Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMême nom de famille pas le même exemplaire (Mel) - Page 3
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Même nom de famille pas le même exemplaire (Mel)

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  Je ne savais même pas comment interpréter sa phrase : elle ne voulait pas que je m'expose en tenue d'adam devant d'autres yeux que les siens ? Ou alors elle voulait profiter au max ou... "Tu redoutes que je fasse peur à toute l'équipe... Le capitaine de l'équipe 6 exhibitionniste, ça pourrait faire flipper en effet..." me marrai-je, choisissant l'humour pour comprendre sa phrase. Et de ses autres paroles, c'est sur le qualificatif utilisé pour décrire mes baisers que je l'interrogeais : motivants. Elle se corrigea alors, agréables étant le mot le plus adéquat. Mon sourire s'élargit, flatté. "Caractère agréable partagé..." Toi aussi tu embrasses bien Meleya, voilà ce que j'aurais pu dire mais c'était d'une façon plus détachée que je lui retournais le compliment... Mon instinct me disait que si pour l'instant, je marquais des points, la demoiselle pouvait aussi très bien devenir fuyante comme une anguille... Mais comme pour le moment, ce n'était pas le cas, je poussais le rapprochement, torse nu près d'elle, mes mains agrippant au tissu de ses vêtements, suggérant de l'en débarrasser... "Ils me gênent un peu j'avoue... Je suis pour l'égalité homme femme tu vois..." Alors si je dois être privé de mon T shirt, elle devrait l'être du sien... Sauf que les échos des conversations nous parvenaient encore de la plage, lointains mais bien là. Et non, je ne voulais pas déshabiller la demoiselle si les prunelles des autres membres de l'équipe risquaient de l'apercevoir. Avec la pénombre de la nuit, c'était peu probable, mais dans le doute... "Viens." Je saisis sa main, m'écartant, l'entrainant derrière moi, tout en restant dans les vagues, vers un coin plus rocailleux. Là, derrière ces rochers, je fis volte face vers elle. Attrapant mon T shirt pour le poser sur l'un des rochers, en hauteur à l'abri du courant, je me rapprochai ensuite d'elle, retrouvant rapidement notre proximité, lui soufflant : "C'est toi qui as commencé à me qualifier de jeunot je te ferais dire... J'ai quel âge selon toi ?" Allez, le jeu recommençait comme pour les confréries. Et mes doigts retournèrent jouer avec les pans de son T shirt que désormais plus rien ne m'empêchait de lui enlever. "Si tu te trompes, je te le retires... et si trouves..." Si tu trouves tu me retires ce que tu veux ?
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Meleya savait que certaines personnes étaient beaucoup plus prudes qu'elle, alors oui elle allait le laisser croire qu'elle s'intéressait à toutes les filles de la plage et qu'elle ne le laisserait pas repartir nu là bas pour ne pas leur faire peur. Mais il n'en était rien. La vraie raison ? Elle ne la connaissait surement pas ou alors elle ne se l'avouerait pas, c'était ainsi, Meleya Emerson dans toute sa splendeur ! Et puis Denys avait compris qu'il ne fallait pas trop poser de questions sur sa manière d'être, qu'il ne fallait pas trop chercher à savoir ce qui se cache derrière chacun de ses agissements alors ça lui convenait bien. La satisfaction est grande lorsqu'il lui dit que l'agréabilité du moment est partagée même si elle n'en doute pas trop, après tout, elle ne l'a pas pris en otage, s'il reste c'est bien que ça ne doit pas lui déplaire. Alors qu'il reconnait que les vêtements de la brunette le gêne, les rires des autres sur la plage le font revenir à lui. Il aurait pu tout stopper et renfiler son tee shirt, mais non, il s'enfonça encore plus dans l'aventure, attirant la belle students vers les rochers à l'abri des regards. Ok Zacharias, elle a compris que tu étais bien moins craintif que ton frère, mais ton âge... Hum... « 23 ? » Elle le scrute se rapprochant un peu plus pour le voir grâce à la lumière de la lune, dépose ses doigts vers les petites rides de ces yeux puis change finalement d'avis : « 24 plutôt, t'es beaucoup plus ridé que moi ! » Elle affiche un sourire satisfait sachant très bien que lui aura beaucoup moins de difficulté à trouver son âge à elle avec ce qu'elle vient de lui dire. « Alors ? Mon tee shirt va rejoindre le tien ou je m'occupe de ton bas ? » La brunette a déclaré ça sans peur et allie même à ses paroles des gestes. Elle laisse glisser le long de son torse bien dessiné ses mains et viens faufiler ses pousses entre sa peau et le tissu de son short ou pantalon, elle n'a même pas fait attention à ce qu'il portait elle doit bien l'avouer. Toujours plus joueuse elle s'approche de lui, persuadée d'être dans le juste avec son âge et ses lèvres frôles celles du jeune homme lorsqu'elle lui dit : « Je suis trop forte pour toi. » A moins qu'elle n'est trouvée plus fort et qu'elle finisse complètement nue à ce jeu et à celui de la provocation.
