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DENEYA ৩ fais un voeux !

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C'est vrai que niveau réussite de la technique, c'était raté, mais il ne fallait pas le dire. Le jeune homme passa sa main doucement sur la joue de la brunette et son regard s'embua rapidement, se surprenant d'être touchée par ce geste, de l'apprécier outre mesure alors que le romantisme et la tendresse lui étaient deux choses étrangères depuis des années. Denys lui faisait redécouvrir des choses auxquelles elle prenait petit à petit goût et surtout auxquelles elle se laissait aller, mais juste avec lui, parce qu'elle avait bizarrement confiance en lui. « Je sais plus ce que je voulais savoir c'est pas juste... » Dit elle en imitant un bonhomme qui fait la tête avec sa bouche - là elle devait être vraiment moche - avant de rapprocher ses lèvres de celles de Denys doucement, pour un baiser beaucoup plus doux pendant lequel elle ferma les yeux et se laissa porter. Dans quoi elle s'embarquait ? Elle ne savait pas vraiment mais elle sentait bien qu'elle avait les deux pieds dans la barque, plus aucun à terre alors si il arrivait quelque chose, elle coulerait directement. « Je voulais savoir ton vœux... Celui qui était censé être le même que le mien... » Ca lui revenait maintenant mais il avait fallu qu'elle cherche parce qu'il l'avait complètement déconcentrée ! « Mais si c'est de voir arriver une autre nana pour partir passer une super soirée avec elle, je crois que je ne veux pas savoir ! » Une sourire finit par se dessiner sur ses lèvres. Après une pointe de romantisme était ce un brin de possessivité qu'elle montrait là ? Parce que la jalousie n'avait jamais été son truc, sinon elle ne serait pas là en sachant qu'il avait couché avec une femme dans l’ascenseur.
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« Meleya Emerson, cinq ans, le retour… » me moquai-je avec un petit rire quand, même en gagnant, même quand je déposais les armes et que j’étais prêt à lui avouer ce qu’elle voulait savoir de moi, elle affichait de nouveau une moue boudeuse en se vexant de ne plus se rappeler ce dont il était question à l’origine, avant que l’on s’embarque dans ce petit jeu. Nos bouches se retrouvèrent un instant, doux et tendre baiser cette fois, qui fit taire mon rire et fermer mes paupières pour en savourer ce contact. Et lorsque nos visages s’écartèrent un peu, ce baiser dut avoir l’effet de lui rafraichir la mémoire parce que l’enjeu de sa séance de bouderie lui revint, elle voulait savoir mon vœu, et elle ajouta rapidement un bémol, que si c’était pour entendre parler d’une autre fille avec qui passer une super soirée, elle préférait ne pas savoir… «  Alors, je vais devoir me taire… » pouffai-je, moqueur avant d’enchainer, histoire qu’elle ne se vexe pas même si vu mon rire elle devait bien comprendre l’ironie de cette première réponse. « C’est pas ça du tout mon voeux… C’est plutôt le contraire… » confiai-je avec plus de sérieux pour le coup. « Je me disais que j’avais bien envie que ça ne s’arrête pas là… » Je parlais de ce soir, de ce moment, et peut être aussi de manière un peu plus élargie, mais ça je préférais lui laisser le soin à elle de comprendre le –ça- dans le sens qu’elle voulait. Je me rappelais trop bien la petite étincelle de peur dans ses yeux, et je savais aussi trop bien mon talent pour tout gâcher et pour faire fuir les demoiselles auxquelles je m’attachais alors, avec Mel, j’avançais avec des pincettes…
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« De toute manière t'as dit que t'aimais bien quand j'avais 5 ans... » Son sourire s'élargit et leurs lèvres se trouvèrent. Une enfant de cinq ans ne fait pas ça, une enfant de cinq ans n'embrasse pas comme ça et surtout un baiser comme ça ne réveille pas quelque chose de plus profond chez des enfants de cinq ans. Elle aimait leur passion et leur fougue, leur empressement lorsqu'ils se retrouvent et qu'ils ont besoin de ne faire plus qu'un, mais elle aimait aussi ce genre de moment bien plus doux et tendre même si cela la surprenait. « Le contraire ? » Fit elle avec un petit air surpris qui n'en était pas réellement un mais plutôt un petit ouf de soulagement parce qu'elle avait envie de la même chose... Elle avait bien compris le sens de sa phrase mais elle voulait le détourner, l'amener sur le terrain de la rigolade, parce que lorsqu'elle rigolait, au moins elle était moins à découvert et même si elle disait des choses sincères, elle avait l'impression de se couvrir quand même... Drôle de Mel ! « Ne pas s'arrêter là ? Vous voulez encore du sexe Monsieur Zacharias ? A ce stade votre gourmandise dépasse la mienne ! » Elle était joueuse, plutôt mystérieuse et fermée aussi d'habitude, il allait devoir s'y faire, elle pouvait passer de sa couverture à la franchise même en un instant comme elle le faisait juste là : « Embrasse moi encore comme tu viens de le faire... » Pas besoin d'une étoile filante pour avoir un baiser plein de tendresse, moins fougueux et bestial que ceux qu'ils partageaient la plupart du temps, enfin elle l'espérait, sinon elle en trouverait bien une pour l'occasion !
