vie était loin d'être rose, sinon de toute façon... pourquoi est-ce qu'elle aurait tenté de se protéger de lui de la sorte tout à l'heure ? Il n'y a que quand tu as de grosses faiblesses, des secrets, des problèmes que tu ne veux pas avouer que tu finis autant sur la défensive. Ceux qui n'ont rien à cacher n'ont pas besoin de ce genre de manœuvres. Tu allais simplement t'asseoir quand elle te dit de le faire, te posant sans oser te laisser tomber. Après tout t'étais pas chez toi, ici... tu tentais de faire un minimum attention pour rien foutre en l'air. Après tout ta maladresse était pas une légende, tu arrivais juste à la cacher plus ou moins.

Ca sentait bon ces foutus raviolis là... ton ventre se manifesta finalement bruyamment. Mais tu n'y fis pas vraiment attention, chopant une fourchette pour piquer une pâte et l'enfourner. Oh misère qu'est-ce que c'était bon... ça te changeait des boîtes que tu t'enfilais chez toi parce que t'avais ni le temps ni l'envie de cuisiner. "Vache c'est une tuerie... Buitoni peut aller se rhabiller." Tu te doutais qu'elle devinerait comme une grande que tu t'en foutais parfaitement de l'histoire de l'assiette. C'était pas ton genre de t'en tenir à ce genre de trucs ni d'y faire vraiment gaffe. Tu prenais alors une gorgée de vin, reposant lentement ton verre avant de tourner la tête vers elle. "J'aurais pu en profiter pour te détruire verbalement au moins dix fois." Véridique. Ca aurait été parfaitement facile et aisé. "Mais sincèrement j'ai aucun intérêt à ça. En plus tu me nourris." Et tu retournas aux raviolis.

