Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTempête en prévision (Kyla) - Page 8
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Tempête en prévision (Kyla)

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« On n’est pas obligé d’en sortir… » Je souris légèrement. J'aimerais. J'aimerais tellement rester là avec lui le reste du voyage mais je sais totalement que ce n'est pas possible. Les filles vont rentrer, il faut que je trouve une excuse pour faire débarquer la femme de ménage pour changer les draps parce qu'Athena va me tuer si elle apprend ce qu'on a fait là tous les deux. " T'as rien de prévu ? " Demandais-je bêtement. Je sais pas si j'ai envie d'entendre la réponse, de l'entendre me dire qu'il doit retrouver sa future femme. Mon estomac se tord littéralement et je ferme les yeux quelques secondes, jusqu'à tourner le visage et le regarder. J'arrive pas à détacher mes yeux de lui, comme une gamine face à son amoureux. " Oui ? " Soufflais-je avant de le voir s'approcher de moi et accueillir ses lèvres sur les miennes. Je glisse ma main sur sa joue et la glisse dans ses cheveux alors que ma langue glisse sur ses lèvres. C'est un baiser doux, tendre... Qui me retourne le bas ventre, les kilos de papillons qui chatouillent alors que mon orgasme se dissipe petit à petit. Je me détache légèrement de lui, gardant mon front contre le sien. " Qu'est-ce qu'on est entrain de faire là sérieusement " Je soupire et étouffe un léger rire jaune.
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« Si plein de trucs… » répondis-je avec franchise. Cole Wildingham avait toujours un truc à faire, et pour le coup, la liste était longue… Il y avait ces photos qu’il fallait que j’utilise contre Emma, histoire de me venger de Wade, de lui montrer que je pouvais très bien m’attaquer à TOUTES ses exs, il y avait aussi le détective privé que j’avais embauché pour enquêter un peu sur les menaces pesant sur ma mère, puis il fallait surtout que je trouve un moyen de me dépatouiller de ses fiançailles arrangés… « Plein de trucs. » répétai-je avec un soupire avant de fondre vers elle, soufflant son prénom en ajoutant : « Mais rien qui ne soit plus intéressant que ça… » Et mes lèvres retrouvèrent les siennes avec une tendresse me trahissant complètement… Parce que le –ça- faisait référence à la caliner dans ce lit, notre petite affaire étant finie, je devrais m’échapper fissa, ne pas demander mon reste et filer comme un voleur, de manière aussi grossière que notre toute première fois. Mais l’eau avait coulé sous les ponts depuis et le masque de gros connard que j’affichais alors tombait de plus en plus. Elle me demanda dans un rire, son front contre le mien, ce à quoi on jouait… « Je sais pas pour toi, mais moi, je ne joue pas Kyla… » lui soufflai-je pour toute réponse, mes yeux plantés dans les siens… Le jeu c’était quand je jouais les goujats, quand je la cassais, quand je l’envoyais balader, un verre de sky à la figure, mais là ce n’était clairement plus du jeu…
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Je pose des questions et les regrette dans la seconde. Allez savoir pourquoi mais avec Cole, je ne réfléchis pas, je lui demande ce que j'ai envie de lui demander et le regrette aussitôt. Je sais très bien qu'il va me dire qu'il a des choses à faire et je ne soupire même pas quand il le dit parce que je m'y attendais. Y a mieux que la miss Carmichael bien entendu voyons. Y a toujours mieux à faire que de rester avec moi. C'est ce que je me mets dans la tête parce que ça serait tellement plus facile comme ça. Je ne suis plus enceinte de lui, je ne l'ai jamais été au final et il faut que je m'y fasse : dans moins de quatre mois, il aura un anneau autour du doigt, une corde autour du cou et ce n'est pas moi qui l'aurait mise là, non non. Cette Ombeline. Je ne la connais pas mais je la déteste déjà. Seulement, il ne me dit pas ce que j'attends venant de lui. Non, il me dit ce que j'attends réellement, ces mots qui me réchauffent le coeur, ces lèvres qui me clouent au silence. Liberté d'expression et tout ça, j'y tiens pas tant que ça si ce sont les lèvres de Cole qui scellent mes lèvres. Je n'ai rien de mieux à faire, ça tombe bien quand on y pense. Mais rapidement, un excès de conscience me fait me détacher de ses lèvres. Qu'est-ce qu'on est entrain de faire là ? Je sais pas lui mais je crois que je tombe, que j'ai lâché la dernière corde qui me retenait sur terre. Tel un pantin, je suis en pleine chute et l'atterrissage va faire mal je le sens. " Moi non plus " Soufflais-je. Et je crois que j'ai jamais trop joué avec lui. Dès nos retrouvailles charnelles au Mandarin, j'ai arrêté de jouer. " T'es pas sensé me filer un chèque et partir là ? " Riais-je en fermant les yeux quelques secondes. Avant de les rouvrir et de le regarder droit dans les yeux. " Tu sais que ça m'a blessé quand tu m'as laissé avec ton porte feuille l'autre fois " Y a un mois et demi. C'est court tout ça... " J'ai déjà été considérée comme une moins que rien mais comme une vulgaire pute... " Une grande première et ça fait vraiment pas plaisir. Je sais pas où on va, je sais pas si on va se revoir mais si jamais nos chemins se séparent définitivement ici, je veux qu'il le sache, qu'il sache que j'ai été mal comme un chien sur le chemin du retour. " Et t'as fais quoi de ma culotte ? " Demandais-je en souriant légèrement. " Je manque de sous vêtements, je vais finir par me balader cul nul " En plus du seins nus que je faisais déjà... Il allait finir par le remarquer parce que je n'ai aucune trace de bronzage sur le haut du corps alors que mes fesses sont bien plus claires. Je suis plus à ça près de toute façon. Kyla, nudiste par choix et par manque de tissu.