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Trop respectueux pour la déshabiller là, alors que sur le rivage à une centaine de mètres de là, les rires et discussions de nos co équipiers résonnaient... Mais trop séduit déjà pour me contenter de cela, de ce baiser que l'on avait échangé... Entrainant la demoiselle un peu plus loin, un rocher en brise vue devant nous, faisant également office de porte manteau sur lequel je posai mon T shirt, c'est le sien que j'avais très envie de lui retirer désormais. Mais joueur, je relançais le jeu des devinettes, changeant de thème. Des confréries aux âges. Jeu risqué donc, on savait tous que le sujet était sensible avec les demoiselles alors je la laissais se prêter à l'exercice en première. Elle était douée, plutôt, puisque de prime abord c'est presque le bon chiffre qu'elle lâcha, en aout elle aurait eu juste, mon 23ème anniversaire n'étant pas encore arrivé... J'essayais de garder un visage inexpressif, pour ne lui donner aucun indice. D'ailleurs je n'eus le temps de rien lui dire qu'elle enchainait, s'éloignant, malheureusement pour elle et bienheureusement pour moi, de la bonne réponse. 24 ans, voilà qu'elle me vieillissait, précisant que mes rides trahissaient mon grand âge. J'aurais presque pu me vexer, si ses doigts n'étaient pas venus à ce moment là se poser contre mon torse, électrisant ma peau dans leur geste... Ses lèvres frôlaient les miennes alors que sûre d'elle, elle affirmait qu'elle était trop forte pour moi. Mes doigts saisirent les pans de son T shirt alors qu'un large sourire étirait mes lèvres. "J'espère que tu n'es pas frileuse Meleya, parce que tu vas finir complètement nue..." menaçai-je alors. Joignant le geste à la parole, je soulevai le tissu pour lui retirer son haut, le balançant à côté du mien sur le roc derrière nous. "Je crois même que pour ton erreur vexante, je devrais te retirer bien plus que ça..." Et c'est au tour de mes doigts de se perdre sur le fermoir de son bas... "Alors, deuxième chance Mel : j'ai quel âge ?"
