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Hello les beaux-parents.

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« Merci John » répondit Paris avec un grand sourire. Il ne savait pas trop si c’était juste pour le mettre à l’aise ou une marque de respect mais le Dunster était tout content. Ce n’était pas tous les jours qu’on appelait son beau-père par son prénom -c’était pas tous les jours qu’il rencontrait les parents de Summer non plus. Le couple était rapidement sorti de la maison pour aller chercher valise et autres bagages quand le jeune homme avait attrapé son ange par la taille pour la ramener tout contre lui. Il sentait bien que sa belle était tendue à cause des remarques de sa mère. « J’avoue que faudrait peut-être songer à les ménager car ils vont finir par nous faire une syncope » soupira-t-il avec un sourire amusé qui se transforma bien vite en un sourire amoureux. « Hummm… laisse-moi voir » commença-t-il en caressant rapidement ses courbes comme s’il lui faisait une fouille corporelle dans les règles de l’art. « Non, tu es parfaite ! Ne l’écoute pas… Elle confond peut-être avec l’ancienne Summer, celle qui n’était franchement pas épanoui sexuellement parlant ! Elle est pas habituée à voir sa fille avec un étalon qui assure donc ça l’inquiète » raconta-t-il ses conneries habituelles pour la faire rire. Il ne voulait pas qu’elle soit triste ou tourmentée. Paris était même prêt à répondre que des conneries à sa mère pour qu’elle comprenne qu’il n’appréciait pas la manière dont elle traitait sa fiancée.

Ils entrèrent à nouveau dans la maison et montèrent à l’étage où Summer lui indiqua la chambre d’Ashlynn. « D’accord, j’irai installer son lit parapluie après avoir posé le sac » dit-il en pénétrant pour la première fois dans l’antre de la Summer adolescente. « C’est… vraiment trop mignon » dit-il en tentant de ne pas rire. « Bébé, cette nuit, tu voudras bien mettre une jupe et des couettes ? Je sens que je vais adorer » se moqua-t-il gentiment en l’enlaçant par derrière pour déposer un baiser au creux de son cou. « Tu sais, j’ai l’impression de découvrir une nouvelle facette de ta vie… ça me plait »

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Les propos de Paris me faisait rire et heureusement d’ailleurs, parce que sans lui, j’aurais bien du mal à supporter ma mère tout une journée. A peine 5 minutes et voilà déjà qu’elle réussissait à me mettre mal à l’aise et me faire des réflexions sur mon poids. Pour ma part, je me sentais tout à fait normal…jusqu’à ce qu’elle me pose la question. Là forcément, j’avais été obligée de me regarder et de me jauger avant de demander l’avis de Paris. « T’as raison. Et puis l’amour ça nourrit bien à ce que je sache ! » Je déposais un baiser sur la joue de mon fiancé après cela et je prenais avec moi deux valise, tandis que Paris prenait la plus lourde ainsi que le lit parapluie. En montant, je désignais au Dunster la chambre ou serait installée Ashlynn, puis j’ouvrais la porte de ma chambre d’adolescente, regrettant presque d’être entrée en voyant que cette dernière n’avait pas changé.

Oui, je m’attendais à la moquerie, parce que moi-même je me serais foutue de me propre tête à la place de Paris. « Ah.Ah…intéressant mais nan » Lançais-je au départ, avant de froncer les yeux, mon esprit mal placé pensant déjà à aller chercher dans les placards dans le cas où je pourrais trouver une petite jupe typiquement adolescente à porter. Je jetais un œil partout en dans la pièce en prenant conscience que rien n’avait vraiment changé, quand je sentis les bras de Paris m’entourer par derrière. Instinctivement, je posais mes mains sur ses avants bras et gardait jalousement ses bras pour moi, alors qu’il avouait découvrir une partie de ma vie qui lui plaisait : « Je n’ai pas un bon souvenir de cette chambre…en tout cas, le dernier souvenir que j’en ai à effacer tous les bons » Et sans me dégager de Paris, je me tournais pour lui faire face en restant dans ses bras. Mes mains entouraient alors sa taille et je plongeais mon regard dans ses magnifiques yeux bleus. « Mais je sais déjà que, maintenant que tu es là, d’autres bon souvenirs vont venir effacer le mauvais. » Je volais un baiser à mon fiancé et reposais ma tête contre son torse puissant en fermant les yeux, souriante. « Je suis désolée au fait…pour tout à l’heure, avec l’annonce des fiançailles : j’aurais dû attendre un peu et qu’on fasse l’annonce tous les deux. J’ai merdé. »

