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If I Could Turn Back The Hands Of Time

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If I Could Turn Back [...]
Prendre soin de Summer était devenu plus qu’un devoir, c’était devenu un passe-temps. Paris n’aurait jamais pensé qu’un jour, il puisse vouloir prendre soin d’une femme à ce point-là, lui qui avait toujours fui le moindre signe d’engagement. Qu’est-ce qui était différent avec elle ? La question se posait mais dans le fond, il s’en foutait totalement de la réponse. Summer était Summer et c’est tout ce qui lui importait. Il avait simplement envie d’être heureux auprès de cette femme et surtout qu’elle le soit en retour. Alors, calmer une crise d’angoisse ou lui amener une bonne tisane, c’était bien un moindre mal n’est-ce pas ?!

« Je sais oui… Cela t’arrive souvent d’avoir ce genre de crise ? » lui demanda-t-il avec douceur mais inquiétude. Sa petite-amie, il la savait plutôt fragile mais pas à ce point-là. Elle lui avait vraiment fait peur aujourd’hui, lui donnant au passage, une énième raison que de vouloir la protéger. « Je vais venir dès que tu auras fini cette tasse d’accord ? » termina-t-il par rétorquer en balayant son front d’un geste de la main, pour y chasser les petites mèches rebelles de ses cheveux blonds. Ce fut dans le silence que les minutes s’écoulèrent, le Dunster toujours occupé à observer le moindre de ses faits et gestes mais également de savourer cette paix et cette sérénité retrouvées. « Tout ce que tu voudras mon ange » lui dit-il mais dans son regard, on pouvait sentir combien il était heureux qu’elle prenne une décision aussi catégorique au sujet de cette fameuse rencontre. Paris ne pouvait qu’en être heureux, lui qui avait multiplié les insinuations ces dernières semaines. « Cela va mieux ? » reprit-il la parole alors qu’elle terminait de boire la tisane. Le jeune homme récupéra la tasse pour la déposer sur la table de nuit avant de se relever et de se déshabiller entièrement pour mieux se glisser sous la couette et l’étreindre. « Pour ma part, là, maintenant, tout va pour le mieux » plaisanta-t-il.

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If I Could Turn Back [...]
Ces crises d’angoisses…elles avaient fini par diminuer avec les années, mais il n’était pas rare d’en revivre une de temps en temps, quand la situation me dépassait. D’un rictus, j’haussais les épaules en prenant soin de ne pas renverser la tasse et répondait à Pairs que je savais inquiet : « Elles se sont calmées avec le temps….la dernière en date remonte à… fin 2014 : quand mon père a fait son attaque cardiaque. Je suis retourné en Floride pour aller le voir, et j’ai dû faire face à tout ce que j’avais fuis à l’époque. L’angoisse est montée petit à petit, jusqu’à ce que je ne contrôle plus rien. » Je levais ensuite la tasse à mes lèvres et goûtait la tisane en fermant doucement les yeux. La chaleur qui me prenait à la bouche en cet instant, finissait d’achever de m’apaiser. J’inspirais alors profondément, remerciant intérieurement Paris pour le breuvage. Je lui avais demandé de me rejoindre, mais il préférait attendre que je finisse ma tasse avant toute chose. Alors je me contentais sur le moment de ses caresses, et de son regard protecteur et serein, tandis que de mon côté, je prenais la plus grande décision concernant mon engagement avec Paris, et lui annonçait sans préambule que j’allais le présenter à mes parents. Cependant, lorsqu’il me répondit « tout ce que tu voudras » je ne pus m’empêcher de penser « Et si tu lui demandais son avis quand même avant ?! » C’est vrai, suis-je bête…avec tout ce qu’il y a à traverser en ce moment, il n’a peut-être pas envie de se lancer dans ces présentations officielles tout de suite ??

