If I Could Turn Back The Hands Of Time

« Mais bébé, je ne suis pas un de tes autres petits copains ! Je suis EL PARIS… Ton taureau de l’amour » lâcha-t-il en arquant un sourcil pour mieux rigoler de sa connerie car pour le coup, il en était fier. « Je devrais peut-être me faire tatouer un taureau sur la fesse gauche genre : Olé avec moi, c’est rodéo à toute heure du jour comme de la nuit… A moins que j’opte pour un étalon sauvage. Tu préfères quoi ? Le taureau est quand même mieux burné non ? » continua-t-il sur sa lancée avant de l’embrasser pour mieux se taire. Par moment, il se demandait ce qu’elle faisait avec un crétin comme lui -bon, un crétin au QI plus haut qu’Einstein mais passons sur cela. Il fallait qu’il se reconcentre à nouveau mais c’était un effort bien trop grand pour lui, surtout en songeant que Summer était nue contre lui. Toutefois, il arriva à faire cet exploit poussé par la volonté de lui montrer qu’elle pouvait compter sur lui-même pour les sujets importants. Ces derniers mois, Summer avait surtout été présenté pour lui, veillant à son confort plus qu’au sien. Il était temps de lui prouver qu’elle pouvait se reposer sur lui en toute occasion.

« Pourquoi tu ne réalises pas un stage dans une école ? » lui demanda-t-il un peu bêtement. « Tu sais, par moment, il faut savoir se lancer, se faire confiance aussi. Tu m’as dit qu’être enseignante était quelque chose que tu voulais depuis de nombreuses années alors perso, je pense que tu devrais tenter. Qu’est-ce que tu risques ? De perdre une année ? Tu pourrais suivre ce cursus en mineur ? Histoire de te faire une idée ou je ne sais pas… essaie de te renseigner pour trouver quelqu’un qui suit cette filière histoire qu’elle puisse répondre à tes questions. Si tu restes à te poser des questions, tu n’avanceras en rien… Alors fonce, renseigne-toi et après, une fois que tu auras tous les éléments en ta possession, tu pourras trancher. Crois-moi, c’est la seule chose à faire » lui dit-il en caressant sa joue. Summer devait apprendre à se faire confiance et surtout à s’écouter. Bien sûr, ce n’était pas un choix anodin qu’elle s’apprêtait à prendre ou tout du moins à y réfléchir ; Seulement, si elle n’essayait pas un minimum, elle finirait par se demander : et si. Or, il n’y avait rien de plus frustrant que de vivre dans un monde régit par le « Et si ».

AVENGEDINCHAINS

Taureau de l’amour ?! Là, il venait de me faire éclater de rire ! Et le coup du tatouage de taureau ou d’étalon ?! C’était la goutte d’eau. Je ne cessais de rire, mon corps secouer par mes ricanements, secouant au passage le corps de Paris en dessous de moi « T’as fini tes bêtises ?! Et puis Le Taureau est peut-être mieux burné comme tu dis…mais l’étalon, est tout en longueur et envergure. Et de ce côté là, t’as beaucoup de similitudes avec l’étalon aussi ! » Déclarais-je en plaisantant et en lui adressant un clin d'oeil ; bien que quelques secondes plutôt, je lui demandais de cesser ses délires, je finissais par jouer le jeu. « Et moi alors ? Si on joue à ça : Qu’est-ce que je devrais me faire tatouer ? » Demandais-je avec un petit air mutin en me mordant la lèvre inférieure. En sentant le corps de Paris, nu en dessous de moi, je réalisais que c’était bien la première fois que je n’en profitais pas pour lui sauter dessus. Oh, je ne dis pas que je n’en avais pas envie, mais je me félicitais un minimum pour ma façon de ne pas céder à la tentation « Paris Maconahey »