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Summer n’avait pas à se préoccuper de son poids car même si elle venait à prendre une vingtaine de kilo, il serait toujours en mesure de la soulever comme une jeune mariée dans ses bras. Et si ce n’était plus le cas ? Eh bien, il ferait en sorte de se muscler davantage tout simplement. Sa fiancée était parfaite à ses yeux et sa belle-mère pouvait bien penser ce qu’elle voulait, il ne laisserait rien ni personne la faire douter d’elle à ce point. Le Dunster se fit donc la promesse de veiller au grain quitte à passer pour un emmerdeur de première -en même temps, c’était ce qu’il était.

« Pff, c’est même pas drôle » grommela-t-il tout en la gardant contre lui. Il aurait bien aimé qu’elle lui joue Britney Spears en mode jolie petite lycéenne car il était certain qu’elle serait à croquer. Son ange semblait un peu nostalgique. Il comprenait bien de quels souvenirs elle évoquait et aussitôt, il ressentit le besoin d’aller fracasser la tête de son ex ou la frangine. C’était au choix. « Comme tu viens de le dire, nous allons nous fabriquer de nouveaux souvenirs. Les choses ont changé : tu es avec moi, nous avons une chienne et une jolie petite fille, bébé… Sans compter que nous sommes fiancés à présent. Oublie ce type, oublie ta sœur… concentre toi sur le présent, c’est ce que j’ai appris grâce à toi. Il est inutile de ressasser le passé surtout quand il nous blesse… Rappelle toi le proverbe de maitre Oogway dans le film Kung Fu Panda : le passé est derrière, demain est un mystère mais aujourd’hui est un cadeau… » lui dit-il avec sa philosophie à deux balles. Summer s’excusa alors de son annonce et il haussa les épaules avant de l’embrasser pour couper court. « Tu n’as pas à t’excuser… on se fiche de comment s’est dit, l’important c’est qu’il le sache et puis, tu te rattraperas en annonçant que ce beau-gosse -moi je précise, est pris, à ta frangine. J’ai hâte de voir sa tête » rigola-t-il.

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Pas besoin de ressasser le passé avec Paris, pas besoin de lui préciser non plus pourquoi j’avais du mal avec la vision de cette chambre aujourd’hui…il avait su m’écouter, m’écouter réellement à l’époque et il savait très bien de quoi il retournait à l’époque. J’écoutais mon fiancé attentivement, jusqu’à ce qu’il invoque une réplique d’un dessin animé : Là, j’ai carrément éclaté de rire ! « Je t’aime mon cœur, mais on s’est déjà farcie ton style Maitre Yoda toute cette semaine, alors… les proverbes d’un panda ou je ne sais quoi, je m’en passe ! » je riais entre ses bras avant de venir à la recherche d’un câlin et de m’excuser pour mon comportement par rapport à l’annonce de nos fiançailles ; et là encore, Paris se montrait compréhensif et…parfait. Tout simplement PARFAIT ! Je relevais la tête pour l’admirer et gloussais à sa remarque pour ma sœur « Et puis faudra seulement le lui dire hein, faudra le lui faire savoir aussi ! Une session « baisers fougueux contre un mur », ça pourrait faire l’affaire nan ?! » Suggérais-je en plaisantant avant de me détacher de Paris à contrecœur pour m’intéresser de plus près à nos valises. « Bon nos valises on s’en occupera plus tard. Là on sort juste un change pour Ash’ et puis de quoi lui faire à manger » proposais-je en prenant la valise de la petite pour la poser sur le lit double de la chambre, lit dont l’un des côtés était collés contre le mur.