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 Je ne jouais pas non, c’était un problème clairement parce que je me dévoilais de plus en plus. Et elle me souffla qu’elle non plus, elle ne jouait pas. On était là, dans ce lit, à s’embrasser, à se lancer à demi mot dans de dangereuses révélations… Elle me rappela alors mon attitude du début, avec un rire, mais un rire jaune un peu, qui trahissait le fait qu’elle n’avait pas digérer ni pardonner ce geste, cette humiliation. Je me pinçais les lèvres nerveusement un instant. « Kyla arrête… » Remettre ça sur le tapis ? Mauvaise idée… Elle me rappela quand même, regard planté dans les miens, combien je l’avais blessée alors. Je levai un instant les yeux au ciel. « J’ai jamais prétendu être un mec bien Kyla… » J’étais un connard, je l’avais prévenu de ça non ? Elle était avec moi en connaissance de cause ? C’était le moment de le renfiler d’ailleurs, ce masque de salop… Sauf que je n’y arrivais plus, et que c’est avec une franchise désarmante que j’avouais : « Je voulais te faire fuir… » Regardez comment ta tactique avait échoué. Un mois et demi plus tard me voilà à nouveau dans ses bras, et plus accro que jamais. « Je voulais te dégoûter de moi… Y’a rien de bon chez toi Kyla… » J’étais fiancé à une autre alors que je l’avais mise enceinte, je n’étais clairement pas un cadeau. Mais c’est avec un ton plus léger qu’elle m’interrogea sur la localisation de son sous vêtement, ce qui me détendit un peu, m’arrachant un petit rire. « Je fais une collection en fait… » Collectionneur de petites culottes… Oui j’étais irrécupérable. Mets moi dehors Kyla, avant qu’on ne s’attache plus, avant qu’il se soit trop tard.
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Parler, c'est mal de parler. Pourquoi on recommence pas à s'emboiter sérieusement ? C'est mieux ça, s'emboiter, ne pas parler, ne pas réfléchir et juste prendre son pied. On devrait s'arrêter là mais non, j'ouvrais la bouche pour parler, pour évacuer ce que je pensais depuis notre première rencontre y a moins de deux mois. Il m'avait blessé et j'avais décidé de le rayer de mon esprit. Visiblement, ça n'a absolument pas fonctionner. " Non j'arrête pas Cole. Je préfère vider mon sac avant que tu files encore " Parce que s'il était resté les deux dernières fois où nos yeux, où nos corps s'étaient croisés, il ne le fera pas cette fois-ci, oh que non. Là, il serait obligé de décamper parce qu'il a surement sa petite femme à aller voir - rien que d'y penser, j'ai envie de vomir - et mes colocs finiront par revenir à un moment ou à un autre. Je l'écoute et soupire. " Visiblement, t'es franchement pas doué pour ça " Soufflais-je avec un léger sourire sur le visage. Non, il est encore plus pitoyable que moi pour me/le faire fuir et tout ce qui va avec. Puis je pose la question de la culotte. Parce qu'à cette allure, va falloir que je fasse un passage éclair quelque part parce que je suis à cours. " Que des miennes j'espère parce qu'on ne mélange pas les serviettes et les torchons " Soufflais-je avant d'écraser mes lèvres sur les siennes, une dernière fois avant de me lever et de renfiler rapidement ma robe. Arrête de tourner autour du pot Kyla, tu l'auras jamais pour toi ce type, absolument jamais. Il va se marier et non, tu ne seras pas cette nana qui aide à cocufier l'autre. " J'pense que tu devrais y aller " Soupirais-je alors que mon coeur m'intimait l'inverse. Je m'approche de lui et glisse mes mains sur sa nuque. " Ça va, t'as presque plus de marque " Soufflais-je avec un léger sourire. " Quand je sors de la salle de bain y a plus personne " Lançais-je, écrasant mes lèvres sur les siennes, tentant de les graver dans mon esprit. " Et passe la bonjour à ta future femme " Soufflais-je, la voix qui déraille alors que je me détache de lui. " Sache juste qu'elle ne t'offrira jamais ce que je pourrais t'offrir " Concluais-je en le regardant droit dans les yeux. Je sais que parler d'elle l'a refroidi en moins de temps qu'il en faut pour dire 'ouf'. Alors, bonne soirée Cole. Adieu.