Tu savais pas si elle allait te demander de passer la nuit ici, tu savais absolument pas si tu allais pas juste décider de partir après ça. Tu te laissais porter. Tu faisais ça assez souvent. Ca te permettait de vivre de nouvelles expériences, de pas rester tout le temps cloîtré chez toi... et de soigner ta prétendue phobie sociale comme le disait si bien ton pote en ligne... Même si tu estimais sincèrement ne pas en avoir une. Non, tu ne trouvais juste pas d'intérêt aux autres hormis celui de les analyser. Et encore... Ajita avait réussi à déclencher un peu de sympathie chez toi, juste parce que ton empathie s'en mêlait. Sinon... c'était typiquement le genre de fille que tu te serais amusé à laminer.
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Je rigolai doucement à ses mots après qu’il ait gouté les raviolis, je n’arrivais pas à rire franchement, la boule dans ma poitrine m’en empêchait malgré tous les efforts que je faisais pour l’ignorer. « Ouais, carrément, j’ai essayé d’en faire une fois … » une catastrophe autant s’arrêter là et ne pas continuer l’anecdote. Je pris une autre bouchée, prêtant attention à ses mots, au moins il avait l’honnêteté d’avouer qu’il aurait pu profiter du fait que j’étais vulnérable. Posant ma main sur mon verre, je pris une longue gorgée de vin, laissant son arome fruité et son gout sucré me faire oublier le mauvais vin que j’avais pu boire quelques instants plus tôt. Je tournai la tête vers lui «Tu aurais pu en profiter pour me pourrir ouais … », je ne me faisais pas d’illusion sur la personne que j’avais en face de moi, ni sur mon état actuel. Je pense que j’aurais à peine riposté et dans le cas où je l’aurais fait, ça m’aurait sans doute bouffé le reste d’énergie que j’avais. « Tu fais ça souvent … blesser les gens ? Utiliser les mots pour appuyer là où ça fait mal ? », Comme je l’avais si souvent fait, le meilleur moyen pour moi d’oublier mes faiblesses étant d’exploiter celles des autres, de les faire ressortir jusqu’à ce qu’ils plient. Je ne savais pas à quel point je pouvais être mauvaise et mesquine … je pense que ce côté sombre chez moi était égal à la peur que je ressentais constamment … et c’était indéfinissable. « Et pourquoi ça n’aurait aucun intérêt dis-moi ?  » Pour la suite il était vrai que je le nourrissais mais ce n’était pas ce qui l’empêchait de s’amuser avec ma personne si ? Ou peut-être qu’il était en train de le faire et que je ne voyais rien.  Je finis mon verre beaucoup trop vite et mes yeux lorgnaient sur la bouteille. Je ne résistai pas très longtemps avant de l’attraper et de remplir mon verre à nouveau. Ce vin, ce plat de ravioli et la présence d’Adesh étaient les seules choses que je m’étais accordé ces derniers jours. C’était comme si je donnais à mon âme épuisée un peu de force pour éviter que je ne finisse par me jeter du toit de l’hôpital. « Je pense que si je t’avais rencontré une autre nuit … et que le contexte était différent. J’aurais tenté de t’écraser» parce que c’est ce que je fais quand je me sens menacée « et en voyant que je n’y arrive pas facilement, j’y aurait mis encore plus de cœur ». Voilà qui était honnête et au fond, je ne savais pas si j’étais heureuse de l’avoir rencontré ce soir, plutôt qu’un autre soir. Il y avait cette dualité chez moi, j’étais contente d’être tombée sur lui ce soir et je ne voulais pas qu’il s’en aille mais je détestais avoir besoin de quelqu’un.
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Et ce fut un fiasco hein ? En même temps si t'es née avec une cuillère en argent dans la bouche, c'est clair que tu dois pas fondamentalement être habituée à faire grand chose toi-même miss. Ca coulait de source. Tu mangeais en la laissant parler, te répondre, constater. Serait-elle un peu amère de tout ça ? Non ce n'était pas vraiment amère... ou si ? Là pour le coup tu n'arrivais pas à dire exactement, pas à mettre de mots dessus. Sa question, te fit poser la fourchette dans le plat et reculer pour t'adosser au canapé. Pourquoi est-ce qu'elle posait la question si elle avait déjà la réponse ? Ca la rassurait d'obtenir confirmation de sa part ? Tu plantais tes billes vertes sur elle et terminais de vider ta bouche : "Est-ce que toi tu le fais souvent ?"

Il cherchait, en la faisant réfléchir à sa de son point de vue, à lui faire comprendre... que ça faisait partie intégrante de sa personnalité, tout comme elle. Donc... si elle le savait déjà, il ne voyait pas l'utilité de lui répondre encore. Elle comprendrait toute seule, elle est assez grande. Sa question suivante te fit détourner le regard dans un rire. "Parce que t'es déjà au fond du trou ma grande." Où est le plaisir dans le fait de ratatiner quelqu'un qui n'a déjà plus grand chose à espérer ? Pousser au suicide ? Tu parles... y a aucun challenge là-dedans. Aucun foutu challenge. Alors tu reprenais ton verre de vin pour en prendre plusieurs gorgées lentement. Et elle avoua que tu étais un coriace. Sans déconner ? Tu gardais ton verre en main en la dévisageant de ton air étrange habituel.