On redescendait quelques minutes plus tard avec le nécessaire alors que mon père était déjà en train de tomber sous le charme d’Ashlynn. A croire qu’il revivait ses jeunes années de père. « Ah enfin vous revoilà, on va passer dans le jardin, par ce beau temps, autant mangé dehors » déclarait ma mère en nous voyant revenir. « Oui enfin, faut d’abord qu’on s’occupe du repas d’Ashlynn m’man ! » tout en disant cela, je laissais Paris reprendre la petite à mon père et quant à moi, je m’affairais en cuisine pour faire chauffer le petit pot d’Ash au bain marie. Paris me rejoignait en cuisine avec sa fille dans les bras, et je lui proposais très vite de voir pour le change « Tu penses qu’on doit la changer tout de suite, où on peut attendre qu’elle est fini de manger ? » Mon père suivait le pas du Dunster quelques secondes plus tard pour apparaître en cuisine et nous regardait « Au fait, vous ne nous avez pas dit mais…vous êtes fiancés depuis quand ? » demandait-il en interrogeant plus Paris que moi en réalité. « Vous avez prévu une date, déjà fait des projets ? » là encore, les questions étaient réservées au Dunster et annonçait le début de l’interrogatoire.

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« Hey, c’était maitre tortue ! » protesta-t-il en bougonnant. Il aimait bien la franchise de Kung Fu Panda bien que le troisième n’était pas son préféré. Au moins, il avait réussi à la faire rire et ce n’était déjà pas mal n’est-ce pas ?! Paris n’avait pas l’intention de se montrer parfait, il restait tout simplement fidèle à lui-même. Il n’avait jamais supporté de voir Summer triste alors il se pliait en quatre pour ramenait son sourire sur ses lèvres divines. « Que des baisers ? Je pensais lui faire le même coup qu’à Matthew… tu sais, te faire crier de plaisir… Bon tes parents ne seraient peut-être pas ravis surtout ton père ! Mouais, on va peut-être se contenter de caresses et de baisers langoureux » murmura-t-il contre ses lèvres pour mieux grogner en la sentant se détacher de lui. « A vos ordres… mais ce soir, tu mordras l’oreiller bébé car je compte bien te faire oublier ce qu’il s’est passé dans ce lit » lâcha-t-il avec un grand sourire avant de ni plus ni moins que de lui mettre une petite claque sur les fesses histoire de l’encourager.

Le couple était redescendu pour rejoindre les parents de la belle Summer quand la mère leur proposa d’aller déjeuner dehors. « Vous avez raison, ce serait idiot de gâcher une occasion de manger dehors surtout qu’à Boston, en ce moment, c’est assez couvert » crut-il bon de jouer dans le sens de Mme Wingfield histoire de marquer des points. Qui a dit que le faillottage était interdit ?! Paris récupéra alors sa fille, la couvrant de baisers comme s’il ne l’avait pas vu pendant un siècle. « Non c’est bon, je l’ai changé à la descente de l’avion » répondit-il avant que John ne commence son interrogatoire dans les règles de l’art. « Euh… Cela fait à peu moins d’une semaine, c’est assez récent » commença-t-il avant de secouer la tête de droite à gauche. « Non, aucune date et aucun projet si ce n’est de continuer à la rendre heureuse John. Je l’ai demandé en mariage car je voulais lui montrer mon engagement mais aussi parce que j’en avais vraiment envie mais nous ne sommes pas pressés et puis, pour être honnête avec vous, j’ai envie qu’elle devienne la mère d’Ashlynn » avoua-t-il sans aucune honte. Paris n’aurait jamais honte de dire à quelqu’un qu’il aimait cette femme, bien au contraire. « Ah si, à la rentrée, nous comptons déménager dans un appartement tous les quatre.. Summer, Ashlynn, Haagen et moi » crut-il bon de préciser.

