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FEAT. AMANDA | Isaiha découvrait le pouvoir que pouvait avoir une caresse sur le corps d’une femme, combien il était délicieux de voir la réaction d’Amanda ainsi que ses soupires. Le jeune homme prenait en assurance et osait déployer des trésors de sensualité depuis trop longtemps enfoui, masqué, nié, refoulé. Auprès de sa compagne, il osait se montrer charnel, désireux de bien faire et surtout motivé à se lancer à corps perdu dans cette nouvelle aventure. Il n’avait jamais été très aventureux surtout rêveur. Pour la première fois de sa vie, Isaiha tentait quelque chose de nouveau sans prendre le temps de la réflexion, sans peser le pour et le contre. Il voulait lui donner du plaisir, il voulait continuer de l’entendre gémir mais les cieux en décidèrent autrement comprit-il en sentant les premières gouttes lui tomber sur les épaules. La magie était brisée songea-t-il en voyant Amanda se redresser pour les prévenir qu’ils feraient mieux d’aller se mettre à l’abri. « Tu as raison, on va attraper la mort à rester sous cette pluie » dit-il en levant le nez au ciel, récoltant quelques gouttes sur son front et le bout de son nez. Isaiha n’osait plus vraiment regarder sa belle dans les yeux mais l’aida tout de même à se relever et surtout à récupérer ses affaires afin qu’elle puisse se couvrir. Lui-même, alla chercher son T-shirt qu’il renfile après l’avoir rapidement épousseté. Dire qu’ils avaient failli se donner l’un à l’autre sur une bute d’herbe, en pleine forêt. C’était totalement fou mais malgré tout, il ne pouvait oublier l’élan sensuel qui l’avait poussé ni même l’image d’une Amanda aux prises de son désir et torturée par ses caresses. Ce tableau n’était pas prêt de disparaitre de son esprit. « Allons-y » lui dit-il en l’attrapant par la main pour mieux se mettre à courir en petite foulée droit devant afin de retrouver la piste des autres mais la pluie se faisait bien plus dense, les trempant de la tête aux pieds très rapidement. « Là, il y a une cabane de chasseur » lui dit-il en lui pointant le petit cabanon perdu au milieu de la forêt. Ce genre d’endroit observait le minimum de confort mais serait un abri salutaire pour eux. Aussi la conduisit-il jusqu’à là. Par chance, l’endroit était ouvert mais c’était compréhensible : il n’y avait rien à voler visiblement. « On peut attendre ici que la pluie cesse…Tu as froid ? » lui demanda-t-il prévenant.©TOWNTROTTER.
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