Athena, lâche ce verre. (Bonathena)

Bonaventure était sagement en train de lire un comics sur son lit, à moitié vautré en travers de ce dernier, les jambes relevées pour soulager son dos au maximum. Ces derniers temps, il ne l’avait pas vraiment épargné et ce dernier réclamait vengeance. Il en était arrivé à la moitié de l’histoire quand son téléphone portable vibra. Il s’agissait d’Athena, une amie mais également une cliente. Quelques sms échangés plus tard, il grognait pour se lever et passer un jean et une chemise noire avant de choper sa veste en cuir. Rien de bien distingué mais il n’avait pas le temps de faire mieux. Athena semblait être au plus mal et il s’était toujours promis de veiller sur elle. En moins de vingt minutes, il était arrivé au Lord Hobo où il trouva la jeune femme assise à une table. « Hey ma belle ! J’ai fait au plus rapide, qu’est-ce qui se passe ? » lui demanda-t-il tandis qu’il laissait choir ses fesses sur la chaise en face d’elle, calant sa canne contre la  table. Dans son sms, elle lui demandait de venir la chercher. « Je vais te poser une question conne mais tu vois combien de doigts là ? » lui demanda-t-il légèrement amusé même si l’inquiétude restait sa principale émotion en la regardant. Bonaventure avait donc agité trois doigts devant ses yeux pour savoir jusqu’où elle s’était imbibée d’alcool. « Tu sais que c’est pas en te noyant dans l’alcool que tu vas aller mieux ? » lui demanda-t-il plus gentiment en éloignant son verre de sa main.

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Encore une soirée de plus, je ne voulais pas rester seule chez moi à penser alors j'ai pris une décision, celle de sortir. Oui je ne fais que ça en ce moment, je sors je fais la fête et je fais comme si Tate n'était jamais apparut dans ma vie. Je vais au bar, je veux me vider la tête alors me voilà partie au Lord Hobbo dans ma voiture hors de prix faut le dire mais bon, j'en ai pas honte au contraire. Je prends un verre puis deux, je discute un peu avec deux trois connaissances puis la tête commence à un peu me tourner c'est pour ça que j'ai envoyé un message à Bonaventure. Je ne savais pas qui appeler et certes je suis sa cliente mais c'est aussi mon ami. Je sors mon téléphone et envoie "Bona, tu dors ? **" oui je ne peux pas prendre le volant, j'ai eu un accident de voiture, mortel pour la conductrice alors je suis vaccinée. Si il dort j'appellerais quelqu'un d'autre mais non, il me réponds alors que je sirote un énième mojito. Après quelques échanges il me dit qu'il arrive et je suis rassurée. Le temps passe et Bonaventure n'arrive pas alors bon, je me suis pris un autre verre en attendant, j'ai varié les plaisirs avec un sex on the beach. Je regardais autour de moi me répétant en moi même de ne pas y penser, tous vas bien après tous, je suis heureuse je me suis juste faite humilié par un mec lors de la soirée du bal de fin d'année rien de grave quoi. Je suis la tête dans les bras, je repose mes yeux une minute alors que j'entends une voie m'appeler, je me redresse aussitôt et reconnais Bonaventure, il est venu, je lui fais un grand sourire niais "Bonaaaa ! Je t'attendais ! Oh rien j'avais envie de te voir !" oui entre quand je lui ai demandé de venir me chercher et maintenant, je n'avais plus envie de partir. Il pose sa canne près de sa chaise et je reprends en grimaçant "Tu as mal ?" avec un air triste, oui il est courageux bonaventure. En tous cas il est là et je retrouve le sourire. Il me demande combien il a de doigt, je me concentre je regarde, pour faire l'idiote je fais exprès de loucher avant de regarder sérieusement et reprendre "J'en vois trois c'est correct ? Je suis pas si saoul quand même !" Ouiiiii j'ai connu bien pire que ça ! Je lui souris et il me dit que c'est pas comme ça que j'irais mieux en éloignant mon verre, je reprends d'abord sérieuse puis avec un sourire "Mais je vais bien déjà et je sais .. mais je sais comment je peux aller mieux, en faisant une partie de fléchette, regarde c'est libre !" Ouiiii il faisait rien de sa soirée apparemment alors autant profiter ! Je suis fière de moi j'avoue oui

