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If I Could Turn Back The Hands Of Time

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If I Could Turn Back [...]
Summer avait raison et Grace le savait bien mais elle doutait tellement. Comment Paris pourrait-il accepter de lui pardonner encore un nouveau mensonge, encore une nouvelle lâcheté ? Depuis qu’il était né, elle ne faisait que le blesser et se montrer irresponsable. Il était normal qu’il ait une si piètre opinion d’elle après toutes ces années de gâchées. « Je sais bien mais je préférais affronter encore mon ex-mari que d’affronter Paris. Il peut être si violent par moment même si je ne crains pas sa violence. Je crains plutôt qu’il la retourne contre lui-même pour me protéger. Il pense toujours aux autres quoiqu’on en dise. Vous savez, lorsqu’on le voit de prime abord, on voit une montagne de muscle, un homme bourru et peu avenant. Je ne vous apprendrai rien au sujet que c’est une simple carapace. Le problème, c’est qu’il a tellement eu tendance à panser les blessures des autres qu’il n’a jamais pris le temps de refermer les siennes. Je connais mon fils, il sera dévasté et je vais être à nouveau l’objet de sa déception. C’est beaucoup pour la même femme mais vous avez raison, ce n’est pas non plus à vous d’endosser ce rôle. Mon fils a l’air de vous aimer plus que tout et je refuse de gâcher à nouveau ses chances d’être heureux. Est-ce que je peux au moins vous arracher la promesse que quoiqu’il arrive, si jamais Paris obtenait la garde de mes enfants… pourriez-vous faire en sorte que je les vois tout de même de temps en temps ? Mon petit irlandais vous écoutera toujours » soupira Grace en tapotant ses yeux pour masquer ses larmes. Il était temps qu’elle laisse se couple se remettre de sa visite. Aussi déposa-t-elle un délicat baiser sur le front de Summer avant d’aller saluer son fils.

Paris, lui, ne savait pas trop comment réagir face à la visite de sa mère. Il était encore troublé et surtout en colère après lui-même. En l’espace d’une journée il avait trouvé le moyen de perdre sa fratrie et de blesser la femme qu’il aimait. Carton plein Maconahey se félicita-t-il avec amertume. « Tout va bien ? Cela s’est bien passé ? » lui demanda-t-il alors qu’elle revenait de la cuisine. Délicatement, il lui attrapa le menton pour qu’elle lève son visage vers lui. « Je suis vraiment désolé d’avoir agi comme un connard Summer. Je n’ai pas d’excuse et je ne souhaite pas que tu m’en trouves non plus. Je t’aime et je sais que tu les aimes aussi… Et je te demande pardon également de ne pas t’avoir défendu vis-à-vis de ma mère. J’irai m’expliquer avec elle demain, elle m’a laissé le nom du motel où elle est descendue » lui dit-il avec cette lueur de fragilité qui n’appartenait qu’à lui dès lors qu’il savait avoir commis une grosse connerie. « Tu veux que je dorme sur le canapé cette nuit ? »

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Grace me dépeignait sn fils avec justesse et je souriais doucement en l’écoutant me parler de son fils. Cette femme pensait avoir tout raté avec son fils aîné, ainsi qu’avec les autres qui avait subi ses faiblesses, mais…comment pouvait-elle être à ce point être aussi juste sur Paris si elle était à ce point une mauvaise mère comme elle le sous-entendait ?! « Pour une soi-disante mauvaise mère, je trouve pourtant que vous êtes bien au courant des traits de votre fils, de sa façon d’agir, de se protéger…une mauvaise mère n’aurait rien remarqué de tout ce qui compose son fils. » c’était ma façon à moi de lui faire comprendre qu’elle se faisait peut-être une opinion bien plus négative qu’il n’en était en réalité. J’inspirais alors profondément et ne quittait pas Grace du regard, lui assurant tout mon soutien « vous pouvez compter sur moi…même si je doute que vous ayez besoin de moi pour cela : Paris pense d’abord à l’équilibre des enfants. Et une part de lui sait, qu’il n’y a pas mieux qu’une mère, une vraie mère, pour ses frères et sœurs… » Je souriais chaleureusement à la mère de mon petit-ami quand cette dernière me surprit en venant s’approcher de moi pour déposer un baiser sur mon front. Ce simple geste….ma propre mère ne le faisait même pas. Sans le savoir, Grace venait d’ouvrir une brèche à un manque important dans ma propre vie, que j’avais fait exprès d’oublier pour m’épargner bien des états-d’âme. Je donnerais cher pour avoir une mère qui me comprenne, me soutienne, et sois fière de moi. Et Grace, elle ? Malgré ses fautes, malgré ses faiblesses, elle aimait ses enfants, et en était fière.

