will you be my husband ? (weaslacce)

J'étais totalement hors de moi de la voir se pavaner tranquillement avec son mari mais surtout qu'elle se permette de l'appeler Bonny comme si tout était normal. Dans ma petite tête, je tente de marquer dans un coin de mon esprit de ne jamais l'appeler comme ça, absolument jamais. Je voyais bien que Bonaventure n'était pas très à l'aise même s'il tentait de rester fort et de ne rien laisser passer, de ne pas montrer qu'il était touché d'une manière ou d'une autre.. Il faut dire que si je venais à croiser quelqu'un qui m'a déçu et brisé de la façon dont Lucy l'a fait, je pense que je serai incapable de dire un mot. Alors qu'on tourne les talons, main dans la main, je sens mon corps trembler de mes orteils à mes cheveux. Je soupire légèrement. " Wow " Lançais-je avant de rire légèrement. Non mais c'est pas possible ! Qu'est-ce qui m'a pris ? L'adrénaline est entrain de retomber et la descente fait mal au cul. Je le regarde et souris largement. " Je me trouve surtout pitoyable d'avoir perdu mon calme légendaire devant cette... " Connasse, pétasse, grognasse ? Je sais pas trop mais un mot qui finit en -asse, pour sur. Je soupire légèrement et ne me retourne pas alors que je rêve de voir si son mari dit ou fait quelque chose. " C'est ce que je comptais faire oui.. Mais bon, je voudrais pas mettre de sang sur ma belle robe " Lançais-je en faisant une petite mine boudeuse en battant des cils avant de rire. On entre dans une petite rue et quand mon dos se plaque contre un mur, je souris légèrement, passant mes bras autour du cou de Bonaventure et l'embrasse tendrement avant d'être un peu plus fougueuse, en quelque sorte. " Le plaisir est pour moi... " Soufflais-je avant de capturer ses lèvres une nouvelle fois. Un baiser plus passionné qui ne cesse de faire gonfler et grandir le plaisir et l'amour que j'ai pour lui... Je l'écoute, mordille légèrement ma lèvre inférieure et ris quelque peu. " On risquerait de se faire arrêter pour atteinte à la pudeur et je pense qu'ici, ils seront moins compréhensifs qu'aux États-Unis... " Surtout que si j'allais bientôt devenir américaine autant éviter de prendre une peine maintenant ! Je regarde mon portable et souris légèrement. " Il est treize heures alors on va manger, se poser un peu au lit pour se reposer " Insistais-je avec un large sourire. Bon, on peut toujours faire des cochonneries mais le temps de manger et tout, ce serait dommage de bâcler tout ça ! " Je dois voir Priape à 15h puis profiter de la ville un peu quand même... " Soufflais-je avec un léger sourire avant de me pencher vers lui et de souffler, à son oreille. " Et ce soir je revêts mes plus beaux sous vêtements, ma plus belle robe pour un dîner en amoureux au restaurant et une soirée ensemble, enfermée dans cette grande chambre climatisée " J'embrasse sa mâchoire et souris, attendant sa réponse.

J'avais perdu mon calme devant Lucy et je n'arrivais pas trop à savoir pourquoi. En fait si. J'avais l'impression de vider mon sac face à tous ceux qui ont décidé de choisir la facilité quand j'avais besoin d'eux. Parce qu'il y en a eu, bien évidemment, mais je n'avais jamais pu leur dire ce que je pensais vraiment. Et là, ça fait du bien. Je souris à Bonaventure et l'embrasse tendrement. Heureusement que ce n'est pas un macho de première sinon j'en aurais pris pour mon grade. Non, lui m'aimait comme j'étais, avec mes piques acerbes et mes répliques tranchantes quand il le fallait. Un homme qui se laisse défendre mais qui n'est pas une chiffemolle pour autant... Mon homme quoi. Et rapidement, tout ce sombre épisode est mis à la poubelle et je profite de ses lèvres, de ses mains sur mon corps. " Si je suis consentante, je ne suis plus une prisonnière " Soufflais-je en mordant légèrement ma lèvre inférieure. Il fallait juste que je prenne du temps pour parler à Priape, pour le calmer parce que je le voyais d'ici, il allait devenir dingue. Main dans la main, on se dirige vers un restaurant et je le regarde. " Si tu veux, j'embarque Paris avec moi pour aller voir Priape, ça sera moins douloureux pour moi et comme ça t'es sur que Summer sera libre " Soufflais-je avec un léger sourire. Assise face à lui, je croise mes jambes et tire sur ma robe qui remonte. Je regarde le menu et choisis rapidement mon repas. J'ai faim et pas qu'un peu ! " Ma mère ne dira rien... Elle est française, je suis afghane, mon père est américain... Elle a toujours voulu que je devienne américaine, que je change mon nom corse pour quelque chose de plus ... oncle Sam " Je ris légèrement mais c'est vrai. " Du jour au lendemain elle a refusé de m'appeler Doniya pour m'appeler Andrea. Elle veut que je m'intègre dans ce pays donc elle sera plus qu'heureuse... Tu la verras au mariage. Une petite blonde aussi maigrichonne que moi... J'espère qu'elle ne viendra pas avec le père de Talya... " Parce que là c'était la fin du monde !

