Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityIf I Could Turn Back The Hands Of Time - Page 2
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


If I Could Turn Back The Hands Of Time

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
« Boucle d’or, avant de parler de respect à une femme, balaie devant ta porte. J’étais à peine arriver que tu me faisais sentir que ma place n’était pas ici. Ne t’étonne pas si après coup, tu doives te prendre quelques petites piques dans ton merveilleux petit visage angélique ! Maintenant, ne viens pas juger ma vie qu’au travers des paroles de Paris. Il est loin d’être un saint et si tu te borgnes à une seule version des faits, crois-moi, je saurais que ce n’est pas pour ton intelligence que mon fils t’a choisi » lâcha Grace Maconahey avec un sourire entendu. Elle n’avait jamais apprécié être jugée par un ou une inconnue et surtout pas être prise de haut par la pimbeche de son fils.

De ce fait, Paris se rendit rapidement compte de la tension entre sa mère et sa petite-amie, chose qui eut le don de l’agacer. La dernière chose dont il avait besoin aujourd’hui, c’était de compter les points entre les deux blondes ou de jouer les arbitres. Il était paniqué et surtout profondément énervé contre lui-même ; De quoi lui faire aisément péter un câble. La gifle de sa mère n’arrangea rien, le ramenant à ses années où il n’était qu’un gamin turbulent. Le Dunster sentait déjà un mal de crâne poindre surtout que les deux femmes semblaient prête à en découdre. « STOP vous deux ! S’il vous plait, j’ai pas envie de ça ce soir… Putain, je savais que c’était pas une bonne que vous vous rencontriez… M’man t’es infréquentable et les petits, tu peux te brosser… De tout de manière, on me les a enlevé » lâcha-t-il en baissant la tête. Il avait honte. Honte d’avoir échoué, de ne pas valoir mieux que sa mère et celle-ci comprit très bien. « On réglera nos comptes plus tard le rayon de soleil… Paris, cesse de faire cette tête d’enterrement. On va retrouver les enfants ensemble. Tu as toujours été du genre à voir le verre à moitié vide dans ta vie… Allez mon petit irlandais, il est temps que je reprenne les choses en main dans cette maison et avant que vous disiez quelque chose : ce sont mes enfants, pas les votre alors quand vous aurez pondu vos propres gosses, vous pourrez me donner des leçons » lâcha-t-elle tandis que son fils fulminait. « Putain M’man, tu t’es tirée en les laissant tous seuls… Alors viens pas me donner des leçons car ce n’est pas toi qui a séché leurs larmes ou apaisé leurs craintes parce que madame se prenait du bon temps où je ne sais où !! » s’écria son fils en la fusillant du regard. « Pour ta gouverne, je savais très bien qu’ils allaient être en sécurité avec toi car contrairement à ce que tu penses, j’ai toujours eu une confiance aveugle en toi. Et secondo, je ne prenais pas du bon temps… J’étais en cure de désintoxication et je n’avais pas le droit aux communications avec le monde extérieur alors je te prie de me parler sur un autre ton sinon je vais te rappeler de nous deux qui est le parent » rétorqua-t-elle avec une certaine fragilité dans la voix. Cette même fragilité qu’il avait toujours ressenti en sa parente mais c’était bien la première fois qu’elle lui parlait d’une cure de désintoxication où elle serait allée de son plein grès. Alors quand il la vit se détourner pour reprendre sa valise, il n’hésita pas une seule seconde. « Maman… reste.. je crois que nous devons parler » soupira-t-il avant de lancer un regard d’excuse à sa petite-amie. Il s’excusait de lui infliger pareil spectacle.
AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
J’avais l’impression d’être sur une autre planète : A peine arrivé, je lui avais fait sentir qu’elle n’était pas la bienvenue ??? Elle plaisante ou quoi ? Je l’ai invitée à entrer, je lui ai gentiment parlé au départ. Si elle n’avait pas été à me menacer direct sans me connaitre, je n’aurais pas déparée et laisser sortir une remarque que je ne me serais jamais permise si je n’avais pas été mal à l’aise. Le pire c’est qu’elle était persuadée que j’étais contre elle depuis le départ, étant convaincue que je n’écoutais qu’une seule version des faits…Et dire qu’il y a de ça quelques semaines, j’avais été là à dire à Paris que sa mère devait peut-être être instable, je la pensais sincèrement aimer ses enfants. C’est sûr, me menacer de venir défendre son fils si je lui faisais du mal avait de quoi prouver qu’elle aimait son garçon…mais il y’a des façons de le faire, et le balancer 5 secondes à peine après la rencontre ?? Bof. Pire encore : prôner son amour pour son fils et le gifler à l’instant même où elle le revoit après tant d’années ??! Re-BOF ! Encore une fois avant de demander le respect des uns, il fallait respecter les respecter en retour. Et ce genre d’éducation où l’on balance à son fils « tais-toi tu me dois le respect, je suis ta mère ?! » Très peu pour moi quand je vois comment elle se comporte avec lui.

Alors oui bien sûr, il y avait une partie affective…mais pour l’instant, cette dernière n’était pas très visible : balancer des petits surnoms à tire larigot ne faisait pas de vous une mère chaleureuse et respectable. De ce fait, voyant comment Grace venait se gérer son fils avec une gifle et des menaces, pour mieux lui demander un service derrière –en en remettant une couche sur mes intentions malveillantes qui n’étaient pas du tout fondées - je m’étais attendue à ce que Paris remette sa mère à sa place et me donne un minimum raison. Mais NON ! Il nous avait simplement mis dans le même lot en faisant comprendre qu’on l’agaçait. Gé-nial. Je regardais un instant Paris, le fixant sans rien dire pour le jauger : il avait beau faire une petite réflexion toute simple à sa mère sur le fait qu’elle était pas fréquentable, il lui avait pas fait comprendre qu’elle n’était pas chez elle à faire ce qu’elle voulait et parler aux gens comme elle le sentait, sous prétexte qu’elle avait à « parler » à son fils.