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Inquiet, Bonaventure n’avait pas hésité une seule seconde à rejoindre son ami au Lord Hobo. Depuis quelques temps, il trouvait qu’Athena était changée, elle souriait mais il sentait que dans son sourire, une pointe de tristesse s’accrochait. Le Quincy n’avait pas encore poussé trop loin dans le questionnement pour la simple et unique raison qu’il se connaissait très bien : s’il décelait le moindre mystère, il allait tout faire pour l’éclaircir. Ce n’était pas pour rien qu’il avait créé son agence de détective, c’était parce qu’il adorait résoudre des énigmes. Malheureusement, il essayait de se limiter concernant ses proches. Par moment, certains n’appréciaient que moyennement qu’il mette son nez dans leurs affaires. « Tu avais envie de me voir ? » lâcha-t-il perplexe. Dire qu’il s’était inquiété pour elle alors qu’en réalité, elle souhaitait simplement de la compagnie. Non, il y avait quelque chose qui clochait derrière tout ça. Il adorait Athena mais faire la fête à tout va, boire toute seule dans un bar… Ce n’était pas vraiment son comportement normal. « Un peu, j’ai tiré un peu trop sur mon dos ces derniers temps, du coup, il se venge bassement » lui dit-il avec un léger sourire comme si de rien n’était. Atténuer sa souffrance aux yeux des autres était une habitude qu’il avait prise pour ne pas paraitre faible ou diminué. Aussi la distrait-il en lui agitant trois doigts devant les yeux. « Bonne réponse ! » souffla-t-il avec un léger rire avant qu’elle ne se mette en tête de vouloir jouer aux fléchettes avec lui. Cela lui rappelait des souvenirs mais il tu cette pensée en hochant la tête. « Imbibée comme tu es, j’ai toutes les chances de gagner » la taquina-t-il gentiment avant de se relever. « Je vais aller demander les fléchettes et me prendre à boire… Tu réserves le jeu pour pas qu’on nous pique la place ? » lui demanda-t-il avant de se diriger d’un pas lent vers le bar où il commanda un Orangina et les fameuses fléchettes.

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La plupart du temps, les gens ne connaissent que la Athéna plutôt joyeuse, assez sage enfin même si ça dépend mais la Athéna saoul et fêtarde ça non souvent les gens ne me connaissait pas comme ça. Je l'ai été a une période, beaucoup quand je me droguais, je passais mon temps à sortir à faire la fête. J'étais mal à cette époque, j'avais découvert des secrets de famille et voilà, j'ai juste pas supporter mais aujourd'hui je vais mieux, enfin pas ce soir ... simplement ce n'est pas mon passé qui me fais souffrir, c'est plus récent, cette souffrance à un prénom, Tate. C'est compliqué mais c'est comme ça. J'ai assez confiance en Bonaventure pour l'appeler, c'est mon ami et de toute façon, tous Harvard est au courant alors lui aussi surement. Il finit par arriver au bar alors que je reposais un peu mes yeux tête dans mes bras, je lui souriais me replaçant mes cheveux et je lui dis que tous va bien, j'avais juste envie de le voir. Il est perplexe, je reprends avec un sourire "Oui, quand c'est pas le top on a toujours envie de voir ses amis non ?" a moins qu'on ne soit pas amis ? Mais si, pour moi si ! Ma tête tourne un peu mais je vois quand même sa canne qu'il pose près de lui, je fais une mine triste, il a encore mal et j'ai mal pour lui, je reprends "Faut que tu fasses attention quand même ! J'espère que ça va vite passer !" oui il doit avoir de la kiné ou un truc comme ça. Il est fort Bonaventure, je sais pertinemment qu'il ne dit pas toute la vérité. Il me demande alors le nombre de doigt qu'il me montre, je fais l'idiote un instant je louche avant de répondre correctement "Un verre pour fêter ça ! Il est où d'ailleurs ?" oui où est mon verre ? J'ai ensuite une idée : jouer aux fléchettes ! Et oui c'est cool comme jeu ! Je souris à sa remarque et reprends "J'ai le pink power en moi tu sais ! Mais si tu veux, celui qui perd à un gage !" oui et il perdra ahah ! Je suis pas si saoul que ça je suis sure que je peux viser droit ! Il se relève et me dit d'aller guetter le jeu de fléchettes le temps qu'il aille chercher tous ce qu'il faut et un verre pour lui "Oh je peux avoir ..." bon il n'a pas l'aire décidé à me commander de l'alcool ... "Une fraise à l'eau s'il te plais ?" je souris avant d'aller au jeu de fléchette et le temps qu'il soit parti, j'en profite pour me concentrer, focus sur le jeu. Quand il revient je reprends "Oh au faite tu ne fais rien ce soir ? Tu devais pas voir ta femme ?" oui, il est marié Bona, même si c'est pas un vraie mariage, j'aime bien le taquiner avec ça, en même temps j'ai jamais été trop pour mais ça il le sait, mais j'étais quand même là au mariage, parce que c'est mon ami et que grace a ca il allait revenir.