Ton petit sourire avait refait surface. "Ca aurait été peine perdue." Oui, elle avait tenté, de lui donner, tort, de le percer à jour, de brouiller les pistes et finalement... elle n'y était pas parvenu. Même si elle y avait mis plus de coeur, elle s'était grillée dès le début. Ca n'aurait pas fonctionné. Tu le savais, c'était comme ça. Une évidence. Tu ne saurais même pas vraiment dire pourquoi c'était aussi limpide... tu fonctionnais simplement comme ça, par intuition, analyse et déduction et tu stockais tout.
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Si je le faisais souvent ? Oh, chéri tu connaissais la réponse à cette question autant que moi je connaissais la réponse à celle que je t’avais posé plus tôt. Je me contentai d’un léger sourire en coin, de ceux qui veulent dire « je suis plutôt bonne à ça », sans rien ajouter de plus. Il n’avait pas tort, j’étais au fond, ou pire que ça, je chutais à une vitesse vertigineuse depuis quelques jours, je n’arrêtais de sombrer, l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. Comme être condamné à sombrer sans pouvoir pousser au fond pour tenter de remonter. Mon visage se ferma légèrement à ses mots, parce que je pensais à ce qui m’avait mené là et ça me faisait horriblement mal. J’avais l’impression d’user d’une force surhumaine pour maintenir ma personne en place, c’était comme si toutes les cellules de mon corps voulaient se barrer toutes en même temps. Je ne dis rien, me contentant de boire une autre longue gorgée à mon verre. Il n’était pas de ceux que je pouvais m’amuser à détruire en levant le petit doigt, mes sourires insolents, mes paroles acerbes et mon intimidation ne l’effraieraient certainement pas, ou pire cela l’amuserait je pense. De là à dire que ça aurait été peine perdu, je ne sais pas « Si tu le dis … » ou encore si ça te plait de le penser « Je n’aurais pas arrêté d’essayer dans tous les cas». J’avais un amour presque passionnel pour la destruction et si je n’arrive pas détruire ce, ou celui qui était dans mon viseur j’allais me détruire à essayer de le faire plier. Je le regardai, lui et son petit sourire et l’idée de le déstabiliser, de voir cette assurance qu’il avait disparaitre, l’envie de revoir ce petit air surpris qu’il avait eu un peu plus tôt. Je le regardai du coin de l’œil avant de m’approcher de lui et de me pencher sur lui avant de déposer doucement mes lèvres sur les siennes. Je regardais son visage … aller, laisse-moi voir ce petit air surpris et décontenancé.
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Bingo. Bien sûr qu'elle devait être bonne à ça. Certainement qu'avec les gens qui n'étaient pas immunisés ni habitués ça pouvait faire mouche. Tu la sentais presque se liquéfier à côté de toi tant tes paroles lui avaient rappelé sa situation actuelle. Et elle recommençait à dire qu'elle se serait acharnée. A vrai dire il n'en aurait pas douté une seule seconde. Vraiment genre... vraiment pas. C'était bien le type de la fille, de faire ça. De prendre une victime et de te la rincer jusqu'au bout. Si toi tu étais un connard, tu allais rarement jusque là... sauf avec les filles comme elle justement. Pourquoi ? Parce que tu adorais les faire tomber de leur piédestal. Sauf qu'elle... elle s'en faisait tomber toute seule. Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche dans une tentative tu la sentais s'effondrer un peu plus.

Sauf... sauf qu'elle s'approcha de toi. Ton sourire s'était effacé et tu la regardais faire. Ton esprit s'était emballé. Il cherchait une explication à ce geste, au pourquoi du comment elle était actuellement en train de poser ses lèvres sur les tiennes. Cette fois, la crispation tu n'avais pas pu la retenir. Pourquoi elle faisait ça ? Elle était désespérée au point d'avoir envie d'embrasser un type croisé dans un bar juste pour pallier sa solitude ? Non... non. Elle parlait d'acharnement. Elle cherchait un point faible. Elle cherchait son point faible. Contact. Tu revoyais ce moment dans le bar où elle t'avait pris la main. Si son geste avait été désespéré à ce moment là... celui-ci l'était tout autant. Toi tu la fixais de tes grands yeux verts avant de les baisser et de toussoter un peu en te redressant.

"Satisfaite ?" C'est tout ce que tu trouvas à lui demander alors que tu reprenais ton verre de vin. Alors, Ajita. Etais-tu satisfaite de ton jeu ? De cette carte que tu venais de jouer ? Te sentais-tu mieux maintenant que tu avais le sentiment d'avoir un moyen de pression ? Etais-tu sûre et consciente de ce que tu faisais ?
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