Je restais en cuisine un instant, pour me remettre de toutes ces révélations et pour permettre à Grace et Paris de se confronter une dernière fois. Puis quelques minutes plus tard, je débarquais dans le salon, pour remarquer l’absence de la mère de Paris, la valise n’étant plus en plein milieu du salon non plus. Pas la peine de demander où elle était…et puis de toute façon, je n’en avais pas eu le temps que déjà, Paris s’excusait pour son comportement précédent. En restant seul ici, il avait dû pas mal cogiter, et le connaissant il était en colère contre lui. Je le regardais avec cet air fragile dans les yeux et mon cœur se contractait de douleur à le voir ainsi. Posant une main sur sa joue, je décalais mon pouce pour le forcer à se taire et lui répondais avec calme et d’une voix apaisée « Chut, Paris….c’est bon. J’ai mal réagis parce qu’encore un peu irritée parce qu’il s’était passé. Et puis tu es fatigué, chamboulé…j’aurais peut-être réagis de la même façon que toi, si ma mère avait débarqué après tant d’années à un moment où tout ne tournait pas rond….Et je t’interdis de dormir sur le canapé ce soir. J’ai envie de te prendre dans mes bras et te soulager de tes peines… » Concluais-je avant de déposer un chaste baiser sur les lèvres du Dunster.

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Paris avait passé de longues minutes seul dans le salon, à ruminer ses pensées de la plus triste à la plus débile. Il n’arrivait pas à admettre qu’il avait échoué également dans la protection de ses frères et sœurs. Depuis tout petit, il s’était juré de n’être jamais comme son père ou bien comme sa mère. Il refusait d’être comme Grace Maconahey mais ce soir, il avait échoué. Il avait manqué à ses responsabilités alors que ce n’était pas de sa faute. Comment aurait-il pu prévoir qu’un tremblement de terre ainsi qu’un volcan, entrerait en irruption ?! C’était impossible. Sa mère avait-elle les mêmes problèmes ? Ses absences ? Non, il ne souhaitait pas lui trouver d’excuses. Elle avait toujours été absente lorsqu’il avait eu besoin d’elle et elle croyait vraiment que ce serait en claquant des doigts qu’il pourrait tout effacer ?! Hors de question. Ce serait trop facile que de lui pardonner, de lui faire à nouveau confiance. Elle lui avait juré qu’elle avait changé, qu’elle s’était soignée mais jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’un mec lui promette à nouveau la lune et qu’elle l’épouse ?! Jusqu’à ce qu’on lui brise à nouveau le cœur ? C’était trop facile. Depuis des années, il s’occupait de sa famille sans qu’on ne cherche à savoir ce que LUI désirait. On se reposait sur lui car il était digne de confiance, on pouvait tout lui demander. Seulement ce soir, il avait éprouvé les limites de ses responsabilités.

Le pire, c’est qu’il avait blessé Summer sans le vouloir car il n’était qu’un crétin qui ne savait que sombrer dans la violence ou la méchanceté dès lors qu’il perdait le contrôle de sa vie. « Arrête de toujours me trouver des excuses bon sang… tu ne peux pas seulement accepter que je suis qu’un connard par moment ? Arrête de toujours voir le bon côté en moi… Pour une fois, accepte le fait que je t’ai blessé et que je doive te demander pardon » soupira-t-il. A force qu’elle se contienne, qu’elle lui pardonne toujours tout, il craignait qu’un jour, Summer se détourne de lui ou le lui reproche voire même explose. « Arrête de toujours vouloir voler à mon secours alors que tu es touchée toi aussi… pourquoi est-ce que tu fais toujours en sorte de t’oublier dans l’équation ? » reprit-il. Certes, il ne voulait qu’un conflit éclate entre eux mais à trop être gentille, Summer s’oubliait et cela l’énervait. Elle le faisait toujours passé en priorité et fatalement, cela l’énervait car elle était tendre, l’embrassait comme si de rien n’était. « J’ai pas besoin d’être maternée Summer. Je ne suis pas un enfant… A chaque fois que je te blesse et que tu me souris en me disant : ce n’est rien, tout va bien… J’ai l’impression que tu te refuses à moi, que tu restes éloignée, comme spectatrice. Bon sang, tu ne peux pas être aussi gentille… tu n’as pas besoin de l’être avec moi. Tu peux pester, m’engueuler, m’en vouloir également. Tu as le droit de ne pas être d’accord avec moi, avec ma façon de faire. Arrête de me trouver des circonstances atténuantes quand je merde car au final, ça ne m’aide pas à progresser. Si je commets des erreurs, dis-le-moi, montre-moi… Si tu me dis rien, comment veux-tu que j’évite de te blesser à nouveau ? » lui demanda-t-il presque désespéré. C’était comme si ce soir, il avait envie de tout balancer. Il avait besoin de quoi ? D’aller au clash avec Summer ? Non. Ce n’était pas son envie. Mais alors quoi ? Bon sang, il avait envie de tout casser dans l’appartement car il ne contrôlait rien et cela le paniquait complétement.

