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Tempête en prévision (Kyla)

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L’île de Pâques. Un grand, grand moment. J’aurais voulu filmer la scène, pourvoir me repasser sans fin les différentes expressions qui avaient déformé le visage de mon batard de demi frère. Oui, un grand moment. J’en souriais encore rien que d’y repenser, même si j’avais frôlé de près une correction du mather…  J’avais sorti mes talents d’acteurs du tiroir pour feinter la surprise, jouant les innocents qui découvrait à l’instant que la Cabot et lui avaient été ensemble par le passé, jouant les tendres avec la brune et l’appelant ma –petite amie- dans un même temps, dans l’espoir de faire sortir l’autre bougre de ses gongs. Ca n'avait pas manqué et ça avait été jubilatoire, surtout quand Briony, sa nana, s’était ramenée au milieu de ce joli dawa… Mais voilà, à force de faire du bruit, on avait attiré les regards, et y’en avait particulièrement un que j’aurais aimé éviter… Celui de Kyla. Elle était alors trop entourée pour que je me risque à une explication. Et puis ensuite, d’autres oreilles avaient eu vent de mes petits écarts de comportement, et la sentence avait été bien différente. J’avais ces fichues fiançailles dans les pattes et je n’avais toujours pas pu expliquer quoi que ce soit à Kyla… Et bordel, elle me manquait trop, fallait que je la vois, que je lui demande comment elle allait, comment se passait la grossesse, ce qu'elle avait décidé pour la suite... Bon certainement, après m’avoir entendu dire que Maëlys était ma petite amie, je faisais probablement parti de sa liste noire. Je me pointais quand même devant la porte de sa chambre en fin de journée et je toquai, espérant la trouver seule… et nue...
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" J'suis pas enceiiiiinte " Hurlais-je en passant la porte de la chambre. Je pensais qu'il y avait quelqu'un mais non, ce n'est pas le cas. Personne. Merde. Je me pose sur mon lit pour reprendre mon souffle. On a passé trois putain de longues heures à l'hôpital avec Dante. Ou peut être plus, je ne sais même pas quelle heure il est. Hier, j'étais complètement perdue quand j'ai surpris Dimitri et Matthéo se taper dessus et aujourd'hui, j'ai retrouvé ma boussole. Je monte sur le lit et commence à sauter comme un kangourou, profitant de chaque rebond pour hurler un peu plus. Je suis HEUREUSE. Heureuse comme jamais. Un peu déçue de n'apprendre que maintenant que je n'ai pas de polichinelle dans le tiroir mais je compte bien profiter du reste de mon séjour. Fiestaaaaa ! Ce soit c'est Tequila boom boom et s'il faut, je me foutrais à moitié nue pour avoir un bout de citron et du sel sur le corps. J'ai besoin de m'amuser maintenant que je n'ai plus cette fichue épée de Damoclès au dessus de la tête. J'entends toquer et m'arrête de sauter. Je me réceptionne plutôt mal et entends quelque chose craquer. " Oh putain merde " Grimaçais-je en descendant du lit, plongeant sous le lit. Une latte à craquer. Athena va me tuer ce soir... Il faudra qu'on change de côté de lit. " J'arriveeee " Lançais-je en me dirigeant vers la porte. J'ai chaud, je respire fort mais je m'en fiche. J'ouvre la porte et tombe face à face avec Cole. Mon sourire disparait de mon visage. " Y a ta copine avec toi ? C'est pour un plan à trois ? " Demandais-je, amère.
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La porte s’ouvrit sur Kyla et alors que je lui adressai un petit sourire, le sien disparaissait de son visage et c’est avec une question aux intonations agressives qu’elle m’accueillit. « Bonsoir à toi aussi. » Façon de lui rappeler que même fâchée elle avait le droit d’être polie. Bon clairement, me pointer sur le pas de sa porte n’était pas une bonne idée, et j’allais probablement y rester d’ailleurs. Sur le pas de sa porte. Parce que sa question m’interrogea d’emblée sur –ma copine- « Mais qu’est-ce que tu racontes Kyla ? » Elle faisait référence à Maëlys par là ? Elle avait vraiment cru mon petit numéro de petit ami épris... Ou bien avait-elle ouïe dire que j’étais fiancé ? Non ça ne pouvait pas être ça, si ça avait été le cas je me serais mangé la porte en pleine tronche. « Kyla, laisse moi entrer je vais t’expliquer… » commençai-je en essayant de passer entre la porte et elle pour me faufiler dans la pièce, sauf que ce n’était pas une chose aisée et qu’une idée germa dans mon esprit. Les grincements que j’avais entendu, les couleurs empourprées de ses joues, son souffle saccadé, est-ce que j’avais interrompu quelque chose ??? « T’es pas toute seule c’est ça ? Je dérange peut être ? » C’était mon tour de sombrer dans la jalousie paranoïaque.