J’avoue, voir Paris ne pas réagir et me laisser au rang de « fais pas ta crise comme ma mère, ce n’est pas le moment » Cela m’avait blessée. Si bien que mon regard en disait long sur ma désapprobation. Mais bon, encore une fois, j’allais devoir faire avec mes propres vexations : Paris était mal, il avait perdu les gosses, se sentait impuissant….et moi ? Je ne ressentais pas la même chose que lui en ce moment ? Il était le seul à être sur les nerfs, stressé, angoissé ? Non ! ...Finalement, j’avais fini par capituler alors que la mère de Paris me menaçait à nouveau de régler ses comptes avec moi plus tard. Je fermais les yeux dépitée et dégoûtée et quittait ma place à côté d’eux en baissant les bras pour les laisser entre eux, tandis que je me rendais dans la cuisine à la recherche de la trousse de secours que l’on gardait dans la cuisine. Oui, parce que la mère Maconahey avait beau m’avoir perturbée, je n’oubliais pas que Paris avait besoin de soin. Je ravalais alors ma fierté et cherchait ce qu’il fallait pour désinfecter et faire les pansements. Bien sûr, j’entendais tout ce qu’il se passait, et j’avais bien compris que la mère de Paris avait eu une excuse depuis tout ce temps, pour ne pas avoir pu s’occuper de ses enfants…mais est-ce que cela excusait tout ? Excusait les larmes, le sentiment d’abandon ? Le fait de laisser son grand fils mettre une partie de sa vie en pause ? Lui faire risquer ses études ? et risquer justement qu’un jour, quelqu’un se rende compte du côté précaire de la situation et vienne récupérer les enfants ?! Comme ce qui arrivait maintenant ?!....Non, pour moi ça n’excusait pas tout. Cela donnait simplement des circonstances atténuantes, mais ça n’effaçait rien à la douleur, au sacrifice et au sentiment de culpabilité de Paris aujourd’hui…et le mien également : pour être trop faible, impuissante, et de toute façon inutile à mon échelle dans ce genre de circonstance

La soirée allait être longue, les choses allaient devoir être mises à plat entre Paris et sa mère, et alors que Paris me regardait avec un air désolée, j'étais prise entre l'envie de compatir et le soutenir comme d'habitude, et l'envie de lui faire comprendre qu'il pouvait se brosser parce que j'étais vexée...mais dans le fond, j'avais besoin de me sentir utile pour Paris. alors je lui adressais un demi sourire en coin en haussant les épaules avant de prendre la trousse de secours avec moi. On s'installa tout sur le canapé du salon et pendant que Paris et sa mère se mettrait à discuter, moi je resterais aux côté de Paris à soigner sa blessure sans m'imposer et empêcher ces deux-là de s'expliquer et se retrouver. Ils en avaient besoin.
AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
Paris savait très bien qu’il avait blessé sa petite-amie, il n’était pas idiot au point de ne pas s’en rendre compte mais il était tellement à bout de nerf qu’il la préférait un peu vexée que totalement en colère contre lui parce qu’il les aurait plantés toutes les deux pour aller se murger un bon coup. La présence de sa mère le perturbait car malgré lui, elle lui avait manqué. C’était idiot, elle passait son temps à disparaitre mais le simple fait d’entendre ce petit surnom qu’elle ne réservait qu’à lui, d’entendre sa voix, de sentir son parfum… Il se sentait à nouveau dans la peau d’un fils et non d’un super frangin ou d’un père. De temps en temps, cela faisait du bien de se décharger sur quelqu’un même inconsciemment. Summer ne pourrait pas le comprendre car il avait pesté depuis des mois sur sa parente mais chez les Maconahey, l’amour portait différent masque.

De son côté, Grace n’en menait pas large. Elle n’avait pas voulu blesser la petite-amie de son fils mais elle avait eu peur et quand cette dernière lui avait demandé si elle était au courant du risque qu’elle prenait en débarquant chez son fils, chez eux, elle s’était sentie menacée. Alors comme d’habitude, elle avait mordu plus fort pour se protéger. Paris et elle avaient le même réflexe mais contrairement à son fils, elle en ressentait bien plus de culpabilité car elle connaissait très bien l’image qu’elle renvoyait : une femme enfant, incapable de se gérer, une droguée et une nymphomane. Personne ne connaissait sa peur de vieillir seule tout en étant certaine que jamais, elle ne retrouverait l’amour car elle l’avait déjà vécu, elle l’avait déjà éprouvé, étreint, embrassé. Elle brûlait sa vie par les deux bouts parce qu’elle souffrait de sa solitude, de sa culpabilité et de son sentiment de rejet. Elle n’avait jamais été considérée par sa propre famille. Vilain petit canard, toujours dans l’ombre de ses frères et sœurs.