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 Je l’aimais bien oui, avec ce petit côté enfantin, avec son côté fougueux, même sa facette mystérieuse me plaisait… Et tous mes warnings auraient du s’allumer sur l’impasse vers laquelle ça allait encore surement me mener… Denys qui s’accrochait à une énième fille qui ne recherchait pas ça, Denys et son étoile filante… C’était pour ça, d’abord, que je n’avais pas voulu l’exprimer à voix haute mon vœu. Même si c’était ensuite amusé par son petit manège, sa petite torture, que je m’étais obstiné à garder le silence. Je lui lâchai donc finalement l’info, ce souhait de voir tout cela ne pas s’arrêter là. Son rire résonna lorsqu’elle choisit de sur-interpréter ma déclaration avec humour, remettant sur le tapis ma gourmandise et mon trop grand appétit sexuel… J’haussai les épaules en rigolant à mon tour, en sachant très bien que la corriger, la reprendre et souligner l’autre sens qu’on pouvait prêter à mes mots cela risquait de faire revenir la peur dans ses yeux et ce n’était pas ce que je cherchais. Alors non, je ne niais pas. D’autant plus que lui faire une nouvelle fois l’amour ce soir n’aurait rien pour me déplaire. « Trahi par mon vœu et par le contenu de mes poches, c’est tout moi ça ! » Ouais allez, jouons les obsédés alors que c'était pas du tout le sens premier de ma phrase, de ce que j'avais souhaité exprimer. Mais si cette interprétation lui allait... Et sans me faire prier davantage, dans un baiser qui signifiait par contre bien toute l'affection que je ressentais à son égard, que mes lèvres revinrent se poser sur les siennes avec une tendresse infinie, délicatement, mes doigts encadrant son visage, mes pouces caressant ses joues…
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« Dommage j'étais en train de revenir sur mon avis de coureur de jupon qui a une endurance folle pour ce genre de chose... » S'il plantait son regard dans celui de la brunette, il pourrait lire qu'elle rigolait et ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait, enfin si, mais elle n'était pas en train de revenir sur cette avancée, elle s'autorisait petit à petit de s'ouvrir à un mec qu'elle ne connaissait pas il y a encore même pas un mois et avec qui elle se sentait juste bien, elle s'autorisait de croire qu'il pouvait ne pas être ce sérial baiseur qu'elle avait pu penser au début. Savoir si elle se trompait ou non, c'était impossible, c'était surement pour cela qu'elle avait encore de la retenue et qu'elle profitait juste de chacun des moments passés avec lui. Quand il déposa ses lèvres doucement sur les siennes, avec tendresse, elle ferma les yeux et laissa ses mains venir décoiffer ses cheveux puis passer sous son tee shirt pour le serrer un peu contre elle. Une fois se baiser terminé, il s'écarta légèrement restant tout près d'elle et elle lui souffla : « En fait non, c'est interdit de m'embrasser à nouveau comme ça... » Ce genre de baiser avait l'effet d'un coup de massue dans la muraille de Chine qu'elle avait enroulé autour de son coeur et c'était flippant, pourtant, elle en redemandait encore et encore et son corps qu'elle tentait de canaliser depuis le début se réveillait petit à petit, son désir se faisant ressentir dans le creux de son ventre, échauffé par les échanges et la proximité qu'ils avaient. « Je commence à ne pas avoir très chaud, on rentre ? Je crois qu'il y a trop de bordel sur mon canapé pour que tu puisses y dormir, mon lit sera surement mieux ? » Elle prit une dernière fraise tagada qu'elle plaça entre ses lèvres avant de venir la porter aux siennes pour qu'ils croquent ensemble dedans avant d'échanger un dernier baiser sur ce golf qui leur avait servi d'observatoire pour ce soir.
