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Même nom de famille pas le même exemplaire (Mel)

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 J’étais satisfait de ce début de soirée… On avait peut être pas trouvé le nom de l’équipe, mais bon au pire –six- c’était pas mal comme nom. Y’avait un type qui s’appelait comme ça dans un film/livre d’aventure non ? Tout faux Denys, il s’appelle –Quatre- le type à qui tu penses. Mais bref, après quelques bières, le soucis de trouver une appellation à la team m’était un peu sorti de la tête. Je discutais avec tout le monde autour du feu de camp, sous un petit air de guitare. L’ambiance était sympa, on rigolait, on apprenait à se connaître. Une des demoiselles à qui je n’avais pas encore beaucoup parlé se tenait près des flammes et je m’approchai d’elle lui tendant une brochette de marshmallows à griller. « Meleya c’est ça ? » demandai-je pour être sûr de ne pas me tromper, tout en m’asseyant à ses côtés. Chacun avait décliné son identité mais ce n’était pas évident de tout retenir dès le premier soir. Sauf qu’en tant que chef d’équipe, je n’avais pas envie d’écorcher les patronymes des gens. « On aurait du se faire des petits badges où inscrire nos prénoms pour cette première soirée. » rigolai-je avant de me présenter à mon tour : « Moi c’est Denys. Denys Zacharias. » Je m’étais présenté en début de soirée mais je ne me rappelais plus si la demoiselle était là à ce moment là. « Ca va ? Tu t’amuses bien ? » m’inquiétai-je alors, soucieux en tant que capitaine de la team, que tout le monde apprécie ce moment.
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Un jeune homme arrive avec une brochette de chamallows vers la brunette et cela suffit pour que son sourire s'étire sur ses lèvres, cette fois plus sincèrement, c'est moins un sourire de façade qui cache son malaise. Elle se fiche bien qu'on ne s'intéresse pas à elle mais elle aime tout de même quand on le fait, alors ce jeune homme marque des points, encore plus lorsqu'il lui demande la confirmation de son prénom. Elle apprécie qu'il l'ait retenu et elle hoche simplement la tête pour lui dire qu'il ne se trompe pas, toujours le sourire aux lèvres. Mais aux mots suivants, il s'évanouit. Zacharias. Désillusion complète pour la brunette, ce mec séduisant et qui a l'air sympa c'est son capitaine, le frère du grec le plus rabat-joie de la terre qui m'a fait une leçon de morale le seul jour où j'ai surement un peu trop bu sur le sol de Cambridge. « Zacharias... » Elle finit par répéter son nom de famille et elle hausse les sourcils. Ca veut tout dire. Ou rien, il choisit. « L'ambiance est bonne il n'y a pas à dire ! » Mel n'est pas difficile, elle s'adapte à tout. « J'ai connu un Zacharias... » Elle se stoppe et fait mine de réfléchir pour trouver le bon mot. En fait, il ne vient pas. Elle veut dire quoi ? Un Zacharias chiant ? Peut être mais elle n'ose pas, elle ne veut pas être la tête de turque de l'équipe alors forcément, elle va le laisser choisir le mot qui est le plus à même de compléter sa phrase. Pirouette de la jolie brune pour se sortir de cette situation, elle sait toujours y faire, même si elle n'a vraiment pas dit son dernier mot, elle attend juste que les premiers échanges cordiaux soient passés avant d'attaquer !