« Je n’annulerai pas ma demande sous prétexte que tu me sors une cure de désintoxication de ton chapeau. Tu crois qu’il te suffit de claquer des doigts ? De te pointer après des mois avec un sourire et que cette fois-ci, je vais baisser mon froc pour que tu me la mettes à sec ? Cela ne fonctionne pas comme ça… Cela ne doit plus fonctionner ainsi maman » reprit Paris tandis que Summer lui soigner sa main blessée. Tendrement, il ramena une mèche de cheveux derrière son oreille avant de déposer un baiser sur sa tempe sous le regard douloureux de sa mère. « J’ai changé Paris. Je sais que tu ne me croiras pas mais j’ai changé. J’ai trouvé un emploi à Boston. Un travail sérieux… » dit-elle avec la voix d’une enfant qui se fait gronder par son père mais il était son fils et si au départ, elle avait été prompt à jouer de leur lien de parenté, là, elle ne s’en sentait pas capable car elle était la seule responsable de ce désastre. « Tu n’as pas le droit de me faire la morale Paris. Tu peux passer pour un preux chevalier devant ta petite-amie mais tu n’es pas exempte de tout reproche. Je sais que je n’ai pas le beau rôle dans cette histoire mais ne te fais pas passer pour un saint qui n’a fait que souffrir tout au long de sa vie. Combien de fois as-tu gâché les choses ? Combien de fois a-t-il fallu que je me sacrifie parce que monsieur ne se plaisait pas dans telle et telle ville ? Combien de fois a-t-il fallu que je prenne plusieurs emplois pour rembourser les dégâts que tu causais simplement parce que tu voulais te rebeller ? Ne viens pas jouer les adultes responsables avec moi Paris Maconahey car avant que je ne te confie les petits, tu passais le plus clair de ton temps à te saouler dans les bars et a couché avec tout ce qui bouge. Tu es simplement devenu adulte grâce aux enfants par la force des choses » fit Grace, qui, en avait marre de passer pour la méchante de l’histoire.

Cette dernière se leva fièrement de son fauteuil pour aller se réfugier dans la cuisine histoire de pouvoir libérer ses émotions sans qu’on ne la surprenne. « Fais chier ! » marmonna-t-il en se laissant aller contre le dossier du canapé dans lequel, il s’était assis pour donner tout loisir à Summer de le soigner. « Bienvenue dans la famille Maconahey ou rien n’est simple. Je suis désolé mon ange… pour tout à l’heure. Je sais que je t’ai vexé mais si j’avais ouvert la gueule à ce moment-là, j’aurais explosé. Est-ce que… est-ce que tu peux aller voir comment elle va ? Je crois que si j’y vais, elle essaiera de m’assommer avec une poêle » lui demanda-t-il avec un regard de chien battu.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
Bon sang ce que je me déteste d’être aussi faible. Je suis en colère, vexée, et je devrais le rester….et pourtant : une mèche replacée et un baiser sur la tempe et voilà que déjà ma fierté commençait à se faire la malle. J’accrochais un léger sourire que je souhaitais dissimulée pour ne pas montrer que Paris était déjà à 60% pardonné, et je tamponnais alors gentiment un coton imbibé d’alcool à 70 pour désinfecter les osselets et jointures de sa mains ensanglantées. Au fur et à mesure de leur conversation, j’étais rassurée d’une chose : Paris était du même avis que moi, la cure de désintox n’excusait pas tout….cependant, on pouvait tout de même reconnaître que si elle avait fait cela, c’est belle et bien parce qu’elle voulait changée non ?! Le truc, c’est que ni lui ni elle ne voulait reconnaître qu’il avait tort de juger, ou de faire des reproches…et au final, ils se rendaient malheureusement et se faisaient souffrir. Je voulais bien tenter de comprendre que la mère de Paris avait dû galérer des années plus tôt alors que Paris entrait dans sa phase rebelle et que rien n’allait pour lui…mais de son côté, il fallait qu’elle admette que si son fils cassait, ou n’était pas satisfait et en colère, c’est qu’il souffrait lui aussi d’une situation invivable….être le martyr d’un homme violent pendant son enfance, c’est sa circonstance atténuante à LUI.

Finalement, excédée, la mère de Paris se retirait en cuisine pour se calmer. Et moi, j’étais restée muette, préférant restée en retrait tant que l’on ne me demandait pas mon avis…je l’avais donné plus tôt et m’était fait rebouter…Finalement, Paris capitulait également en s’effondrant sur le dossier du canapé. Je finissais de désinfecter les plaies et laissait le tout sécher un peu, tandis que je farfouillais dans la trousse à la recherche d’une bande. Se faisant, je répondais tranquillement « Tu m’avais prévenu que ce n’était pas simple avec ta mère…et puis je n’ai pas aimé le fait d’être mise dans le même panier qu’elle…. » Je me redressais légèrement après avoir trouvé la bande idéale et tournait alors la tête pour observer Paris qui semblait déjà épuisée après 5 minutes de conversation avec sa mère. Je compatissais réellement…suffisamment pour accepter de passer sur ma vexation. Mais je voulais qu’il comprenne tout de même avec ce simple exemple « Si les rôles avaient été inversés, j’aurais remis ma mère en place…parce que je n’aurais jamais souhaité qu’elle prenne notre relation à la légère et qu'elle te place au rang d'ombre ou d'empêcheur de tourner en rond... » J’haussais à nouveau les épaules et pour le rassurer, j’ajoutais « mais je comprends que tu sois sur les nerfs, et excédé…tâches juste de te souvenir que tu n’es pas le seul à te sentir coupable de la perte des enfants, d’accord ?! » Sous-entendu, moi aussi j’ai mes états-d’âme et ma souffrance, et pourtant je ne suis pas là à dire à Paris qu’il me saoule avec ses histoires avec sa mère….Je déroulais les premiers centimètres de la bande au moment où Paris me demanda d’aller voir sa mère en cuisine. Sur le coup, je le regardais en coin d’un air de dire « tu te fous de moi là ?! » Mais au vue de sa tête, il ne plaisantait pas. Je finissais alors par soupirer et laisser tomber ce que j’étais en train de faire, retirant sa main de dessus ma cuisse ou je l’avais calée pour les soins, et me penchais vers Paris pour lui déposer un baiser sur la joue « Tu n’as pas peur qu’on s’étripe ?! » lançais-je en plaisantant, avant de l’empêcher de me répondre et de l’embrasser sur les lèvres et de me redresser très vite du canapé « J’y vais.. ».