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Elle venait de perdre au sens propre du terme alors c'était maintenant son tee shirt qu'elle perdait laissant apparaître une jolie lingerie qu'elle n'avait pas mise pour une occasion spéciale c'est juste qu'elle attachait particulièrement d'importance à ça. Son tee shirt atterrit à côté de celui de Denys sur les rochers et il reprit le jeu la menaçant de la mettre réellement nue si elle ne trouvait pas son âge. OK ça devenait plutôt sérieux la. Elle planta son regard dans le sien alors que ses mains glissaient finalement dans le bas de son dos pour venir rapprocher un peu plus leurs deux corps. « Je ferai un nouvel essai quand toi tu en auras fait un... » Ping-pong. Elle n'allait pas jouer toute seule non plus surtout qu'elle n'avait aucune certitude qu'il ne la laisse pas nue la sur place comme une malpropre en partant en courant avec ses vêtements après. « Je pense en fait qu'on a le même âge ! » Et elle ne se doutait pas à quel point elle avait raison puisque à dix jours près ils auraient pu être jumeaux. Alors elle avait eu au moins une bonne réponse ça méritait une récompense... sauf qu'ici c'était beaucoup trop dangereux. Oui après tout cela il allait se passer quoi quand ils seraient complètement nus et que l'envie charnelle les dévorerait ? Mel se laissait un peu de temps pour appréhender tout cela attendant avec patience la réponse de Denys qui aimait se faire languir. « Tu sais que si je commence à avoir froid tu vas devoir me réchauffer ? » Parce qu'elle n'avait quand même plus son haut et qu'ils étaient dans l'eau à une heure avancée de la nuit... ce n'était pas rien ! D'ailleurs un petit frisson fit trembler son corps comme s'il réagissait pile au bon moment aux paroles de la jeune femme pour attiser un peu plus le feu s'installant entre les deux membres de cette équipe six.




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 Mes yeux se perdirent un instant sur la lingerie de la jeune femme, qui sublimait à merveille les courbes de sa poitrine. J’en venais presque à regretter le manque de visibilité pour le coup… Les mains de la jeune femme se glissèrent dans mon dos pour m’attirer un peu plus contre elle,  et un frisson me parcourut dès que mon torse se retrouva contre la dentelle de son soutien gorge.  Je prenais sur moi pour ne pas me laisser emporter, reprenant le fil de notre petit jeu, lui laissant une deuxième chance mais lui promettant déjà le même sort que son T shirt pour chacun de ses vêtements si elle venait encore à se tromper. Mais la jeune femme répliqua qu’elle n’essayerait pas tant que je ne me serais pas moi même adonné à l’exercice… « J’aurais dit cinquante ans… » annonçai-je alors avec un sourire espiègle, moqueur, petite vengeance pour cette histoire de rides. Mais la jeune femme avait finalement surement raison en affirmant qu’on était probablement du même âge : « 22 ans… » éludai-je donc. Qui gagnait ? Elle pour avoir deviné que nous étions de la même année, moi pour avoir donné le bon chiffre ? Qui de nous deux allait se dévêtir encore ? Peut être pas elle, puisqu’un frisson hérissa ses bras alors qu’elle soufflait que j’allais devoir la réchauffer… « Tu peux te blottir contre moi si tu veux, parce que je t’assure que je n’ai absolument pas froid… » répliquai-je avec un sourire. Mes mains ancrées sur sa taille c’est néanmoins pour une autre technique que j’optai pour tenter de faire monter sa température. Mes lèvres se posèrent à nouveau sur les siennes pour un nouveau baiser et mes mains glissèrent dans son dos, venant caresser la cambrure de ses reins…
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Cinquante ans rien que ça... la remarque lui valut un petit coup de coude parce que même si une fille blesse un homme dans son orgueil ou sa fierté il n'a pas le droit de lui dire qu'elle a cinquante ans. Mais Mel ne se laisse pas déstabiliser pour cela pour autant. Elle sait qu'il la taquine et il lui en faut plus pour l'arrêter alors elle se contente de riposter : « J'espère que tu seras aussi bien conservé que moi à 50 ans et que les petites jeunes s'intéresseront à toi comme tu t'intéresses à moi alors ! » Op et là il dit quoi le petit Zacharias ? Parce qu'elle perce quand même à vif son petit jeu le mettant peut être dans l'embarras d'avouer que son corps et son joli minois l'attire. ... Mais elle s'en fiche ! C'est bien fait, et toc ! « Enlève ton bas et j'enlève le mien. » La brunette déjà qu'elle va galérer à retirer son short alors elle ne veut même pas tenter de se dépatouiller avec le sien. Et puis ils ont gagné ou perdu tous les deux ça dépend comment on se place donc ils peuvent bien faire un petit effort chacun. Sauf si Denys se décide à autre chose... comme reprendre d'assaut ses lèvres avec une certaine ardeur sans même la prévenir, la rapprochant un peu plus de lui, venant plaquer sa poitrine a son torse nu, son bassin contre ses hanches et une envie qui commençait à se dessiner malgré les courants froide de l'eau. Elle avait envie de ce qu'il lui offrait et n'avait plus envie de lâcher ses lèvres alors ses mains remontèrent pour se placer derrière sa nuque puis se perdre dans ses cheveux alors qu'elle libérant sa langue pour aller trouver celle de l'ancien winthrop. Elle le poussa légèrement jusqu'aux rochers et une fois contre elle su qu'il ne pourrait pas s'enfuir. Quand on joue on perd monsieur Zacharias. Forcément.




