This is war + Melon

THIS IS WAR
FEAT AARON ET MELINE

Bien sûr que parler des ex, c'était pas le top. Mais au moins, j'avais pas tenté de l'ébouillanter et le pire dans tout ça, c'est qu'il semblait n'en avoir absolument rien à foutre. Ah ouais ? Tu vas voir la vengeance qui arrive. Je tentais d'apaiser la brûlure avec de l'eau et une fois fait, j'ouvrais le frigo choppant un pot de sauce tomate. Sauce tomate que je laissais bien gentiment couler sur sa tête. Va te faire enculer. Je plaisantais pas du tout avec lui en fait. Absolument pas même. Et j'pouvais faire de chaque seconde de sa vie un véritable enfer. Peut être qu'il avait pas encore compris mais j'étais une sacrée adversaire et ouais, il allait manger.

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Un enfer. C'est bien le mot. Bien surpris de recevoir de la sauce tomate sur la tête alors qu'il était en plein petit déjeuner. Bon, heureusement que ça arrive avant la douche. C'est vraiment une plaie, cette fille. Charmant, de la part d'une fille. dit-il en réagissant à ses paroles alors qu'il se redresse, grimaçant avec tout ça sur la gueule. C'est ta seule arme, ma douce ? demande-t-il en venant rapidement, laisser un baiser sur sa joue ou n'importe où qui est accessible, à ce moment là. Tu peux me faire toutes les crasses, je renoncerai à rien. Oh non. Lui aussi, il va rentrer en guerre, ne serait-ce que pour l'argent. Sérieusement, ce qu'il faut pas faire pour l'argent, quand même. Puis, il décide d'aller dans la salle de bain, histoire de se laver. Mais, surtout, il ne compte pas dire son dernier mot. Elle ne perd rien pour attendre.

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En fait, il aurait même pas une seule seconde de répit puisque j'allais bel et bien veillé à faire de sa vie une véritable misère. Je me met juste à ta hauteur. Et comme tu vaux pas grand chose, je sors des insultes qui vont avec toi, te plains pas. Oh, tu préfèrerais que je te crames les bras comme tu viens de le faire ? Non mais parce que moi, j'étais pas aussi conne que toi. Et si je faisais mal avec le smots, j'attaquais pas physiquement non plus. J'avais un mouvement de recul quand ses lèvres venaient s'poser sur ma peau et l'espace d'une seconde, j'hésitais réellement à lui en coller une. Me met pas au défi gros con.

(Invité)

Aaron lâche un soupir, en secouant la tête. Mauvaise idée de se mettre à sa hauteur. Elle ne ferait pas long feu, à force. Oh ma pauvre. T'as qu'à éviter certains sujets et peut être que je n'aurais pas fait exprès de laisser tomber ton café. Oh ça va, elle va s'en remettre. Non mais il la pensait un peu plus coriace que ça. Mais, il doit se tromper. Tu commences déjà. Et si tu savais à quel point, tu me saoules. Mais tellement. Il aimerait lui coller du scotch sur sa bouche ou même partout. Juste du calme. C'est pourquoi, il s'enferme dans la salle de bain. Allez, une douche et après, direction l'université. Sans elle. Quel bonheur.

(Invité)

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Non mais parce que s'il me mettait réellement au défi, ça allait mal finir tout ça. J'avais l'esprit de compétition, parfois même un peu trop et si je voulais le mettre plus bas que terre, j'allais clairement réussir en fait. Quel sujet ? Charline ? Je me mettais à rire avant de reprendre. Pauvre petit Aaron, l'amour de sa vie s'est barré avec son pote. C'est d'une tristesse. Je riais une nouvelle fois me fichant complètement de dépasser les limites ou pas. De toute manière, il cherchait la merde et j'étais pas du genre à me contrôler dans mes paroles, too bad. C'est le but mon coeur. Quand j'dis que tu vas finir par lâcher prise. Et c'était pas parce qu'il s'enfermait dans la salle de bain que j'allais abandonner. Non, à la place j'allais chercher un de ses livres de cours m'asseyant juste en face de la porte, briquet à la main. Oh come on Aaron, tu vas adorer ce que tu vas voir.

