wasted / {r. Thomas}

WASTED.
— with Thomas.

Putain, c'était une drôle d'atmosphère qui régnait dans cette pièce. Ziggy ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Voir Thomas se déshabillait le rendait fébrile et une vague de chaleur s'était emparée de son corps. Il fixait Thomas et il n'était pas difficile de lire de l'envie dans ce regard. Mais les paroles de son ancien petit ami le ramenèrent à la réalité. Ziggy se redressa un peu et haussa les épaules tandis que Thomas se rendait assez précipitamment dans la salle de bain. Ouais, t'en fais pas, je vais te laisser. Je sais que tu n'attends que ça. Ziggy espérait quoi en fait ? Que Thomas le retienne et le fasse rester ? C'était impossible et de toutes façons, ça ne menait à rien. Je vais sans doute aller retrouver des potes sur la plage et puis... profiter quoi. Zig parlait comme un robot. C'était pas dans ses habitudes. Il était généralement beaucoup moins mal à l'aise dans ce genre de situation. Le problème ici, c'était qu'avec Thomas, rien n'était comme d'habitude. Il exerçait une sorte de pouvoir sur Ziggy. Et l'écossais détestait se sentir faible de la sorte. Bref... J'y vais. lança simplement Zig, pourtant toujours planté devant la porte. Puis, il dit simplement : Bonne nuit ? C'était dit de façon interrogative, comme si Zig espérait une réponse.

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J’avais l’air d’un con à lui poser ce genre de question. Je voulais juste me rassurer et me dire qu’il allait simplement dormir. Mais j’étais vraiment naïf comme toujours, j’avais beau sortir des paroles au tac au tac, j’étais toujours le mec naïf que tout le monde connaissait que je sois bourré ou non. J’avais toujours eu un gros faible face à Ziggy et le fait qu’il revienne dans ma vie d’un coup, n’à rien changer. J’étais parti fuir dans la salle de bain pour me remettre de l’eau sur le visage et ainsi reprendre mes esprits. Mais je l’écoutais toujours, il allait sortir avec des potes et profiter… Dieu sait comment il profite de ce genre de moment, il allait faire clairement ce que j’avais fait avant de le croiser il y a quelques minutes et il a raison. « Je… » dis-je en me redressant. Je tournais la tête en direction de la chambre mais je ne le voyais pas, il était déjà parti ? Cette pensée me fit un pincement au cœur et je me mordis la lèvre à cette idée. Je sortis de la salle de bain un peu trop précipitamment surtout quand je vis qu’il était encore là. « Attend… Je… Tu ne veux pas rester avec moi ? Je sais que je suis complètement bourré et que ce n’est sûrement pas bien de faire ça mais… » dis-je en frottant le derrière de ma tête en signe de gêne. Putain mais t’es en train de faire quoi là Thomas ?! « J’ai envie de rester avec toi pour me rappeler un peu de la seule période que j’ai aimé dans mon passé. » dis-je en m’approchant un peu de lui mais pas de trop. Il pouvait me repousser et putain, j’étais trop fleur bleu encore une fois.

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WASTED.
— with Thomas.

Ziggy s'apprêtait à partir, un peu malgré lui. C'était sans doute stupide mais il n'avait aucune envie de quitter Thomas. Il avait juste envie de rester là, près de lui. C'était un désir irrationnel et c'était sans doute à sens unique. Il avait bien compris que Thomas le détestait et ne voulait plus de lui dans sa vie. Alors pourquoi était-il toujours là, planté à l'entrée de la chambre, comme s'il attendait un signe d'espoir de Thomas ? Il se sentait tellement ridicule de ressentir de telles choses. Il aurait voulu que son cerveau et son palpitant se taise. Son coeur battait tellement fort en cet instant. Il n'avait pas ressenti ça depuis tellement longtemps. C'étaient les mêmes battements qui l'avaient tant effrayé des années auparavant. S'il y avait bien une chose qu'il n'assumait pas, c'était ses sentiments les plus profonds. Et Thomas faisait ressortir ça chez lui. Si Thomas pensait être faible face à Ziggy, Zig avait exactement la même sensation. Et là, alors qu'il s'apprêtait à tourner les talons, Thomas lui offrit la dose d'espoir dont il avait besoin. Une simple proposition. Rester. Ziggy en mourrait d'envie. Sa fierté et la peur lui criaient de s'en aller mais chaque parcelle de son corps voulait passer plus de temps aux côtés de Thomas. Je pensais que tu voulais dormir. commença-t-il par dire, un peu gêné. Je... Ok. ajouta-il simplement, à court de mots. Peu de personnes savaient couper la chique à Ziggy. Thomas était peut-être le seul génie capable de le faire taire de la sorte. D'un geste agile, Ziggy ferma la porte et regarda Thomas faire un pas vers lui. Un instant, Ziggy s'imagina fondre sur ses lèvres. Mais il en était incapable. Il était comme figé. Tout cela le dépassait totalement. Tu sais, t'es l'un de mes meilleurs souvenirs. avoua-t-il, à peine conscient que l'alcool lui faisait dire des choses qu'il n'avouait jamais d'habitude. Et quoi que tu penses, je ne t'ai jamais oublié.