Une fois dans la cuisine, c’est une Grace Maconahey de dos que je voyais…en train de pleurer pour sûre, étant donné les bruits de sanglots qui se faisaient entendre et les mouvements tremblants de son corps. J’avançais avec précautions derrière elle jusqu’à me retrouver face à elle….je fis un ou deux pas de côté et tendis le bras pour m’emparer d’une serviette en papier que je lui offrais avec précaution. « Tenez… ». Je ne savais plus comment aborder cette femme finalement, mais la seule chose qui me venait en tête, c’était ce que j’avais redouté depuis le début. Alors gentiment, avec un ton que je souhaitais délicat et prévenant, je déclarais « Vous comprenez maintenant ce que je voulais dire tout à l’heure par « vous savez ce que vous risquez en venant ici ? Comme ça » ?...je ne cherchais vraiment pas à vous menacer…je redoutais simplement que tout ceci n’arrive… » Mon instinct me donnait envie de poser une main réconfortante sur l’épaule de cette femme fatiguée, et sans doute peu comprise depuis longtemps….mais si y’avais bien un truc que j’avais retenu de Paris les premiers temps, c’est que le côté tactile, c’était pas son truc à la base…et bien qu’il s’y soit habituée : les chiens font pas de chats. Alors…je me contrôlais pour ne pas déborder d’attention gestuelle tant que l’on ne m’y autorisait pas, et enfonçait les mains dans les poches avant de mon jean pour m’en dissuader de faire autrement.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
« Je suis désolé, je ne voulais pas te vexer ni même te mettre dans le même panier » soupira-t-il en se passant une main sur le visage. Il avait merdé à nouveau mais contrairement à d’habitude, le sentiment de culpabilité ne venait pas. Bien sûr, il regrettait réellement ses actes ou plutôt ses non-actes mais il n’avait pas la tête à recevoir une leçon de communication/couple/vie. Paris avait trop de choses en tête pour être réellement réceptif ce soir surtout avec sa mère dans la cuisine. « Je t’ai dit que j’étais désolé. Que veux-tu que je fasse Summer ? Que j’aille lui en coller une pour que tu sois rassurée ? Ecoute, en temps normal oui j’aurais réagi mais là tu vois, c’est pas un jour normal » lui dit-il en remettant les choses dans le bon contexte. Ses frères et sœurs étaient éparpillés et même si elle les adorait et qu’elle ressentait de la peur et de la culpabilité, elle ne pourrait jamais comprendre ce qui se passait dans sa tête. Ce n’était pas elle qui avait fait la promesse aux petits que jamais, ils ne seraient séparés, que jamais ils ne seraient placés. « Ce sont mes frères et sœurs bébé… Je sais que tu tiens à eux mais c’est ma famille qui a explosé » lui dit-il en espérant qu’elle ne prenne pas ombrage de ses paroles. Il la considérait réellement comme adoptée par le clan Maconahey mais elle connaissait les petits depuis deux mois et quelques semaines. Quoiqu’elle en dise, elle ne pourrait jamais être autant impliquée que lui dans cette histoire. C’est pourquoi ce soir, sa guéguerre avec sa mère lui passait un peu au-dessus de la tête. Dans quelques jours, lorsqu’il se souviendrait dans les moindres détails de cette soirée alors oui, il se sentirait misérable, dans la peau d’un gros connard insensible. Ce même connard qu’il savait trop bien être pour se protéger quand trop d’émotions négatives se présentaient à lui. Paris gérait pour l’heure, les problèmes selon les priorités et pour le coup, les piques entre les deux femmes n’en étaient pas une à ses yeux. Plus tard mais pas maintenant.

Il y avait de fortes chances que Summer lui en tienne rigueur et lui fasse la gueule à cause de cette petite discussion mais elle ne pouvait pas mettre ce qu’elle ressentait pour les petits au même niveau que ses propres sentiments. C’était impossible et si elle ne comprenait pas cela, il ne pourrait hélas pas le lui expliquer. Toutefois, il pouvait faire quelque chose pour elle et c’est ce qu’il fit en lui demandant d’aller voir sa mère. « Elle ne te fera rien bien au contraire. Va la voir » lui dit-il après son baiser. « Merci pour ma main » lui dit-il distraitement avant de se plonger dans ses pensées.

Dans la cuisine, Grace Maconahey n’en menait pas large. Elle avait libéré ses larmes comme rarement si bien qu’elle sursauta en entendant la voix de la petite-amie de son fils. Comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui Summer. « Merci » lui dit-il en prenant la petite serviette pour tapoter ses yeux histoire de ne pas faire couler son maquillage. « Oh vous savez, ceci est habituel avec Paris. Nous avons deux caractères forts et nous avons l’habitude de nous affronter. C’est le seul moyen de lui parler de temps en temps » soupira-t-elle avant de se tourner complétement vers Summer. « Je suis désolée de m’être montrée aussi impolie avec vous, vous ne méritez pas d’être prise dans nos histoires de famille. Je suis contente que mon fils ait trouvé l’amour mais je ne peux pas m’empêcher de craindre le pire pour lui. Vous êtes sûrement une gentille fille Summer, cela se voit à la manière dont vous prenez soin de lui mais Paris… Paris est comme son père, il est dans son monde et quand quelque chose le dérange, il a tendance à se renfermer sur lui, à ne plus laisser personne entrer ou alors avec des restrictions. Ne prenez pas ombrage de ce qui s’est passé ce soir, il a toujours été très proche de ses frères et sœurs » lui dit-elle avant de se passer une main dans les cheveux. « Je dois vous paraitre comme une mère indigne n’est-ce pas. Une femme capable d’abandonner ses enfants dès qu’un homme lui promet monts et merveilles. Vous n’auriez pas tort… Je cours après une chimère depuis tellement d’années et mes enfants en souffrent, j’en suis bien consciente et croyez-moi, j’essaie de changer, d’être plus responsable » continua-t-elle avant de secouer ses boucles blondes. « Vous avez le droit de me détester, vous ne serez pas la première ni même la dernière seulement, il faut que vous sachiez Paris et vous Summer, que je vais récupérer mes enfants même si je dois me battre »

