Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMême nom de famille pas le même exemplaire (Mel) - Page 6
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Même nom de famille pas le même exemplaire (Mel)

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  Je rigolai en imaginant la scène, mais ça ne fit pas trop rire Mel d'imaginer que ma séance surf allait se transformer au pêche à la culotte... "Je ferais l'étonné promis." la rassurai-je en calmant mon hilarité pour reprendre mon sérieux. "Oh mais oui, pas besoin d'en dire plus : c'était ton baptême de summer camp. Enfin au début c'était vraiment ça en plus." approuvai-je alors au sujet de l'excuse que l'on allait devoir donner à nos coéquipiers pour expliquer notre moment d'absence et nos vêtements trempés. Vêtements qu'on remettait au compte goûte, jouant encore et toujours. Pire que des gosses. Même après ce qu'on venait de faire, il était impossible d'être sérieux. Impossible d'être sages aussi, puisque mes mains finirent sur ses hanches, glissant sur le fermoir de son short, menaçant de lui retirer si elle refusait de jouer le jeu : un mot-un vêtement. c'était la règle et j'allais me faire un malin plaisir à lui faire respecter si elle ne s'y pliait pas. L'ordre de ne pas le faire, de ne pas lui enlever, s'échappa très vite de ses lèvres. Mes mains restèrent un instant là où elles étaient posées, jouant avec le bouton du vêtement, mon regard chargé de malice et de désir plongé dans le sien... Puis une pensée s'imposa dans ma tête : je n'avais qu'une seule capote sur moi, celle qui était dans ma poche et qui était désormais inutilisable... Alors oui, c'était surement plus prudent de ne pas se lancer dans un nouveau strip tease de la jeune femme. Et puis de toute façon, elle me souffla son nouveau mot. Un adjectif pour me qualifier. Compliment ou reproche ? C'était difficile à dire. Mais c'est avec le sourire que je le pris, et dans une volonté de ne pas la troubler davantage, et de ne pas me laisser enflammé davantage, mes doigts laissèrent son short tranquille. Je fis un petit pas en arrière, soufflant mon mot également : "Attirante..." C'était bien pour ça que je fis un autre pas, augmentant un peu plus la distance entre nous, pour essayer d’échapper à ce champ d'attraction. Mes jambes se glissèrent dans mon short que je refermais avant d'attraper nos T shirts, lui lançant le sien : "A toi..." Avec déjà mon dernier mot en tête.
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« Au début en effet ! » Lui dit elle en lui adressant un clin d'oeil. Après ils avaient vite, trop vite dérapés. Enfin c'était plutôt lui qui avait dérapé, qu'est ce qui lui était passé par la tête de l'embrasser si vite, si peu de temps après leur rencontre ? Elle n'en savait rien mais en tout cas elle ne regrettait pas qu'il l'ait fait, en même temps si cela avait été le cas, elle l'aurait stoppé bien plus vite et leur rendez-vous aurait été écourté depuis bien longtemps. Après qu'elle l'ait mis en garde sur son intention de lui retirer son short, le jeune homme s'éloigna, presque avec regret et s'empara de leur tee shirt. « J'aime quand t'es loin de moi comme ça, c'est plus sage ! » Loin ? Il n'était qu'à deux pas. Mais sérieusement, il fallait qu'il retourne au feu de camp, sinon ils pouvaient directement se retrouver dans le logement de l'un ou de l'autre et finir la nuit ensemble sans y retourner, au moins les gens ne se poseraient pas de questions, ils sauraient ce qu'ils ont fait. Ca serait trop simple, comme ça le serait aussi qu'il lui rende son tee shirt sans nouveau mot. Le premier avait décrit la situation en général, le second l'avait décrit lui par rapport à elle, le troisième lui était réservé : « Sexy, canon, bref ton physique parfait m'énerve ! » Elle capte son regard et plisse légèrement les yeux le fusillant doucement, fusillement de haine ou d'énervement ? Pas du tout, plutôt rempli d'une envie de recommencer, d'une attirance qu'elle ne pouvait pas se cacher.
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 On tomba donc d’accord sur ce que j’allais raconter aux autres : un baptême de SC. Voilà l’explication parfaite pour nos fringues trempées et notre absence prolongée, et du reste on ne dira rien bien sûr, parce que cela ne regardait pas nos coéquipiers. Enfin, cela serait recevable si on se rhabillait sagement, option que je choisis finalement, un pas puis un autre en arrière, relâchant le bouton fermant son short, renonçant à ma menace de le lui ôter à nouveau. Elle avait dit son mot finalement après tout, et puis… on savait où ça allait mener si on recommençait le jeu dans le sens inverse. Mon corps se rappelait encore que trop bien de la sensation de ma peau contre  la sienne, de son souffle se mélant au mien et de… Oui, non, mieux valait s’éloigner, parce qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour rallumer la flamme. Quand elle  souligna ma sagesse et le fait qu’elle aimait que je sois loin d’elle, néanmoins, c’est un peu vexé que je lui envoyai une gerbe d’eau pour la taquiner : « T’aimes t’es sûre ? » J’avais saisi nos T shirt lui rendant le sien en réclamant le dernier qualificatif qu’elle me destinait, j’eus même le droit à plusieurs. Flatteurs qui plus est. J’en baissais un instant les yeux, vers mon haut que je tenais toujours dans mes mains. « Désolé de t’énerver. Je me rhabille. » soufflai-je en me glissant dans le tissu, cachant donc mon torse de sa vue. J’en oublierais presque mon mot à moi, troublé par le regard qu’elle me jetait alors, incapable de le qualifier : agacement, énervement, désir ? Finalement Mel aussi mériterait l’adjectif déstabilisante.