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Okay, je comprenais les intentions de Paris, mais…Sérieusement ?! Fallait-il vraiment en arriver à me gueuler dessus, et me reprocher d’etre gentille avec lui ?! Il avait merdé, c’est vrai. Je l’avais mal pris, avait été blessée, c’est vrai. Mais à quoi ça allait me servir – ou lui servir – de venir remuer le couteau dans la plaie tout de suite alors qu’il était au plus mal et en colère ?! « Tu t’entends ? Tu veux que je te considère comme un connard ?! Nan mais t’es pas bien… » Je secouais la tête et croisait les bras alors que j’entendais maintenant Paris soupirer, et me faire à nouveau un reproche. Cette fois il fallait que j’arrête de voler à son secours. Une part de moi voyait où il venait en venir, mais sincèrement, je ne pensais pas vraiment que c’était le jour ni le moment pour me faire ce genre de remarque ou me demander de changer avec lui. Je savais que sa réaction était le contrecoup de sa colère, qu’il avait besoin de se prendre la tête avec lui-même… mais qu’il ne se serve pas de moi pour ça. Je fronçais le regard et mes bras se crispaient un peu plus contre mon corps en l’entendant me reprocher à nouveau de ne pas être assez ouverte avec lui, d’être distante. Là c’est la réflexion de trop. Je me refuse à lui ? Je suis spectatrice de notre couple ?! Sympa. Quand on sait le mal qu’il m’a fallu pour faire à nouveau confiance à un homme, le travail que j’essaye de faire sur moi pour éviter de douter à chaque fois de moi, et de me sentir menacée par une autre présence féminine importante dans la vie de Paris, je trouve les mots de ce dernier bien peu mesuré.

« Tu te fiche de moi là ?! Tu veux vraiment qu’on se prenne la tête maintenant ? Et pour quelle raison valable en plus ?! Parce que tu préfères que je te considère comme le dernier des salops ? Si tu n’as pas d’estime pour toi Paris en ce moment, c’est ton problème, mais ne compte pas sur moi pour venir te descendre encore plus ! » Ça c’était la première vague de réponses. Il voulait que je l’ouvre ? J’allais l’ouvrir, mais pas sûre que ce soit salvateur pour moi… « Tu veux pas être maternée par moi ?! Ça tombe bien, je ne suis pas ta mère. Je suis juste une petite-amie qui sait le mal que tu éprouves, et qui n’a pas envie d’en rajouter une couche avec des états-d’âmes futiles. Tu m’as donné ton point de vue tout à l’heure, je t’ai donné le mien. Il faut vraiment qu’on en vienne à se gueuler dessus maintenant ?! » Je décroisais les bras pour brasser l’air autour de moi par nervosité, ne me contrôlant pas vraiment sur ce fait. Mais Paris avait ouvert des vannes que je sentais inutile, et tout ce qu’il gagnait c’était de me mettre en colère pour quoi au finale ? Pour avoir envie dans quelques minutes de me terrer dans un trou en me punissant toute seule. « Tu veux que je te dise quand tu commets une erreur ? Soit, dans ce cas je vais le faire, tu viens d’en faire une : Me dire que je suis spectatrice de notre relation, éloignée et que je me refuse à toi. Je pensais pourtant avoir été plus que présente ces derniers temps, attentive…je pensais t’avoir accompagnée jusqu’au bout. Apparemment, ce n’est pas assez. Quoique je fasse finalement, ce n’est jamais ce qu’il faut: Tout à l’heure, je te fais un reproche sur ta façon de m’avoir mis dans le même panier que ta mère, je dois comprendre ton point de vue et dire amen. Et Maintenant, je me montre conciliante, ce n’est pas mieux non plus ! Alors « Merde » Paris, tu m’entends ?! MERDE ! » Je le fusillais du regard un instant, mâchoire serrée et bras à nouveau croiser devant moi comme pour protéger mon cœur de ses reproches à venir…oui parce qu’au vu de la situation, j’ai bien l’impression que rien n’allait se passer sans encombre.


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Bien sûr que Paris ressentait l’envie de tout casser dans l’appartement pour oublier ses problèmes mais surtout ses faiblesses. Depuis qu’il était gosse, il n’avait jamais réglé quoique ce soit si ce n’est en usant de la violence. Il ne connaissait que cela et ne désirait que cela. La douceur de Summer, sa gentillesse, l’agaçait au final. Pourquoi ? Parce qu’il avait beau faire des conneries, elle le regardait avec amour et lui disait : ce n’est pas grave. Ce n’était pas ce qu’il attendait d’elle et il voulait le lui faire comprendre là, présentement. « Je te demande pas de me faire passer pour le plus grand des salops bordel de merde Summer… juste d’arrêter d’être aussi conciliante avec moi. Tu me trouves toujours des excuses et au final, qu’est-ce que cela change ? Rien. Comment veux-tu que je sache quand je merde si tu ne te rebelles pas ?! Si tu continues à me caresser dans le sens du poil comme si j’étais un pauvre gosse trop fragile pour être réprimandé » soupira-t-il sans aucune violence dans ses propos. Il ne cherchait pas à se prendre des gifles mais il en avait assez qu’elle le regarde avec amour alors qu’il l’avait blessé. « A quoi ça sert que je m’excuse, que j’essaie de réparer mes torts si tu me regardes et tu me dis : mais c’est rien, tout va bien. Allez, viens on va faire la popote » s’exclama-t-il en se reculant pour mieux faire les cent pas, la laissant s’exprimer à nouveau jusqu’à ce qu’elle lui dise un gros MERDE.

