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If I Could Turn Back [...]
Summer n’avait pas tort, auprès d’elle, il ne disait pas non à un rêve mais bel et bien un « bientôt ». Lorsque le moment serait venu pour le couple, sûrement songeraient-ils à faire un enfant, à s’engager concrètement dans une vie de couple. Pour l’heure, ils avaient fait un grand pas en décidant d’habiter ensemble et Paris était heureux de voir que malgré certains travers itinérants à son ancienne vie de célibataire (comme ne pas rabaisser la lunette des chiottes ou de laisser trainer ses boxers dans la chambre), ils arrivaient à cohabiter. « Oh je sais que je peux compter sur toi pour faire barrière… Tu sais, je suis vraiment heureux que tout se passe bien entre nous. Je veux dire, on arrive à vivre ensemble sans s’engueuler pour des conneries… et puis, tu m’as tellement été d’une grande aide après l’accident de voitures ou simplement avec les gosses. Franchement, je ne sais pas où j’en serais sans toi et je n’ai même pas envie d’y songer » lui dit-il en tournant la tête pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il tardait au jeune homme de concrétiser davantage leur relation en étant officiellement présenté à sa belle-famille. Il était important pour lui de passer ce cap non seulement vis-à-vis de la frangine libidineuse de Summer mais également pour sa propre sécurité émotionnelle. « J’attendrai que Marie-Claire fasse un sujet sur la question pour comprendre alors » plaisanta-t-il vis-à-vis de sa réponse concernant les raisons de sa crainte. Toutefois, Summer lui apporta un début de réponse. Elle ne craignait pas vraiment la présentation en elle-même mais surtout ce qui en découlerait : les critiques, la peur d’être jugée. Ses parents lui avaient vraiment causé du tort et il leur en voulait beaucoup. « Tu sais très bien que ta sœur me fera autant d’effet qu’une rediffusion de la messe dominicale à la télévision » commença-t-il pour écarter de suite ce sujet. « J’ai jamais été fan des nymphomanes et puis maintenant que je t’ai gouté toi… ma foi, faudrait qu’elle me verse toute une boite de viagra dans un verre à mon insu pour que je bande » continua-t-il dans toute sa splendeur romanesque. « Bébé, on sera deux à faire face et crois-moi, si ta mère commence à critiquer notre couple ou même ta façon d’aimer, je lui dirais au contraire combien tu es parfaite dans le rôle de ma compagne. Combien tu me rends heureux, combien tu me combles quitte à jouer les choqueurs et remercier ton père d’avoir enfanté une véritable tigresse avide de sexe » rigola-t-il pour la dérider. « Tu verras, nous serons tous les deux contre le reste du monde »
AVENGEDINCHAINS
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