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  C’est avec humour qu’elle choisit de comprendre mes paroles, les déformant, me taquinant alors que de mon côté je ne niais pas, enfilant de bonne grâce ce costume de coureur qu’elle voulait me coller.  Un petit rire s’échappa de mes lèvres, simplement avant d’exécuter son ordre, l’embrasser comme je venais de le faire, c’est à dire tout sauf comme un coureur qui n’en aurait rien à faire d’elle. La façon dont mes lèvres épousèrent les siennes, doucement, celle dont mes doigts encadrèrent avec douceur son visage, effleurant délicatement ses joues, ça n’avait rien d’un baiser d’un don juan indifférent… Ca voulait dire beaucoup plus… Et d’ailleurs, c’était surement toute la charge émotionnelle que contenait ce baiser qui poussa la demoiselle à me souffler ensuite l’ordre complètement opposé, à savoir l’interdiction de l’embrasser à nouveau comme ça. « Tu es du genre contradictoire comme fille… » rigolai-je tout contre ses lèvres. Meleya, pertubante jusque dans ses désirs. J’avais toujours un peu l’impression d’avancer sur un fil, menaçant de me casser la figure à chaque nouveau petit pas en avant. Alors je faisais quoi là ? Un pas en arrière ? C’est un léger recul que mon visage effectua, mes doigts relâchant son visage en soufflant : « Excuse-moi alors, je recommencerais plus… » promis-je à regret avant d’ajouter : « Enfin sauf si tu me le demandes. » Histoire de lui laisser les commandes, de laisser la porte ouverte. La brunette confia alors ne pas avoir chaud, elle voulait rentrer et m’ouvrait vraiment les portes de son chez-elle pour la nuit. Pas le canapé qu’elle m’avait destiné dans un premier temps, mais son propre lit. « Je suis à la porte de chez moi, donc je dépends complètement de ton hospitalité Mel… » répondis-je avant de savourer la dernière sucrerie qu’elle m’offrait sur ses lèvres, dernière dégustation qui se finit logiquement en baiser… Baiser furtif, parce qu’après tout ça, je ne savais même plus de quelle façon la jeune femme voulait que je l’embrasse. Je me levai, lui tendis la main pour l’aider à se mettre debout en soufflant : « On y va ? »
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« Oui je me le dis souvent... Mais je crois qu'il faut juste que tu apprennes à différencier quand je suis sérieuse de quand je ne le suis pas... » Et l'ordre qu'elle venait de donner n'en était pas un, au contraire, il pouvait l'embrasser comme ça autant de fois qu'il voulait, il allait juste falloir construire une volière dans le bas de son ventre pour enfermer tous les papillons qui s'y nichaient au fur et à mesure de leur rencontre. « J'ai pas besoin de demander... Tu sais bien quand c'est le moment. » Il avait le don de lire en elle comme dans un livre ouvert pour certaines choses, elle était sûre qu'il pouvait aussi le faire pour cela. Ses yeux exprimaient beaucoup, il n'avait qu'à la fixer droit dedans pour savoir. « Je vais bichonner mon hôte alors ! » Dit elle en prenant ses mains pour se relever, se retrouvant ainsi à quelques centimètres de lui et déposant un baiser dans son cou avant de l'entrainer vers l'hôtel sans lui lâcher la main. Ils passèrent à un moment dans un endroit, très sombre, tout noir, vraiment obscur et c'est le moment où Mel choisit de lâcher ce qu'elle aurait aimé pouvoir lui dire avant, plutôt que de lui interdire de l'embrasser comme ca : « Je suis juste pas du tout indifférente à ce genre de baisers venant de ta part Den' et... » Et quoi hein ? Il faut croire qu'elle avait préparé le début de sa phrase mais pas la fin. « Et ça me fait peur. » Op là. Là elle avait été un peu plus claire, elle n'envoyait pas de message crypté pour une fois.