« Voilà ! Enfin ! C’est ça que je veux ! Que tu me dises merde de temps en temps, que tu viennes à l’affrontement et non que tu sois toujours à faire le dos rond. Tu n’es pas d’accord avec moi ? Alors dis le. Si je fais quelque chose qui te déplait, dis le ! Je ne remets pas en cause ton soutien. Il est sans faille mais bordel Summer, quand tu joues la parfaite petite-amie qui ravale ses sentiments, qui n’ose pas péter plus haut que son cul… ben ça m’emmerde car j’ai pas l’impression que tu es avec moi. En dehors de ça, je n’ai rien à te reprocher, tu es la femme que j’aime mais à t’entendre, tout va bien dans le meilleur des mondes. J’en ai marre que tu me pardonnes tout… Oui j’ai eu un passé difficile mais je suis plus ce gamin Summer. Je deviens dingue quand tu me pardonnes tout car j’ai l’impression que tu es prête à tout subir de moi… J’ai besoin que tu t’affirmes, que tu me mettes des limites. Bon sang, tu comprends pas que j’ai juste envie que tu me dises : Paris, t’es bien gentil, je t’aime beaucoup mais là tu m’emmerdes » lui dit-il en se plantant devant elle pour mieux poser ses mains sur ses épaules. « J’ai besoin d’assumer mes conneries, de pouvoir les réparer. Tu comprends ? Ce soir, j’ai fait qu’abuser de ta patience et encore une fois, tu me trouves des circonstances alors que TU souffres aussi. Encore une fois, il n’y en a que pour moi et toi dans tout ça ?! Quand est-ce que tu accepteras de baisser ta garde et de me dire quand ça ne va pas ? Quand est-ce que tu accepteras que je puisse commettre des erreurs et que tu aies en droit non que tu mérites que je me plie en quatre pour me faire pardonner ? Nous sommes deux dans ce couple… » termina-t-il en la prenant dans ses bras, déposant un baiser sur le haut de son crâne. « Ne me laisse pas te faire du mal Summer, je t’en supplie, ne me laisse pas te faire du mal en me regardant en souriant. Je détruis toujours tout autour de moi, je ne veux pas que cela soit pareil avec toi »

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Je ne comprenais pas Paris…enfin si. Mais je ne comprenais pas vraiment le bienfondé de sa démarche. Qu’est-ce qu’il y avait de mal à vouloir pardonner ? Et pourquoi me faire le reproche maintenant ?! Quand tout va mal ! La mère de Paris m’avait dit tout à l’heure que je ne devais pas tenir rigueur à Paris et à son comportement, et bien qu’au début, ma fierté en avait pris un coup, je m’étais dit qu’il fallait être raisonnable : Paris était épuisé, malheureux, et en colère…je me devais de passer sur son manque de soutien après la confrontation d’avec sa mère et qu’on reparle un jour de tout ça à tête reposée. Mais non, apparemment je faisais mal !! Et ça m’énervait. Oui m’énervait de voir Paris venir me reproché de le mettre de côté, de lui pardonner tout et n’importe quoi, et de le materner. Et il avait beau me féliciter en cet instant de lui avoir enfin dit « Merde », moi je trouvais cette situation pesante, douloureuse et inutile.

Je le laissais parler et me donner les raisons qui l’avait poussé à me faire tous ces reproches, mais tout ce que j’entendais moi c’était « je dois changer…je ne fais pas ce qu’il faut. Je suis pas ce qu’il lui faut ». Et cette prise de conscience me faisait mal au cœur. Je n’avais pas besoin que mon petit-ami vienne se plaindre de ma gentillesse maintenant. Il voulait quoi au juste ? Que je lui fasse également tout un tas de reproche au moment il était affaibli, à terre ??! Je ne suis pas cruelle. Et il devrait le savoir. Paris était en train de m’enlacer et de poser un baiser sur le haut de mon crâne, mais moi je ne desserrais pas mes bras de mon corps. Enfin si : Je l’ai fait, mais pour mieux écarter Paris de moi et le fusiller à nouveau du regard. « Pourtant t’es justement en train de me faire du mal Paris ! » lui répondais alors qu’il me suppliait de l’aider à ne pas me blesser. Si y’a bien un truc qui me rendait faible, et incapable d’être virulente, c’était les bras de Paris. « J’ai toujours été comme ça ! Soudain, sous prétexte que ça ne te plait plus, il faudrait que j’arrête d’être gentille ?! Tu t’es pas dit que si je ne voulais pas te faire de reproches ce soir, c’était simplement parce que je te savais mal et en colère ?! Tu ne t’es pas dit que je voulais simplement éviter d’en remettre une couche ?! Il a fallu qu’on rentre épuisés de ce voyage et d’apprendre cette horrible nouvelle. Et pour couronner le tout, ta mère débarque. Ca faisait beaucoup de choses à assimiler. Alors oui, je n’ai pas aimé comment tu m’as parlé, ni même ta façon de me dire que j’essayais de comparer ma douleur à la tienne, mais était-ce nécessaire de t’en tenir rigueur ce soir ?! » Je finissais en soupirant d’exaspération tout en levant les yeux et les bras au ciel, avant de laisser retomber mes mains sur ma tête. Je me tenais le crâne, complètement désemparée en regardant Paris, jusqu’à ce que je réalise que je n’avais plus d’alternative pour ce soir : j’étais en colère contre lui, parce qu’il reprochait ma nature profonde, et j’étais perdue également parce que je voulais que ça s’arrête !! Ma première envie aurait été de me jeter dans ses bras et de lui dire que c’était pas grave, qu’il fallait qu’on arrête de se prendre la tête ; que je l’aimais et que c’est tout ce qui comptait finalement….mais si je faisais ça, j’allais forcément provoquer Paris en faisant tout ce qu’il me reproche justement !!