Je le regarde et souris légèrement. " Je suis d'accord à une seule et unique condition. T'es atteint du syndrome de Stockholm et moi du syndrome de Lima " Je souris un peu plus, faisant une petite tête mignonne, comme si j'étais un chiot et que je tentais de l'amadouer. Enfin, il veut me faire un petit jeu de rôle là ou bien ? Tant qu'on tombe pas dans le délire 50 shades of Grey, je pense pas que ça me gênera plus que ça, je dois bien l'avouer. Avec Bonaventure, j'étais prête à tout, presque tout. Je veux quand même savoir où je suis et ce qui se passe, il me faut un minimum de contrôle sinon je risque de devenir dingue. On reprend notre marche dans Marrakech et lorsqu'on s'installe et qu'il parle d'une close où Priape aura le droit de lui casser le genou, je ris légèrement. " Je ne lui proposerais pas ça ! Il le fera avec plaisir et m'inventera des problèmes juste pour se défouler " Priape est un amour mais seulement avec qui il veut.. La preuve, il était imbuvable avec Bonaventure alors qu'il n'avait aucun raison de l'être... Chacun son passé et puis quoi ? Sa copine l'avait trompé avec son meilleur ami alors qu'elle était enceinte alors bon... Et on parlait de tromperie ! Là, non, rien de ça... Je sens que ma conversation risque d'être musclée mais je ne lâcherais rien, absolument rien. Je l'écoute et souris. " Ça fait plus de quinze ans que je veux devenir une Mme Weasley, tu crois que je veux garder mon nom ? " riais-je légèrement. " Je pense que je continuerai de me faire appeler Cermolacce au boulot parce que tout le monde me connait comme ça mais dans la vie courante... " Dans la vie de tous les jours, ce sera Mme Weasley. Il va y en avoir des papiers à faire changer. Je passe quelques secondes sur mon menu et choisis quelque chose de plutôt simple que j'énonce au serveur qui est déjà là. C'est du rapide ici, on est chez McDo ou quoi ? " Oui c'est ça... Talya est la petite amie de Priape et mon ancienne meilleure amie " On se reparle mais ce n'est pas comme avant. est-ce que ça redeviendra comme avant ? J'en doute pas mal. " Ma mère sort avec son père alors qu'il est encore marié à la mère de Talya et qu'elle est malade " Soufflais-je rapidement. " Ils sont ensemble depuis six ans je pense bien et quand Talya est arrivée l'année dernière avec sa mère, ma mère l'a plaqué, elle ne voulait pas être la maitresse tu vois... elle n'était même pas au courant qu'il était marié parce qu'il est plutôt dragueur... Enfin, ils se sont remis ensemble deux mois après et quand je les ai vu ensemble, j'ai fais la gueule à ma mère pendant des mois, je ne lui ai plus parlé pendant près de huit mois. En fait, du moment où je l'ai découvert jusqu'à ce que je parte en septembre, je ne lui parlais plus. Et là, quand je suis revenue, elle est partie en Afghanistan " Lançais-je rapidement. je ne sais plus si je lui en ai déjà parlé mais il semblerait que non. " Et en discutant avec Talya au Chili, on en a déduit que son père n'est visiblement pas en colloque trois semaines d'affilés mais avec ma mère en Afghanistan... J'ai plus la force de me battre avec elle. Elle l'aime, je pourrais faire et dire ce que je veux, elle ne m'écoutera pas " Comme Priape qui va essayer de me faire changer d'idées, d'avis, de décisions. Bah il peut essayer le coco, bon courage ! Tête de mule de mère en fille.

