under the stars (méline)

C'est fou mais il a toujours le chic de e mettre dans des histoires compliqués. La dernière remonte a plus d'un an et franchement, il n'a pas envie d'avoir la même finalité. C'est pourquoi, il tente de faire attention, à se contrôler sur ce qu'il peut éprouver pour elle. Malgré tout, cette fois, la faiblesse l'emporte sur lui et il se rapproche d'elle. Ne supportant pas que d'un autre puisse la toucher. Mais comment en ont-ils arrivés là ? Normalement, ça ne devait pas se passer comme ça, il devrait se faire la guerre. Ah ouais, la guerre. Quelque chose lui dit que c'est loin de se finir. Bref, à cet instant, il effleure de ses doigts sa peau et malgré son mot, il ne peut s'empêcher de poser ses lèvres sur les siennes. Pas un simple baiser ou du type doux, non, un baiser passionné. Et surtout il vient à l'attirer tout contre lui. Il la désire et il lui fait comprendre que dans un sens, il ne veut plus parler.

Puis merde, on parlait de Méline. Le genre de fille qui n'avait aucune éthique. C'était pas une nana fidèle, elle s'fichait tout et il ne cessait de la piquer, comment est ce qu'elle pouvait résister à ça en fait ? Elle savait plus. Y avait ses lèvres qui venaient s'écraser contre les siennes avec envie, son corps qui s'collait au sien. Elle avait le coeur qui battait bien plus vite, elle lui rendait même son baiser quelques instants avant de rompre le contact. On peut pas faire ça.. Elle pouvait pas. Elle pouvait pas jouer sur deux tableaux comme si c'était pas important. Elle allait faire encore plus de mal comme ça et.. Là, c'était mal. Vraiment. Elle le savait et pourtant, son coeur continuait à battre avec toujours autant d'intensité.

L'envie de parler s'évapore, tout comme l'envie de réfléchir, même. Ses lèvres contre les siennes, avec son corps avec tellement il la désire, à cet instant. C'est comme mettre les dernières heures dans un coin de la tête et fermer la porte, à double tour. Rien ne compte, à part ce moment. Point. Si, regarde.. dit-il en revenant l'embrasser. Comme quoi, il peut recommencer, ils peuvent le faire. Qu'est-ce qui l'en empêche ? Elle est libre, même si elle voit de temps en temps Maxime. Peu importe, c'est mis de côté. Il vient ensuite à la faire reculer jusqu'au mur, le plus près, alors qu'une main descendit le long de sa cuisse et ses lèvres effleurant les siennes ou la peau de son visage, de son cou.

Si, regarde.. Ouais, bien sûr qu'au fond, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Qu'elle pouvait le laisser l'embrasser, la toucher mais d'un autre côté y avait.. Maxime. Le problème, c'est que les couples, c'était pas pour elle. La fidélité non plus et passé un certain stade, elle ne réfléchissait plus. Alors quand il revenait l'embrasser la faisant reculer jusqu'au mur, que ses mains venaient s'aventurer sur ses cuisses elle arrêtait de résister l'embrassant à pleine bouche, appuyant ses mains sur son dos pour le coller contre elle. La fidélité - 0, Mélina la garce - 1. Putain mais.. Elle sortait avec Maxime, elle embrassait Aaron et.. Ouais, elle fonçait droit dans les problèmes. Elle mettait les deux pieds dedans et elle sentait que ça allait totalement partir en couille par la suite.

Peut être qu'il devient de plus en plus égoïste ? Non, juste qu'il s'en fout de tout, maintenant. Il fait ce qu'il veut mais il ne force rien. Bien qu'intérieurement, il est plutôt content qu'elle vienne l'embrasser, tout en se collant davantage à elle. Sa main, au niveau de sa cuisse remonte pour lui enlever son short jusqu'à le faire glisser le long de ses jambes. Et rapidement, ses doigts s'attarde sur le petit tissu qui le bloque un peu trop. Un sourire en coin tandis qu'il revient l'embrasser avec la même intensité. Qu'est-ce qui se passe dans sa tête, à cet instant ? Rien, ça chauffe, il ne pense plus qu'au corps de Méline, contre le sien. Il profite de chaque parcelle de sa peau. On ne sait jamais. Avec toutes ces histoires, il n'a pas envie que ça soit la dernière fois. Il aime un peu trop ça, quoi.

Fallait qu'elle arrête pendant qu'il était encore temps. Qu'elle stop de jouer avec l'un puis avec l'autre. Elle pouvait pas faire tout ça. Et y avait les mains brûlante d'Aaron qui venait défaire son short, le même short qui glissait le long de ses jambes. Fallait qu'elle arrête avant de commettre l'irréparable. Arrête.. Arrête.. Elle lâchait ses lèvres posant ses mains de part et d'autre de ses épaules gardant les yeux fermés. Pas comme ça. Elle pouvait pas faire ça. C'était juste.. Trop. Elle se défaisait de son emprise poussant un soupir. Je sors avec lui Aaron. Et quand bien même elle était indécise elle pouvait pas sauter de l'un à l'autre comme s'ils étaient des jouets. J'peux pas faire ça..

Bien lancé, jusqu'à... Il lâche soupir tout en fermant les yeux... Avant de se reculer, main en l'air. D'accord. dit-il simplement, contrôlant tout ce qu'il a, au fond de lui. Bien frustré, le petit. Il ne compte pas la forcer mais là, tout revient d'un coup. Tout ce qu'il venait de mettre de côté, revient carrément en pleine gueule. Casse-toi. C'est bien ce qu'il a envie de lui dire mais seulement ces morts sortirent : Va le rejoindre. Et il repart en claquant la porte de sa chambre. Terminé. Il n'a plus envie de la voir, de lui parler. Il est bien saoulé et frustré. Qu'on le laisse tranquille. Pour autant, dans cette chambre, il a juste envie de tout fracasser mais il se retient.

Une soudaine prise de conscience. Ouais, on pouvait appeler ça comme ça. Mais elle savait au fond qu'elle avait pas le droit. Qu'elle devait faire un choix et que coucher avec Aaron alors qu'elle était avec Maxime n'arrangerait rien du tout. Alors elle cherchait toute la force qu'elle pouvait avoir pour stopper tout ça. Et elle voyait qu'il venait de complètement s'fermer. Va le rejoindre ! Elle ne bougeait pas alors que lui prenait la direction de la chambre claquant la porte. Récupérant son short, elle l'enfilait et sans un bruit quittait l'appartement où elle de toute évidence plus la bienvenue du tout. Le plus dur dans tout ça, ça serait d'avoir les mots auprès de Max. Pas sûre que ça passe comme une lettre à la poste en fait.