Je secouais la tête en fermant les yeux, et finalement pivotait sur moi-même pour tourner le dos à Paris en murmurant « Ça suffit, j’ai ma dose…», Je fis alors quelques part pour retourner vers l’entrée et m’emparer rapidement de mon sac et de mon blouson. Tout en enfilant ce dernier à la hâte, je déclarais avec une pointe d’amertume « Je vais passer la nuit ailleurs qu’ici…Comme ça, tu auras au moins la garantie que – comment tu dis déjà ?! – ah oui : que je ne te trouve pas des circonstances atténuantes pendant la nuit et que je vienne docilement t’excuser, ou m’excuser pour tout » Je ne regardais même pas Paris dans les yeux en disant cela, parce que les larmes me montaient suffisamment pour que je n’en remette une couche en le regardant et regretter par la suite mon geste.

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Elle ne voulait pas comprendre que c’était justement quand il était à terre que Paris était le plus lucide. Un paradoxe qui pourrait inquiéter bien des psychiatres mais lui, il avait fini par s’y faire. La colère aveuglait peut-être certaine personne mais pas lui. Il n’arrivait bien à réfléchir qu’une fois qu’il libérait ses émotions et là, il en avait marre de vivre dans le monde des bisounours. Il ne reprochait pas grand-chose à Summer si ce n’est de toujours faire en sorte de le materner, de toujours se référer à sa fragilité. « Peut-être que j’y suis obligé ce soir pour que tu ouvres enfin les yeux Summer » soupira-t-il. Sa petite-amie ne comprenait pas qu’elle s’en faisait davantage à toujours se courber devant les autres ? Elle était trop gentille et si ce n’était pas un défaut, ce n’était pas une qualité non plus aux yeux du Dunster. « Je te demande pas d’arrêter d’être gentille mais merde Summer, tu me fais toujours passer en premier, tu ne prends jamais le temps pour toi… A croire que dans ta tête, exister est un crime fédéral. Tu ne te plains jamais ou alors parce que je te force à le faire. Tu es toujours en train de me consoler ou de me dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Tu crois que c’est la solution ? Mettre un voile à tous nos problèmes et faire comme si de rien n’était parce que je suis pas dans les bonnes dispositions pour t’entendre râler ? Mais quand est-ce que ce sera le bon moment ? Hein ? Quand nous serons au lit dans six mois et là tu me diras : au fait, je te l’ai pas dit mais quand tu as fait ça il y a six mois, ça m’a blessé ?! A ce moment-là, tu voudras que je dise quoi ? Que je fasse quoi ? Les problèmes, ça ne se résout pas par magie. La douleur s’atténue pas avec le temps. Si quelque chose te ronge bordel, dis le moi, prends pas de gants » tenta-t-il de lui faire comprendre les choses mais la Quincy était plus butée qu’une tête de mule -autant dire que pour lui faire comprendre quelque chose, il fallait y aller au marteau piqueur quitte à la blesser. Paris s’en voulait de la voir dans cet état, de la voir s’éloigner mais il ne fit rien.

Summer avait besoin de recul pour analyser ce qui se passait entre eux. Paris savait qu’il ne pourrait pas continuer ainsi plus longtemps. Il s’était ouvert complétement à cette femme, il lui avait tout révélé. Elle ? Il fallait lui arracher les vers du nez, il fallait toujours forcer les choses et il en avait marre. Marre de se battre contre le mur qu’elle persistait à ériger entre elle et les autres. Summer était adorable, gentille, serviable mais au final, elle ne se livrait jamais complétement. Elle continuait de faire ce que les autres attendaient d’elle car c’était la solution de facilité, car au moins, on ne la rejetterait pas de cette manière. Lui, il ne voulait pas une petite-amie docile qui ne fait pas de bruit sous prétexte qu’elle a peur de ne plus correspondre à ses attentes. Il voulait la véritable Summer dans ses bras et non une jolie poupée qui lui sourit et lui dit oui mon amour, je t’aime mon amour.

Alors, lorsqu’elle quitta l’appartement, il shoota dans son sac de voyage avant de s’asseoir dans le premier fauteuil qui lui tomba sous le cul. Puis, il attendit. Des minutes puis des heures sans qu’elle ne revienne. Bien sûr, il avait composé plusieurs fois son numéro de téléphone avant de raccrocher. Elle avait de réfléchir mais l’inquiétude le gagnait. Etait-il allé trop loin ? Et si elle le quittait ? Bordel, il avait besoin d’un verre. En soupirant, il alla se servir un verre de Scotch qu’il avala d’un trait. Au final, après quelques verres, il s’endormit sur le canapé dans une position plus qu’improbable, son portable serré au creux de son poing.