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
Une petite voix dans ma tête était en train de me dire que la réaction de Paris était plus que justifiée étant donné la situation, mais une autre voix était clairement en train de hurler, « y’a des façons de le dire, quand même ?!! » Et pour le coup, c’est vrai. Y’a des façons de dire les choses, et sa manière à lui je la prenais mal...jamais je n’avais cherché à mettre le même pied d’égalité sa douleur et la mienne ! Jamais je n’avais cherché à dire que je pouvais comprendre avec exactitude la culpabilité qu’il ressentait…je voulais simplement lui signifier qu’il n’avait pas été seul justement, pendant ces deux derniers mois à vivre avec ses enfants ; et qu’il était normal que je m’y sois attachée. De la même manière, il n’avait pas été seul à prendre ses vacances et à les laisser ici…alors ma réaction défensive avec la mère allait de pair avec ma nervosité, ma culpabilité, et tout le reste…Hors si je comprenais bien, il fallait que j’excuse Paris pour ne pas avoir la tête à supporter mes états-d’âme et les piques avec sa mère, mais moi ? Je devais supporter le fait qu’il souffrait plus, qu’il culpabilisait plus, qu’il avait plus de mal, et par conséquents qu’il avait toute les circonstances atténuantes du monde…comme par exemple le fait qu’il ironise sur mon besoin d’avoir eu envie de soutien morale de cette façon en me demandant si je voulais qu’il aille en coller une à ma mère pour me RASSURER…

J’inspirais profondément en prenant sur moi. Je n’avais pas le droit d’être vexée, et je n’avais pas le droit de prendre mal le fait qu’il pense que j’essayais de comparer ma douleur à la sienne. Je finissais par baisser la tête pour ne plus affronter son regard et d’un ton monotone, je lui répondais « Pas la peine de me dire les choses comme ça…j’ai compris. Et je n’ai jamais cherché à me mettre sur la même marche que toi en ce qui concerne tes frères et sœurs et ta propre douleur… » Je secouais la tête, déçue qu’il pense ça de moi, et qu'il pense que ma manière de lui dire de ne pas oublier qu'il n'était pas le seule à souffrir soit considérer comme une tentative de comparaison... mais je reconnaissais que toute cette histoire devait m’atteindre suffisamment pour avoir un mauvais jugement de la situation. Et pour éviter que les choses ne s’aggravent, j’avais finalement pris la décision de ne plus en parler et de taire mon ressenti. M’occuper de la plaie de Paris serait un moyen de dévier un peu et d’occuper mes pensées à autre chose, jusqu’à ce qu’il me demande d’aller voir sa mère en cuisine. Je m’exécutais, non sans un peu de méfiance, et finalement partait en cuisine pour aller voir ce qu’il se passait.

Là-bas, c’est une mère en pleurs qu’il fallait consoler. Je lui tendais un mouchoir tout en lui expliquant que ma réelle intention de départ de l’alerter sur la situation, mais selon elle, les choses se passaient tout à fait normalement. Une habitude…pas sûre que ce soit sain pour autant. Je l’écoutais alors faire ses excuses tout en sachant pertinemment que je lui en devais aussi : « je vous dois des excuses également…je n’ai pas voulu dire ce que j’ai dit...je me suis juste sentie menacée stupidement. C’est juste que… » ** Que quoi ? Tu ne vas tout de même pas raconter tes états-d’âme à la mère non plus pour te justifier ? Tu ne vas tout de même pas aller lui raconter que tu en as assez qu’on vienne juger ta relation avec Paris ? La penser bancale ou peu sérieuse ?** « Non rien laissez tomber : je n’ai pas à me justifier pour vous avoir mal parlé. C’était mal et je m’en excuse sincèrement… » Cependant, il y a deux trois choses sur lesquelles j’avais du mal à être d’accord. A commencer par le fait de comparer Paris a son père : il pouvait avoir une réaction similaire sur certains points, j’avais du mal à affirmer qu’il ressemblait à un homme violent qui frappe son enfant…Seulement partir sur ce terrain-là avec la mère, n’était-ce pas dangereux ? « Je ne pourrais pas confirmer ce que vous dites : la seule chose que je sais de son père, c’est qu’il est en prison…. » Décidais-je de dire de la manière la plus neutre possible en haussant les épaules tout en regardant le sol. Et pour ce qui est d’en vouloir à Paris ou pas sur son comportement de ce soir ? Là aussi je ne voulais pas jouer les petite-amie qui se plaignent à leurs belles-mères pour critiquer les mauvaises manières du fils. Après tout, je n’étais pas toute blanche non plus : je suis bourrée de défaut, le premier étant mon manque de confiance en moi qui me fait bien souvent remarquer que je suis la dernière des idiotes…ou la pire des chieuses. Et là en ce moment, je me pensais être les deux. Je restais silencieuse alors que Grace Maconahey s’imaginait que je la jugeais de la plus mauvaise des façons, et je penchais la tête avec désolation tout en lui avouant sincèrement : « Vous êtes loin du compte, quant à ce que je pense madame…Croyez-moi, si y’en a bien une qui sait ce que sait que de courir après l’amour…c’est bien moi. Et puis vous l’avez dit vous-même : je n’ai pas d’enfants, alors je ne peux pas juger. Et je ne demande qu’à vous croire quand vous dites que vous essayez de changer…. » et je secouais la tête de droite à gauche en soupirant avant de conclure « Je ne vous déteste pas…je ne vous connais pas suffisamment pour ça de toute façon » osais-je dire avec un petit sourire en coin « et je n’ai jamais douté que vous aimiez vos enfants…enfin si au début, je le reconnais. Mais à mesure que Paris parlait de vous, j’ai essayé de me faire une idée de vos intentions, de vos actes et de les interpréter…et vous avez confirmez vous-même que si vous les aviez laissé à Paris c’est que vous saviez qu’il serait en sécurité et aimés… » Devions-nous nous sentir menacé à l’idée que la mère Maconahey reprenne les enfants avec elle ? Je ne sais pas trop. Ni même si c’était une bonne idée…je ne sais qu’une chose : « Ce que je sais…c’est que si j’avais été mère : je ferais tout pour récupérer mon enfant… »