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Bien sûr que j’exagérais avec les cinquante piges… Sa réplique me fit rire, même si j’étais complètement grillé pour le coup… « Moi, je m’intéresse à toi ? J’ai toujours eu un faible pour les cougars ça doit être ça… » continuai-je de m’enfoncer un peu plus. Le pire c’était que si erreur j’avais du faire spontanément, ça aurait été dans l’autre sens, en la rajeunissant. Parce qu’à vrai dire, si elle n’avait pas parlé pour souligner notre probable même âge, j’aurais plutôt été vers la vingtaine. Premier summer camp, pas de confrérie de choisie, et puis cette fraicheur qu’elle dégageait… Mais comme elle avait laissé échapper cet indice précieux, j’éludai la question de l’âge en annonçant nos 22 années communes. Comment on se départageait pour le coup ? Chacun de nous avait eu raison à sa façon alors… Mel régla l’affaire en annonçant qu’on devait chacun retirer notre bas. Mais c’est d’une autre façon d’abord que je me chargeai de la réchauffer, fondant une nouvelle fois sur ses lèvres, plaquant son corps contre le mien qui je le savais, était une vraie bouillotte. Nos langues jouèrent un instant l’une avec l’autre, nos corps collés l’un contre l’autre, le baiser se chargeant de toujours plus d’ardeur… Jusqu’à ce qu’elle me plaque contre un des rochers . Elle avait peur que je ne m’échappe ? Pas de danger. J’étais exactement là où j’avais envie d’être. Sentant la paroi contre mon dos, je repris un instant mon souffle, profitant de ce moment pour changer les rôles qu’elle nous avait attribué : « J’enlève ton short et tu enlèves le mien. » D’ailleurs, joignant le geste à la parole, mes doigts glissèrent le long de sa taille pour aller ouvrir le bouton de son bas habilement, dé zippant ensuite la fermeture avant de tirer avec empressement le vêtement vers le bas…
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« Même avec le même âge je peux être plus vieille que toi... Août, et toi ? » Elle donnait son mois de naissance pour en savoir plus sur lui. En même temps qu'elle disait ça elle réalisait qu'elle allait avoir la chance de fêter son anniversaire pendant la période estivale et qu'elle pourrait faire une fête du tonnerre même si vingt-trois ans, ça n'a rien de fou ou de particulier. Elle souhaitait juste en profiter. C'est ce qu'elle faisait déjà, ce qu'ils faisaient, partageant un baiser fougueux, qui, on le sentait, pouvait vite déraper, vite partir vers quelque chose qu'ils ne contrôleraient plus du tout ni l'un ni l'autre. Le jeune homme avait décidé que la technique de Mel n'était pas la bonne, il avait inversé les rôles et elle sentait déjà ses doigts s'occuper de son bas le faisant glisser avec délicatesse vers ses pieds et le remontant à la surface pour l'envoyer à côté des hauts. La new yorkaise se contenta de faire de même avec un peu plus de longueur, de douceur, elle souhaitait clairement le faire languir. Puis lorsqu'elle eut terminé son petit jeu c'est vers sa bouche qu'elle revint pour finalement glisser dans son cou, remonter vers son oreille et en mordiller le lobe avant de lui souffler : « L’avantage d'être une fille c'est que je serais forcément nue après toi. » En l'espèce il lui restait un seul habit alors que Mel en portait toujours deux. Mais il était bien évident que le peu de couverture qui leur restait ne suffisait pas à camoufler une envie qui se faisait avec surprise, très pressante pour une première rencontre. Lui faisait elle tant d'effet que cela ?