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Partir ? Mais pour aller où ? A peine avais-je fermé la porte de l’appart que j’avais eu envie de rentrer en pleurant en disant que je ne comprenais rien, que je ne voulais pas me battre contre lui, pas maintenant…Mais…je ne pouvais plus reculer. Je dévalais les escaliers de l’immeuble en passant une main sous mon œil pour effacer une larme qui venait de couler, et je reniflais brièvement avant de pousser la porte du hall. Une fois dehors, je remontais le col de mon blouson jusqu’au cou et avançait vers ma voiture, rentrant à l’intérieur pour rester au calme. Immobile, un long silence passait, jusqu’à ce que je me mette à taper de toutes mes forces sur le volant et la portière en me traitant de conne. C’est pas en m’éloignant de lui que ça va m’aider….il ne veut pas comprendre….il ne veut pas comprendre que si je ne veux pas me plaindre, c’est parce que je ne veux pas le perdre. Il ne veut pas comprendre que si je suis gentille avec lui, c’est parce que je veux qu’il ne soit qu’une bonne estime de moi. Il ne veut pas comprendre que je ne veux pas devenir comme toutes ces personnes qui se mettent à reprocher à leur moitié tous les défauts du monde et qui se réveille un matin en aillant tout perdu. Je ne veux pas devenir une de ces femmes mégère qui passe son temps à gueuler sur son homme jusqu’à ce qu’il craque et se casse…je veux juste être là, pour Paris, l’aimer, et qu’il m’aime en retour. Alors oui, des fois il me blesse, oui des fois il a des paroles rudes et un comportement crétin…mais est-ce que ça me laisse le droit de pointer ces choses-là du doigt ? De les critiquer alors que de mon côté, je ne suis pas un modèle de perfection ?! Non….et encore moins quand il est atteint, qu’il a mal. Je ne suis pas ce genre de personne. Comment faire alors, pour que Paris soit satisfait ?

** Summer t’es con. « Comment faire pour qu’il soit satisfait ?! T’as vraiment rien compris alors ?! ** J’ai compris qu’il fallait que j’arrête de lui pardonner des choses quand il me blesse. ** Ouais donc c’est ce que je dis, t’as rien compris….Il est en train de te demander de te mettre en avant. De faire valoir tes sentiments, tes coups de gueules, tes envies de lui hurler dessus quand il dépasse les bornes ** Non ! Si je fais ça, je …le perd.

Je secouais la tête vivement. Voilà que j’étais en train de me parler à moi-même, alors que je devrais plutôt réfléchir à ou aller ?! Dormir ailleurs alors que je n’ai même pas un lieu de secours. En emménageant chez Paris, ma chambre chez les Quincy a été réattribuée. La seule option que j’ai en tête, c’est l’une de mes deux amis. Bona et Amanda : Le premier doit être bien trop occupé avec Andréa pour que je vienne les déranger. Amanda…Amanda était toujours mon point de chute. Le problème c’est que j’avais un peu trop l’impression de venir la voir pour mes problèmes…Tant pis, dans le pire des cas, je ne dis rien et lui demande juste de me laisser dormir avec elle pour la nuit, sans poser de question… Amanda ? Ou voiture ? amanda ? voiture ?? Amanda…

Je démarrais finalement et allait me réfugier chez mon amie. Et ce n’est qu’au petit matin que je rentrais à l’appartement. Fatiguée. Je n’avais pas dormie, ou alors très peu. Et j’étais mal. Bien plus mal que je ne l’avais été la veille. Ayant peur de croiser trop vite Paris, j’avais tourné la clé doucement dans la porte pour ne pas me faire remarquer, et c’est sans faire de bruit que je débarquais dans le salon pour voir Paris recroquevillé sur le canapé, téléphone en main, verre vide et bouteille de scotch sur la table basse.

Je posais délicatement mon sac au sol et avançait vers la table basse pour prendre la bouteille et le verre, mais malheureusement, le verre et la bouteille tintèrent l’un contre l’autre, ce qui réveilla Paris. Avec une grimace puis un sourire désolée, je murmurais « Pardon, je ne voulais pas te réveiller…. » et sans un mot de plus pour le moment, j’allais au comptoir de bar pour ranger la bouteille