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
Et merde. Voilà la pensée de Paris alors que sa petite-amie s’éloignait vers la cuisine pour rejoindre Grace. Il s’en voulait déjà et songeait même à retaper dans le mur pour cette fois-ci, se punir d’être un gros connard insensible. Par moment, il méritait vraiment des baffes. Une autre personne pensait exactement la même chose et il ne s’agissait de nulle autre que de Grace, sa mère. « Summer, si vous avez envie de vous exprimer avec moi, vous pouvez. Vous savez, j’en ai pas l’air mais il parait que je suis d’une bonne écoute » lâcha cette dernière presque timidement, comme si, elle essayait vraiment de s’intéresser à la jeune femme. Summer avait réussi à conquérir le cœur de son fils alors bien sûr qu’elle l’intriguait. « Ecoutez, on a merdé toutes les deux non ? Alors autant repartir sur de nouvelles bases. Je ne voulais pas vous vexer avec mon boucle d’or. C’est juste que je trouve ce surnom vous va à ravir. Vous êtes mignonne comme un cœur. Un peu comme moi quand j’étais jeune » plaisanta la grande blonde avec un petit clin d’œil et ce sourire qui rappelait tant celui de Paris. Ces deux-là se ressemblaient vraiment.

A la mention de son ex-mari, le regard de Grace vira au bleu électrique. « Cet homme… ce monstre n’est pas le père de Paris » lâcha-t-elle avec un dégout et une colère monstre avant de se rendre compte de la boulette qu’elle venait de lâcher. Déjà, ses mains se portaient à ses lèvres comme pour retenir cette révélation. « Je veux dire… je ne le considère pas comme son père… »tenta-t-elle de noyer le poisson dans l’eau mais ce serait insulter Summer que de s’imaginer que la petite-amie de son fils ne la croit sur parole. Aussi essaya-t-elle de changer de sujet en parlant de sa réputation de mauvaise mère. La jeune femme était vraiment adorable dans sa façon de s’exprimer que Grace ne doutait plus des raisons qui avaient poussé son fils à tomber amoureux d’elle. Summer avait toutes les qualités que Paris recherchait en une femme. « Je me rends compte en vous entendant parler que vous êtes vraiment la femme idéale pour mon fils. Je sais que je me suis montrée vraiment grossière avec vous tout à l’heure et que j’ai peut-être donné l’impression de me moquer de votre couple. C’est juste que dans le fond, je crois que je n’espérais pas que mon fils tombe amoureux. Je suis heureuse pour lui mais j’étais soulagée qu’il ne trouve personne à aimer car vous n’avez pas idée de ce que l’on ressent quand on perd son grand amour. Vous avez très certainement connu des ruptures dans votre vie » commença-t-elle avant de soupirer. « Vous avez compris tout à l’heure quand j’ai dit que mon ex-mari n’était pas le père de Paris. Il n’est pas au courant, je veux dire mon fils. Son père a été mon seul et unique amour mais je l’ai perdu et depuis, je ne fais que survivre. J’aime mes enfants mais plus rien à de goûts, le monde a perdu ses lumières et ses couleurs depuis tellement d’années. Mon seul petit bonheur reste Paris. Si vous saviez combien il ressemble à son père, mon bel irlandais. Pardon, je ne sais pas ce qui me prend de vous parler de tout ça » bafouilla Grace. Dans le fond, peut-être espérait-elle que cette femme comprenne son mal être et surtout son besoin de dire enfin la vérité à quelqu’un.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
J’appréciais le fait que la mère de Paris accepte d’être une oreille attentive, et même si je ne savais pas vraiment si cela importait que j’explique les raisons qui m’avaient poussé à prendre mal ses premiers propos, je me disais que tout lui dire était finalement signe que je me montrais réceptive à ses attentions : « En fait…je ne l’ai jamais vraiment dit à Paris, mais j’ai fait le tri dans certaines de mes relations amicales : je sentais excédée de devoir me défendre de ma relation avec votre fils…sous prétexte qu’il avait la réputation d’être « un homme à femme » il représentait un « danger » pour certaines de mes amies. Et même dans l’entourage de Paris, je sais que quelques personnes ne mise pas vraiment sur la solidité de notre relation » concluais-je en pensant en particulier à une personne, que j’imaginais très bien avoir pensé que Paris et moi, ça ne durerait pas et que la place de petite-amie serait à nouveau libre... « Et comme ça ne fait qu’un peu plus de deux mois et que votre fils et moi sommes ensemble, je suis encore très sensible au fait qu’on puisse penser que Paris soit tombé sur la tête pour oser se mettre en couple avec moi » finissais-je par avouer en riant doucement. Grace avait raison : on avait merdé toutes les deux, mais ce que j’appréciais grandement, c’est qu’on soit capable d’en parler et de reconnaître nos torts. C’est ainsi que Grace se confia plus facilement sur son rôle de mère, sur sa relation avec Paris, sur leur conflit habituel du à leur forte tête…mais aussi parce que son fils lui rappelait drôlement son père. Je tiquais dans un premier temps sur ce point, préférant rappeler à Grace que je ne connaissais que la partie peu reluisante du fameux père…Et sa remarque immédiate me surprenais plus que de raison : Il n’est pas le père de Paris ?! Mais, pourtant Paris m’a dit que……