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Je ne savais pas ce qui m’appris, j’avais juste écouté mon cœur et mon désir de l’avoir pour moi, juste une nuit. Je ne savais pas si cela était vraiment une bonne idée, je me doutais que Ziggy était trop quelqu’un d’indépendant pour que cela marche avec moi. Mais je le voulais là maintenant, je lui fis un sourire au coin gêné de la situation. « J’ai envie de dormir avec toi oui. » dis-je d’une petite voix, ne sachant même s’il m’avait bien entendu. Je le regardais en souriant quand il ferme la porte derrière lui. Bizarrement je sentais la pression de mon cœur retombé quand je compris qu’il allait vraiment rester avec moi. Je voulais retrouver un peu de la douceur que j’avais avec lui durant notre passé ensemble. Je n’en avais pas eu depuis cette période clairement. Je mordis ma lèvre quand il me dit que j’étais l’un de ses meilleurs souvenirs, qu’il ne m’a jamais oublié. « Je sais… » dis-je en m’approchant encore de lui. Je ne savais pas si je faisais bien de faire le premier pas, je voulais qu’il le fasse aussi mais cela semblait difficile pour lui. « J’ai pas été sympa avec toi depuis qu’on s’est revu, je t’ai frappé deux fois et … Tu les méritais honnêtement. » dis-je en ayant un léger sourire aux lèvres. Il avait du sang sécher sous le nez d’ailleurs. J’approche ma main et lui ressuie celui-ci, ne me doutant pas que j’avais clairement fais tous les pas vers lui.

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WASTED.
— with Thomas.

Ziggy était sans doute en train de faire une connerie en restant avec Thomas. Il ne voulait pas lui faire du mal à nouveau. A l'époque, il avait mis un temps fou avant d'être capable de se regarder à nouveau dans le miroir. Thomas, dans la vie de Ziggy, c'était une tempête. Il était capable de tout bouleverser sur son passage. De ce fait, Zig savait pertinemment qu'il aurait mieux fait de prendre ses jambes à son cou pendant qu'il en était encore temps. Mais non, Ziggy avait fait le con, restant planté face à un Thomas saoul mais de plus en plus tendre. Peu à peu, c'était comme si l'ancien Trung refaisait surface, celui qu'il avait aimé mais à qui il avait été incapable d'avouer la vérité. Et il approchait. Pas à pas, réduisant considérablement l'espace entre leurs deux corps. En cet instant, Ziggy ressemblait à un garçon inexpérimenté et totalement paniqué à l'idée que Thomas puisse attendre quelque chose de lui. Ce qui frappa le plus Ziggy, ce fut lorsque Thomas lança son Je sais... Son coeur rata un battement et entama une course folle dans sa poitrine. Puis, Thomas s'approcha encore, venant essuyer du bout des doigts le sang qui avait continué à couler suite au coup de poing. Avant qu'il ne puisse retirer sa main, Ziggy ne réfléchit pas plus longtemps et attrapa celle-ci doucement, le forçant à poser sa main sur sa joue. C'était un contact délicieux. Si Ziggy était sur la réserve, c'était parce qu'il ne voulait pas faire quelque chose que Thomas ne désirait pas. Il ne voulait plus faire de faux pas qui pourraient le blesser. Je les méritais, tu as raison. Une tension régnait clairement dans la chambre. Et si je t'embrasse, là maintenant, tu me frapperais à nouveau ? osa demander Ziggy, dans un souffle.

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J’avais l’impression de crever, me retrouver dans cette chambre avec mon premier amour. Je lui avais demandé de rester et je sentais mon cœur battre plus que je ne l’aurais jamais imaginé. Je n’avais jamais pensé le revoir un jour, alors forcément le savoir dans cette chambre avec moi… Ca me troublait plus que cela ne le devrait. Je le regardais en me mordant la lèvre parce que putain, ce mec me rendait fou et ce n’est pas que physiquement croyez-moi. Ces paroles m’avaient touchée mais je m’en étais douté, je savais qu’au fond, il avait dit ces mots à l’époque pour me dégager de sa vie car il n’aime pas s’attacher. Je l’avais remarqué alors oui, il m’a aimé. Je viens déposer ma main sous son nez pour lui ressuyer le sang sécher. J’allais m’excuser mais au fond, il les méritait pleinement et lui-même était d’accord avec cela. J’allais retirer ma main mais il la retient et je sentis mon cœur louper un battement… Surtout quand il commença à parler, ces mots… Je ne pensais honnêtement jamais les entendre. « … Nan, je ne pense pas. » dis-je en louchant sur les lèvres roses de mon ancien petit-ami. Putain, mais on était en train de faire quoi ? Que de la merde n’est-ce pas ? Et pourtant, j’en ai clairement envie, j’ai envie de sentir de nouveau ces lèvres sur les miennes. Allait-il le faire cette fois ?

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WASTED.
— with Thomas.

