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Tempête en prévision (Kyla)

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Je n’eus pas besoin d’en dire davantage, ma crispation et mon ordre pour l’arrêter durent me trahir, à moins qu’elle ait le pouvoir de lire dans mes pensées, ça ne m’étonnerait même pas de Kyla… Bref, elle saisit aussitôt qu’il s’agissait d’Ombeline, que je craignais sa réaction en découvrant ma peau marquée. Et aussitôt elle glissa à côté de moi, mettant fin à notre étreinte, fixant un instant le plafond avant de se lever. « Kyla… » soupirai-je en me redressant sur le lit, regrettant déjà mes mots qui avaient clairement refroidis l’ambiance. Je la dévorais des yeux avec envie alors qu’elle se levait, en petite culotte jusqu’au frigo de la chambre. Cette fille… Ce corps… Je fermais les yeux un instant, comme pour calmer mes pensées. Je ne les rouvris que lorsqu’elle fut devant moi, me lançant un torchon contenant de la glace. C’était entre nous que ça semblait gelé pour le coup. Elle se rassit sur le lit et j’appliquai le tissu froid sur ma peau en essayant de me justifier. « Je peux pas risquer de me la mettre à dos pour le moment… Faut que je trouve un autre moyen d’échapper à ça. » Pas de scandales, pas d’éclat... Sinon je m’attirerais non seulement les foudres de ma mère mais également celles du père d’Ombe.
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Je réagis de manière impulsive et je le sais. Je pourrais juste lâcher son cou et m'occuper de tout son corps. Elle est coincée du derch, c'est bien ce qu'il m'a fait comprendre toute à l'heure non ? Mais je suis tellement en colère que je n'y arrive pas. "Oh Kyla, c'est toi que je veux" et deux minutes plus tard "oh mon dieu ma future femme va le voir". Girouette ou excès de conscience ? Je penche plus pour la deuxième version et ça me fait chier. Oui, ça me fait chier que monsieur Cole décide de réfléchir avec sa tête à ce moment même. Je soupire et me lève. Je ne réponds même pas quand il m'appelle parce que quoi ? Je vais croiser son regard et tomber dans le panneau une nouvelle fois. Parce que dès que je le regarde, c'est pareil, j'oublie tout le mal qu'il a pu me faire en me 'payant', en ne voulant pas de cet enfant qui aurait pu nous lier et là... Tout ça. Bref, je lui tends la glace et me met à un bout du lit, dos à lui, pour ne pas le regarder, ne pas craquer. " Bah trouves, cherches. Mais visiblement, t'as d'autres idées en tête " Ouai, des idées comme t'envoyer en l'air avec moi quoi. Je tourne le visage et fronce les sourcils en le voyant là, stoïque. " T'es pas doué ma parole " Soufflais-je en m'approchant de lui. Parce que j'ai envie de le baffer, bien entendu, mais qu'il doit aussi enlever cette trace pour pas avoir de problèmes. Pour sur, je vais rester loin de lui, le plus loin possible mais là... " Laisse moi faire " Soufflais-je en prenant le chiffon de sa main, sortant un glaçon et le frottant légèrement contre la marque sur son cou. " Tu marques plutôt bien " Riais-je en massant sa peau pour faire circuler le sang. Voilà, un contact de regard et je suis à nouveau une petite niaise. Grrr !
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 D’autres idées en tête… « La faute à qui… » bougonnai-je en essayant de me dépêtrer tout seul avec la glace qu’elle m’avait lancé. Oui car c’était certain que j’en avais d’autres des idées en tête, surtout avec elle à moitié nue à quelques mètres de moi, avec mes prunelles qui la scrutaient avec avidité. Ses yeux qui évitaient les miens. Elle finit quand même par tourner la tête vers moi, commentant mon manque d’adresse avec le torchon, finissant par s’approcher de moi, prise de pitié, prête à m’aider malgré son agacement palpable. Je grimaçai un peu à cause du froid lorsqu’elle appliqua le glaçon directement sur ma peau, commentant avec amusement ma tendance à marquer facilement… Petite remarque qui me soutira un sourire et qui me fit fondre sur elle, la plaquant sur le lit. J’en oubliais la glace et la menace sur mes fiançailles un instant, en grand gosse. Mes lèvres venaient s’attaquer à son cou en lui soufflant : « On va voir si toi aussi tu marques facilement… » L’embrassant d’abord doucement avant de glisser dans son cou pour venir y apposer un joli suçon à mon tour. Moi aussi je voulais laisser ma marque… Je ne voulais pas partager la jeune femme. Avec personne. Alors si mon suçon pouvait en éloigner certains…
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" La faute à la mère Michele " C'est pas ce qu'on dit non ? Je sais pas, mais ça m'arrache un léger sourire. Je sais pas pourquoi mais c'est comme ça avec lui. Je devrais lui lancer sa chemise, enfiler mon pyjama et le foutre dehors mais non, je reste de mon côté du lit, en petit culotte en dentelle et je boude dans mon coin. Je suis une vraie enfant quand je m'y mets et ça fait peur, vraiment très peur. Y a que Matthéo qui réagirait comme un gosse avec moi. Mais c'est Matthéo quoi. C'est d'un homme dont j'ai besoin, pas d'un gamin... Je soupire et me rapproche de lui quand je le vois frotter le tissu sur son cou en gros béta qu'il est. Je lui colle le glaçon sur le corps et un large sourire se dessine sur mon visage quand je le vois grimacer. Ça brûlait dans son caleçon y a cinq minute et bien là, y fait froid ! Je masse légèrement sa peau et quand il me saute dessus, les glaçons me tombent des mains. Je l'embrasse, les deux mains sur chaque côté de son visage et souris légèrement. " Je marque très facilement " Soupirais-je. Merde, j'aurais peut être pas du dire ça. Dans la nuque, je sais pas si je marque facilement, sur le corps, oui. Mais il fonce quand même sur ma nuque et mes jambes s'enroulent autour de sa taille alors que mes mains glissent sur son dos, mes doigts se plantant sur ses omoplates...
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