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 Elle profitait de ce moment câlin dans le lit pour vider son sac, c’était de bonne guerre parce que c’était vrai que les moments pour mettre carte sur table étaient rares, et ils le seraient surement d’autant plus que j’étais désormais fiancé, que je n’allais pas pouvoir passer beaucoup de temps en sa compagnie, ou alors de manière très ponctuée, très brève et cachée. La joue quoi. Bref, je l’écoutais donc me confier comment je l’avais blessée à l’époque et lui répondis ensuite avec franchise ce qui m’avait poussé à agir ainsi, ce qui me pousserait encore à le faire surement, parce que c’était ce que je savais faire de mieux : repousser les personnes auxquelles je m’attachais, pour m’empêcher de revivre un épisode Leevy. Et c’est avec un aveu sur mon fétichisme pour les petites culottes que j’espérais surement renforcer mon image de pervers et peut être la pousser à me chasser de là. Mais elle se contenta de me souffler que c’était seulement les siennes que j’avais le droit de collectionner, écrasant ensuite ses lèvres contre les miennes, un baiser auquel je répondis avec tendresse et qui fit fondre mon envie de la contredire sur ce point. Bizarrement, ça me plaisait qu’elle soit possessive ainsi, et c’était mauvais très mauvais. On se dirigeait vers quelque chose d’exclusif alors même que j’étais fiancé à une autre ? C’était la catastrophe assuré. Sauf que le baiser prit rapidement fin qu’elle se leva et que je l’observais avec un regard chargé de désir renfiler lentement sa robe. Elle se tourna finalement vers moi, me congédiant, s’approchant de moi pour observer mon cou et me rassurer sur les marques qui avaient laissé ses lèvres. Je souris, sourire qui s’élargit en l’entendant reprendre mes mots de notre toute première rencontre, m’embrassant ensuite. Oui, je méritais de me faire chasser de là, mais sa bouche contre la mienne ne me laissait pas vraiment croire à une vraie rancœur contre moi. Par contre, quand elle s’éloigna et glissa une dernière remarque plus piquante sur Ombeline, je sentis que le hic était là. Cela raviva mon envie de m’expliquer avec la blonde que j’avais justement conviée à une sortie pour aller voir des chutes d’eau. Cela serait surement l’occasion de trouver un compromis avec elle pour nos fiançailles non ? « Bonne soirée Kyla… » lui soufflai-je alors qu’elle disparaissait dans la salle de bain, n’attendant pas ensuite pour renfiler mes vêtements éparpillés partout dans la pièce, récupérant la petite culotte de la jeune femme pour l’ajouter à ma collection, puis quittant la chambre après m’être rhabillé rapidement.

RP TERMINE ?
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Je fais un pas vers Cole et mon subconscient me force à en faire deux en arrière. Je ne dois pas m'attacher à lui, pas plus que ce n'est déjà le cas parce que tout ça, c'est déjà de trop. Et je prie pour réussir à m'éloigner rapidement. Je suis prête à me mettre à genoux et à prier pour que tout ça s'arrête avant que ça ne soit pas trop tard. Mais c'est pas le cas déjà ? Trop tard. Peut être que la présence d'une tierce personne, de cette peste d'Ombeline allait m'aider à l'oublier même si je lui réservais un tout autre sort à cette jeune demoiselle. Oh oui... Elle était coincée du bulbe c'est bien ça ? Alors je vais la convier au club d'abstinence que Judith voulait refonder... L'avoir dans ma poche pour mieux la torturer et la briser en un million de petits morceaux. " Bonne soirée Cole " Soufflais-je en filant dans la salle de bain avant de faire demi tour parce que je n'avais aucune volonté avec cet homme, absolument aucune. Je déglutis, pose mon dos contre la porte et me laisse glisser sur le sol frais. Je sursaute légèrement quand ma peau nue touche le carrelage. Et j'attends. J'entends les bruits de mouvements dans ma chambre avant d'entrer le verrou et la porte fermer juste derrière. Je déglutis difficilement. Je me replie sur moi même, pose le front sur mes genoux et soupire légèrement. " Non mais sérieusement Kyla... " J'ai pris l'habitude de me parler à moi même, rien que ça. Demain, sortie excursion, je vais pouvoir rencontrer des gens, prendre mon temps pour discuter avec de nouvelles personnes et oublier Cole le temps d'une journée ou plus. Plus enceinte, c'est donc la Kyla fêtarde qui va refaire son apparition. Je me relève rapidement, sors de la chambre et regarde les draps. Ils sont froissés et... Faut que je les change avant qu'Athena et les filles reviennent. J'ouvre le frigo et sors la bouteille de sirop de menthe que j'ouvre et balance sur le lit. Yeurk, ça va coller. Je pose la bouteille et retire vite les draps avant que ça traverse et finisse sur le matelas. Je jette tout dans le bac à douche et appelle la réception. " Il faudrait changer les draps dans la chambre s'il vous plait. J'ai renversé du sirop dedans, ça colle " Ils arrivent. Je raccroche et ouvre la fenêtre. Parce que ça sent le cul ici, ça pue le rapport sexuel chaud comme la braise. J'attrape les coussins et les pose sur le rebord de la fenêtre. Ça pue, ça pue Cole...

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