J’étais dans ma réflexion sur le sujet tout en finissant ma tasse, quand Paris me la prenait gentiment en me demandait si j’allais mieux. Je lui adressais un timide sourire en hochant la tête avant de dire « Oui ça va mieux, je te remercie…ça m’a fait beaucoup de bien. » Il se déshabillait à ce moments-là et moi je me recalais chaudement dans le lit, en attendant tout de même avec impatience que Paris me rejoigne. Et à peine était-il rentré dans le lit, que je me fondais dans ses bras pour un câlins et beaucoup de chaleur. Je riais doucement à sa remarque et lui avouais « Tu m’as tellement manqué cette nuit….Je me demande si ce n’était pas finalement le plus insupportable…Le fait de ne pas pouvoir me lover contre toi dans la nuit. » et je restais à nouveau silencieuse un instant, profitant du calme et surtout de cette bulle confortable que Paris était en train de former autour de moi sans le savoir ! Ma respiration était sereine, presque imperceptible et c’est en me sentant plus que détendu que j’osais demander « Tu sais, on n’est pas obligé hein ?! Quand tu dis « tout ce que tu voudras »…si toi tu ne veux pas, ou que tu préfères attendre….on peut, tu sais ?! »


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Silencieusement, Paris l’écouta lui confier à quand remontait sa dernière crise. Ainsi, lorsqu’elle perdait le contrôle, ce genre de choses arrivait. Un homme saint d’esprit lui conseillerait de se tourner vers un professionnel pour régler la chose ou du moins arriver à les contrôler mais Paris n’était pas ce genre d’homme. Il n’avait jamais cru à la psychanalyse. Comment la parole pouvait-elle résoudre quelque chose ? Bien sûr, se confier faisait du bien mais pour un temps. La parole libérait sur le moment mais par moment, elle ne servait à rien. Exposer un problème ne signifiait pas qu’il était réglé. Au contraire, pour lui qui était si fier, ce serait admettre une faiblesse. Or, il s’était juré que plus jamais il ne montrerait à quiconque qu’il est faible car ce serait s’exposer à des souffrances bien trop grandes. Du moins, c’est ainsi qu’il pensait avant de croiser Summer. Auprès de sa petite-amie, il voulait se montrer tel qu’il était avec ses forces mais également ses failles ; et il en attendait de même d’elle sous peine de se refermer.

En tous les cas, il était heureux qu’elle veuille enfin le présenter à sa famille. Pour lui, ce serait vraiment un grand pas dans leur relation, la première fois qu’une femme acceptait de le présenter aux personnes les plus importantes à son cœur. Une belle victoire sur l’adolescent qu’il avait été et qui avait subi un revers désastreux de la part d’une autre adolescente. Summer n’avait pas idée de toutes les blessures qu’elle pansait simplement en étant présente dans sa vie, à ses côtés. Le jeune homme, une fois la tasse écartée, vint se coucher aux côtés de sa petite-amie, la gardant jalousement dans ses bras. « Par moment, il est bon de s’éloigner pour comprendre ce que l’on perd. Tu avais besoin de t’éloigner mais je suis heureux que tu sois revenue aussi vite car tu me manquais atrocement…Seulement, je sentais que tu avais besoin de faire le point ou de te tourner vers une autre personne pour y voir plus clair » lui confia-t-il en déposant un baiser sur ses cheveux. L’ambiance était clairement détendue et il allait même fermer les yeux lorsqu’elle reprit la parole. « Bébé, j’ai envie de rencontrer tes parents. Certes, en ce moment, c’est le champ de bataille dans ma famille mais justement, j’ai besoin de me raccrocher à quelque chose de stable, de solide : toi, nous. Je suis heureux que tu veuilles enfin me présenter à eux. Ce geste compte énormément à mes yeux »lui dit-il avant de se mettre sur le côté pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Il y a quelque chose dans mon passé que j’aimerai te dévoiler mais j’ignore si c’est le bon moment… peut-être comprendrais-tu pourquoi j’insistais autant vis-à-vis de cette rencontre » commença-t-il avant de se taire. Elle était si fragile… comment réagirait-elle à son passé trouble ?!