Bon il faut dire que le fait d’engager une conversation sérieuse par la suite, avait été une solution à mon ardeur. Au moins je pouvais discuter de toute avec Paris, peu importe le contexte et la situation dans laquelle on se trouvait. Peut-être que, comme tout couple normal, ce genre de conversation aurait du être fait tranquillement installé sur le canapé ou autour d’un dîner. Mais, je ne voulais pas d’un couple normal ! Je voulais du Paris, de l’originalité. Et discuter d’avenir avec lui, en étant nus comme des vers, ça sortait de l’ordinaire, et pouvait être drôle en y pensant. Pour l’heure, il était plus question d’écouter sérieusement, pourtant : Paris me suggérait un stage, et à mesure qu’il m’expliquait que si je ne me faisais pas un peu confiance dans mes démarches je ne saurais jamais vraiment ce qui est bon pour moi, moi je réfléchissais à cette idée de stage. Oui, c’est vrai que cela pourrait être une idée. Une très bonne idée même. Au moins je pourrais me familiariser avec l’environnement, en connaitre d’avantage sur le métier, et sur moi-même également. « T’as raison, le stage, ça pourrait être sympa. Une sorte d’immersion pour me convaincre que c’est ce que je veux vraiment ?! » je regardais le plafond l’air pensive et parlait en même à voix haute, plus en me convainquant moi-même plus qu’autre chose « peut-être que si j’allais me renseigner auprès d’un professeur d’Harvard, ne serait-ce que pour me tourner vers un établissement scolaire qui accepterait de prendre des étudiants du campus en stage, je pourrais m’y présenter ?! » mes yeux revinrent vers Paris, et je souriais chaleureusement avant de lui dire « Merci…de me dire tout ça, de me pousser un peu. Je crois que si je t’avais pas, je serais encore là à rester sur mes acquis, et à faire l’autruche concernant mon avenir. Et puis t’as raison, faut que j’apprenne un peu à me faire confiance….c’est juste une première pour moi, et je n’ai pas de point de repère. Mais heureusement que t’es là. » Je me redressais un peu en me mouvant au dessus de Paris pour mettre mon visage à niveau avec le sien, et je l’embrassais longuement en guise de reconnaissance…ouais enfin, aussi surtout parce que ça me titillait depuis un moment. « Ne pas céder à la tentation », c’est un concept qui a ses limites chez moi apparemment !

AVENGEDINCHAINS

Qu’est-ce qu’il aimait la faire rire, c’était une véritable mélodie qui l’atteignait droit dans son cœur mais Paris étant Paris, jamais il ne le lui dirait de vive voix. Il était bien plus connu pour ses réparties à l’humour douteux que pour ses grandes phrases romantiques. Ce n’était pas son genre et tant mieux comme ça, il n’avait jamais aimé jouer un rôle qui n’était pas le sien de prime abord. « Donc si je te suis, je suis un étalon… Un tauralon… ça le fait non ? Bien burné mais une belle envergure pour te faire crier de plaisir toute la nuit » rigola-t-il en continuant de faire le pitre pour la faire rire. Summer se laissa prendre au jeu, se détendant sans même s’en rendre compte. « Hummm bonne question, ça mérite réflexion ! Je dirais un petit ange avec une fourche… Genre, je suis angélique mais attention les gars, je peux vous carrer ma fourche profondément dans le cul si vous me cherchez ! Ouais ça te correspond bien ma petite tigresse qui adore se faire dompter par son tauralon » lui dit-il avec un grand sourire.

Pourtant, bien que ces deux là étaient partis à se raconter les plus grosses conneries de la terre, ils réussirent à garder leur calme et surtout le contrôle de leurs hormones pour évoquer le futur de Summer. Un futur dont elle ne semblait pas encore en maitriser les recoins mais avec un peu d’aide, sûrement pourrait-elle en démêler les nœuds. « Je crois que tu as les réponses à toutes tes questions bébé… Tu as juste à te bouger les fesses pour obtenir sur ce que tu veux ! Ma grand-mère me disait souvent : aide-toi et le ciel t’aidera. Depuis le temps, c’est devenu ma philosophie… On ne peut pas se reposer sur nos lauriers, faut se sortir les doigts du cul et conquérir cette vie et non attendre qu’on nous la livre. Je sais que tu peux le faire, tu dois juste apprendre à te faire confiance » lui dit-il en lui pinçant le nez entre le pouce et l’index. « Par contre si tu continues de t’agiter sur moi, tu risques rapidement d’avoir un point de repère d’une belle envergure » rigola-t-il avant qu’elle ne l’embrasse longuement. Un baiser qu’il attendait depuis quelques minutes mais par moment, il aimait également attendre que les choses viennent d’elles-mêmes. Après tout, se faire désirer a du bon. « Call me god » plaisanta-t-il avant de la renverser sur le matelas pour mieux l’embrasser passionnément.

