will you be my husband ? (weaslacce)

Je lève les yeux au ciel en riant légèrement quand il me dit traite de gente dame. Non mais oh, il me fait quoi lui ! Enfin, je n'ai pas trop le temps de dire quoi que ce soit parce que je nous sers à boire et que je me jette à l'eau. Ça ne sert à rien de partir dix ans à parler de tout et de rien parce que cette idée, cette demande me stress. Alors je me lance, je lui parle du dossier que j'ai déposé, de l'audition qui va arriver à grand pas et de tout ce qui va avec, le mariage, le retour aux États-Unis, avec lui à mes côtés. Je le regarde se lever et déglutis difficilement. Je ne m'attendais pas à des baisers et tout ce qui va avec mais bon. Je l'écoute et ne dis rien. Je n'ai pas envie de le couper, de lui dire qu'il peut dire ce qu'il veut, je m'en fous, je veux l'épouser, je veux qu'il me jure amour et fidèle jusqu'à ce que la mort nous sépare... Ses mains sur mes cuisses, je le regarde droit dans les yeux et caresse sa joue gauche. Je me penche en avant et pose mon front contre le sien quand il parle d'accepter par choix ou par désespoir, des questions que je me poserai plus tard. Je crois que je ne m'en poserais pas. " Je t'aime Bona, tu m'entends ? Je t'aime " Soufflais-je avant de passer une cuisse de chaque côté de son corps et de me mettre par terre, à la même hauteur que lui. " Je ne le regretterais pas. Ni de devenir américaine ni de t'épouser si tu acceptes... " Soufflais-je en caressant sa joue avec mon pouce. " Je sais bien qu'il y a deux mois je te disais vouloir y aller doucement mais les choses ont changé... Je peux pas vivre loin de toi Bona, je peux pas me contenter de te voir trois jours par ci, deux jours par là, une heure à la cam avant de tomber de fatigue, je peux pas " Enfin si je peux. Mais j'en peux plus. " Je sais très bien que ça n'a rien de ce qu'on aurait pu prévoir ou même vouloir... Mais je te laisserai pas ici. Je t'aime et je veux t'épouser, je veux devenir Madame Weasley, je veux te présenter à mes amis, à ma mère comme étant l'homme qui me rend heureuse, comme mon homme, mon mari " Lançais-je avec un large sourire. " Et si tu crois une seule seconde que je vais regretter mon choix, tu te mets le doigt dans l'oeil Bona. C'est avec toi que je veux passer ma vie, que je veux avoir des enfants... " Je soupire légèrement et pose mes lèvres sur les siennes. " On fera une cérémonie religieuse avec un prêtre et un imam, on fera une petite cérémonie et si dans un an, deux ans, trois ans tu m'aimes encore, on fera une grande cérémonie, je m'en fiche. Tout ce que je veux, c'est être avec toi, c'est être ta femme " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux.