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Je comprenais ce que voulais dire Paris par cette histoire d’éloignement salvateur. Et j’avoue que le fait d’aller chez ma meilleure amie pour trouver refuge, mais aussi écoute, m’a permis d’y voir un peu plus clair. Seulement, bien blottie dans les bras de mon homme cette fois, je pouvais quand même reconnaître que ce manque, et surtout le fait de voir que Paris me laissait partir, m’avait fait peur. Maintenant rassurée d’être ici, je pouvais le lui avouer non ?! « Tu as raison…ça m’a aidé mais…comment dire : j’avoue que le fait que tu ne me retiennes pas, que tu me laisses partir comme ça ?! Ça m’a fait peur. J’ai cru que ça t’arrangeais….que tu voulais me voir partir. Tu sais, dans le sens « je n’ai pas envie de la voir ou d’en affronter plus pour le moment » » Et cette d’ailleurs une partie de cette crainte qui me donnait envie de rappeler à Paris, que pour ce qui est de la rencontre avec mes parents, il était en droit de refuser pour le moment. J’avais peur de lui imposer quelque chose et que cette dispute lui avait donné le sentiment qu’on avait besoin de prendre un peu de recul et de revoir nos priorités. Je demandais alors l’avis de Paris sur le sujet, lui rappelant qu’on pouvait attendre un peu s’il le souhaitait, et j’étais loin de me dire que ce début de conversation allait lui donner envie de me parler de quelques chose de plus important. Il se mettait à bouger pour se planter en position latérale et me regarder avant de me dire qu’une chose de son passé avait à nouveau un impact sur son présent. Jusqu’ici, rien d’anormal : moi-même, mon passé avait influencé mon présent et amener à cette dispute non ?? Non le problème c’est les termes « j’ignore si c’est le bon moment » qui me faisaient tiquer. Est-ce qu’il les disait dans le sens « à cause de ta crise, pas sûre que tu le prennes bien » ? Ou plutôt « avec la perte des enfants, et l’arrivée de la mère…révéler d’autre chose serait la goutte d’eau en plus » ? Finalement quelle importance ?! L’un ou l’autre, le résultat était le même : Paris avait besoin de dire quelque chose, et je n’allais surtout pas lui dire qu’il ne devait rien me dire. Je fronçais un instant le regard, inquiète, avant de poser une main sur sa joue et jouant de mon pouce pour la caresser je lui répondais chaleureusement « Tu m’as dit toi-même qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais moments. Tu as quelque chose sur le cœur, là ! Alors comme tu me l’as bien conseiller : attends pas six mois pour me le dire, Paris… » Je me penchais rapidement pour déposer un cahste baiser sur ses lèvres puis lui souriais « Je t’écoute, mon cœur… »


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« Je ne voulais pas te retenir car je savais que si je le faisais, tu aurais cédé une nouvelle fois et cela n’aurait rien changé au problème. Tu avais besoin de prendre l’air et moi, j’avais besoin que tu le fasses sous peine que je dise des mots que je ne pensais pas pour te faire réagir. Je me connais, je suis très con quand je m’y met et je n’ai aucun tact » avoua-t-il sans aucune honte. Paris connaissait et surtout assumait ses défauts alors inutile de se mettre des œillères. Si elle était restée, il aurait pris des arguments de plus en plus percutants et surtout méchants pour lui faire entendre raison. Dans le fond, le fait qu’elle s’en aille avait été salvateur pour les deux. « Je n’aime pas me battre avec toi mais cela ne veut pas dire que si j’y étais obligé, je ne le ferais pas bébé. J’agis avant tout pour ton bien et celui de notre couple. Je veux que cela fonctionne entre nous et la perte des enfants m’a fait clairement comprendre qu’il fallait que les choses changent » continua-t-il en caressant doucement son dos de haut en bas, du bout des doigts. Une dispute n’était jamais quelque chose d’agréable à vivre mais par moment, elle était nécessaire surtout que Paris ne croyait pas en l’amour bisounours -surtout pas en connaissant son caractère de merde.

La rencontre avec ses parents avait d’ailleurs fait remonter un souvenir douloureux dans sa mémoire. Cela faisait quelques semaines qu’il voulait en parler avec Summer mais entre l’accident, les voyages, il n’avait pas eu le temps. Ce ne serait pas une discussion facile surtout vis-à-vis de sa petite-amie. Paris voulait à tout prix qu’elle ne se fasse pas de mauvaises idées comme à son habitude. Avec elle, il valait mieux peser ses mots sous peine qu’elle s’angoisse pour pas grand-chose. « Je veux que tu me promettes de ne surtout pas t’imaginer des choses d’accord ? C’est une vieille histoire… » commença-t-il avant de se lancer dans ses souvenirs. « Lorsque j’étais adolescent, j’ai fait la rencontre d’une fille. Tout se passait bien entre nous et je crois que j’avais vraiment des sentiments pour elle, du moins, ceux qu’un ado peut ressentir. Le truc, c’est qu’elle est tombée enceinte… je voulais garder ce bébé… Je lui avais proposé de venir avec ma famille, que l’on élève cet enfant ensemble mais elle a refusé, préférant rester auprès de ses parents qui… enfin je ne peux pas rentrer dans les détails mais disons qu’ils n’étaient pas vraiment des parents exemplaires. Elle a avorté sans m’en parler et nos routes se sont séparées. Je crois que c’était la première fois que je me suis senti rejeté aussi violement. Elle m’a brisé le cœur et je crois qu’entre elle et ma mère… disons que ma peur de l’engagement est née à ce moment-là. L’histoire aurait pu s’arrêter là si Maxym n’avait pas décidé tout comme moi de faire ses études à Harvard et d’intégrer la Dunster House. Je te rassure, on a autant envie que l’autre disparaisse de notre vie… Si je te raconte ça, c’est pour que tu comprennes à quel point le fait d’être accepté comme ton petit-ami et rencontrer tes parents est important pour moi. Pour la première fois de ma vie, j’ai envie d’être accepté et non rejeté… encore moins par la femme que j’aime »