AVENGEDINCHAINS

Un tauralon !! Ça c’était fort. Bizarrement, et sans vraiment m’y attendre, j’imaginais le rendu final de l’hypothétique tatouage…et ça ne donnait pas grand-chose, et peut-être finalement un peu trop abstrait pour définir Paris et ses « atouts ». C’est donc sans crier gare, et complètement dans le délire que je fis mine de réfléchir aux paroles de mon petit-ami pour finalement lui sortir « C’est pas mieux si tu te fais tatouer Junior, directement ?! Y’aurait pas plus ressemblant là je crois » Et là encore, je riais de bon cœur avant de lui demander pour MON hypothétique tatouage. Mon rire continuait à mesure que Paris évoquait l’ange diabolique avec sa fourche et là encore, en remettait une couche : « Un ange avec une fourche, et des accessoires SM, N’OUBLIONS PAS !! …j’ose même pas imagine la tête du tatoueur si on venait avec ce genre d’idées pour nos tatouages ! »

Et c’est naturellement que Paris et moi passion d’un sujet léger à un sujet plus sérieux, évoquant mon avenir et mes doutes. Concernant mes intentions de changer de cursus, seul Paris était au courant. J’avais gardé cette envie pour moi pendant plusieurs années, c’est le Dunster qui avait réussi à me faire ressortir ce désir d’enseignement…et c’est aussi lui maintenant, qui me poussait à me faire confiance. Je l’écoutais me dire qu’on n’avait rien sans rien, qu’il fallait se bouger le cul, et un sourire en coin se dessinait petit à petit sur mon visage. Comment vous dire : j’écoutais ce qu’il me disait, VRAIMENT ! Je vous jure…mais j’étais aussi et surtout fasciné par sa façon bien à lui de me parler sérieusement : ces paroles étaient justes ! Mais aussi, Brutes de pomme ! j’avais eu le droit à des « bouge tes fesses » et « sors toi les doigts du cul » et c’était en soit hilarant ! Bourrés de sens, mais hilarant. Le truc, c’est qu’outre le fait que son côté « nature », je le trouvais sexy. Je le trouvais sexy tout le temps, c’est un fait !! Mais, quand il était sérieux, c’était une dimension du sexy bien plus importante, plus prenante ! je ne le quittais alors pas des yeux, jusqu’à je me sente l’envie irrépressible de l’embrasser, après l’avoir remercier de son soutien. Et alors que je gloussais quand il me rappelait que si je continuais de bouger au-dessus de lui, son « envergure » allait de manifester, je gesticulais un peu plus comme pour le provoquer. « Call me god » avait-il dit, en me retournant sur le matelas. Mes bras autour de son cou, et ses lèvres contre les miennes, je réussissais tout de même à ricaner contre sa bouche, avant de me séparer de ses lèvres et de lui dire « « OH MY GOD ! » …ce n’est pas ce que je te dis tout le temps quand tu me montre toute ta puissance ?! » Je lui adressais un clin d’œil avant de me pencher en avant pour lui voler à nouveau un baiser et attirer son visage vers le mien.

AVENGEDINCHAINS

« Tu veux qu’on me prenne pour un gay ou quoi ? Sérieusement, je doute qu’arborer un pénis sur mon torse soit quelque chose de franchement viril même si je marque : ceci est à moi ! » s’étouffa-t-il à moitié en avalant sa salive de travers. « Et puis comment dire… non, je me vois pas avec une paire de couilles tatoué sur moi ! » reprit-il avec une moue légèrement dégoutée. Là pour le coup, elle avait franchement calmé ses ardeurs -pas étonnant qu’il puisse suivre après coup, une conversation sérieuse. « Je crois que le tatoueur nous prendrait pour deux tarés et il n’aurait pas tort ! Tiens, faudrait aller un soir dans un club SM, juste pour voir… Après tout, faut pas mourir con dans la vie » fit un Paris en mode scientifique, prêt à tout pour découvrir et surtout faire de nouvelles expériences. La seule chose qu’il ne testerait pas avec elle, c’est bien les clubs échangistes car il n’avait furieusement pas envie de lâcher sa petite-amie ni même qu’on puisse la voir en plein ébat. C’était franchement trop personnel pour être partager.

