DENEYA ৩ fais un voeux !

« Jamais... Je devais devoir faire une exception avec toi ? Tu vas vraiment m'obliger à te tirer les vers du nez quand je voudrais savoir quelque chose ? » Elle détestait demander avec insistance ce qu'elle voulait savoir, elle préférait qu'on lui dise les choses quand on le voulait, quand on en avait envie et surtout quand on lui faisait confiance... C'était une relation de confiance en fait c'est ça et une manière pour elle de repérer quand la personne en face d'elle se sent bien avec elle. Cela ne s'applique pas qu'aux hommes, c'est aussi bon pour les femmes, pour ces amis en général, qu'importe le sexe. Elle tentait de le convaincre que l'invitation qu'elle avait formulé n'était pas forcée mais à première vue ce n'était pas assez, ou alors, c'était la gourmandise qui parlait ! Elle se hissa à nouveau sur la pointe des pieds, enroula ses bras autour du cou du jeune homme et lui redonna le contrôle de ses lèvres, encore une fois, elle lui donna le contrôle de tout en fait parce qu'elle était tout contre lui, les yeux fermés et complètement portée par leur baiser. Elle allait finir par craquer et complètement se laisser aller s'il continuait ainsi. En prenant un peu d'air elle lui souffla : « Le chemin des cottages n'a jamais été aussi long que ce soir je crois... » Elle voulait qu'il lui fasse l'amour, qu'il prenne soin d'elle, peut être même qu'il mette autant de tendresse dans l'échange sexuel qui se profilait entre eux qu'il avait mis dans leur baiser, mais le ferait il ? Leur rencontre, leur relation ne prendrait elle pas une tournure un peu bizarre après cela ? Ou alors ils écriraient simplement une page différente, une page qu'elle ne pouvait prédire, qu'elle laisserait juste libre à l'écriture sans se prendre la tête et sans perdre son coeur elle l'espérait.

(Invité)

Je me sentais limpide, je n’avais pas le sentiment d’être une énigme alors je ne comprenais pas pourquoi il fallait un décodeur à la demoiselle. Au pire elle pouvait me poser les questions qu’elle souhaitait… Sauf que je me repris en prononçant cette phrase, parce que ça allait à l’encontre de sa règle –pas de questions-. « T’es habituée à enfreindre les règles avec moi non ? » répliquai-je, rieur. Je devais la lui rappelais, la règle du premier soir ? Et puis c’est d’un baiser qu’elle me rassura sur son invitation, même si je fis semblant de ne pas être complètement convaincu… Gourmandise pure et dure. J’avais juste envie de sentir encore un peu plus ses lèvres sur les miennes. Ses bras s’enroulèrent autour de mon cou, mes mains s’ancrèrent sur sa taille pour l’attirer un peu plus contre moi alors que nos bouches s’unissaient à nouveau. Elle fit remarquer le temps infini qu’on mettait pour rejoindre son cottage, et je rigolai contre ses lèvres : « Si tu me déconcentrais moins aussi… » l’accusai-je sans grand sérieux, amusé. Le chemin avait jamais été aussi long, mais il avait été rarement aussi plaisant… C’est que j’y prenais goût, moi, à cette nouvelle saveur de nos baisers, aux confidences de la demoiselle et au tournant différent et plus tendre que semblait prendre notre relation… Mes lèvres se posèrent furtivement sur les siennes, pour ne pas nous retarder davantage et je repris ensuite le chemin de son bungalow, laissant l’une de mes mains glissée dans la sienne…
(Invité)