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« Tu as raison, c’est toujours bien d’avoir ses amis près de soi quand cela ne va pas… C’est encore mieux quand ils savent pourquoi cela ne va pas, tu n’es pas d’accord ? » lui demanda-t-il l’air de rien de lui expliquer les raisons de sa tristesse car aussi étrange que cela puisse paraitre, le fouineur de service n’était au courant de rien. Il faut dire que le soir du bal, il n’avait pas fait long feu. Bonaventure était rentré de Namibie quelques jours seulement avant le bal et du coup, il n’avait pas vraiment pu se trouver une cavalière -comme s’il avait eu le temps d’y penser. Résultat, il avait quitté les lieux rapidement pour aller se mater une série au fond de son lit, son furet sur son ventre. « Ne t’inquiète pas, demain, il n’y paraitra plus » lui dit-il avec son sourire habituel, celui qui signifiait que tout allait bien. Le Quincy n’aimait pas qu’on s’apitoie sur son sort. Il préférait largement être présent pour ses amis. « Ton verre a été kidnappé ma belle, inutile de le chercher, on attend toujours la demande de rançon » plaisanta-t-il car il n’avait absolument pas l’intention de la laisser boire davantage. C’était son rôle d’ami que de veiller à ce qu’elle n’ait pas une gueule de bois le lendemain. « Tiens donc un gage… Cela me va mais on joue franc jeu en donnant directement le gage avant de commencer la partie. Je connais les Cabot, vous êtes des femmes sournoises » rigola-t-il en jouant les pauvres Quincy tout innocents et purs.

Bonaventure se leva donc de sa chaise et avait à peine fait un pas qu’elle lui demandait une fraise à l’eau. Initiative qu’il salua d’un sourire amusé mais satisfait. « Je te ramène ça princesse » lui dit-il. A son retour, coca et fraise à l’eau dans une main, fléchettes dans l’autre, Athena le taquina sur son mariage. Il grimaça. « C’est ça fous toi de moi » grogna-t-il avant de reprendre « N’empêche, je sais même pas ce qu’elle fait de ses soirées. Elle m’a envoyé un mail en me disant tout ce qu’elle aimait, ses rêves etc. pour être certain que je ne me trompe pas si on m’interroge et je dois en faire de même. Même pas un mois de mariage et mon épouse me donne des ordres » soupira-t-il conscient tout de même qu’elle lui avait retiré une belle épine du pieds en acceptant de l’épouser. « Bon alors ce gage ? »

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Au vu de sa question finement posé, j'ai compris qu'en faite Bonaventure ne savait vraiment pas ... mais où il était ? C'est vrai que je ne l'avais pas vu pendant le bal peut être qu'il n'y était pas et qu'il était assez grand pour ne pas écouter cambridge secret. Beaucoup la déteste celle là mais moi, au moins même si elle m'a affiché elle m'a dit la vérité, je hausse les épaules "T'es pas au courant ? Arf rien de spécial. J'en ai vu de toutes les couleurs avec Tate que je fréquentais et finalement me voilà désormais libre, je fais comme si il n'avait jamais existé. Oh et Cambridge secret m'a attribué l'award de la fille accro à la chirurgie même si franchement j'ai trop ris en l'entendant" oui moi ça m'a fais rire. Et oui Tate, je fais comme si il n'avait jamais existé, je fais comme si ça ne me blessais pas. En prononçant son nom encore douloureux j'ai haussé les épaules avant de passer à autre chose, oui mais toujours pas vraiment joyeux, le dos de Bonaventure. Je me doute qu'un kiné doit s'occuper de lui et autre, je reprends "Tu vois un spécialiste ? Tu sais tu me laisserais appeler mon père il te prendrais le meilleur spécialiste du pays pour ça. Si t'avais un bec de lièvre je te dirais que mon père est le meilleur mais là ... Mais je sais qu'il va connaitre" oui et je pourrais même lui obtenir un rendez-vous même si je le sais, Bonaventure est grand et sa famille est puissante. J'ai la bonne réponse pour le nombre de doigt alors je lève les bras en l'aire en signe de victoire et demande où est mon verre pour fêter ça mais apparemment le beau Quincy n'est pas décidé à me le rendre. Je le regarde et reprends avec un sourire "J'espère qu'ils en profiteront de mon verre !" oui c'est un sex on the beach c'est bon ça ! Je propose alors une partie de fléchette, et celui qui perd à un gage ! Je souris à sa réponse, comme si on était comme ça nous les roses, je reprends avec un sourire "Des femmes sournoises ? Ah oui ? Va pour jouer carte sur tables !"