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« J’ai bien compris la leçon, crois-moi….et moi non plus je n’aime pas me battre avec toi ! Mais j'ai compris que si on en était venu là, c’était parce justement je me suis obstinée à croire que tant qu’il n’y aurait pas de dispute, il n’y aurait pas de problème dans notre couple…et du coup aucun reproche à faire. » Je sentais les mains de Paris courir dans mon dos, et je souriais d’aise en sentant ses caresses en me disant que celles-ci m’aurait bien trop manqué si je m’étais borné à rester fermée. Bien plus que ses mains, son corps, sa chaleur et ses paroles…j’aurais également perdue cette sensation de sérénité qui grandissait depuis le jour où Paris et moi on s’était donné une chance. Je l’aurais perdu LUI, mais je me serais perdue, MOI aussi.
Les disputes avaient deux bienfaits : le premier, que Paris avait réussi à me rappeler discrètement dans la conversation ? La réconciliation sur l’oreiller ! La deuxième, qui est plus là pour prouver une bonne fois et remettre les compteurs à zéro ? Vider son sac ! Dire tout ce qu’il y avait à dire pour montrer son engagement, ou exprimer un sentiment. Ce n’était pas anormal finalement, que moi et Paris en étions venus à se confier sur des douleurs passés ! Mais je dois bien admettre que ce qu’il était en train de me raconter en ce moment pouvait être flippant. Pas l’histoire en elle-même, mais ce qui découlait de cette expérience. Alors comme ça, Paris avait déjà été amoureux en fait ! Et pas qu’un peu ! Et puis pour couronner le tout, il avait eu un enfant avec cette fille !!

Bien que j’avais hoché la tête au moment où il m’avait demandé de lui promettre de ne pas paniquer ou m’imaginer des choses, mon corps lui avait besoin d’assimiler les choses avec un peu plus de temps. Instinctivement, je m’étais redressée dans le lit, en position assise en tailleur, la couverture me couvrant du mieux qu’elle pouvait. J’écoutais attentivement Paris, digérait au mieux les paroles, mais mon cerveau lui, entrait en ébullition. Et c’est au moment où il eut fini de tout me raconter, que je marquais un temps de pause, pour réunir toutes les infos avec mon pauvre petit cerveau troublé. « Donc ! Si j’ai bien tout compris : Tu es finalement déjà tombé amoureux. Tu as déjà failli être père, et…cette fille est actuellement à nouveau dans les parages. » Alors vous allez me dire, c’est tout ce que tu as retenu de son histoire ??!! Je vous rassure : NON ! Je ne suis pas idiote à ce point-là, okay !! Je fis une moue perplexe, et réfléchissait encore avant de demander, avec une réel inquiétude pour Paris, et non plus pour moi : « Et le fait…qu’elle soit à nouveau pas loin. Est-ce que…ça te blesse ? Ou un truc dans le genre ? » Je tentais de mettre de côté ma peur qui me rongeait à chaque fois qu’une femme passé à la vie de Paris faisait surface. Mais contrairement à Sienna, cette Maxym avait un lourd passé avec Paris. Avec elle, il avait eu des projets, des possibles responsabilités. Je comprenais soudain bien mieux certaines choses. Comme par exemple, sa réaction suite à l’annonce de ma possible grossesse. Et cette envie de rencontré mes parents…mais d’ailleurs, concernant ce dernier point, j’avais finalement un peu peur du résultat. Et si mes parents ne « l’adoptait » pas (étant donné mon propre conflit familial), se sentirait-il rejeté ?