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Pas enceinte, pas enceinte. Ces mots étaient encrés dans mon esprit, sur mes yeux. Dès que je ferme ces derniers, je les vois. Dès que je les ouvre, c'est ce qui s'affiche face à moi. Je suis joie et bonheur. Enfin, jusqu'à ce que je vois Cole. Je lève les yeux au ciel quand il me 'reprend' sur mon manque de politesse. Franchement ? Je m'en fiche comme pas possible. Il a pris la peine de me prévenir qu'il était en couple avec ce mollusque de présidente ? Nope. Alors qu'il aille voir ailleurs si j'y suis. " Maëlys. Tu veux un dessin peut être ? " Soufflais-je, un peu énervée. Quoi, il a plus d'une meuf et ne sait pas de qui je parle ? Non mais je rêve... Je le regarde et pose ma main sur le chambranle de la porte quand il tente de m'esquiver. " Y a rien à dire. T'es en couple, c'est la vie. Tu lui diras qu'elle sera belle mère dans neuf mois " Lançais-je. Mensonge. C'est mal de mentir. Mais Cole ne le sait pas et je ne sais vraiment pas qui pourrait lui dire... Il n'y a que Dante qui est au courant. " Oui, tu déranges en pleine séance de masturbation " Lançais-je avec un large sourire. J'étais essoufflée et tout ce qui va avec. Je glisse ma robe sur mon corps et soupire légèrement avant de me pousser. " Allez entre. J'ai hâte d'entendre quelle connerie tu vas pouvoir me servir " Soufflais-je, un peu excédée. Juste un peu...
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« Oh ça… » J’avais presque l’air soulagé malgré moi qu’il ne s’agisse que de ça. Parce que surement que quand elle aura vent de mes fiançailles… Ca serait d’ailleurs mieux que je lui dise, que je lui en parle avant qu’un bruit de couloir ne lui parvienne, et pourtant, ma lâcheté allait surement me pousser à me taire, je me connaissais. Enfin bref, me voilà à essayer d’entrer, alors qu’elle me balançait ce que je pouvais annoncer à la Cabot : à savoir qu’elle serait belle maman dans neuf mois. Je me raidis : « Tu vas garder le petit ? Tu as pris ta décision ? Tu comptais me le dire quand ? » De tout penaud je passais à énervé. Alors même que je venais plus ou moins de décider mentalement de taire mes fiançailles arrangées… L’hôpital qui se foutait de la charité, oui oui c’était tout moi cela. Sauf qu’ensuite, en l’observant, ma jalousie s’exprima malgré moi. Mais Kyla me répondit avec malice que j’avais juste interrompu une séance de masturbation. « Je savais que tu pensais à moi… » Parce que si elle se touchait, c’était forcément en fantasmant sur moi, j’aimais le croire. Bref, elle finit par céder, se poussant pour me laisser passer. Et la porte s’était à peine refermée sur nous que je repris sur un tout autre sujet, oubliant les grandes explications que je lui avais précédemment promis : « T’es avec qui dans cette chambre ? » demandai-je en observant les lieux avec un air suspicieux.
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Oh ça. OH ÇA ?! Sérieusement. " Bah c'est l'amour fou dis moi " Lançais-je en levant les yeux vers le ciel. Sympa pour la petite brune dites voir. Enfin, je me fiche complètement de ce qu'elle peut dire, penser ou ressentir. J'espère qu'elle a bien pris son pied avec Cole et qu'il n'a pas marqué le coche avec elle aussi. Je le regarde et soupire. " Je sais toujours pas ce que je veux faire ! C'est bon, qu'est-ce que t'en as à foutre de toute façon ? " On dira que c'est pas lui le père et puis c'est tout. Quelques personnes connaissent la vérité mais pas trop non plus. Je suis énervée et ma journée a tellement bien commencé... " Rêve " Lançais-je avec un large sourire. Moi, penser à lui ? Non, jamais ! Bon, un peu si... Un peu trop. Surtout depuis que Dimitri est de retour et qu'il ne cesse de tenter de me charmer. Enfin, c'est vite dis ça vu le câble qu'il a pété hier. En tout cas, le russe n'a pas encore croisé l'Eliot parce que sinon, il n'aura pas cette magnifique gueule d'Ange que je rêve d'embrasser. " Emilia, Madisson et Athena, les trois cabots avec qui j'étais à l'île de Pâques " Lançais-je en me posant sur le lit. " Pourquoi ? " Ça l'intéresse, il veut se glisser dans mes draps ? Je doute que ça plaise à sa super copine. " Oui on dort bien à quatre dans une chambre avec deux lits deux places seulement " Et c'est séance touche pipi tous les soirs ! Non, bien sûr que non... " Bon, tu voulais m'expliquer quelque chose ? " demandais-je en croisant les bras. Histoire qu'il ne soit pas venu pour rien quand même...