Grace se rattrapais bien vite sur ses dires, mais j’avouais rester sceptique maintenant. Pendant que j’écoutais attentivement la mère de mon petit ami, mon cerveau lui actionnais sa mécanique de réflexion et rassemblait quelques pièces du puzzle : si cet homme violent n’étais pas le père de Paris, cela expliquais cette violence gratuite, sans scrupule à l’idée de faire du mal à la chair de sa chair…surtout si l’homme se savait ne pas être le père de Paris ?! …Je souriais timidement à Grace qui reconnaissais en moi la personne idéale pour son fils : « Croyez-moi : je suis sans doute bien plus chanceuse que lui de faire partie de sa vie… » lui assurais-je alors qu’elle me demandait sans vraiment attendre une réelle réponse, si j’avais connu des ruptures dans ma vie « Votre fils me fait renouer avec les vrais principes de l’amour… j’suis tombée éperdument amoureuse une fois. Mais la personne à tout détruit, me laissant un goût amer sur les relations amoureuses. Et pourtant j’ai passé mon temps après cela, à espérer, à rêver que l’amour, celui que je voulais ressentir et partager avec quelqu’un, existait réellement. J’ai fait plusieurs tentatives je dois bien l’avouer…mais aucune ne s’est révélée aussi concluante que ce que je vis en ce moment avec Paris. Il a réussi à me faire oublier chaque jour un peu plus, le douloureux souvenir de ce premier homme qui avait tout anéanti…Alors oui, je peux comprend le genre de dégât que peux faire l’amour, et l’espoir qu’il peut faire naître quand on a trouvé le bon…de même que le désespoir lorsqu’on le perd. » avouais-je en toute sincérité. Finalement, je commençais à me dire que j’avais dans le fond un réel point commun avec la mère de Paris. La seule différence entre nous en fait, c’était que moi j’avais couru après un idéal sans l’avoir trouver jusqu’ici, alors qu’elle, avait couru tout le reste de sa vie après l’idéal qu’elle avait déjà trouvé un jour, et qu’elle voulait retrouvé chez d’autres hommes, à tort.

Peut-être que c’est cette révélation, et le fait que Grace avait aussi dû se rendre compte qu’on était pas si différentes que cela qui la poussait à tant de confidence ? Mais toujours est-il qu’elle me confiait le lourd secret de l’identité du père de Paris…ainsi je comprenais mieux pourquoi Grace passait son temps à surnommer son fils « mon petit irlandais »…et alors que Grace commençais à se confondre légèrement en excuse et bafouillait, je décidais de faire un pas vers elle et se poser ma main sur son avant-bras, bien que je m’étais promis de ne pas envahir son espace personnel. C’est plus fort que moi, je sais ! Quand je veux me connecter aux gens et leur signifier soutien et présence, j’ai le besoin vital de les toucher. « Ne vous excusez pas…vous gardez ça depuis trop longtemps pour vous j’ai l’impression… » Lui répondais-je, réalisant moi-même la lourdeur de ce secret maintenant que j’étais moi-même au courant. Le problème, c’est que je ne voyais pas garder ce secret…ou tout du moins, je savais qu’il allait être dur pour moi de cacher ce fait à Paris, sachant que ce son « beau-père » avait comme impact dans son quotidien enfant, mais encore aujourd’hui. « Mais…comment dire… : bien que je sois «flattée » à l’idée que vous me confiez tout ça, vous ne croyez pas que Paris a besoin de savoir qui est son père ?! Je veux dire : il vit avec cette présence sinistre de ce beau-père, tous les jours. Il croit qu’il risque de devenir comme lui, il a peur d’être un jour aussi violent que lui, et je ne parle même pas de l’impact de ses souvenirs… le fait de savoir qu’il n’est pas le fils biologique de cet homme, peut-être que ça l’aiderait à éclairer un peu sa route ? Lui permettre de voir les choses un peu moins en noir…vous voyez ou je veux en venir ? » Lui demandais-je en penchant la tête tout en l’interrogeant timidement du regard.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
Grace comprenait très bien ce que lui racontait la petite-amie de son fils. Elle aussi, avec le véritable père de Paris, elle avait essuyé de drôles de brimades. Malheureusement, elle n’avait pas su faire face à l’adversité et elle avait rompu peu de temps après par manque de confiance en elle. Etre enceinte de Paris avait été sûrement la plus belle chose qui lui soit arrivée mais elle se rappelait très bien également de la peur qu’elle avait ressenti à l’idée d’être une mauvaise mère, de ne pas être à la hauteur toute seule. Aussi avait-elle fait le malheureux choix de fréquenter un homme et de lui faire croire qu’il était le père de l’enfant qu’elle attendait. Une erreur fatale. « Ce n’est pas de vous que j’ai douté lorsque j’ai appris que mon fils était en couple. C’est bien… l’étonnement. Je veux dire, je connais mon fils et je sais combien il craignait d’être dépendant d’une personne. Je n’ai pas envie qu’il fasse les mêmes erreurs que les miennes mais cela ne signifie pas que vous n’êtes pas la bonne personne pour lui. Paris est bien trop intelligent pour se fourrer avec la première idiote passant avec un joli petit cul » lui répondit-il avec un léger sourire. Oui, son fils avait bien plus de jugeote qu’elle n’en aurait jamais.