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« Non je n’étais pas amoureux ! » répliqua-t-il aussitôt pour éviter qu’elle s’imagine des choses. « J’avais des sentiments pour elle, des sentiments qu’un ado peut ressentir devant une fille… Rien à voir avec ce que je ressens pour toi alors je peux t’assurer que ce n’était pas de l’amour » haussa-t-il les épaules. Paris savait très bien faire la part des choses mais Summer ? Elle était bien trop romantique pour ne pas s’imaginer une histoire d’amour chaotique, tuée dans l’œuf. Avec Maxym, c’était différent, il y avait eu un attachement commun mais de l’amour ? Non sinon les choses auraient été différentes. « Oui elle est dans les parages et non ça me blesse pas. J’ai surtout envie de lui fracasser le crâne contre un mur quand je la vois… Je plaisante. J’ai de la rancœur envers elle à cause du bébé mais cela s’arrête là. Je ne suis pas en train de regretter le passé ou à imaginer ce que l’avenir aurait été si le bébé était né. Maxym et moi… nous sommes l’épine dans le pied de l’autre, nous n’avons aucune envie de nous côtoyer et encore moins qu’on nous rappelle notre passé commun. Je voulais simplement être franc avec toi ! Bébé, ne va pas t’en faire une seconde rivale comme avec Sienna » la supplia-t-il presque sur la fin car il connaissait parfaitement les rouages de son cerveau. Paris ne pouvait tout simplement pas lui parler de son passé sans qu’elle s’imagine des choses. Dans un sens, cela l’énervait et l’attristait car il se demandait si au final, ce n’était pas à lui de censurer son passé pour arrondir les angles et ne pas faire de vague.

« Ecoute, je ne veux pas que cela change quoique ce soit ou que tu commences à angoisser sur la question. Franchement, la dernière personne avec qui j’ai envie de coucher c’est bien Maxym et crois-moi, c’est réciproque. Je la vois plus comme une ennemie que comme une amie potentielle » râla-t-il avant de se relever pour mieux enfiler un boxer. Paris avait besoin de marcher, de bouger. Rester immobile, ce n’était pas son genre, surtout pas quand il réfléchissait pour trouver les meilleurs mots afin de la rassurer et de s’expliquer. « J’ai toujours été considéré comme un batard ou le fils d’un criminel. Quand Maxym est tombée enceinte, je pensais comme un con que c’était ce bébé qui allait résoudre tous mes problèmes mais lorsqu’elle a avorté sans m’en parler… comment dire… je me suis senti plus bas que terre. J’ai souffert de la perte de cet enfant mais pas vraiment de la perte de Maxym. Elle n’était qu’une blessure de plus dans ma vie, une preuve qu’on ne peut pas faire confiance aux femmes et encore moins s’attacher à elles... Summer, j’ai juste envie d’être un mec bien, un mec qu’on a envie de présenter à ses parents. Quand tu hésitais, et je sais que c’était principalement à cause de ta connasse de frangine, cela me blessait car j’avais l’impression qu’une part de toi, une infime part de toi… ne me trouvait pas assez bien pour prendre le risque de cette rencontre »

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Bon…la réaction de Paris face à ma propre réaction ? Logique ! Mieux encore : prévisible. Je l’ai trop habitué à paniquer dès qu’il me parle d’une femme de son passé, et au vue de mes questions il n’est pas étonnant de le voir préciser toutes ces choses, et surtout à se distancer de moi pour exprimer un peu mieux son histoire et son ressenti. Et sincèrement ?! Le voir se torturer à trouver les mots pour me parler avait de quoi me rendre triste. Pas de son comportement non…du mien. Voilà ou mon manque de confiance en moi nous menait alors ?! Un Paris qui n’ose pas me parler de son passé sans être obligé de me décortiquer tout ce qu’il ressentait (ou ne ressentait pas) pour me rassurer ?! Je soupirais en le voyant de lever et mettre son boxer pour faire les cents pas, et je l’écoutais me dire tout ce qu’il avait envie de me dire, sans le couper. Et bien qu’il avoue sans aucun mal à me dire que Maxym ne représentait, personne ne pouvait nier que cette fille lui faisait ressentir quelque chose. Mais ce n’était pas de l’amour, ça c’est clair ! Il aurait vraiment fallu que je sois stupide pour oser imaginer un truc pareil.