Il va me falloir une idée, alors qu'il allait partir je réfléchis un instant et commande une fraise à l'eau, oui de toute façon si je demande une vodka il va revenir avec une fraise à l'eau alors autant choisir la fraise à l'eau ! Je souris à sa réponse et guette le jeu de fléchettes et réfléchis à un gage. Je le taquine quand il revient sur sa femme et récupère mon verre avant de regarder le sien "Oh tu t'es pris du whisky coca ?" peut être que si je la joue finement j'aurais accès à son verre pour boire un peu je sens que je redescend un peu. Je souris à sa réponse quand je parle de sa femme et reprends "Moi me moquer ? Jamais !" non, je suis un ange ! Je l'écoute, une liste ? Pourquoi on les interrogerait ? Je reprends "Une liste ? Pourquoi on vous interrogerais ? Ahah oui elle a l'aire autoritaire un peu ! Après peut être que c'est une face cachée de toi et que tu aimes les femmes autoritaires comme ça !" personnellement jamais personne ne me dirais ce que je dois faire, je suis souris pour détendre l'atmosphère "Si je gagne ... Tu me devras un massage ! Et toi ?" oui je suis gentille, je donne pas un gage méchant et j'ai hate de découvrir ce qu'il m'a préparé

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Bonaventure était désolé d’apprendre que cela n’avait pas fonctionné avec ce Tate. Il ne le connait pas vraiment, simplement de vue. « Sérieusement ? T’es bien trop jolie pour avoir cet award… tu m’as l’air naturelle mais après, tu sais ce qu’on dit : faut tâter la marchandise pour vérifier » rigola-t-il car il se voyait mal la palper de la tête aux pieds pour s’assurer qu’elle était vraiment 100% naturel et non made in China. « En tout cas, pour ce qui est de ce Tate, dis-toi qu’il ne sait absolument pas ce qu’il perd. Tu es une chic fille Athena, tu mérites un homme qui prenne soin de toi » lui dit-il en serrant sa main dans la sienne quelques secondes. Bonaventure avait toujours été un homme profondément respectueux envers les femmes même si cela ne l’empêchait pas d’avoir des relations très superficielles avec certaines. Toutefois, il restait toujours courtois et attentif à ses maitresses… ce qui avait le don de faire de lui, le parfait meilleur ami mais pas l’amant idéal à croire que toutes les femmes préféraient qu’on les insulte et les rabaissent pour être émoustillées. Pour être honnête, lui-même n’appréciait que moyennement les femmes trop superficielles ou trop imbue de leur personne. Il préférait les femmes tout ce qu’il y a de plus normales.

Athena s’inquiétait pour son dos et lui proposa même de demander à son père pour qu’il puisse consulter un bon spécialiste. « Je suis suivi mais c’est juste que la rééducation me fatigue beaucoup le dos car je veux pouvoir reprendre le sport et lâcher la canne. Mon toubib dit que je vais plus vite que la musique » haussa-t-il les épaules. Ses excès lui coutaient beaucoup et il n’était pas rare que ses jambes finissent par le lâcher mais ce soir, il s’était promis de ne pas penser à des choses tristes. Athena avait besoin qu’il lui change les idées et non le contraire. « Ouep, vous êtes des femmes sournoises à la Cabot House derrière vos jolis minois de biche en détresse ! Pour ce qui est de ton verre… paix à son âme » rigola-t-il avant de se lever pour aller chercher leurs consommations et les fléchettes.