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  Ouf, ma mémoire ne défaillait pas et je n'avais écorché le prénom de la demoiselle qui acquiesça d'un hochement de tête. Par contre, lorsque je déclinais mon identité, je vis aussitôt que quelque chose clochait, qu'elle tiquait sur mon nom de famille qu'elle répéta avec une expression qui ne me disait rien qui vaille... "Oui Zacharias... C'est grec." soufflai-je en me rassurant moi même, me disant que c'était peut être le côté peu répandu de ce patronyme qui l'avait fait le répéter. "On a l'air d'avoir une bonne équipe, ça va être sympa cette chasse au trésor." Autant le faire dans une bonne ambiance, comme ça, à défaut de gagner on se serait tous bien amusés. "Emi, la sous chef, je la connais bien elle est adorable tu verras." Avant de préciser avec humour, me concernant : "Et moi je serais un capitaine gentil et pas trop tortionnaire, promis." Petite tête d'ange mais visiblement, mon nom de famille ne lui revenait pas. Il s'avérait que ce n'était pas que sa consonance étrangère qui l'intriguait. Elle revint là dessus, me confiant alors qu'elle avait connu un Zacharias et elle laissa sa phrase en suspend, avec une grimace équivoque. "Oh..." soufflai-je en comprenant qu'elle avait eu affaire à Em' ou Pri". Et vu le manque de mot qui lui venait, l'impression n'avait pas du être bonne... Elle était mignonne, alors connaissant mes frères, je n'eus pas de mal à me faire un scénario, erroné, de ce qui avait du se passer : "Ok, alors qui de Emrys ou Priape a essayé de te draguer ?" Oui parce que si l'aîné avait eu une période posée et en couple avec un garçon, il avait beaucoup papillonné auprès de petites étudiantes avant. Quant à Pri', si désormais il était posé et père de famille, il avait quand même eu une phase dragueur que je n'étais pas près d'oublier puisqu'il avait fini par conclure avec la fille qui me plaisait lors du bal 2013...
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Inutile de lui dire que Zacharias est grec, elle le sait, le frère a dû lui dire, il a dû le placer dans sa morale qui avait paru interminable à la jeune femme. Alors elle se contente d'hocher la tête. Là elle se rend compte qu'elle est surement un peu hautaine. Oui, cette critique elle ne la comprend jamais parce qu'elle a l'impression d'avoir toujours son sourire agréable et avenant de façade mais visiblement c'est faux. Pourtant elle tente quand même de faire bonne figure. Elle espère que ce summer camp sera cool, elle prend tout pour se changer les idées et profiter, c'est comme ça qu'elle rythme sa vie depuis qu'elle a perdu celui qu'elle aime, mais avec un rabat-joie pour chef, elle a dû mal à se dire que la gentillesse et la liberté vont être les maîtres mots. Elle se trompe et s'arrête surement sur des considérations idiotes. Un défaut de Mel parfois. « J'apprendrai surement à vous connaitre alors ! » Elle préfère ne pas souligner que pour le moment le visage avenant de la jeune sous chef lui inspire plus confiance que son nom à lui et qu'elle a plus envie d'aller vers elle mais dans sa tête, c'est assez clair. Sauf que son sérieux et son apparente froideur tombèrent d'un coup lorsqu'elle laissa échapper un rire qui vint droit du coeur. Comment pouvait il croire qu'elle se soit faite draguer ? On parle bien des Zacharias là ? Elle ne doit pas connaitre les mêmes. « Draguer ? » Elle riait toujours d'assez bon coeur. S'il n'avait pas fait parti de cette famille peut être lui aurait elle dit que si un beau Zacharias l'avait dragué elle aurait surement fini la nuit avec lui parce qu'elle ne crache pas sur ce genre de marchandise, mais non, pour le moment, elle a plus envie de l'enquiquiner. « Si faire la morale à une fille parce qu'elle a bu un verre de trop pour une fois c'est de la drague, alors tu offriras l'award de mon ami Royce à ton frère ! »