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L’idée de crier de plaisir pour foutre la rage à ma sœur ? J’avoue que c’était tentant ! Mais effectivement, je ne donnais pas cher du mental de mon père après ça. Pour un premier jour en famille, il faudrait peut-être éviter de TROP marquer les esprits « Tu veux que je morde l’oreiller ? Tu comprends bien que si je dois le faire, c’est forcément non-stop ? Ce qui veut dire que je vais limite devoir faire face à l’oreiller pendant que toi tu seras…derrière » Je laissais alors l’esprit de Paris fabriquer les images dans sa tête pendant que je m’affairais avec la valise d’Ahslynn, toute fière de mes propos et surtout, bien dynamiser par Paris et sa claque sur mes fesses.

En redescendant, je passais bien vite en cuisine pour préparer le repas d’Ash’ pendant que Paris me rejoignait et que mon père débutait son interrogatoire, et alors que le Dunster lui avouait les choses en toute quiétude, moi je me mis à avaler de travers et tousser quand Paris avouait sa volonté de faire de moi la mère de la petite. Je n’étais pas choquée par ces propos, loin de là. C’est juste que j’avais limite anticiper l’éventuel réaction de mon père et avait mal déglutie. « Que Summer devienne la m-...vous voulez dire, légalement ? Une adoption ? Mais où est la vraie de cette petite ? » Se demandait mon père, qui ne comprenait vraiment pas grand-chose à cette histoire. De son côté, ma mère faisait mine de préparer les plateaux à amener dans le jardin, mais je le savais toute ouïe toute oreille même si elle préférer ne pas poser son regard sur mon fiancé qui s’expliquait. C’est bizarre d’ailleurs : Laura Wingfield avait habitué à mieux de ce côté-là ! Toujours à vouloir dominer l’autre, par la taille, le style, le verbal, ou le regard. Et jusqu’ici, elle n’avait toujours rien tenté avec Paris…cela présageait une bombe à retardement et je n’aimais pas vraiment cela. Quoiqu’il en soit, je laissais Paris se débrouiller avec mon père, parce qu’après tout, plus vite Paris serait débarrassé, plus vite on passerait à autre chose. « Vous n'habitiez pas déjà ensemble ?...Vous arrivez à vous en sortir financièrement ? » s’inquiétait mon père en s’adressant à Paris et moi cette fois. Son ton prouvait qu’il se sentait plus concerné par notre bien-être, et non pas qu’il jugeait la capacité de Paris à subvenir au besoin de tout le monde. « Entre les études et la petite, ça ne doit pas être évident… » concédait-il avant d’ajouter à mon attention « et comme je vois que de ton côté, tu ne touches jamais à l’argent que je t’envoie sur le compte…je me pose des questions ». « Je n’utilise pas ce compte-là Papa…j’ai un autre compte, avec mes propres revenus…Et on a notre compte commun » « VOTRE QUOI ?! » s’exclamais ma mère, à la limite de s’étouffer elle aussi.


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Summer se jouait de son côté pervers et lui, il plongeait tout aussitôt. « C’est censé me refroidir ? Non parce que moi je signe tout de suite en bas à droite… Après tout dépend de ce que tu appelles par derrière car il me semble que mademoiselle apprécie autant l’un que l’autre » la taquina-t-il à son tour non sans déposer une petite claque sur ses fesses histoire de lui rappeler qui est le maitre (ouais je m’égare un peu).

