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FEAT. AMANDA | Il ne pouvait pas la quitter comme elle ne pouvait le changer. Amanda ne le souhaita pas mais il ne voulait pas non plus qu’elle se prive de toute liberté pour lui faire plaisir. « Attends.. nous irons marcher mais avant, il faut que nous mettions quelque chose au clair tous les deux » lui dit-il en déposant un baiser sur son front. Il la força gentiment à s’asseoir sur la petite buttée pour pouvoir poser un genou devant elle. « Tu m’as dit que tu ne voulais pas me changer mais je ne veux pas que tu changes pour moi… Amanda, tu aimes t’amuser et si je t’enlève cela, j’aurais l’impression d’être un égoïste. Je ne peux pas te demander de te conformer à mon éducation, c’est pas comme cela que cela doit fonctionner. J’aime ta différence… si j’avais recherché une amish, mon cœur se serait épris d’une femme depuis le temps et pourtant, ce n’a pas été le cas. Au contraire, il m’a suffi d’un regard pour être séduit par ta personnalité, par ce que tu dégageais. J’ai juste commis l’erreur de vouloir te rentrer dans un moule, de vouloir voir en toi une amish alors que tu ne l’es pas et justement, cela me plait. Tu me forces à voir autre chose, à vivre autre chose. Je ne dis pas que cela sera facile tous les jours, que nous n’aurons pas d’autres moments désagréables comme celui-là mais c’est ainsi que je te veux à mes côtés : entière, fidèle à tes principes et surtout pleine de vie. Nous devons faire des efforts l’un comme l’autre pas uniquement que toi » lui dit-il en amenant l’une de ses mains à ses lèvres pour y déposer un baiser au creux de sa paume.
Isaiha la souhaitait avant tout heureuse et s’il devait supporter qu’elle boive de l’alcool à des soirées, il le supporterait car s’il ne le faisait pas alors il ne ferait jamais l’effort de s’adapter à ce monde moderne. Amanda l’acceptait entièrement alors il était naturel qu’il en fasse de même et pas uniquement en prenant que les bons côtés. Il devait apprendre à aimer Amanda dans toutes ces facettes. « Nous y arriverons…Ensemble » se voulait-il optimiste. « Maintenant, je t’en supplie à genoux de ne plus pleurer et de m’offrir un joli sourire »©TOWNTROTTER.
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