On est complètement con tous les deux, on dirait deux enfants mais ça me fait un bien fou de déconner de tout et de rien avec Bonaventure. Je trouve qu'on a réellement une relation digne de la perfection et je ne dis pas ça parce que je suis folle amoureuse de la moitié qui compose ce duo du tonnerre. Je le regarde et souris légèrement. " Et j'espère bien que je serai la seule et unique à kiffer les délires du type avec toi " Soufflais-je en fronçant les sourcils. Allez savoir pourquoi, je n'en ai aucun doute. Bonaventure et moi nous étions très bien trouvés et nous formions un duo de choc. Au jour d'aujourd'hui, je ne voyais plus ma vie sans lui mais alors absolument plus. J'aurai pu m'adapter dans le passé, au début de notre relation mais là, c'était fini. La distance m'avait complètement rendue accro au jeune homme et ce n'était franchement pas beau à voir. " Et si vous m'aimiez tous les deux à votre manière ? C'est pas assez bien ? " Je souris largement et fronce le nez. Si seulement je pouvais éviter toute guéguerre entre ces deux là. J'ai l'impression que c'est foutu d'avance mais ce serait franchement cool qu'ils arrêtent tout ça. Je n'aurai pas la force de me battre, je le sais d'avance. " Vénale ? Je dirais plutôt... déterminée ! Weasley n'est pas un nom franchement répandu dans le monde des moldus " Soufflais-je avec un léger sourire en coin. Bon, ce n'est clairement pas pour ça que je l'épouse mais c'est un petit plus, je dois bien l'admettre. Je lui parle de ma mère, de cette histoire sans fin avec le père de Talya et tout ce qui va avec. Je le regarde et soupire légèrement. " S'il quittait sa femme pour de bon, je n'aurais rien contre. Je n'ai même rien contre puisque c'est la seule réelle figure paternelle que j'ai connu... Quand je rentrais des cours, il était souvent à la maison, il était comme mon père mais... J'arrive pas à comprendre comme une femme comme ma mère qui se veut intègre peut accepter une telle chose. Quand ça n'allait pas avec Maxime, elle m'a dit de le quitter avant d'être la femme qu'on cache ou celle qu'on trompe et c'est clairement ce qu'elle fait " Fait ce que je dis mais pas ce que je fais, c'est un truc que je ne conçois pas. " Je lui souhaite vraiment d'être heureuse que ce soit avec lui ou un autre homme mais là... J'aimerais bien que ma mère rentre à la maison tu vois, qu'elle arrête de se cacher en Afghanistan pour être heureuse " On s'est bataillé pendant des mois, je ne lui adressais plus la parole mais là, franchement.. Je crois que j'ai réellement besoin d'elle vu tout ce qui nous attend avec Bonaventure, j'ai besoin de mon pilier, de mon soutien moral infaillible en 25 ans.

Je le fusille du regard quand il me parle de maitresses. Je sais bien que c'est faux mais ça me fait quand même tout bizarre, comme si je recevais une décharge électrique en plein coeur. " Tu vas voir la maitresse ! La seule maitresse que tu verras sera celle que accueillera nos enfants quand ils iront à l'école " Lançais-je presque fière de moi. Oui, je me vois bien mère de deux ou trois enfants avec Bonaventure. C'est pas pour tout de suite mais bon, je pense que ça pourrait se faire. Aujourd'hui, j'en suis sûre, l'homme avec qui je veux finir ma vie ne sont aucun des quatre hommes que j'ai cotoyé par le passé mais bien le quincy. C'est toujours mieux de s'en rendre compte maintenant mais ça me soulage réellement... Je suis tellement bien avec lui. " Ou moi. Je peux jouer la maitresse s'il faut et on va commencer ce nouveau chapitre avec une punition " Riais-je comme une gamine machiavélique. Plus on discutait de tout ça et plus je me rendais compte que Priape était vraiment le point noir dans cette mini guerre qu'ils s'étaient déclarés en se mentant sur leur patronyme et tout ce qui a suivi. En fait, c'est Priape qui a fait tout ça. " Tant que tu m'aimes autant que je t'aime, moi ça me va " Confiais-je timidement. Je ne renoncerais jamais à Priape, surtout pas après les milliers de prises de tête qu'on avait eu tous les deux... Mais des fois, je ne le comprends pas. Pourquoi rester buté sur Bona alors qu'il était ami avec Maxime ? Je veux dire... Je sais pas, je crois que Priape a pris un coup sur la tête à un moment et que plus rien ne va. J'écoute Bonaventure et je sais qu'il a raison mais je ne veux pas l'avouer. Je le regarde et prends sa main dans la mienne. " Si tu me trompes, tu passes par la fenêtre " Soufflais-je avec un léger sourire. Je ne le ferai jamais et je ne laisserai personne, pas même l'homme de ma vie, me rendre malheureuse. Je n'avais pas eu besoin de confirmation sur les agissements de Maxime pour en finir avec lui. Je préfère être seule et malheureuse que malheureuse et prise pour une conne. Et ça, amour ou pas, je ne pourrais pas faire autrement. Nos doigts se lient et je secoue la tête de droite à gauche. " Non... Je veux qu'elle rentre quand elle en aura envie, quand elle se dira que c'est bon, que ce voyage en Afghanistan lui a fait du bien, qu'elle peut revenir sans soucis parce qu'elle le veut " On est des électrons libres chez les Cermolacce... Je n'aurais pas pu rentrer avant d'être sûre, avant de réellement le vouloir et je savais qu'il en était de même pour elle..