En parlant de maitre, Paris se retrouva bien vite aux prises de John Wingfield et son interrogatoire dans les règles de l’art. Le Dunster restait calme mais un œil averti aurait pu voir sa main trembler légèrement en portant Ashlynn, le signe manifeste qu’il était nerveux. Après tout, il n’avait pas honte d’aimer Summer et de l’annoncer publiquement mais c’était une autre paire de manche que de ne pas lui faire honte à elle. S’il répondait mal à une question, peut-être que ses parents se montreraient hostiles vis-à-vis de leur couple. La dernière chose qu’il souhaitait, c’était de perdre sa fiancée après avoir tellement insisté pour venir ici. « Sa génitrice a abandonné ses droits parentaux en me confiant Ashlynn. De ce fait, aux yeux de la loi, elle n’a plus de mère. Je sais que cela peut paraitre soudain et c’est une responsabilité mais je ne vois personne d’autre que votre fille pour remplir ce rôle. Summer a un don avec les enfants et surtout, elle m’a aidé avec mes frères et sœurs. Elle aime ma fille et ma fille l’aime en retour » dit-il avec le plus grand sérieux. Bien sur, la question de l’appartement et des moyens financiers fut rapidement abordée. « J’avais loué un duplex pour accueillir mes frères et sœurs mais ces derniers sont retournés avec ma mère. L’appartement est trop grand pour nous.. du coup, nous avons sauté sur l’occasion de louer quelque chose ensemble et surtout que nous aurions choisi ensemble. Pour ce qui est de l’argent, ne vous inquiétez pas, je suis le propriétaire d’une salle de boxe et elle sera très bientôt rentable. En attendant, il m’arrive de faire quelques travaux de consultant pour des entreprises grâce à mes connaissances en astrophysique » tenta-t-il de mettre en avant ses études. Cela pouvait toujours rassurer belle-maman que de savoir que sa fille s’était engagée auprès d’un homme à la tête pleine. Toutefois, cette dernière lâcha également sa bombe avec l’histoire du compte joint, faisant hurler Laura Wingfield. « Je vous rassure madame, nous avons chacun notre compte. Le compte-joint est simplement là pour nos dépenses communes »

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Le côté paniqué de ma mère me faisait soupirer d’exaspération. Pourquoi fallait-il qu’elle se sente agressée par cette histoire de compte commun. « C’est qu’un compte M’man. Comme vient de te le dire Paris, c’est juste pour les dépenses communes. » « Vous êtes bien trop jeune pour ce genre d’arrangement » lançait-elle en pensant avoir la science infuse. « De la même manière qu’on est trop jeune pour se marier aussi, c’est ça ?! » je savais que c’était moi là, qui lançais la provocation mais je voulais qu’elle dise tout haute ce que ma mère pensait tout bas. Tout en lui tournant le dos parce que je m’affairais à tourner la bouilli du petit pot d’Ashlynn, je laissais ma mère y aller de son commentaire « Eh bien oui, vous êtes encore en études, et tu sais très bien ce qu’il est arrivé la première fois que tu as voulu te marier « trop vite » ! » Je lâchais la cuillère en la posant bruyamment sur le plan de travail à côté de la casserole et relevait la tête pour fixer la faïence en face de moi. Je luttais pour ne pas l’envoyer chier, mais heureusement mon père venait gérer la situation « Bon ils ne sont pas encore mariés mais juste fiancés. Et comme ils l’ont dit, ils ont le temps de voir pour se fixer. Inutile d’épiloguer pour le moment. » Bon, bien que je remerciais intérieurement mon père pour son intervention, j’avoue que j’avais un peu peur quand à un possible message cachés dans ses propos : le fait qu’il affirme qu’on n’était pas encore mariés et donc que le débat ne servait à rien, cela voulait-il dire que pour le moment, il ne prenait rien de tout ça au sérieux ? Pire encore, cela voulait-il dire qu’il n’était pas non plus en accord avec notre engagement ?