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If I Could Turn Back [...]
Paris avait veillé autant qu’il le pouvait, autant que l’alcool qu’il avait ingurgité le lui permette. Malheureusement, il avait fini par s’endormir et avait connu une nuit des plus agitées. Avait-il tout gâché ? Avait-il été trop loin en lui demandant d’arrêter de se cacher de lui ? Summer veillait toujours à être la perfection à ses yeux qu’il se demandait si elle l’aimait vraiment. C’était idiot, sa petite-amie faisait tellement d’efforts pour lui mais dans le fond, cela l’emmerdait royalement. Le Dunster devait très certainement être masochiste mais il s’en foutait. Tout ce qu’il voulait, c’est qu’elle se sente suffisamment en sécurité avec lui pour oser se mettre en avant, pour qu’elle ose s’affirmer et quoi qu’il fasse, il n’y arrivait pas. Le jeune homme avait l’impression de ne réussir à rien car quoiqu’il fasse ou dise pour la rassurer, Summer restait cet oisillon qui craignait de tomber du nid. Quand est-ce qu’elle comprendrait qu’elle ne risquait pas de le perdre parce qu’elle osait lui dire les choses en face ? Paris avait des défauts mais il n’était pas crétin au point de la larguer parce qu’elle lui aurait dit merde trois fois dans la journée. La force d’un couple, c’était la discussion lui avait-elle dit un jour seulement, elle n’appliquait pas ses propres conseils. Oh pour les donner, elle était très forte seulement Summer refusait de lui parler. Elle s’enfermait dans sa tête et lui souriait.

La perte des enfants ainsi que la venue de sa mère l’avait vraiment mis plus bas que terre et la voir à nouveau se fermer à lui, avait été la cerise sur le gâteau. Il avait explosé et rué dans les brancards comme à son habitude. Résultat ? Une petite-amie en pleur qui passe la nuit où il ne savait. Bon, il n’était pas stupide, Bonaventure ou Amanda avait très certainement dû l’héberger mais ça l’énervait toujours autant. Lui, ce qu’il voulait, c’était simplement qu’elle lui parle, qu’elle accepte une bonne fois pour toute l’idée qu’ils étaient en couple et qu’il n’allait pas se barrer comme ses exs. Paris en avait plein le cul de devoir combattre les erreurs de ses ex. Il ne lui avait rien fait alors pourquoi devait-il se manger ses craintes ? Pourquoi devait-il essuyer les platres ? Tout ce qu’il désirait, c’est qu’elle se livre à lui, qu’elle le laisse entrer une bonne fois pour toute. Malheureusement sa petite-amie n’avait aucune confiance en elle et de ce fait en eux, en lui. Elle aurait beau jurer le contraire, c’était la vérité. Elle vivait quotidiennement avec la crainte qu’il ne parte dès qu’elle péterait de travers. Lui, il commettait connerie sur connerie et pourtant, elle était toujours là ! Pourquoi ne voulait-elle pas croire en lui et admettre que lui aussi pouvait lui pardonner ses coups de gueules ou ses conneries ?!

Las, il s’était perdu dans la bouteille mais avait sombré avant de se murger royalement. Ce n’est qu’en entendant le bruit du verre contre la bouteille qu’il ouvrit un œil. « Pas grave, je m’en doute » lui dit-il avant de soupirer et de s’asseoir. « Je crois qu’il faut qu’on parle Summer » reprit-il avant de se redresser pour s’étirer, grimaçant en sentant une raideur dans sa nuque. « J’ai beaucoup réfléchis cette nuit et je me dis que cela ne plus durer comme ça… J’ai besoin d’une petite-amie auprès de moi. Une femme qui n’a certes pas confiance en elle mais qui croit suffisamment en notre couple, en moi pour savoir que je ne la quitterai pas parce qu’elle me dit merde de temps en temps. Je suis fatigué de me battre contre ton passé Summer. Las de faire des efforts, d’essayer de te rassurer et me rendre compte qu’au final, je pourrais pisser dans un violon, cela ne fera guère de différence. Je ne te demande pas de changer, de te transformer en une nana qui passerait son temps à me casser les couilles mais là, ça ne peut plus durer comme ça. Tu ne peux pas continuer à faire le dos rond devant mes conneries uniquement parce que tu crains qu’en répliquant, je vais te larguer. Qu’est-ce que j’ai fait pour que tu n’arrives pas à me faire confiance ? Est-ce que je te donne l’impression que si jamais tu osais te mettre en avant, tu baisserais dans mon estime ?! Qu’est-ce que je dois faire pour que tu m’acceptes réellement ? Pour que tu veuilles croire en nous, en moi ? Que tu n’aies en confiance en toi, je peux l’admettre mais là… ça va trop loin. Alors je vais être sincère avec toi : tu es avec moi ou tu ne l’es pas mais je n’accepterai plus de demi-mesure. Tu m’as dit que la clé d’un couple, c’était la communication. Je parle, je communique… toi, tu ne dis rien, tu acceptes, tu la fermes… tu ne communiques pas. Je suis obligé à chaque fois de forcer le dialogue, de faire le forcing pour que tu t’ouvres. J’en ai marre que cela aille que dans un sens… J’en ai marre d’essuyer les plâtres de ton passé. Tu as souffert, tu as été trompé, je le sais et crois-moi, j’aimerai pouvoir leur casser la gueule… mais moi, qu’est-ce que je t’ai fait ? »