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  J’avais cette vision idyllique d’un SC parfait où toute la team serait sur la même longueur d’onde, sans anicroches et désaccord entre les membres, et pourtant je sentais Meleya sur la réserve avec moi. J’essayais de sourire, de me présenter avec sympathie, de la rassurer sur le tortionnaire que je n’avais pas l’intention d’être et sur le fait qu’Emi, ma binôme, était adorable… Mais non, ça ne prenait pas, je la sentais toujours aussi sceptique. Et je compris, ou crus comprendre d’où cela venait quand elle réorienta la discussion sur mon nom de famille.  Mes frères avaient frappé, et je faisais les frais de leur reput de dragueurs sur pattes, je ne voyais pas d’autres explications. Au moins, mes mots eurent le don de détendre l’atmosphère et d’amuser la demoiselle. Mon interlocutrice explosa carrément de rire. « Draguer oui… Comme quand un garçon rencontre une jolie fille, qu’elle lui plait, qu’il vient lui parler… » expliquai-je un peu naïvement sans comprendre ce que j’avais pu dire de si drôle. Meleya était charmante,  j’étais sur qu’elle devait souvent se faire accoster par des séducteurs en tout genre. Elle m’expliqua alors de manière amusée que ce n’était pas de drague, ou alors la technique adoptée était à revoir, puisqu’à vrai dire elle avait surtout eu le droit à une leçon de morale parce qu’elle avait trop bu. Ok, donc là, j’éliminais mentalement Emrys, parce qu’il était plutôt comme moi sur ce plan, contrairement à notre autre frère, plus conciliant et ouvert et moins sérieux, pas du genre à faire des sermons. « Toi, tu as rencontré Priape ! » me marrai-je alors. « Non mais sérieusement il t’a fait la morale ? Je m’excuse pour lui alors… Et je te promets que t’auras pas le droit à ce genre de traitement avec moi… » lui assurai-je avec un large sourire. Et d’ailleurs, je me relevai et revins avec deux bières. « La preuve en image : tiens pour toi. » fis-je en lui tendant l’une des boissons.
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« Merci pour la définition de draguer Monsieur Zacharias, je vois que tu n'es pas bête toi non plus. » La brunette avait noté dans le discours de son grand frère qu'il était dunster donc forcément intelligent et si le petit était capable de lui donner la définition de la drague c'est qu'il était plutôt fort lui aussi... En drague ou à l'université ? Ca ça reste à voir. En tout cas, plus elle lui parle et plus elle se dit que finalement, il n'a pas l'air très bourru, ça a plutôt l'air d'être le mec qui ne se prend pas la tête et qui aime profiter, comme elle en fait. Mais ça serait trop facile qu'elle le laisse tranquille comme ça. Elle a envie de le taquiner, de l'embêter jusqu'au bout. Le jeune homme s'excuse pour son frère et pour lui montrer qu'il n'est pas du tout pareil, il rapporte une bière à la jeune new yorkaise. Elle la prend en lui souriant alors qu'il lui a ouverte et elle la tend vers la sienne, pour trinquer. « A notre équipe et à mon premier summer camp ! » Elle ne le connait pas, elle ne sait pas depuis combien de temps il est ici, elle pense juste que s'il est capitaine de leur équipe c'est qu'il est là depuis un petit moment, pas aussi nouveau qu'elle... Des suppositions encore. Mais elle profite de s'être rapprochée un peu de lui pour trinquer pour le fixer droit dans les yeux et lui déclarer avec un air de défi : « Il me faut plus qu'une bière pour excuser quelqu'un ! Surtout quand ce n'est pas le fautif qui s'excuse... » Elle hausse un sourcil alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres et qu'elle profite de l'effet de surprise que sa phrase a peut être pu causer pour boire un peu. Boire au goulot, ça n'a rien de féminin, mais elle en a rien à faire, elle aime aussi les trucs de mec, elle aime les trucs simples.