Je restais sur ce questionnement interne alors que mon père reprenait au mieux le fil de la conversation, s’intéressant à nouveau à Paris et à ses projets : « Donc vous disiez que vous étiez gérant d’une salle de boxe c’est bien ça ?! Et vous faites de l’astrophysique en cursus universitaire ? Vous comptez faire quoi exactement dans ce domaine ? » Demandait-il. Assurée d’avoir la bonne température pour le repas de la petite, je me tournais pour faire face à tout le monde et m’emparer de l’assiette avec conteneur à eau intégrer : très pratique pour garder le repas chaud en remplissant le socle de l’assiette d’eau chaude. J’ouvrais d’ailleurs l’opercule et décidais de remplir l’assiette avec l’eau du bain marie, avant de mettre la mixture de poulet et légume du soleil d’Ashlynn, dans l’assiette. Je tendais le tout à Paris, et écoutait la conversation en observant le Dunster mettre le bavoir à sa fille. Je lui tendais alors la cuillère en plastique et préparait un biberon d’eau froide pour accompagner le repas. Ma mère elle, s’en allait dans le jardin pour déposer les plats sur la table. Je profitais de ce moment pour demander à mon père « Elle n’est pas là ?! » Le ELLE, mon père savait exactement de qui il s’agissait « Nan…elle…elle avait quelque chose de prévu pour aujourd’hui et ne voulait pas changer ses plans sous prétexte que tu venais. » « Très bien ! » avouais-je, soulagée. « Je…je lui ai pas dit que tu amenais ton…fiancé. ». Je tiquais sur l’hésitation de mon père et rentrais dans le vif du sujet « Bon papa, est-ce que c’est un problème ?! Qu’on soit fiancés ? » Mon père inspirait profondément, tandis que ses yeux passait de Paris à moi, puis de Paris à la petite, avant de rester sur Paris et d’avouer simplement, sans animosité aucune « Je ne sais pas encore…laisse-moi le temps de m’y faire. » Okay, bon ça, c’est clair : ça veut dire que tant qu’il n’a pas émis son jugement sur Paris, il n’est pas prêt à me laisser faire ma vie avec le Dunster. Et j’avoue que ça me fait peur….parce que s’il n’est pas d’accord : je vais devoir faire un choix entre Paris et mon père. Et le choix – bien que douloureux – est déjà fait dans ma tête. « Okay… je comprends. Mais…ça changera pas grand-chose, tu le sais papa ?! » Là, c’était à moi de lui faire passer un message : qu’il soit okay ou non ne me ferait pas renoncer à Paris. « On en reparlera plus tard. D’accord ?! » Proposait-il de manière plus enjouée « Pour l’instant, j’aimerais profiter de la présence de mon petit rayon de soleil !! » Je souriais en coin avant d’abdiquer et de regarder Paris « Et d’apprendre à connaitre Paris et sa petite fille » ajoutait-il en comprenant parfaitement qu’il ne devait surtout pas les mettre de côté. Faisant semblant de chuchoter à l’attention de Paris je déclarais « il ne veut pas l’avouer mais il est déjà gaga d’Ashlynn, ça se voit sur sa tête ! » Mon père se mit à rire, et on reprenait une discussion tranquille, jusqu’à ce qu’Ashlynn ait fini de manger et qu’on puisse nous même passer à table.

Le repas se passait tranquillement : j’ignorais les remarques de ma mère sur ce que je mangeais – bien qu’elle était contradictoire avec sa manière si peu flatteuse de m’avoir dit que j’avais grossis en arrivant – en me disant que j’avais rien avaler ; et je me focalisais sur mon père, sur ses anecdotes depuis qu’il avait décidé de rester à la maison en travaillant à distance, ne se déplaçant que pour les réunions importantes de sa boite. Il avait laissé ça à son adjoint le temps que mon frère soit en mesure de reprendre les rennes et apparemment cela convenait à tout le monde. Pendant le repas, mon père avait même pu trouver un point commun avec Paris, lorsque qu’ils avaient évoqué le jardinage et la volonté de mon père de se mettre à son premier potager. Là, les deux étaient partis dans une longue discussion qui me rassurait à mesure que le déjeuner s’écoulait. La petite était resté sage, et babillait de temps en temps, Paris et moi la prenant chacun notre tour dans nos bras le temps de manger. Et Haagen ? Haagen fidèle à elle-même avait déjà inspecté tous les cm² du terrain, marquant son territoire ci et là dans l’herbe…ayant même presque l’envie d’aller faire trempette dans la piscine.