« Le jour où tu me verras boire de l’alcool princesse, je crois que les poules feront du beatbox » plaisanta-t-il. Oh Athena ne l’épargnait pas surtout avec son histoire d’épouse. « C’est ça, dans trente secondes, tu vas me dire que t’es un ange peut-être ?! Suzanne veut jouer au parfait petit couple vois-tu donc on doit se connaitre par cœur parce qu’elle veut que je rencontre ses meilleures amies » ronchonna le Quincy qui ne voulait que peu fréquenter celle qu’il avait épousé. « Mais ouais… Tu ne le savais pas ? Mon fantasme est de me retrouver attaché aux barreaux d’un lit » rigola-t-il avant de parier un massage. « Okay mais si je gagne, tu m’apportes le petit dej’ au lit pendant une semaine » lança-t-il son propre gage avant de se rapprocher de la cible. « Alors, prête princesse ? »

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J'explique rapidement à au jeune homme mes aventures du bal notamment l'award que j'ai eu par Cambridge Secret, la fille la plus accro à la chirurgie esthétique je souris à sa réponse et reprends "Non en vraie j'ai fais de la chirurgie mais pas esthétique après je trouve pas que ça se voit excessivement" oui, ça va vite les choses comme ça, un accident de voiture et on a alors le choix, la chirurgie ou rester défiguré. Je n'avais pas grand chose heureusement, une miraculée il parait que je suis. J'ai eu plus de chances que l'amie qui était avec moi il parait. J'aborde rapidement le sujet de Tate, j'explique brièvement que j'en ai vu de toutes les couleurs lors de la soirée, c'est vrai j'ai mangé il faut le dire. Je hausse les épaules, c'est encore compliqué d'en parler, je souffle et reprend "C'est pas grave c'est la vie et je me voyais pas encore supporter un truc de plus donc valait mieux qu'on arrête. Je sais pas si je suis une chic fille mais je pense pas être la plus horrible, en tous cas merci ça me fais plaisir de te voir" Avec l'alcool on se confie plus facilement c'est vrai. Je souris au jeune homme serrant sa main, j'ai confiance en lui il est quelqu'un de bien un jour il se trouvera surement une fille à la hauteur.

Je m'inquiète alors pour son dos c'est vrai, il force trop c'est mal. Je lui propose même de voir un spécialiste, je sais d'avance que mon père en connait. Il m'explique qu'il force trop durant les entrainements, ah ça je le reconnais bien même si bon, ça ne me plais pas trop alors je lui pince la main -oui, j'allais pas le frapper- "C'est pas bien ! Il faut que tu suives les conseils du médecin ! Mais je comprends que tu veuilles aller mieux, juste fait attention, à force de trop tirer tu vas finir de nouveau en fauteuil roulant et tu sais, c'est sexy la canne sur toi !" je lui fais un sourire en coin avant de dire combien de doigts je voyais, oui je suis pas si saoul que ça, ça va ! Il me dit ensuite qu'à la Cabot House nous sommes des femmes sournoises, ça me fais plutôt rire j'avoue que bon, nous sommes des femmes et la plupart ont le physique alors bon on peut en jouer. Je reprends amusée aussi par le commentaire sur mon verre qui avait disparut et que je cherchais des yeux sans succès "Ahah fais gaffe que je ne sorte pas mes atouts pour te déconcentrer durant la partie de fléchette alors !" Je rigole et reprends "Oui, quelqu'un à dû le boire, où que tu sois verre, sache que j'aurais aimé te boire cul sec en plus de ca !" je souris et part réserver la place du jeu de fléchette.

J'espérais que le jeune homme se soit prit de l'alcool, j'aurais bu dedans alors qu'il jouait mais non, c'était juste du coca, je prends son verre en bois une petite gorgée et reprends "Effectivement c'est que du coca. Tu bois jamais jamais ? Oh j'aimerais trop voir une poule faire du beatbox ! Ou même moi en faire je ne sais pas ! Je sais juste imiter le cris des animaux enfin pas tous !" j'avoue que le fait qu'il m'appelle princesse moi ça me fais plaisir, ça me change, j'en oublie un peu tous ce qui m'a poussé à boire de le voir. Je plaisantais sur sa femme et souriais à sa réponse "Ah oui oui moi je suis un ange, je ne bois pas déjà, je ne fumes pas non plus et je ne couche pas ... voilà un vraie petit ange ! Ses meilleures amies ? Fais gaffe elle est entrain de tomber en love de toi ça se trouve et elle en profite la chamelle !" je souriais en disant que je ne fumais pas et que je ne buvais pas non plus ... tout le monde sait que c'est faux. Pour aider Kyky je me suis faite passée pour abstinente mais en réalité non même si bon, il y a certaines expériences que je préfererais oublier. Enfin, sa femme voulait lui présenter ses meilleures amies, elle y va franco celle là dis donc, à fond dans son rôle ou totalement charmée. Je rigole à son fantasme, j'aimerais ça tiens, le voir accroché aux barreaux d'un lit je reprends en riant "Ahah j'aimerais voir ça tiens !" Si je gagne j'aurais un massage et si il gagne je lui amène le petit déjeuné pendant une semaine je rigole et reprends "Faudra que tu me dises ce que tu aimes ! Et que tu me fasses assez confiance pour me passer les clefs de chez toi !" oui il faudra bien que j'entre et je vais pas lui préparer un truc qu'il n'aime pas, un pari est un pari si je perds je le ferais correctement. Est-ce que je suis prête ? Totalement je souris et reprends "Je suis prête oui, il me faut juste mes fléchettes" je tends la main et cherche du regard où elles sont, il les a posées où ?