Le sérieux, c’était tout de même sympa un temps mais soyons honnête, l’un comme l’autre n’arrivait guère à le garder très longtemps surtout lorsqu’ils étaient nus dans les bras l’un de l’autre. Voilà pourquoi il avait clairement signifié qu’un ange démoniaque lui sied bien au teint. Summer savait l’allumer comme personne. Elle n’avait qu’à lui sourire ou gigoter au-dessus lui pour que Junior s’étire et réclame son dû. « Si c’est ce que tu dis mais faut bien que je joue les autoritaires ! Tu as l’air de te plaire dans la soumission et il n’y a rien que je ne ferais pas pour te faire plaisir bébé » la provoqua-t-il non sans l’embrasser pour mieux se faufiler sous la couette et plonger ses lèvres au cœur même de sa féminité pour lui arracher un cri de plaisir. Le sexe, il n’y avait rien de mieux pour détendre définitivement une femme -et puis, elle lui devait toujours une réconciliation sur l’oreiller n’est-ce pas. Aussi, Paris commença à jouer de sa langue sur sa fleur, s’amusant à explorer chaque replis guidé par les gémissements de sa belle.

AVENGEDINCHAINS

« Qu’est-ce qu’il y a de mal à tatouer Junior ! Moi je le trouve très joli ton… « Outillage » » Je pouffais de rire, preuve que je n’étais pas sérieuse du tout en disant cela et que je comprenais parfaitement que l’idée de se faire tatouer un pénis pouvais rebuter. Mais histoire de m’amuser un peu, je pouvais toujours faire croire à Paris – en vain bien évidemment – que j’étais sérieuse pour le tatouage « Tu as tort, t’as la plus belle paire que je connaisse pourtant ! » Bon là, c’était peut-être too much pour rester crédible, j’en avais bien conscience. Mais pour le coup de l’ange diabolique en tatouage, c’était limite tentant…bon les accessoire SM en moins pour éviter de passer pour une folle. En parlant de SM, Paris avait soudain dan l’idée d’aller dans un de ses clubs un soir, et j’arquais un sourcil en le regardant « T’es sérieux ?! Ça te tenterait ?! …Nan parce que si on en vient à parler de ce genre de trucs et de sortie. Moi y’a une petite chose qui m’amuserait beaucoup je dois dire : les séductions en jeux de rôles …le cosplay aussi ! »

Alors forcément, à force de tourne autour du sexe – et pas autour du pot comme je devrais le dire – il n’était pas étonnant finalement de nous voir quitter notre conversation sérieuse. J’avais essayé de résister à la tentation mais, j’aimerais bien vous y voir : avoir Paris au-dessus ou en dessous de soi, ce n’est pas évident. C’est comme une sorte de grosse glace double boule – sans jeu de mots – avec un énorme gavage chantilly – là aussi sans jeu de mot – et des petits éclats de chocolat ! Ou alors, encore mieux : C’est un banana split (là aussi, aucun rapport avec la banane et les boules de glace qui l’accompagne, je vous jure). Le fameux banana split qui, même si t’as trop mangé, que t’es déjà blindée, bah tu vas quand même te le prendre en dessert parce que…bah parce qu’on y résiste tout simplement pas !

Bon sauf que là, j’ai bien l’impression que c’est moi le dessert du moment ! D’ailleurs, qu’est-ce quel genre de dessert je serais moi ?! Une bonne poire au sirop ?! Ah.ah.ah ! C’est bon, mais techniquement, n’être qu’une poire c’est pas très flatteur. Alors je serais…une tarte ! Là encore vous me direz, ce n’est pas plus flatteur que la poire, et vous n’auriez pas tort, mais tout dépend dans quel angle on voit les choses : Une tarte aux fraises par exemple : C’est doux au centre, crémeux, avec une touche de sucrée grâce aux fraises…et le fond qui formerait la tarte finalement, ce serait le côté « à croquer » ! Ouais voilà, à croquer. Tigresse à croquer ! Bon par contre, je commence à avoir du mal à penser, à réfléchir correctement là : je parle de dessert, mais tout ce que je ressens là, c’est le plaisir que me procure Paris depuis qu’il s’est enfoui sous la couette et que je lui sers de dessert justement. Je commençais déjà à haleter, mes mains s’étaient d’ailleurs glisser sous les couettes. Mes doigts plongeaient bien vite dans la chevelure de mon petit-ami, et s’est en le gratifiant de quelques caresses sur le sommet de son crâne, et des plusieurs pressions pour qu’il continue à jouer de sa langue, que mes mots dépassaient soudain ma pensée. Je bafouillais alors cette phrase « Je suis une tarte aux fraises…t’es…t’es…mon…oh mon dieu, t’es mon banana split ! » Pas sûr qu’il comprenne, mais franchement, je m’en fous complètement tant que ça ne l’empêche pas de continuer