J'étais le genre de nana qui réfléchit à tout - mais alors absolument tout - avant de prendre une décision ou quoi que ce soit. Sauf que là, avec Bonaventure, je n'avais pas réfléchis mille ans. C'est le seul moyen de le faire revenir et je le sais. De toute façon, je fais des choses folles par amour, c'est vraiment pas nouveau. Je regarde le jeune homme et tente de le convaincre par A + B que c'est la solution et que je ne changerais pas d'avis. Je l'aurai à l'usure mais la prochaine fois que je viens ici c'est pour pouvoir me marier avec lui, devenir sa femme et rentrer avec lui à mes côtés. La Namibie c'est sympa mais sa vie est à Harvard, bien plus que la mienne n'est là haut, on ne va pas se voiler la face. J'ai demandé la double nationalité mais je ne sais pas si ça va être possible... Je ne sais pas si l'État du Massachusetts va accepter d'avoir une alfghano-américaine sur son territoire. Symbole de paix et tout ça, ça leur ferait une bonne pub. Je souris à cette réflexion et me concentre sur mon petit ami. Quand il me dit que c'est complètement insensé, de la folie, je le regarde et souris largement. " Et bien soyons fou ensemble ! " Et l'avis des autres, rien à secouer ! Je sais que Priape va hurler mais il n'a rien à dire, absolument rien à dire. Leanne va être heureuse pour moi, Talya sera contente, elle aussi... Tout va bien se passer, je le sais. Je n'ai besoin que de lui pour être heureuse de toute façon.. Et Paris va être heureux que je me sorte les doigts du derch et prenne ma vie en mains. Oh oui, il va être content... Je souris largement et secoue la tête. " L'année prochaine, c'est toi qui demande oui ! " Je ris légèrement avant d'accueillir ses lèvres sur les miennes, un baiser qui libère, qui me fait papillonner. Et il accepte. Je le prends dans mes bras, l'embrasse passionnément et rompt rapidement ce baiser tellement je souris, tellement je suis heureuse, bien dans ma vie, dans mon corps pour la première fois depuis bien longtemps. Je ris et ressers mon étreinte autour de lui, glissant mes jambes autour de sa taille, un vrai koala ou une sang-sue, au choix. " J'ai pas de bague pour montrer que t'es mon futur mari, va falloir aller rectifier ça en ville " Soufflais-je. Y a bien un bijoutier à Marrakech non ? Même une bague en caoutchou irait, je m'enfou, c'est juste pour le geste, pour montrer que c'est MON fiancé et qu'elles peuvent toutes aller voir ailleurs si j'y suis. Ses bras autour de ma taille, je me penche pour attraper les coupes de champomy et lui tends la sienne. " À nos fiançailles sur le sol d'une chambre d'hôtel à Marrakech alors " Riais-je en faisant tinter nos verres avant de boire une gorgée. J'en ai besoin et pas qu'un peu.

Bonaventure, mon Bonaventure. Je n'arrivais pas à y croire, il avait dit à cette demande en mariage plus que pourrie, mais ce n'est pas grave. Ça sera drôle à raconter à nos enfants un jour ou l'autre, si on en a parce qu'avec mon hystérectomie, on ne sait jamais. Je souris, l'embrasse et reste près de lui. Les jeunes de nos jours disent que la maison est là où le wifi se connecte automatiquement mais je peux dire que la maison, c'est là où on se sent heureuse et qu'on est avec l'homme qu'on aime. Il allait y avoir du changement dans les quinze jours à venir parce qu'il allait falloir attendre que je passe mon audition pour devenir américaine, préparer le mariage, prévenir les gens, les faire venir jusqu'ici, en Afrique puis la lune de miel... Les papiers pour faire revenir Bonaventure auprès de moi aux États-Unis. Ça allait être une vraie bagarre mais j'avais hâte, terriblement hâte. J'espère aussi que tout sera en ordre avant le bal mais avec l'équipe de son père, ça allait le faire, je n'en doutais pas une seule seconde. " J'te coupe pas le souffle du tout, tu parles beaucoup je trouve " Riais-je avant de l'embrasser une nouvelle fois. Je ne faisais que ça avec lui : l'embrasser encore et encore. Je me décale pour lui dire que je n'ai pas de bagues mais qu'on va aller en chercher. Hors de question de rester sans rien et puis, je l'avoue, j'ai envie de me la jouer 'regarde la belle bague' devant mes copines quand je vais rentrer ou même ici.. Je lui souris alors qu'il embrasse ma main. J'attrape les coupes et souris légèrement quand il me dit que je suis extraordinaire et que tout homme voudrait m'épouser. Ouai, non, je crois pas. Je l'embrasse après avoir bu un peu de mon champagne et souris. " J'espère bien que tu es heureux " Je ris légèrement. Mais ça se voit à son visage. Il a un sourire aussi large que le mien. " J'ai hâte de pouvoir l'annoncer à ma mère, de le dire à Leanne et Talya... " Sans compter Priape mais lui c'est un cas à part.