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  C’est qu’elle était taquine Meleya, puisqu’elle se moqua gentiment de moi lorsque je lui servis la définition de draguer. « C’est tout moi ça, une encyclopédie sur patte… » fis-je en passant mon index et mon pouce sous mon menton, prenant un petit air sérieux d’intello… Purement inspiré de la tête de Priape lorsqu’il révisait ses cours de médecine. Puis je pouffais, incapable de tenir plus longtemps cette pose sérieuse : « En vrai j’suis pas le dunster de la famille… Pas du tout même… » Je la laissais s’amuser à deviner dans quelle confrérie j’avais pu être, prenant finalement, et malgré tout, la défense des jaunes : « J’ai rien contre les têtes d’ampoule hein… Mon frère et sa copine y sont passés, ma meilleure amie y retourne à la rentrée ainsi que mon meilleur pote. » Les dunsters et moi, c’était donc une grande histoire d’amour… Peut être même que je me tatais à les rejoindre. Mais pour le moment, pas d’inscription à une frat de quelque nature qu’elle soit, parce que mon cœur penchait encore trop vers la winthrop. Je décollai un instant mes fesses du sable pour aller nous chercher deux bières, preuve ultime que sur ce point, je ne serais pas moralisateur comme mon aîné, trinquant ensuite avec la demoiselle à notre équipe, et elle glissa alors que c’était son premier SC. « Dépucelage de SC alors, ça s'arrose ça ! D'ailleurs, on t’a prévenu du baptême qu’on réservait pour un premier summer camp ? » m’amusai-je à lui faire peur alors, une lueur de malice dans les yeux, comme si il y avait une tradition incontournable, un truc auquel elle n'allait pas échapper. Lorsqu’elle souffla ensuite, joueuse à son tour, qu’il fallait plus qu’une bière pour qu’elle excuse quelqu’un, amenant sa bouteille à ses lèvres ensuite, mon sourire amusé s’accentua. « Plus qu’une bière ? Un fût de bière ? » Fais style de pas comprendre, Den’…
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Elle place sa bière sous son bras pour avoir les mains libres pour applaudir. Elle est joueuse, elle a envie de provoquer, de titiller son capitaine, elle n'a pas froid aux yeux, c'est tout elle... Meleya ne s'est pas perdue en quittant New York et en intégrant Harvard en Janvier. Elle est plutôt contente d'ailleurs de faire son petit bout de chemin dans cette université sans se faire influencer, mais en même temps, la carapace est bien trop dure et compliquée à fissurer pour qu'on puisse jouer sur son caractère ou sa petite personne. « Entouré de dunsters mais pas dunsters... Mec séduisant qui a la tchatche, peut être winthrop alors ? » Il ne faut pas en vouloir à Mel, elle a du mal à encore cerner toutes les confréries sur le campus, c'est pour ça qu'elle ne sait pas qui elle rejoindra à la rentrée. Les eliots ? Ou peut être les dunsters, mais elle doit bien dire que la cabot house lui fait un peu de l'oeil aussi. Mais en dernier choix. « Et je suis quoi selon toi ? » Jouons aux devinettes, elle a envie de savoir comment il la juge, parce que clairement c'est uniquement sur un jugement de première rencontre qu'il va peut être la catégoriser. « Et qui va se charger de me bizuter ? T'es surement le seul à qui j'ai dit que c'était le premier. » Elle attend sa réponse avec impatience, est ce qu'elle le met au défi de se charger de la bizuter ? Peut être. Le petit Zacharias ne lui fait pas peur. Non, non. « Tu veux que je passe mon summer camp aux toilettes c'est ça ? » La new yorkaise rigole, la bière elle en boit un petit peu mais pas trop, ce n'est pas ce qu'elle préfère, ça fait trop aller aux toilettes et du coup on loupe les soirées. La bière n'est pas une boisson tactique pour passer une bonne soirée. Ce soir, tout le monde va peut être finir nu dans la mer et ça ne sera pas pour prendre un bain de minuit mais juste pour soulager sa vessie. C'est sale, ok. « Donc oublie le fût... » Elle lui adresse un clin d'oeil et s'approche de l'eau. Quittant rapidement ses chaussures elle va mettre ses pieds sur le bord du sable mouillé où l'eau vient à peine mais c'est assez pour qu'elle donne un petit coup dans l'eau pour que ça éclabousse un peu le capitaine. As tu le sens de l'humour ? Nouveau test.