Il était temps de débarrasser, et j’aidais alors ma mère à la tâche. C’est là que mon père me fit comprendre qu’il voulait rester tranquille, entre hommes, avec Paris pour discuter. Il l’emmenait alors à la maison, pour aller s’enfermer dans son bureau. « Bon, enfin seuls…je pense qu’il faut que l’on discute un peu toi et moi » lançait mon père, tutoyant Paris pour la première fois, le ton grave et sérieux. « Tu te doutes bien que demander ma fille en mariage n’est pas aussi simple que ça…Il y a des choses sur lesquelles on doit s’entendre tous les deux … »


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« Ce n’est qu’une question pratique, il n’y a rien de méchant à ouvrir un compte joint. C’est même conseillé pour que personne ne soit lésé financièrement. Vous devriez être plutôt soulagée madame, vous avez la preuve que je n’en veux pas à l’argent de votre fille » haussa-t-il les épaules imperturbable. Paris avait connu bien pire que : vous êtes trop jeune. Il comprenait que sa mère puisse s’inquiéter pour Summer et ne voyait pas vraiment là une manière de remettre en cause leur future union. Il allait toutefois lui rétorquer quelque chose de moins poli lorsqu’elle osa comparer leurs fiançailles à ceux que Summer avait connu par le passé. Pour Paris, il n’allait pas commettre la connerie de coucher avec la frangine. John vint à leurs secours mais le jeune homme senti qu’il était toujours aussi frileux de lui confier la main de sa fille. Pas de problème beau-papa, je te travaillerais au cœur s’il le fait songea le Dunster.

« Oui tout à fait. J’ai un double cursus astrophysique/russe. Je compte m’engager dans l’armée à la fin de mes études pour pouvoir intégrer la NASA et poser ma candidature pour devenir astronaute. Si j’échoue dans ce domaine, j’accepterai un poste de chercheur. Dans les deux cas, je compte travailler pour la NASA » lui expliqua-t-il avec sérieux et application. Son projet professionnel était tracé depuis qu’il était adolescent, depuis que son professeur de mathématiques avait suffisamment cru en lui pour le pousser à soumettre sa candidature pour Harvard. Entre temps, Summer lui avait tendu le petit pot et la culière et il commença à nourrir sa fille tout en laissant le père et la fille se parler. Il comprenait que John ait besoin de temps, ça ne le choquait pas le moins du monde. Au contraire, s’il l’avait accepté trop vite surement se serait-il posé des questions.

Au moins le repas se passa bien surtout qu’il se découvrit un intérêt commun pour le jardinage avec lui. Les deux hommes étaient en pleine discussion quand les femmes de la famille Wingfield se mirent à débarasser la table. Paris allait se lever pour leur donner un coup de main quand le père l’arrêta en lui adressant à nouveau la parole. « Je me doute bien ! La première étant peut-être que je ne compte pas coucher avec votre seconde fille ! Je sais ce que lui a fait subir son ex-fiancé mais il faut être deux pour coucher et malgré les atouts que doit avoir votre fille… Comment dire, en toute honnêteté, il faut une sacrée dose de saloperie pour coucher avec le fiancé d’un membre de sa famille et ça, ça ne m’a jamais attiré… enfin avec tout le respect que je vois dois John » lui dit-il avec sa grande gueule habituelle -bien qu’on notera l’effort pour faire preuve d’un minimum de tact. « J’aime Summer et je ferais tout pour la rendre heureuse » ajouta-t-il en toute simplicité.