" Un tout petit peu " Soufflais-je avant de rire et de l'embrasser. Ça me fait tellement de bien de le voir comme ça : bien et heureux tout simplement. Je ne peux pas l'expliquer mais son sourire st vraiment salvateur pour moi. Je ne supporte pas de le voir mal, triste et tout ce qui va avec. C'est comme ça, c'est la vie. Je n'aurai jamais cru m'attacher autant à lui en si peu de temps mais alors pas du tout.. Et pourtant, ce mariage, cette demande en mariage complètement folle, sont les plus belles choses qui m'arrivent, qui nous arrivent depuis qu'il est parti. J'ai trouvé la solution pour le faire revenir et je me fiche pas mal de ce que les gens vont dire. Priape va râler pour ne pas dire gueuler mais quoi ? Je sais qu'il ne veut pas me voir malheureuse et loin de Bonaventure c'est ce que je suis : malheureuse. Je souris et l'embrasse tendrement. " Ta mère est plus ou moins au courant... Enfin, elle sait que j'ai commencé les démarches pour devenir américaine et je pense qu'elle a compris pourquoi " Après tout c'est sa mère qui m'a parlé de mariage et de tout ce qui va avec. Enfin, elle l'a évoqué, je ne l'ai pas vraiment vu depuis l'arrestation de Bonaventure. Juste une fois pour lui raconter vaguement mon séjour en Namibie. Non, je ne lui ai pas dis qu'on avait baptisé presque toutes les pièces de la maison. " Toujours prête et en forme pour ce genre de choses " Soufflais-je en finissant ma coupe et me levant rapidement. Je lui tends la main pour qu'il se relève - merci la galère de la prothèse - et l'embrasse tendrement. " Il va falloir que t'emménages chez moi " Soufflais-je avec un large sourire. Oui, on va pas vivre à la Quincy House et puis cet appartement, je l'ai acheté alors bon... Je me détache de lui et enfile une paire de talons dorés pour aller avec ma tenue. " Prêt ? " Pour une nouvelle aventure !

" J'aime bien quand tu me parles... Surtout quand c'est pour me dire des mots d'amour " Je souris largement avant de rire un peu plus sous ses chantouilles. Bah quoi ? Je serai folle de dire que je n'aime pas ça après tout. Être avec Bonaventure me rend tellement heureuse et notre complicité, notre couple, notre amour est ce qui me fait du bien. Je pourrais traverser n'importe quoi avec lui, même une tempête de sable comme ils ont eu il y a deux jours. Bon, j'en perdrais surement un poumon au passage mais tant que je suis avec lui, tout ira bien, je me sentirai protégée et en sécurité. Je lui souris et passe une main dans mes cheveux avant de poser mon front contre le sien. " Aux yeux de l'Amérique tu n'es plus un enfant Weasley, certes... Mais aux yeux de tes parents, de tes amis, de moi même, tu es toujours le même et c'est ça qui compte tu vois. Tu ne dors pas avec l'Amérique le soir mais avec la futur madame Weasley " Soufflais-je avec un large sourire. Je pense que je garderais mon nom actuel au travail mais sur les autres documents, je deviendrai Madame Andrea Doniya Weasley. Je le regarde, debout et ris légèrement. " Je pense que t'es moins bordélique que moi et... Tu supporteras mes horaires décalées ? " Parce que la plus chiante là dedans, c'est moi. Je lui souris et prends sa main dans la mienne avant de m'arrêter. " Mes lunettes ! Et mon chapeau ! Je veux pas attraper de coups de soleil et ressembler à une tomate qui pèle le jour de mon mariage " Soufflais-je en filant à toute vitesse dans la chambre. Puis mon sac à main aussi tiens, ce serait une bonne idée. Je ressors rapidement et on se dirige vers les taxis. " C'est un bel hôtel quand même " Soufflais-je avec un léger sourire, presque déçue d'avoir quitté les miens pour ne pas profiter de ce voyage. Enfin, je dis ça mais avec tout ce qu'il se passe, je doute que j'aurai réellement kiffer ce long voyage...