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   « Mon décodeur Meleya est pas encore très au point excuse moi… » confiai-je alors avec un sourire, amusé mais aussi dérouté par les contradictions de ses paroles. Un ordre, puis tout le contraire. J’avais l’impression de marcher sur des œufs… J’avais apprécié ce type de baiser, ce type de contact avec elle, moi, alors je lui laissais la possibilité d’en avoir à nouveau, de changer d’avis, si elle me le réclamait. « Je sais bien, c’est vite dit, faut vraiment que j’apprenne à te décoder. » rigolai-je alors qu’elle, elle semblait assurée du fait que je saurais saisir le moment. Elle m’invitait chez elle, promettant de me bichonner, attrapant mes mains pour se relever.  Un bref baiser et on avança, quittant le terrain de golf, reprenant le sentier direction les bungalows. Dans une portion plus sombre du chemin, la voix de mon interlocutrice résonna juste devant moi, confiant qu’elle n’était pas indifférente à ce genre de baiser de ma part et… que ça lui faisait peur. Je ne pouvais voir ses yeux, dans la pénombre, mais je la devinais cette même lueur que j’avais aperçu au cœur de ses prunelles précédemment. Mes doigts se resserrèrent sur les siens : « C’est pas mon but Mel… Te faire flipper. » Je faisais plutôt tout pour qu’elle ne s’effraie pas.  Et pour le coup, c’était mon tour de flipper, de craindre qu’elle ne s’échappe, que ces baisers que je lui avais donnés et qui laissais transparaitre l’attachement que je commençais à ressentir pour elle la faire fuir comme une anguille. « Si tu préfères, je rentre chez moi cette nuit… Lyra va juste me tuer de la réveiller à cette heure là. »
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« Au moins t'en as un en cours de construction... Moi il est même pas commencé le tien ! » A vrai dire, à part en lisant dans ses yeux, elle ne savait jamais trop comment interprété ce qu'il pouvait dire ou faire, elle essayait mais elle était presque sûre qu'elle se plantait à chaque fois, voilà pourquoi elle marchait sur des oeufs, pourquoi elle se retenait. Lorsqu'elle profita de l'obscurité parfaite pour lui avouer cette peur qu'elle avait, elle apprécia de sentir ses doigts se resserrer sur les siens. Elle se stoppa net et s'approcha de lui, vraiment tout près, comme si la proximité pouvait faire qu'il la voit alors qu'il n'y avait pas l'ombre d'une lumière à l'horizon et elle lui souffla : « Aucune envie de te trouver mort demain... Mon offre tient toujours. Et puis c'est pas toi qui a dit que c'était bien de perdre le contrôle parfois ? » Et comme pour lui confirmer qu'elle savait bien ce qu'elle faisait, elle s'approcha de ses lèvres pour les capturer de la même manière qu'elle lui avait interdit de le faire quelques minutes avant. La peur faisait partie des choses qu'elle devait affronter dans sa perte de contrôle. « J'ai été assez convaincante ? » Elle se remit sur ses pieds plats, parce qu'elle avait dû se mettre sur la pointe des pieds, il était grand ce gentilhomme et attendit sa réaction, son retour. Toutes leurs soirées étaient différentes les unes des autres, la première avait été plutôt sur le thème du jeu et de l'humour, la deuxième sur la découverte de l'autre et la troisième... sur le thème du romantisme ? De la tendresse ? Ouai surement l'un de ses deux mots qui savaient si bien la faire flipper sauf quand elle l'avait près d'elle et qu'il lui disait qu'il ne voulait pas qu'elle flippe.
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 « Y’a pas besoin de décodeur, je suis un livre ouvert. Suffit de me demander quand tu me comprends pas… » Je marquais une pause avant de me reprendre : « Ha mais oui, c’est vrai que tu poses pas de questions… » fis-je en reprenant cette règle qu’elle avait énoncé un peu plus tôt.  Mais finalement, je n’allais peut être pas avoir besoin de décodeur, puisque profitant d’un coin d’obscurité, la demoiselle se lança dans quelques confessions, me révélant la raison de sa demande contradictoire au sujet de la façon dont je l’embrassais,  des baisers qui ne la laissaient pas indifférente mais qui l’effrayaient également. Je la retins, mes doigts dans les siens et je soufflai les idées de ne pas m’imposer chez elle ce soir. Une façon de lui laisser de l’air, de pas l’étouffer, de ne pas l’envahir… Tout pour ne pas la faire flipper, car ce n’était définitivement pas mon but. Dans tous les cas, mes mots avaient du la rassurer puisqu’elle se rapprocha pour réitérer son offre, reprenant mon affirmation sur le bien être que les pertes de contrôle pouvaient parfois provoquer. Je n’eus pas le temps d’acquiescer que ses lèvres venaient capturer les miennes, avec la même tendresse, la même douceur que les miennes étaient venues chercher les siennes un peu plus tôt. Est-ce qu’elle avait été assez convaincante ? « Je sais pas… Je serais pas contre être convaincu encore un peu plus… » Façon de réclamer encore ses lèvres sur les miennes parce que je ne me lassais pas de ses baisers…
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