DENEYA ৩ fais un voeux !

« Mais t'es vraiment sérieux quand tu le dis ? » Elle ne le voyait pas comme un romantique c'était peut être à cause de sa première impression de coureur de jupon... En tout cas ces mots la faisait rire parce que ça faisait longtemps qu'on ne lui avait pas dit cela et qu'elle aurait prit ses jambes à son coup s'il lui avait dit qu'elle était une étoile sans mettre le filante derrière. « Je suis ton médicament du romantisme ? C'est le plus beau compliment qu'on m'ait fait depuis des années je crois ! » Et là elle ne put s'empêcher d'éclater de rire avant de retrouver son sérieux lorsque ses yeux se plantèrent dans ceux du jeune homme, ne pouvant pas s'en décrocher, n'ayant pas du tout envie de s'en décrocher. « La lune et le soleil... C'est déjà bien au moins tu reconnais le jour et la nuit... » Lui souffle t'elle doucement avant de se rapprocher de lui un peu plus, déposant sa main sur sa joue pour ne pas qu'il file et approchant ses lèvres pour l'embrasser, un baiser doux, qui devint un peu plus passionné ensuite mais qui ne fut pas trop féroce malgré toute l'envie qu'elle avait et la frustration du fait que cela fasse longtemps qu'ils ne se soient pas retrouvés. « Je pensais que tu pouvais faire ça par exemple. C'était mon voeux. » Là elle dévoilait un peu trop qu'elle avait voulu d'un baiser dans cet endroit romantique, c'était un peu trop se dévoiler mais bon... « T'sais juste un baiser avant que je file comme les étoiles ! » Son regard retrouva celui du jeune homme et elle ne manqua pas d'ajouter avec une petite moue : « Ca faisait longtemps qu'on ne s'était pas retrouvés, je veux dire... juste toi et moi. » Mel tais toi, maintenant.

(Invité)

Elle avait du mal à y croire, quand je me décrivais comme tel. Alors que peut être, pour qu’elle comprenne mieux, qu’elle saisisse mieux où ce côté cœur d’artichaud m’avait mené, je devais précisé : « Un romantique au cœur brisé, pour être exact. » Elle allait peut être mieux saisir mon besoin et mon envie de m’amuser ainsi. C’était pas ma nature d’être collectionneur de conquêtes, non… C’était juste que j’en avais marre de courir après du vent, après des filles qui se retournaient même pas pour voir si j’arrivais à les suivre. Quand j’ajoutais que je soignais mon romantisme avec elle, elle se marra soulignant le compliment contenu dans ma remarque. Et c’est sur mes connaissances limitées en astro-physique que l’on s’attarda ensuite. « Et je sais reconnaître les étoiles filantes quand j’en vois une… » ajoutai-je alors. Métaphore pour parler d’elle encore ? Oui peut-être. Peut être que c’était parce que j’avais bien saisi son côté filant, fuyant, que je ne fondais pas sur ses lèvres et que je la laissais elle, venir à moi. Ses lèvres sur les miennes, il m’était néanmoins impossible de rester de marbre, de ne pas entrouvrir la bouche, de ne pas venir jouer avec sa langue un instant… Jusqu’à ce qu’elle s’écarte, pour me répondre alors qu’elle s’était attendue à quelque chose du genre de ma part, que c’était son vœux… Un baiser avant de filer… « Tu sais que quand on dit son vœux à quelqu’un il ne se réalise pas ? » répliquai-je alors. Quand ensuite, elle souligna avec un air un peu contrarié notre longue période sans se voir, mon bras se resserra un peu autour d’elle. « Trop longtemps oui je sais… C’est juste que… C’est compliqué en ce moment… » Façon allusive de parler du bazar de ma vie sentimentale.
(Invité)