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Kyla souligna avec ironie l’amour fou qui régnait avec ma –petite amie- levant les yeux au ciel. « Arrête Kyla, me dis pas que t’y as cru… » J’étais bon acteur certes, mais même les principaux protagonistes de mon petit show n’avaient pas été dupes de mon innocence, la preuve Wade était persuadé que j’avais utilisé Maë contre lui, et la brune elle m’avait carrément répondu par sms de l’oublier… Alors que Kyla, elle, puisse croire un instant que c’était vrai, ça m’étonnait. Parce qu’elle me connaissait surement mieux qu’eux tous réunis au final. Je la questionnais ensuite sur son état, la grossesse, ce qu’elle avait décidé, ignorant complètement qu’elle me menait en bateau. « C’est mon gosse aussi Kyla, enfin mon embryon… » rectifiai-je, optant pour ce mot peut être moins trash que –tas de cellules- Mais clairement, je ne pouvais pas parler de gosse, sinon ça ferait surement pencher indirectement la balance du choix vers le non avortement. Et ça, c’était dans l’intérêt d’aucun de nous deux. Elle ne reconnut pas qu’elle pensait à moi lorsqu’elle se touchait, mais son petit sourire me laissait croire que j’avais peut être vu juste et je souris, amusé, à mon tour. Mon sourire disparut un instant, pour une mine plus suspicieuse lorsque je l’interrogeai sur ses camarades de chambres. Trois nanas. Ce n’était pas forcément pour me rassurer, vu que la brune avait toujours été assez claire sur le fait que ses partenaires pouvaient être au masculin comme au féminin. « Pour rien… » rétorquai-je en jouant les indifférents, surtout quand elle essaya de me provoquer en soulignant le partage des lits. Elle n’en oublia pas la raison de ma venue : les explications que je lui devais. « Parler, toujours parler… On pourrait pas profiter un peu plutôt ? » Notre premier tête à tête du spring break quoi. Fallait-il vraiment qu’on le passe à parlotter. Je posai une main sur sa taille, l’attirant à moi avant de poser l’autre sous son menton, lui faisant relever la tête. « On a surement mieux à faire non ? » demandai-je alors en regardant ses lèvres avec envie…
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" T'étais prêt à dépenser du fric pour elle, tu l'as attendu après la vente et j'ai très bien entendu que vous avez couché ensemble dans la forêt. C'est qu'une pauvre fille. J'espère que tu vas bien te faire chier avec elle " Soufflais-je, hargneuse comme pas deux. Déjà que mon spring break était d'un ennui mortel mais alors là, ça avait été le coup fatal... Oui, j'avais cru que Cole tenait un minimum à moi, au truc que j'étais sensé avoir dans l'utérus. Mais non. Il était intéressé par une brunette sans saveur dont je me chargerais de faire sa vie un enfer. Y a rien entre nous mais c'est comme ça. Colérique et blessée, la définition de Kyla Eleanor Carmichael. Aveuglée par la colère, voilà ce que je suis. " T'as aucun droit sur ce truc pour le moment. C'est mon corps, je fais ce que je veux " Mais j'en veux pas vraiment de cet enfant... Et enfant il n'y a pas. Mais je me retiens de lui dire. Il finira par l'apprendre et je n'aurais qu'à dire que je l'ai appris plus tard. Il ne reste plus qu'une poignée de jour ici et s'il joue aux abonnés absents comme il venait de le faire, il ne saurait rien avant que mon ventre ne s'arrondisse pas. Et je n'étais pas assez tarée pour foutre des coussins sous mes hauts. Je lève les yeux au ciel quand il me dit qu'il me pose ces questions pour rien. Pourquoi la poser alors ? Qu'est-ce qu'il en a à foutre que je dorme avec trois filles ou douze mecs ? " Profiter ? Mon spring break est un enfer et tu crois que j'ai sérieusement envie de profiter avec toi " J'éclate de rire. Un rire sarcastique sous tous les points mais quand il pose ses mains sur moi, je ne bouge plus. Je le regarde et déglutis difficilement. " Comme ? " Soufflais-je, les bras ballants le long du corps. " T'es venu pour parler, parle Cole " Qu'est-ce qu'il avait à me dire ? Et moi, allais-je lui dire que Dim est de retour ? Lui qui le qualifie d'homme formidable et tout ce qui va avec ?