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Le père de Summer semblait bien déterminé à faire comprendre à Paris qu’il n’allait pas céder sa fille aussi facilement. Mais en même temps, jusqu’ici, il n’avait pas trouvé de quoi reprocher quoique ce soit à cet homme, si ce n’est peut-être le fait qu’il ne ressemblait en rien à l’étudiant banal, et au genre ultra idéal qui avait tout à vivre et à découvrir. Il avait déjà une fille, et tout son être inspirait une vie peu tranquille.
John s’installa à son bureau et montra à Paris la chaise en face sur laquelle il pouvait s’asseoir, et écoutait le Dunster faire valoir ses intentions. Une chose est sûre, Paris ne se laissait pas démonter, et bien qu’un père ordinaire n’aurait pas aimé son affront, John lui pouvait reconnaître qu’il aimait son honnêteté. « On est d’accord sur ce point…il faut être deux pour commettre l’erreur qui a été faite. Et je n’ai jamais voulu donner raison à qui que ce soit… » John repensais à ce qu’il s’était passé et se confiait alors inconsciemment à son futur gendre « J’ai eu l’impression qu’on m’arrachait le cœur, le jour où j’ai vu Summer complètement anéantie par cette trahison. Ses pleurs…c’était comme des coups de poignards en pleine poitrine. Si bien que je me suis juré de ne plus jamais laissé qui que ce soit venir du mal à mon petit rayon de soleil » John laissait passé un silence, les yeux dans le vague, avant de se refocaliser sur Paris et reprendre un air sérieux : « Je n’ai jamais pris le temps de connaitre ce Tyler…ni même pris le temps d’avoir une discussion comme celle-ci avec lui. Et je m’en suis voulu. Peut-être que j’aurais pu savoir avant les autres que cet homme n’était pas fait pour lui. Voilà pourquoi, aujourd’hui, je ne laisse rien passer » John Wingfield s’était toujours senti coupable de ne pas avoir agi en temps et en heure, et malheureusement aujourd’hui, c’est Paris qui payait les frais avec un interrogatoire…et le Dunster faisait clairement comprendre son jugement par rapport à l’aînée des Wingfield. Là encore, John se sentait coupable de la situation « Cynthia est….jalouse de Summer. Elle ne l’avouera jamais mais, les faits sont là. Et j’y suis pour quelque chose : j’ai toujours tenté d’aimer mes enfants de la même manière ! Vraiment !...mais, Summer, c’est….je sais pas. Elle avait quelque chose, cette innocence, ce côté angélique. Je travaillais beaucoup et dur. Et je rentrais très tard le soir….Summer était assez maline pour échapper à la vigilance de sa mère et veiller tard, ne serait-ce que pour accueillir son vieux père en lui sautant dans les bras. Comment veux-tu qu’un père résiste à ça ?! » Confiait John en ricanant quelque peu. « Enfin bref, je crois que j’ai sans doute du montrer trop d’attention à Summer et moins à Cynthia. Alors que pourtant, cette dernière n’a rien à envier à personne. » Pourquoi venir dire tout cela en fait ? tout simplement pour faire comprendre à Paris, que John veillait toujours au grain, et que sa fille restait sa fille justement, son bébé…et on ne laisse pas son bébé comme ça à n’importe quel prince charmant, sous-prétexte qu’il affirme dur comme fer qu’il va la rendre heureuse « J’entends ce que tu me dis fiston…mais moi je veux des garanties. Tu as l’air d’avoir la tête sur les épaules et tes projets d’études sont plus qu’admirables. Mais…comment dire : t’engager dans l’armée ? Devenir astronaute ? Et elle dans tout ça ? Elle est où ? Comment tu penses la rendre heureuse exactement ? »

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