AVENGEDINCHAINS

« C’est ça fous toi de ma gueule ! Tu aurais l’air fine tiens, si cet été, je me foutais torse nu avec un pénis de tatoué sur le pec… Je me demande quelle tête tu aurais si les nanas te regardaient du coin de l’œil genre : la pauvre, elle est son alibi car il aime les mecs mais veut pas se l’avouer ou encore… Oh mon dieu, je veux me le taper parce qu’il trop bien membré en espérant qu’il sache s’en servir » lui avait-il répondu en prenant une voix aigüe afin de correspondre au parfait cliché de la pétasse en bikini. Il manquait plus que le mouvement de hanches et la mèche rebelle devant les yeux pour que le portrait soit irrésistible. Malheureusement, avec sa carrure et sa voix grave, cela rendait juste… ridicule. Le couple était en plein délire mais Paris assumait. « Pourquoi pas, faut pas mourir con n’est-ce pas ?! Par contre, tu entends quoi par le cosplay ? Genre, tu veux que je me déguise en père noël pour me sauter dessus ? » lui demanda-t-il intrigué par le nouveau fantasme de sa petite-amie. Le jeune homme était partant pour toutes les excentricités donc autant qu’elle s’explique.

AVENGEDINCHAINS

J’avoue que l’argument de Paris concernant les remarques l’été qui vient, lui faisait marquer des points. Si il y’a bien une chose que je ne voulais pas que les gens croient c’était que UN, il était GAY, ou DEUX, qu’une femme jette son dévolu sur lui. « Bon okay, on abandonne le tatouage spécial Junior…mais je garde l’idée de l’ange diabolique. Ça pourrait être fun ! » Avouais-je avant de conclure « en attendant parle-pas de malheur tu veux, je vais déjà devoir en faire de croche pied cet été à des femmes qui lorgne un peu trop sur toi, alors on va peut-être pas tenter encore plus le diable ». Mais bien vite, Paris me faisait oublier ce passage, et j’en venais à lui parler de petit jeu de séduction pour s’amuser un peu. Parmi eux, le cosplay pour lequel le Dunster demandait des précisions. Il évoquait le père Noël et bien que je n’avais pas imaginé ça au premier abord, j’avouais que l’idée avait de quoi être intéressante. C’est donc en riant, mais légèrement enthousiaste que je lui répondais : « Oh oouuuaaaiiiisss !! Je t’imagine déjà dans ton costume rouge, en train de me demander si j’ai été assez sage pour recevoir mon cadeau…mais je t’avoue que j’ai soudain aussi envie de te voir déguiser en père fouettard pour les fois où justement, je n’aurais pas été sage »

Forcément, avec ce genre de conversation, comment voulez-vous qu’on n’en vienne pas très vite au vif du sujet ! Paris l’avait suggéré lui-même d’ailleurs : qui dit dispute, dit réconciliation sur l’oreiller, et y’a pas à dire, hein ! Paris savait s’y prendre pour ça. Alors que mon esprit vagabondait dans une brume de plaisir et d’aliénation, le Dunster lui optait pour un savoureux mélange de supplice et de douceur, au point que je me perdais complètement sous ses caresses buccales. On pouvait m’entendre bafouiller tout un tas de choses : parfois pour tenter de revenir à une certaine lucidité, parfois parce que mon cerveau m’abandonnait et que seul le désir parlait pour moi. C’est ce que Paris réussissait à faire : me rendre complètement folle, me faire perdre toute raison, et me faire crier de plaisir à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Il s’était ainsi jouer de moi pendant de longues minutes, réussissant même à provoquer un orgasme par le simple pouvoir de sa bouche et ses doigts, et ce fut le top départ pour une série de donnant-donnant ! Un coup lui, un coup moi, un coup les deux…Et dire que j’étais revenue à la maison épuisée pourtant, à cause d’une nuit agitée sans Paris à mes côtés. Comme quoi, il suffisait que le Dunster soit à portée de main pour que mon excitation revienne, et mon énergie aussi !! Étions-nous finalement des obsédés impossibles de nous passer de nos corps un seul instant ? Peut-être…et puis si c’était le cas, et BAH TANT MIEUX !! Que le premier qui n’a pas eu envie d’être a 3000% épanoui dans sa vie amoureuse, lève la main…que je puisse lui jeter une grosse pierre dans la tête ! Non mais…

AVENGEDINCHAINS