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« Je rêve où c’est de la jalousie dans ta voix ? » repris-je en l’entendant me lister ce que j’avais pu faire pour avoir Maë et surtout l’entendre la qualifier de –pauvre fille- De la jalousie ? Y’avait pas de place pour cela dans notre relation… Parce qu’on était quoi au juste ? Pas un couple en tout cas… J’étais fiancé à une autre alors si mon aventure avec Maë la mettait autant en rogne, me savoir lié pour la vie avec une autre risquait de lui rester en travers de la gorge. Sauf que j’étais également lié pour la vie avec Kyla, via le petit machin qui squattait son utérus et qui portait la moitié de mon patrimoine génétique. « T’es pas la vierge Marie Kyla, t’es tombé enceinte parce qu’on a couché ensemble. C’est peut être ton corps, mais c’est mon enfant aussi. Si tu le gardes, je veux avoir mon mot à dire dans son éducation et tout le reste. » Je voulais pas que mon fils grandisse élevée par Dante par exemple, et qu’il finisse par appeler le rital –papa- Imaginez qu’il se mette à lui apprendre l’italien… Non l’horreur !  J’essayais ensuite de la convaincre de profiter, mais elle qualifia ses vacances –d’horreur- mais je stoppai son rire sarcastique de mes mains. Mes doigts emprisonant son menton se détachèrent un instant, caressant ses lèvres avec désir. « Comme utiliser nos bouches autrement que pour s’engueuler… Demande moi t’épeler ton nom Eleanor… » Mais non, elle voulait que je parle, elle les voulait ses explications. « Je suis pas avec Maëlys… On n’est pas ensemble. » Mes mains la relâchèrent pour venir masser un instant mes paupières… « C’était un plan foireux pour faire chier ce petit con de Wade… Et ça a marché, j’ai bien ri sur le coup, mais maintenant j’en paie les pots cassés. » Parce qu’allez savoir pourquoi, je m’étais persuadé que le mather était celui qui m’avait vendu à ma mère. Cole parano mode on. J’étais certain que Forbes était celui à cause de qui je me retrouvais fiancé…
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" Jalouse de ? Ce truc insignifiant qui chouine à longueur de journée ? Laisse moi rire " Il ne va donc pas lâcher le morceau, rien. Je soupire légèrement et sens mon sang ne faire qu'un tour dans mon corps. Mon coeur bat beaucoup plus vite mais pas par excitation ou quoi que ce soit... Non, parce que je suis en rogne. " On en est pas encore là. J'ai le temps de faire quarante fausse couches avant qu'il débarque, s'il débarque " Et il débarquera pas, mais le voir hors de lui m'amuse un petit peu. Il a un sujet qui m'agace : Maëlys et j'en ai un qui l'énerve encore plus. Donc on va être réduis à ça, se friter comme des gosses encore un petit bout de temps. Je finirais par lui dire que je ne porte pas son enfant. Un jour, plus tard. J'ai de plus gros soucis dans ma vie. Comme le retour de Dimitri, le fait que je l'ai embrassé et qu'il ait fait la tête au carré à Matthéo hier. Et il ne mettrait pas longtemps à mettre un nom sur le père du gosse que je n'avais plus. Mon estomac se tord quand j'y pense. Il fallait que je guide Dimitri sur un autre homme. Sur quelqu'un qui pourrait se défendre réellement. Dante, Clay ou bien encore Declan. Mais leur faire ce coup ? Je ne pense pas non... " Je te demande de parler ça fonctionne pas. Tu vas me faire croire que ça, tu le ferais ? " En fait ouai, bien sûr qu'il le ferait puisqu'il n'y a que ça qui intéresse Cole : coucher. Mais il pouvait le faire avec sa petite amie. Qui n'est pas sa petite amie. Je fronce les sourcils, ouvre la bouche et la referme aussi sec. " T'as couché avec cette fille pour faire chier un mec ? " Ok. Alors là... " T'es complètement tordu, t'es au courant " Soupirais-je en faisant un pas en arrière. " Et t'as gagné quoi à part passer pour le connard de l'année ? " S'il a brisé le coeur de Maëlys, tant mieux. Je soupire fortement et pose mes mains sur mon front. " Me dis pas que je suis un pion dans ta vie tordue " Soupirais-je. J'allais vomir. Vomir de colère. Comme ça avait été le cas y a deux jours sur l'île de Pâques. J'avais eu l'air belle, la tête dans la poubelle à vider mes tripes...
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