Quand Paris avait fini par me dire le fond de son passé par rapport à Maxym et à mes parents, je décidais de me mettre à genoux sur le lit et d’aller jusqu’au pied de ce dernier pour me rapprocher de Paris qui faisait des allers et venues devant moi. J’attirais alors son attention pour clarifier les choses et lui faire comprendre que je ne voyais pas la situation comme avec Sienna « Paris ?! Hey ?...Excuse-moi, j’ai du mal me faire comprendre en te posant ces questions : Je n’étais pas en train de remettre en cause tes sentiments ou imaginer un truc bizarre avec elle, hein ?! Je…c’est vrai que je t’ai habituée à paniquer dès qu’une femme surgit de ton passé mais….Là, je ne cherchais pas à me rassurer, ou à être rassurer je voulais juste….rhhha » Je me grattais la tête, pour exprimer un peu mieux ce qu’il m’avait poussé à lui demandé ce qu’il ressentait en face de Maxym. Je fermais les yeux très forts et plissais le nez avant de regarder Paris droit dans les yeux avec une légère inquiétude. « En fait, je cherchais juste à savoir si tu avais encore mal. Si le fait de la revoir avait ravivé des douleurs. » J’haussais les épaules et admettais ensuite : « Je comprends bien que ça n’a pas dû être facile d’apprendre que tu étais père aussi jeune, et quand tu as dit que tu voulais garder le bébé et l’élever avec elle, je n’étais pas là à me dire "Oh mon dieu, il aurait pu vivre un truc avec elle, et maintenant…je suis dans le chemin", non ! Non, j’étais vraiment en train de me dire "Est-ce que voir cette fille à nouveau lui a rappelé l’enfant qu’on lui a retiré ? Et est-ce que du coup, le fait que moi j’annonce une grossesse qui n’étais pas, avait été le coup de masse pour toi ?!"…voilà ce que je me demandais en te posant cette question. » J’inspirais et expirais profondément, pour faire une pause, et regardais le Dunster avec compassion tandis que je souhaitais revenir sur ce qu’il avait ressenti par rapport à mon refus de lui présenter ma famille au départ « Je suis désolée de t’avoir laissé penser ça. J’étais loin d’imaginer que tu voyais ça comme une honte de ma part ou quoi. Si j’avais su, je t’aurais expliqué depuis longtemps que c’est justement tout le contraire : Que c’est le fait que tu sois LE bon, qui fait que j’ai peur de te présenter à mes parents… »

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Dans le fond, Paris avait paniqué vis-à-vis de la réaction de Summer en se prenant les pieds dans le tapis. Sa petite-amie ne craignait pas la concurrence, elle s’inquiétait tout simplement de ses sentiments à lui, de savoir si le retour de Maxym le blessait ou non. Il avait été idiot, totalement idiot et il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. En soupirant, il vint s’asseoir sur le bord du lit, prenant l’une des mains de Summer dans les siennes. « Un peu… Quand tu m’as annoncé que tu attendais un enfant, je crois que j’ai vraiment espéré que cette fois-ci, j’arriverai à te convaincre de le garder, que nous pourrions être heureux en fondant une famille tous les deux. Alors quand la prise de sang s’est avérée négative, une nouvelle fois, j’ai senti ce rêve m’être arraché… mais la douleur a été moins forte que par le passé car cette fois-ci, c’était tout simplement parce que le bébé que j’avais imaginé, n’avait jamais existé » s’exprima-t-il sur le sujet avant de lever sa main pour y déposer un baiser sur le dessus. « Je crois que j’aurais aimé que Maxym ne réapparaisse pas dans ma vie car je n’ai pas envie de me rappeler le Paris que j’étais avant toi. Cet homme qui ne voulait aucune attache de peur de perdre sa liberté, cet homme totalement ignorant de ce qu’était réellement l’amour et la vie à deux. Je ne regrette absolument pas d’avoir renoncé à mon célibat car avec toi, je me sens être un homme totalement différent. Tu fais de moi un homme différent » lui dit-il avec sincérité. Avant Summer, il n’était qu’un mec qui se satisfaisait d’un petit coup dans les chaussettes de temps en temps, sans même se soucier réellement de la personne avec qui, il couchait. Un homme solitaire au possible. Or, depuis qu’il fréquentait Summer, Paris s’était ouvert aux autres, il s’était même montré beaucoup plus intéressé par la vie d’autrui au point de postuler à la tête de sa confrérie. Oui, elle l’avait totalement transformé dans le bon sens alors il s’était pris d’espoir.

