( thoggy ) / i'm not getting old, i'm getting better.

Quoi qu’il se passe, j’arrivais toujours à lui pardonner à croire que j’étais vraiment très faible avec lui. Je le regardais en souriant, approuvant de la tête légèrement. C’est vrai qu’il avait pas mal évolué depuis nos retrouvailles. Il arrive à mieux montrer ces sentiments et peut-être même qu’il peut avoir confiance en moi. Ces paroles me touchèrent mais du bon côté cette fois, il voulait dire qu’il voulait que notre relation fonctionne et il ne pouvait pas me faire plus plaisir. « Tu te rattrapes plutôt bien tiens ! » dis-je en rigolant. C’est vrai, je n’étais pas obligé de lui pardonner, c’était même certain mais l’idée de me retrouver face à elle me faisait clairement flipper… Allez savoir pourquoi, je n’en ai aucune idée. Peut-être que j’ai peur de ne pas me retenir et de la frapper. « Je laisserai faire le destin pour le coup. » dis-je en haussant les épaules alors que je continuais de manger. Ce qu’il ne faisait pas, je dus le menacer pour qu’il mange, ça devait être froid maintenant. « Sinon… Tu viendras au bal de fin d’année d’Harvard avec moi ? » demandais-je en plantant mes yeux sur lui alors que je finissais ma bouche.

Je lui fis une grimace pour répondre, il n’a pas tort. Je ne savais pas lui faire la gueule quand il se trouvait en face de moi. « T’es pas obligé de le crier sur tous les toits, puis je te signale que je ne suis pas mal dans mon genre niveau emprise sur ta personne. » dis-je avec un sourire au coin. Alors qu’on mangeait en mode tranquille, je finis par lui poser la question que je voulais lui poser depuis le début de la soirée, mais vu l’ambiance qu’il y avait… Je ne pus m’empêcher de stresser un peu quand je le vis me regarder choquer, je ne sais pas comment je devais prendre cette vision mais bon. Je fus un peu plus soulagé quand il se mit à sourire et je préférais nettement voir cela sur son visage. « On est doué pour ce genre de chose après tout. » dis-je en haussant les épaules. Et c’était totalement vrai, on était doué pour faire ça. « Oui, ou je serais ton cavalier, c’est toi qui décide cette fois. » dis-je avec un sourire au coin avant de lui faire un clin d’œil. C’était un moyen de s’afficher aux yeux de tous et de lui montrer que l’université c’est pas si mal et qu’il n’y a pas que des intellos.

« Je l’avais bien compris que tu ne me résistais pas et cette idée me plait. » dis-je avec un sourire au coin. Il faut dire que j’ai toujours eu l’habitude de courir après tout le monde, maintenant que c’est à mon tour… J’en profite, sans pour autant le faire courir pour rien. Je finis par lui demander de venir avec moi au bal de fin d’année à Harvard… J’avoue que je restais quelque peu stressé à l’idée qu’il puisse refuser –ce que je comprendrais au final. Cela voulait dire qu’on s’affichait ensemble et ce n’est peut-être pas ce qu’il souhaite, du moins officiellement. Je ne pus m’empêcher de rire que tout irait bien si j’étais avec lui, mais sans la limousine. « Je n’ai pas besoin de cela, j’en ai assez eu quand j’étais plus jeune et cela ne me va clairement pas. » dis-je en secouant la tête. Je fronce les sourcils quand il me dit que je ne voulais plus le frapper, je voulais clairement le frapper mais il était trop loin de moi pour le moment. « Si tu savais comment j’ai vraiment envie de te frapper là tout de suite. » dis-je avec un sourire au coin joueur. Je finis à mon tour mon assiette et bu un peu de mon vin. « Un désert où on se le prend en tête à tête à l’appartement, dans ma chambre. » dis-je en penchant la tête sur le côté, l’interrogeant du regard.

« Une petite chose faible et fragile, la bonne blague… Mais tu ne le montres pas ça, quoi que je préfère que tu gardes ce côté de toi pour moi si possible. » dis-je avec un sourire au con. Je n’apprécierai pas vraiment qu’il se montre aussi attachant et entiché à une autre personne que moi. J’étais heureux de voir qu’il acceptait qu’on aille tous les deux au bal de fin d’année, c’était une nouvelle étape qu’on allait réussir avec succès… Du moins, je l’espérais. Il pensait honnêtement que je ne voulais plus le frapper, mais j’avais toujours ma main qui me démangeais, ces paroles me firent sourire et je lève les yeux au ciel. « Pervers. » dis-je en secouant la tête. Je disais cela mais j’avoue que l’idée a traversé mon esprit quand j’en ai parlé. Finalement il choisit la tête à tête avec moi, on allait avoir notre dessert mais beaucoup plus intéressant que celui qu’on pourrait nous proposer dans un restaurant. « Eh bien, allons-y alors. » dis-je en finissant mon verre également d’un trait. Je partis payer et demande à reprendre la bouteille de vin qu’on avait pas fini. « On peut y aller. » dis-je en revenant vers lui. Je pose ma main dans le bas de son dos et sortit du restaurant à sa suite. J’en profite pour lui donner une claque sur le cul, parce que ma main me démangeait comme je vous l’ai dit. « La voilà ta fessée et n’essaye même pas de douter une nouvelle fois de moi ! » dis-je en plissant le nez, faisan le mec pas content.

« Et Dieu sait que tu en as des défauts. » dis-je en lui tirant la langue. Je me moquais clairement de lui, il n’en avait pas tant que cela et un homme parfait n’a jamais été très intéressant, j’en ai également beaucoup en plus d’être caractériel par moment. Après avoir payé, on sortit tous les deux du restaurant sans se retourner –car j’imagine bien qu’on nous regardait. Je ne pus m’empêcher de lui foutre cette fessée car il la méritait clairement et ce n’était pas mon côté Grey qui sortait, quoi que l’attacher serait une bonne idée. « Tu l’aurais senti si j’avais été Christian Grey, j’aurais sorti le fouet à ce moment-là. » dis-je en lui faisant un sourire au coin. Il aurait clairement mérité le fouet, en vue de sa connerie. J’eus un sourire quand il m’approche de lui en tirant sur mon haut, ça me touchait qu’il me remercie ainsi mais je lui devais bien cela. « Même si t’es con, tu le mérites. » dis-je avant de répondre à son baiser. Je souris quand notre baiser se termine et qu’il me promet de tout faire pour ne pas douter de moi. Si ce n’était pas une preuve d’amour, je ne sais pas ce que c’était. « Je ferais tout pour ne pas que tu doutes de moi alors. » dis-je avec un sourire aux lèvres. Je viens lui déposer un baiser chaste sur ses lèvres avant de prendre sa main dans la mienne et de le tirer en direction du métro qui va nous emmener jusqu’à chez nous.