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Ok, alors là c’était une étrange coïncidence. Je restais quelques secondes interdit après ses mots avant d’avouer avec un petit rire : « Août aussi. » 22 ans tous les deux, même mois d’anniversaire. « Peut être qu’on pourra le fêter ensemble… » Le summer camp c’était pour faire la fête, alors hors de question de ne pas célébrer le passage dans ma 23ème année, même si ce n’était pas un cap très significatif en soit. Ca faisait trois ans que je vadrouillais un peu partout, trois ans sans fêter ça avec mes meilleurs amis donc, cette année ça allait être l’occasion de rattraper les trois dernières avec eux… Et peut être avec Meleya. Enfin pour le moment, pas de projet de soirée non, juste le projet de mes lèvres sur les siennes et celui de se déshabiller mutuellement… Après ce nouveau baiser chargé de désir, mes doigts s’activèrent donc avec un certain empressement pour lui retirer son bas. Et c’est de son côté avec une lenteur calculée que ses mains vinrent ouvrir ma propre braguette, toujours aussi doucement, elle retira mon propre short, nos deux vêtements allant rejoindre le reste de notre tenue sur les rochers. La balade de ses lèvres de ma bouche vers mon cou, venant ensuite mordiller mon oreille avant de souffler l’avantage qu’elle avait sur moi ne firent qu’attiser un peu plus l’excitation grimpante que notre petit manège avait fait naitre en moi, trahi surement par mon boxer enflé… « Je suis pour l’égalité homme femme je te l’ai déjà dit… » répliquai-je alors que mes mains remontaient dans son dos, dénouant aisément et à tâtons, en grand habitué,  les agrafes de son soutien gorge qui termina sur le tas de fringues également.
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« Je suis du 15. » Elle ne disait ni oui ni non pour le fêter avec lui, qui sait, peut être que ce soir ils étaient en train de s'éclater ensemble, peut être que le feeling passait super bien, assez bien pour échanger un baiser et se dévêtir sans pudeur l'un devant l'autre alors qu'il se connaissait à peine, mais peut être que d'ici le mois d'août ils ne se parleront plus, croiseront plus, ce seront engueulés mille fois ou une autre raison qui pourrait faire qu'on ne sait pas ce qu'il peut se passer. Mel ne fait pas de plan sur la comète, même si ce n'est pas le genre à se prendre la tête, elle laisse juste la vie venir, sans prévoir ce qui va se passer le lendemain. Dans le passé, elle a trop fait de projet qui se sont vus avortés pas un coup de pute de la vie, elle est descendue bien trop bas pour le permettre une nouvelle fois. C'est pour ça qu'elle sait profiter de ce genre de moment, pas prise de tête, simple... Et coquin ! Elle ne sait pas quand elle va l'arrêter, ni même si elle va le faire, elle ne sait pas ce qu'il va se passer dans deux minutes ou dans dix et elle n'a pas envie de savoir. Son soutien gorge vole et son bras se plaque sur sa poitrine. « Ok l'égalité des sexes, mais qu'est ce que tu as fait ou dit pour mériter une vue comme celle là ? » Elle hoche la tête avec un petit sourire et plisse les yeux. L'égalité c'est bien, mais là elle se retrouve nue alors qu'elle n'a rien demandé, qu'elle n'a rien fait, qu'il n'a rien dit de plus, juste parce que c'est une femme, si ce n'est pas de la discrimination ça elle ne sait pas ce que c'est ! Elle se recule légèrement pour décoller leurs deux corps, ne le quittant pas des yeux et lorsqu'elle s'arrête, elle ne peut s'empêcher de lui lancer : « Je suis réfractaire aux règles et à l'égalité... A tes règles et ton égalité... » Une petite moue s'affiche sur le visage de la demoiselle, si elle se plie à tout ça, elle perd le contrôle et ça, elle ne veut pas.
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