« Je ne veux pas reléguer votre peine Summer, quand on perd un amour, cela fait toujours du mal seulement, lorsque l’on perd son véritable amour… Comment vous dire, il n’y a plus de retour possible en arrière, plus aucune chance d’être heureuse. Je sais que j’ai souvent donné l’impression d’être heureuse auprès de mes époux mais la vérité était que non. Je ne veux pas finir ma vie toute seule mais je sais que je suis incapable d’aimer à nouveau. Je cherche juste une personne capable d’être un bon partenaire mais avec la drogue, je crois que je retombais à chaque fois dans une spirale de destruction. Avant que vous vous posiez la question, je suis une vraie blonde mais je suis tombée sur un bon psy dans ce centre » lui dit-elle avec un bref rire. Grace n’avait jamais été très douée dans sa vie, elle le savait. « Je vous souhaite de ne jamais perdre mon fils comme… » laissa-t-elle en suspens, le regard perdu dans le vide. Elle lui souhaitait tout simplement de ne pas perdre son fils comme elle avait perdu le père de ce dernier. Malgré toutes ces années, la douleur était toujours aussi vive mais cette fois-ci, elle ne la fuierait plus dans l’alcool ou dans la drogue. Elle devait apprendre à la surmonter et vivre avec.

La douceur de Summer amenait à la discussion et fatalement, elle lui révéla que le père de Paris n’était pas l’homme auquel, elle pensait. « Depuis plus de vingt-quatre ans » souffla-t-elle en posant sa main sur celle de la jeune femme. « Je sais ce que vous voulez dire Summer et croyez-moi, j’y ai pensé mais je crois qu’une partie de moi a toujours refusé de reconnaitre l’échec de ma relation avec son père. Voyez-vous, j’étais comme vous, on critiquait notre relation. Lui, cet homme si intelligent, si charismatique alors que je n’étais qu’une pauvre serveuse à la cafeteria de son université. Il était si beau, si intelligent si.. parfait. Je l’aimais comme une folle et lui aussi. Je le faisais rire, je lui apportais de la folie dans son existence bien trop ordonnée mais je manquais tellement de confiance en moi que j’ai fini par abandonner, à croire tous ceux qui me rabaissaient. Allistair avait beau me dire que ce n’était que des jaloux, je ne pouvais m’empêcher de douter. Après tout, qu’est-ce que j’avais à lui amener ? Rien. Je l’ai quitté mais je me suis rapidement rendu compte que j’étais enceinte de lui alors j’ai commencé à fréquenter un autre homme qui a longtemps cru durant des années que Paris était son fils. Quand mon fils a eu dix ans, j’ai retrouvé Allistair par hasard. Aussitôt, je me suis rendue compte que l’amour était toujours présent entre nous. Il n’avait jamais pu m’oublier et moi non plus. Je voulais lui parler de Paris mais je craignais tellement qu’il me repousse alors que j’étais prête à tout pour arracher mon fils de son enfer personnel… nous nous sommes donnés rendez-vous et j’y suis allée avec Paris mais aucune trace d’Allistair. A notre retour à la maison, mon époux a perdu la tête, m’accusant de le tromper et quand le voisin est arrivé, il a vraiment cru que c’était mon amant et l’a tué. La suite, je présume que vous la connaissez »

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

If I Could Turn Back [...]
J’entendais les explications de la mère de Paris et j’en prenais note, en hochant la tête tout en clignant une fois des yeux. Cependant, en entendant la suite des paroles de Grace, je comprenais que je m’étais sans doute mal exprimé en expliquant ma propre expérience amoureuse. C’est donc confuse que je secouais la tête tout en me rectifiant : « Ah non non non, loin de moi l’idée de vouloir comparer votre peine amoureuse à la mienne madame ! Ce n’est pas ce que je cherchais à faire, je vous assure » lui déclarais-je avec un sourire timide et désolée avant d’ajouter « Ce que je voulais dire, c’est que je pouvais comprendre ce que cela faisait de voir son monde complètement dévasté après une relation amoureuse…Pour ma part, j’ai eu plus de chance que vous : j’étais jeune à l’époque et j’avais fondé beaucoup d’espoir en l’homme avec qui j’étais. Avec les années et le recul, je me dis que serais passé à côté d’un amour bien plus fort, bien plus important…Aujourd’hui, je n’oses même pas imaginé ce que serait ma vie, si Paris venait à me quitter. Je deviendrais sans doute tout aussi détruite que vous l’avez été… » J’arborais maintenant un demi-sourire en haussant les épaules, sans me douter que quelques minutes plus tard, Grace me révélerais un secret aussi lourd que celui qu’elle a porté pendant 24 ans.

Je lui avais tout de suite conseillé d’en parler à Paris ; sans doute un peu égoïstement : je ne me voyais pas garder cela pour moi, comme Grace avait réussi à le faire, et je savais Paris dans un conflit perpétuel avec l’homme qu’il pensait être son père, que le fait d’apprendre qu’il n’avait rien de sanguin avec cette brute pourrait sans doute lui bénéfique ?! J’écoutais alors la mère de mon petit-ami m’expliquer sa situation, la raison qui lui a fait toujours reculer l’inévitable révélation…Elle avait tout de même tenu 24 longues années, mais aujourd’hui, le secret lui pesait : Tout ceci avait eu un impact sur sa famille, ses enfants…Paris, son premier fils, qui avait été témoin et victime de tout un tas de chose qui l’avait marqué à jamais... Certes, lui dire la vérité aujourd’hui est malheureusement bien trop tard par rapport à ce qui l’aurait été préférable de faire mais….mieux vaut tard que jamais non ? « Je ne doute pas que le fait de lui dire aujourd’hui que l’homme qu’il a envoyé en prison n’est pas son père ne sera pas sans conséquences…Cela risque même de chambouler tout un tas de choses, mais….Votre fils à un cœur, et il n’y aura pas mieux placé que lui pour comprendre le vôtre. Il vous en voudra sans doute un moment, mais une fois la vérité assimilée, et les choses plus en place dans sa tête, il aura besoin de vous pour répondre à tout un tas de question. Et ce sera à cet instant précis qu’il faudra lui prouver que VOUS êtes à nouveau présente. En tant que mère, en tant que pilier sûr. Vous serez son seul et unique repère le moment venu… »

AVENGEDINCHAINS
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)