Le jeune homme avait espéré qu’elle accepterait de le faire rencontrer ses parents, d’être présenté comme son petit-ami, d’être quelqu’un d’acceptable. « Si je suis le bon pourquoi avoir peur alors ? » lui demanda-t-il naïvement car par moment, il l’était : naïf. « Je t’avoue que je ne comprends pas forcément la logique derrière tout cela » reprit-il en libérant une de ses mains pour se gratter le crâne, signe qu’il était franchement confus et perplexe.

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Je me doutais bien finalement que mon annonce de grossesse avait eu un impact sur Paris. Etant donné ce qu’il venait de dire sur cette Maxym et leur passé commun, il fallait être aveugle pour ne pas voir que cela l’avait profondément influencé dans sa vie d’aujourd’hui. « Je comprends » répondais-je simplement, en souriant gentiment « Et puis t’as raison de rappeler qu’il y a une grosse différence les deux situations… Avec moi, tu ne dis pas "non" à un rêve, tu le repousse un peu ce n’est pas pareil ! » Je lui fis alors un clin d’œil avant de regarder Paris m’embrasser le revers de ma main. Je l’écoutais religieusement en hochant la tête de temps en temps pour confirmer que je voyais ce qu’il voulait dire, bien que dans le fond j’avais du mal à croire que Paris n’était pas déjà ce qu’il était aujourd’hui, à l’époque. En fait, pour moi, cette facette de Paris était juste endormie jusqu’ici ; ou bien, elle était écrasée par la colère qu’il ressentait à ce moment-là. « Tu n’as pas à t’en faire Paris. La revoir ne changera pas ce que tu es, ou ce que tu as envie d’être à l’avenir…Tu as de nouveaux buts dans la vie, de nouveaux principes…la revoir ne te ramènera pas à la case départ. » De mes mains je tirais alors sur celles de Paris pour le forcer à s’asseoir sur le lit, et je plaçais derrière son dos, en l’entourant de mes bras. « Et puis je suis là, maintenant ! Alors compte sur moi pour faire barrière ! » Lui disais-je en plaisantant en posant mon menton sur son épaule.

C’est alors que j’expliquais à Paris ce qu’il m’avait fait paniquer et pousser à ne pas dire oui à la rencontre avec mes parents. Pour lui, cette hésitation avait été le signe qu’il n’était pas assez bien, et je lui garantissais maintenant que c’était justement tout le contraire. Le Dunster ne comprenait pas la logique et sa remarque me fit ricaner. « Logique féminine, mon cœur, tout à fait normal que tu ne captes pas ! » Je tournais la tête pour venir déposer un léger baiser dans son cou, et reprenant ma position initiale, je resserrais mon étreinte en tentant de m’expliquer. « Ils m’attendent au tournant. Mes parents, ma sœur…la dernière fois que j’ai leur ai indiqué un homme comme étant le bon, tu sais ce qu’il s’est passé. Depuis, je n’ai plus présenté qui que ce soit à ma famille. Premièrement pour me garantir que ma sœur ne viendrait pas se trouver un nouveau joujou. Deuxièmement parce que, je vais avoir le droit – non, que TU vas avoir le droit – à l’inquisition. Tu seras disséqué, questionné, jugé, critiqué…et je ne parle même pas de ce que MOI je vais avoir le droit niveau critique. Alors une partie de moi te diras que je m’en fiche, que leur bénédiction ne compte pas, et crois-moi c’est vrai ! Ça ne compte pas !...mais…comment dire : A partir du moment où tu seras officiellement présenté, ils ne m’accorderont aucune erreur, tu comprends ? L’erreur n’est apparemment pas humaine pour ma mère, tu vois. Tout comme le manque d’ambition…Comme je te le dis, je serais attendue au tournant, et elle ne m’épargnera pas niveau réflexion. Et même si je suis SÛRE à 300% de ce que je ressens pour toi, ça ne veut pas dire pour autant que ça ne me fait pas mal, quand j’entends des critiques sur ma façon d’aimer, et ou d’entretenir une relation…j’ai eu ma dose à ce niveau-là déjà. »

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