AVENGEDINCHAINS
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If I Could Turn Back [...]
Je savais bien qu’en rentrant, j’allais devoir en passer par là…Je pensais pouvoir prendre un peu plus de temps pour moi, être moins affaiblie par la nuit que j’avais passé. Mais Paris m’est tombé dessus et je l’écoutais en silence, derrière le comptoir de bar, la bouteille posée dessus alors que je la tenais toujours par son goulot. Je baissais la tête et écoutait les paroles de mon petit-ami…mais j’étais déjà tellement fragilisée par la veille que je n’arrivais pas à empêcher les larmes de couler. Que dire à tout ça ? Il fallait l’entendre : il me reprochait hier de ne pas m’ouvrir à lui, et pourtant ce matin, il me lisait comme un livre ouvert. Il sait ce qu’il me pousse à ne rien dire...et ça l’agace. Que dire à ça, si ce n’est « désolé » ? Et après ? J’ouvrais la bouche pour essayer d’inspirer de l’air, mais un poids dans ma poitrine ne m’aidait pas. J’happais de l’air difficilement et relevait enfin le regard pour affronter celui de Paris, les larmes coulant sur mes joues. « Tu m’as rien fait…Si ce n’est me faire croire que le bonheur était encore possible pour moi, alors tu ne peux pas m’en vouloir d’avoir peur de le perdre, non ?! » je l’implorais du regard : je voulais qu’il comprenne que jamais je n’avais voulu le rendre responsable de quoi que ce soit ou lui donner un rôle qui n’était pas le sien. « J’ai…j’ai jamais cherché à te faire payer leurs erreurs, je….c’est juste que… » Je ne savais pas trop quoi dire. Je me prenais les reproches en pleine poires et n’avait pas d’excuses. Il avait raison : en me comportant comme une femme qui a peur de le perdre, je ne fais que montrer une image d’une femme qui n’a pas confiance en son homme…. « Honnêtement, je ne sais vraiment pas quoi répondre à ça, si ce n’est que je suis désolée. J’apprends Paris…difficilement je te l’accorde, je suis peut-être pas bonne élève en la matière mais…j’apprends ! En voulant pardonner ton comportement, je ne cherche pas à – comme tu dis – me taire et rester dans l’ombre. Je veux juste, adoucir les choses, les rendre moins pénible. Je ne veux pas que tu te réveilles un matin et que tu te dises « Bon sang, ce que c’est pénible d’être avec elle ! »…alors, je laisse passer ces choses pénibles et désagréables pour que la vie de couple soit moins pesante. » Mais j’avais bien compris ce que m’avait dit Paris : en faisant ça, je mettais aussi de côté certaine de mes blessures « Alors oui, parfois, ton comportement est blessant, et me fait mal…mais c’est rien comparé à tout ce que tu m’offres à côté, tu comprends ? Alors pourquoi j’irais t’en vouloir pour des écarts, alors que tu me rends aussi heureuse ?! » J’arrive peut-être pas à m’expliquer correctement, sans doute à cause de la fatigue, ou du simple fait que Paris m’avait terriblement manqué et que j’avais besoin d’un refuge en ce moment mais…toujours est-il que je ne voulais pas me trouver d’excuses supplémentaire. Je devais me prendre ce reproche en face parce qu’il était censé et vrai.

Je baissais la tête une dernière et fois et c’est à ce moments-là que j’ai craqué : Je pleurais franchement cette fois, le corps remuant au rythme de mes sanglots, mais je gardais toujours mes distances physiques avec Paris, parce qu’il fallait que ça sorte : « Je suis désolée Paris ! Si tu savais ! J’aimerais tellement que ce soit plus simple en moi, être celle que tu veux que je sois, mais….je sais pas où est le juste milieu. Je cherche je te jure, et c’est dur de trouver ça en moi ! Et pourtant, y’a pas un jour où je me dis que je n’ai pas à avoir peur de quoique ce soit, mais tu vois quand hier tu m’as dit que tu n’avais pas que ça à faire de gérer en plus notre crêpage de chignon à ta mère et moi, que tu étais bien assez mal comme ça, j’ai pensé « okay je vais trop loin. J’suis sans doute puérile, idiote. » J’ai essayé de te dire ce qu’il se serait passé si cela avait été les rôles s'étaient inversé, et que je savais par quelle douleur tu passais, et là encore, je me suis mangée le fait que j’essayais de comparer ta souffrance à la mienne….C’est pas ce que j’ai voulu. Mais j’ai fini par me dire que j’avais été trop fière et têtue, alors oui j’ai mis ma blessure de côté. Parce que j’ai vu que tu n’avais pas aimé que je te reproche quelque chose….et je n’aime pas ça…quand tu n’aimes pas quelque chose en moi… » Avouais-je entre mes sanglots. « …comme je n’aime pas le fait que tu penses que je te rend responsable de quelque chose » ajoutais-je avant de croiser la bouteille dans mon champ de vision et de la pointer du doigt « …ou comme je n’aime pas le fait que tu te mette à boire parce que t’es mal », j’inspirais difficilement et lâchais très vite un soupir derrière en concluant « Parce que j’en suis la responsable, et que tu es mal à cause de moi. » Du revers de la main, j’effaçais une longue trainée de larmes sur ma joue, en me fustigeant intérieurement d’être aussi faible et de me montrer en spectacle…puis je reniflais comme une enfant, avant de dire « Tu peux pas me reprocher de ne pas vouloir décevoir… »

AVENGEDINCHAINS
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