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Si elle aime qu'il soit loin ? Pour tester sa résistance oui. Elle veut vraiment qu'il soit loin. Mais pour son plaisir, c'est mieux qu'il soit plus près. Sauf qu'ils en ont assez profité ce soir, ça suffit maintenant, il faut savoir être raisonnable. Si entre eux les jeux les plus longs sont bons, les plaisanteries les plus courtes sont quand même les meilleures... Alors il fallait bien qu'ils arrêtent à un moment ou à un autre. « Blablabla ! » Elle faisait l'enfant, un petit sourire aux lèvres. Voilà une nouvelle facette de sa personnalité, elle était tout le temps une femme mure, une femme qui a la tête sur les épaules mais elle savait être aussi une enfant, une petite fille, elle savait retomber dans l'enfance, cette enfance entourée de ses parents aimant qui lui manquaient tant. « Comme si tes excuses étaient sincères ! » Elle lève les yeux au ciel sans savoir si il la voit comme il n'y a que la lumière de la lune pour leur éclairer. « Joue jusqu'au bout Denys ! Donne ton dernier mot ou je mets ta résistance à mal encore une fois ! » Elle s'approche à nouveau alors qu'elle a enfilé son tee shirt et dépose un baiser plus langoureux et sensuel sur ses lèvres. Punition ou envie ? C'est lui qui décide mais elle peut continuer longtemps comme ça s'il n'arrête pas parce qu'elle, elle n'a aucune limite.
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 Un franc éclat de rire s’échappa de mes lèvres à la réplique enfantine de Meleya, ravi de constater ce côté là de sa personnalité. Espiègle, drôle, amusante… Et en plus elle me servait des compliments comme ça, sur un plateau… Elle l’aurait vraiment mérité le qualificatif de déstabilisante. Mais je n’avais rien dit, baissant les yeux, m’excusant de l’énerver et me glissant bien vite dans mon T shirt. Sauf qu’elle, elle n’avait pas zappé la règle du jeu, celle que quelques minutes auparavant je m’étais bien appliqué à lui rappeler.  Elle s’approcha de moi, me poussant à jouer jusqu’au bout, à lui donner mon dernier mot, me promettant de mettre ma résistance à mal… J’aurais pu faire quelques pas en arrière, mais ses lèvres retrouvèrent les miennes et toute envie de résister ou m’échapper s’envola… On pourrait vite reprendre le même chemin que tout à l’heure, mais non… Ce n’était pas raisonnable et je n’étais pas équipé. Alors mettant fin au supplice, nos bouches se séparèrent. Je restais néanmoins tout proche, mon front collé au sien, soufflant contre ses lèvres l’expression que j’avais en tête : « A refaire… » Cette soirée, cet aparté entre nous, ce qui s’en était suivi dans l’eau, c’était à refaire…
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Elle ne savait pas qu'il était déstabilisé tout comme elle, et lui ne savait pas que le coup de coeur qu'il ressentait était partagé. Parce que oui c'est bien ce qu'elle avait eu, un petit coup de coeur, un feeling de fou, une complicité qui s'était installée de suite. C'était assez rare pour le souligner. La demoiselle s'approcha pour mettre encore à mal sa résistance, il se laissa embrasser avant de reculer pour qu'ils ne repartent pas dans des ébats qu'ils ne pourraient pas contrôler. Lorsqu'il lui dit que c'était à refaire, un sourire s'afficha sur son visage et elle ne put s'empêcher de lui dire en lui donnant un petit coup de coude : « Gourmand !! » Elle l'attire vers la sortie de l'eau, il faut bien y retourner à un moment donné quand même, ils ne peuvent pas rester là tous les deux même si le temps semble s'être arrêté. « Interdit de me dévorer des yeux devant tout le monde Zacharias ! » il a dit qu'elle était attirante et qu'il voulait refaire, elle se sentait un petit peu puissante sur lui, mais elle n'en profitait pas, elle le charriait juste bien qu'il semblait qu'il y ait une légère part de vraie là dedans. « Dernier mot : discrétion. » Elle lui lance un clin d'oeil, elle a envie que ça reste entre eux deux, pas que ça se propage, en même temps ni l'un ni l'autre ne semble savoir de ce que demain sera fait.
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Ce n’était pas un –non jamais- ou un –c’était la seule et unique fois-, bon ce n’était pas non plus un –oui quand tu veux- mais ça m’allait. Ce –gourmand amusé-, ce petit coup de coude, ce sourire… Elle m’entraina ensuite vers le rivage, rejoindre la plage, le feu, les autres, m’ordonnant de ne pas la dévorer des yeux une fois là bas… « Promis. » J’avais eu largement de quoi me rincer l’œil là bas, derrière les rochers. C’était ses images que j’allais garder en tête. Et puis n’oublions pas que j’étais chef d’équipe. Je n’allais pas passer tout le reste de la soirée à baver sur cette fille, même si je risquais d’être un peu sur mon petit nuage après cet aparté ensemble. « Discrétion, mot d’ordre. C’est noté. »  J’attrapai les pans de mon T shirt, le remontant légèrement en le roulant pour l’étreindre. « Faut qu’on se mette près du feu… » Sinon on allait chopper la crève. Direction le groupe donc, prêt à faire face aux questions des curieux, avec un air assuré, mes explications déjà toute faites, mon discours sur le baptême aquatique de la demoiselle et la bataille d’eau monumentale qui s’en était suivie en tête.
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