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Pour Bonaventure, Athena ne méritait pas cet award de la part de CS -en même temps, qui méritait réellement d’être épinglé par cette langue de vipère ?! « Je te confirme, cela ne se voit pas, tu es simplement très belle et ça, CS le sait et donc te jalouse » lui dit-il avec un petit clin d’œil. Pour le jeune homme, il était certain que cette boite à ragot était le fruit des efforts d’une jeune femme frustrée. Il n’y avait que le sexe féminin pour se montrer aussi retords avec les autres. Le Quincy en avait fait les frais une fois ou deux mais il n’y avait jamais prêté grande attention. En fait, il s’en fichait comme de sa première chemise. « Tu as eu raison, quand une situation est source de peine, il vaut mieux l’arrêter et l’oublier » soupira-t-il en secouant la tête. Le jeune homme se demanda distraitement si son ex-fiancée Lucy avait songé qu’il valait mieux arrêter leur histoire avant qu’il ne soit trop tard ?! Il n’aurait jamais cette réponse et peut-être en valait-il mieux ainsi.

Son dos était devenu sa seule source d’inquiétude depuis qu’il avait réussi à quitter son fauteuil roulant. Le chemin avait été long et douloureux avant qu’il ne puisse remarcher à nouveau grâce à une canne mais hélas, Bonaventure manquait de patience. Il avait envie de pouvoir à nouveau courir, jouer au basket etc. Il voulait vivre à nouveau et pouvoir enfin mettre cette épreuve de côté définitivement. Il faut dire que le jeune homme avait beaucoup de projet pour sa vie professionnelle et malheureusement, ces derniers dépendaient en grande partie de sa forme physique. « Tu sais motiver un homme toi » rigola-t-il lorsqu’elle lui dit que la canne était sexy sur lui. Il n’en croyait pas un mot mais cela faisait tout de même plaisir à entendre. « Je te promets que j’essaie d’être raisonnable mais c’est surtout que j’aimerai pouvoir passer à autre chose et reprendre ma vie là où elle s’est arrêtée » soupira-t-il avant de se passer rapidement la main dans les cheveux, les décoiffant que davantage. Au moins, ce soir, il passerait une bonne soirée avec son amie, c’était déjà ça de gagné n’est-ce pas ?! « Ah non, c’est pas du jeu… Si tu triches, crois-moi, j’hésiterai pas à en faire de même » protesta le Quincy avec un grand sourire, signe que cela l’amusait plus que toute autre chose.

« Non, ma religion m’interdit l’alcool donc tu vois, c’est pas moi que tu aurais du appeler ce soir » la taquina-t-il de bon cœur alors qu’elle avait tout de même testé son verre. « Vas-y… je veux une démonstration d’un cri d’animal » rigola-t-il avant de boire une gorgée de coca, l’œil rieur. « Mais je vais te croire… Tu es un véritable petit ange princesse, toute innocente… mouais c’est pas crédible » ria-t-il de plus bel avant qu’elle ne l’interroge sur son épouse et qu’il lui confie les projets de cette dernière. « Pitié non… C’est pas qu’elle n’est pas séduisante mais je n’ai pas envie d’avoir froid dans le lit » grimaça Bonaventure qui n’avait rien trouvé de mieux pour dire que son épouse était du genre glaçante dans son genre. Oui, il préférait les femmes plus câlines et aimantes. « Pas de souci, si je gagne, tu auras les clés de ma chambre à la Quincy » lui dit-il avec un léger sourire en lui tendant ses quatre fléchettes. « J’adore le thé à la menthe et les toats à la confiture de fraise et toi, quel genre de massage préfères-tu ? » lui demanda-t-il avant de jouer les petits machos de bac à sable en jouant le premier histoire de lancer la partie en espérant que les cieux soient avec lui.

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