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   Je me marrai, amusé par les applaudissements amusés de la demoiselle. Je comprenais vraiment pas d’où Priape avait été la sermonner. Elle était fun la jeune femme. Et j’étais certain que même avec un petit coup dans l’aile elle l’était d’autant plus. Je le saurais surement dans quelques bières, ou plus, suivant sa capacité à enquiller les verres. En attendant, je me défendis de tous a priori sur les intellos du campus, citant quelques uns de mes proches qui en avaient fait, ou en faisaient toujours, partie, lui laissant ensuite le champ libre pour essayer de me cataloguer moi aussi dans l’un des groupes du campus. Mon sourire s’élargit, flatté du qualificatif séduisant qu’elle me colla aussitôt, et c’est ensuite avec un rire que je reçus le verdict : winthrop. « Exact… » rigolai-je, lâchant à mon tour ma bière, la posant devant moi dans le sable pour applaudir également. « Enfin ex winthrop… Je viens de revenir, je ne sais pas encore si je resigne à la rentrée… » Bon c’était un contrat qui m’engagerait à vie, c’était qu’une confrérie, mais je savais que ce choix pouvait avoir de l’importance pour la suite. La WH allait m’aider à garder le moral à toute épreuve, à renouer avec mes anciens amis MAIS ça risquait aussi de rimer avec davantage de soirées, davantage de tentations, de sorties, de voyages… Je ne devais pas risquer de foirer mon année, qui rappelons le, était financer par Priape et Emrys. A mon tour de jouer… « Mather ?» Et à mon tour de taquiner. Prenant un petit ton faussement sérieux, imitant à merveille celui qu’avait du avoir mon aîné pour la moraliser sur ses excès de boisson, j’ajoutai : « Puisqu’apparemment, tu as un petit problème avec l’alcool… » Je me moquais et perdis vite mon air sérieux pour pouffer de rire. « Je sais pas, c’est pas facile de savoir, je n’en sais pas assez sur toi mystérieuse Meleya… » Je la détaillai un instant, mes yeux se perdant dans les siens comme si j’allais pouvoir y lire un quelconque indice. Elle s’était essayé sérieusement à l’exercice pour moi alors je pouvais le faire également. « T’es très jolie, tu pourrais être Cabot, mais c’est ça serait surement cliché de te résumer à ça… Tu connais Priape, alors tu pourrais très bien être dunster aussi. Lowell ou quincy… » Je ne citais pas la EH, pour qui pour quoi, j’avais une image différente des membres de cette confrérie, plus froids, distants, moins sympathiques… Peut être que je me trompais, elle allait vite me le dire mais en attendant je la charriais sur le sort qui l’attendait pour son premier SC. « Je suis honoré d’être au cœur de la confidence. » rigolai-je quand elle souligna que j’étais le seul au courant pour le moment. « Et je peux très bien me charger de ton baptême… » Sourire amusé, yeux rieurs… Et à ma suggestion de lui offrir un fût, elle répliqua qu’elle ne voulait pas passer son temps aux toilettes. « Ok, on s’en tient aux bouteilles… » Abandonnant la mienne dans le sable, je prendrais soin de la jeter ensuite dans un sac, promis Jimmy, je filai vers l’eau, laissant mes chaussures sur le rivage pour m’avancer près de Meleya. D’un coup de pied, la demoiselle m’envoya des éclaboussures et mon rire résonna : « Ha oui ? Tu veux jouer à ça ? Tu veux vraiment que je me charge de ton baptême en fait ? » Fondant sur elle, je la saisis alors par la taille, la soulevant facilement, brindille qu’elle était, pour l’envoyer dans les vagues un peu plus loin…