(Invité)

La colère monte de plus en plus en lui. Si elle avait été un mec, le coup serait partis mais là, il ne peut pas. Il serre même les poings. Elle ne devrait vraiment pas jouer à ça. Non, vraiment pas. Il entend bien les paroles, qui font écho dans sa tête. Sous ce genre d'effet, il finit par cogner le mur, le plus proche. Et plus de parole, ensuite. Il s'enferme dans la salle de bain pour se nettoyer mais décide entre temps, de se laver. Il faut bien, avant une journée de cours. Il voulut vraiment rester un long moment, dans cette douche mais fallait en sortir et c'est ce qu'il fit. Il se sèche, puis mit une serviette autour de la taille. Ensuite, il ouvrit la porte pour découvrir Méline, livre dans une main et briquet dans l'autre. Tu veux brûler quoi ? dit-il en lâchant en soupirant mais se dirigeant vers la chambre pour prendre des affaires et s'habiller rapidement.

(Invité)

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J'en avais de la patience quand je le voulais, fallait pas s'en faire pour ça en fait. Alors ouais, j'attendais gentiment qu'il sorte riant même en l'entendant taper contre les murs. Mon dieu, c'était tellement facile de le mettre totalement hors de lui en fait. Je trouvais limite ça risible. Et quand il finissait par sortir, l'air visiblement un peu plus calme, je me redressais le suivant jusqu'à la chambre. Un livre de cours. A toi, c'était dans ton sac. Et t'en aurais forcément besoin pour aller bosser aujourd'hui en fait. Briquet toujours en main, j'allumais celui ci l'approchant d'une page qui prenait instantanément feu. Oups. Petit rire à l'appui, je le fixais de ce regard provocateur attendant les réactions. Et si ça marchait pas, j'pourrais toujours remettre une certaine personne sur le tapis.

(Invité)

Certains sujets son fait pour ne pas être dit. Il ne se contrôle pas, sur Charline. En même temps, il n'a jamais tenté de passer outre, tout ça. Il en parle jamais. Il ne s'en libère pas. Et il devrait, pour ne pas Que Méline en profite. Il devrait même un peu fouiller, dans son passé. Ouais, c'est ce qu'il devrait faire. Aujourd'hui, même. Sortant de la salle de bain et allant dans sa chambre, il se demande ce qu'elle prépare. Fais en ce que tu veux. Dans quelques mois, je serais riche. Donc, plus besoin de cours, ou même de galérer pour les livres. Enfilant son pantalon, son haut, son tout, quoi, il ressortit de la chambre, rattrapant son sac. Puis, dans la cuisine, pour attraper à manger, pour la journée. Ouais, il veut l'éviter. Impossible, il le sait. Mais, il veut aussi se préparer. Faut dire que c'est la première fois qu'il a une adversaire de taille. Lui, il n'est pas habitué à faire ce genre de jeu.

(Invité)

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FEAT AARON ET MELINE

Ouais non, de toute évidence ça ne marchait pas. Frustration. Je laissais tomber le livre sur le sol puisque ça ne servait à rien que je perde plus de temps. S'il avait besoin que je tape plus fort, y avait aucun souci, je pouvais le faire. Je le suivais jusqu'à la cuisine attrapant mon téléphone, composant les quelques chiffres pour appeler le commissariat. Inspirant un grand coup, j'étais prête à sortir le grand jeu d'actrice, me manquait plus qu'à appuyer sur la touche 'appeler'. J'ai besoin d'aide, mon mari a pété les plombs et.. J'ai.. J'ai des marques sur les bras.. J'ai peur.. Voix larmoyante au rendez vous, je finissais par esquisser un grand sourire en direction d'Aaron. Crédibilité en puissance, j'ai juste à appeler. Et j'avais de quoi prouver. Me pousse pas.

(Invité)

Dans la cuisine, Aaron prend quelque à manger, suivit de Méline. Qui commence à faire un sale coup. Franchement, il ne doit pas se retrouver à l'hôpital. De un, il utilise un faux nom. De deux, il a un passé assez mouvementé. De trois, il est innocent. Putain mais t'es vraiment une garce ! Et encore le mot est faible. Il se retient vraiment. Mais pas facile. Faut encore qu'il apprenne à se contrôler. Et cela prend du temps. Il retourne dans la chambre, chercher d'autres affaires jusqu'à tomber sur une mine d'or. Ouais, le hasard fait tellement bien les choses. Un stock de drogue de Méline. Parfait. Il mit tout dans son sac avant de revenir dans la cuisine. Je dois avouer, t'es forte. Très forte. Mais là, j'aimerais aller en cours, s'il te plait. Sinon, la journée ne va jamais se finir. dit-il souriant. Mais forcé. Puis, tente de sortir de l'appartement.

(Invité)

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