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Bingo, elle avait tapé en plein dans le mille, il était winthrop, enfin ancien. Elle devait l'avouer, c'était un coup de bol. En fait, si elle ne l'avait pas trouvé séduisant et s'il n'avait pas pris le temps de parler avec elle ce soir, elle l'aurait surement mis dans une confrérie ennuyante, ou plutôt qu'elle trouve ennuyante, elle n'aurait donc pas eu autant de chance, mais à croire que sa première impression sur les gens n'est pas si mauvaise que cela. Quoique pour lui, c'est la seconde, la première s'étant faite uniquement sur son nom, grossièrement erreur. « Des doutes ? » Elle ne savait pas non plus chez qui aller alors elle le comprenait plutôt bien. C'est surement pour cela que son avis pouvait compter dans son choix, elle avait envie de savoir comment lui la voyait et ce fut la mather qui sortit en premier lui arrachant un nouveau rire. A côté de la plaque. « Aucun problème avec l'alcool... Ton frère m'est tombé dessus, le seul soir où j'ai bu le verre de trop ! » Parce qu'il faut des soirs comme ça, parce que parfois il y a des dates qu'on veut oublier et que l'alcool aide. Ce n'est pas son meilleur ami, elle n'est pas alcoolique, loin de là, mais elle doit bien avouer que oui elle a fait des écarts bien qu'en général c'est dur de la voir franchir la limite. Elle déteste vomir et être mal, ça gâche ses soirées, du coup elle préfère boire juste ce qu'il faut, d'autant plus que son taux de résistance est plutôt élevé elle doit bien l'avouer... Elle l'écoute d'abord lui dire qu'elle est mystérieuse, un point pour lui, puis c'est à son tour de la complimenter sur son physique, elle ne peut s'empêcher de sourire. « La mather tu oublies, être défoncée à longueur de journée, c'est pas mon délire, j'aurais trop l'impression de passer à côté de ma vie ! » La brunette lance ça avec franchise, c'est sa vision des choses et il va apprendre qu'elle a en général un avis bien tranché sur chaque chose qu'elle ne se cache pas de dévoiler. « Cabot, Dunster, j'y ai pensé, la Eliot aussi... Mais dire ça c'est en dire trop sur moi ! » Voilà pourquoi elle s'éloigne un peu de lui pour se rapprocher de l'eau. Si elle avait gardé sa bouteille jusque là, elle la lâche bien vite pour éclabousser le capitaine qui ne manque pas de se venger rapidement. Il la prend dans ses bras avec une facilité déconcertante, avance un petit peu dans l'eau alors qu'elle tente de se débattre même si cette proximité soudaine et si rapide est troublante, et paf, elle vole dans les airs avant de se retrouver trempée de la tête aux pieds. Quand elle se redresse elle rigole comme toujours et elle s'approche de lui comme une gentille fille : « Vu la tête que je dois avoir, je pense que les cabots ne veulent plus de moi maintenant, ça fait un choix en moins. » Enfin si elles ne se fient qu'au physique irréprochable... Meleya ne sait pas, elle en sait encore trop peu sur les confréries à vrai dire. Sans rien dire la demoiselle se place plus proche de lui, ses vêtements humidifient les siens, elle glisse ses bras autour de sa taille et elle se laisse tomber en arrière en tentant de lui faire un croche-patte, elle espère que son poids plume suffira à le faire basculer, peut être sera t il aussi surpris par les aises qu'elle prend avec lui comme elle elle a été surprise par les siennes. Deux vrais gamins, c'est ce qu'ils sont en faits, ils auraient surement tous les deux le droit à la morale comme quoi ils vont être malades si le grand frère les voyait. Une fois à l'eau et tous les deux trempés de la tête aux pieds, Mel releva son maillot blanc complètement transparent pour qu'il lui colle moins à la peau, comme si elle était pudique, puis elle lui lança : « Il te fallait bien un bizutage de capitaine ! »
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