Cette situation rendait Ziggy un peu plus dingue qu'il ne l'était déjà. Il se sentait perdre pied face à Thomas. Personne d'autre n'avait cet effet-là sur lui. Personne ne pouvait le frapper puis lui donner follement envie de l'embrasser. Seul Thomas était capable de cette prouesse. Comme il était très impulsif, Ziggy ne réfléchissait plus vraiment à ce qu'ils étaient en train de faire. La seule chose qu'il remarquait, c'était le torse nu de Thomas qui se collait presque au sien tant ils étaient proches. Il n'y avait plus que quelques centimètres entre eux que Ziggy s'apprêtait à faire voler en éclats. Parce que Zig pensait bien l'embrasser. Il ne désirait plus que ça. Sceller ses lèvres à celles de Thomas. Comme s'il était devenu sage, il avait demandé la permission avant. Comme un gosse, en fait. Puis il avait entendu Thomas souffler : Nan, je ne pense pas. Ziggy passait sa langue sur ses lèvres, comme pour les préparer à l'assaut qu'elles allaient lancer. Regardant toujours Thomas droit dans les yeux, il s'attendait à un mouvement de recul. Il pouvait très bien le faire marcher et le rejeter au dernier moment. Ca aurait sans doute été une parfaite vengeance pour tout le mal qu'il lui avait fait. Zig préférait ne pas penser à ça. Son nez frôla celui de Thomas et leurs souffles courts se mélangèrent. Ils étaient tous deux secoués par ce même besoin. Leurs lèvres se frôlèrent quelques secondes et Ziggy ne résista pas plus longtemps, il fondit sur les lèvres appétissantes de son ancien petit ami. Les mains de Zig vinrent se poser dans les cheveux de Thomas, ses doigts glissant dans sa crinière déjà défaite plus tôt dans la soirée.

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J’avais chaud, beaucoup trop chaud. Je ne portais pourtant presque plus rien sur le dos et pourtant… J’avais l’impression de crever à l’idée qu’il puisse m’embrasser, ce n’était pourtant qu’un baiser. Ce n’était rien quand on regarde bien, mais pas pour moi. Je voyais dans ce baiser un moyen de m’épanouir et d’oublier un peu ce qui se passe dans ma vie. Ce n’était clairement pas une bonne idée, j’aurais dû refuser mais impossible pour moi. Je le regardais dans les yeux attendant qu’il fasse le premier pas, s’il daignait le faire cette fois. J’avalais difficilement ma salive quand je sentis son souffle contre mes lèvres et son nez frôlé le mien. Un coup d’électricité me traverse le corps quand ses lèvres frôlent les miennes. Je me sentis par la suite fondre quand ses lèvres se posèrent vraiment sur les miennes. J’avais l’impression de retourner en arrière et de vivre nos premiers baisers en tant que couple. Je laisse mes mains se poser sur ses hanches, allant même passer sous son haut pour pouvoir profiter au maximum de ce contact. J’approfondis un peu plus le baiser en laissant ma langue se joindre avec la sienne. On se sépare légèrement à bout de souffle, mais que très peu. « Zig… » dis-je dans un souffle alors que je le regardais dans les yeux. J’avais les yeux qui brillaient à cause de l’alcool mais pas que… Il y avait quelque chose de plus.

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WASTED.
— with Thomas.

C'était le genre de baiser qui marque. Le genre de baiser qui te fait vibrer du début à la fin. Le genre de baiser que tu n'oublies jamais vraiment. Ziggy sentait son coeur battre plus fort encore, prêt à exploser dans sa poitrine. Il avait l'impression de revenir des années en arrière quand ils avaient partagés leurs premiers baisers. Et ce soir, ce baiser donnait la sensation d'un premier baiser. Il y avait quelque chose de pur et de simple là-dedans. Comme s'ils attendaient ce moment depuis toujours sans oser se l'avouer. Les mains de Thomas glissèrent sous son tee-shirt et Ziggy frissonna à ce contact. Cela faisait tellement de bien de sentir ses mains sur sa peau. C'était autre chose que les coups de poings qu'il lui avait donné auparavant. Leurs langues s’entremêlèrent en une danse sensuelle. Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Ils se séparèrent finalement afin de reprendre leur souffle. Et Thomas prononça son prénom avec une telle sensualité que Ziggy eut envie de prendre possession de ses lèvres à nouveau. Zig observa Thomas, continuant de le fixer. Il se rendait compte qu'il n'était pas le seul à être totalement perturbé. C'était quelque chose de dingue, quelque chose trop difficile à comprendre. J'aurais pas du... Je... C'est pas une bonne idée. En parlant, l'une des mains de Ziggy vint se poser sur la joue de Thomas avec tendresse. Cela contrastait avec ce qu'il disait en cet instant. Zig avait juste besoin d'être rassuré. C'était pas plus compliqué que ça.

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Je n’aurais jamais pensé réagir ainsi. Ce n’était qu’un baiser entre ex petit copain un peu trop alcoolisé pour certain, mais c’était plus pour nous deux. J’en étais certain, il y avait bien quelque chose de fort entre nous. Je n’avais jamais senti mon cœur battre aussi fort dans ma poitrine même avec mes baisers avec Vanille. En fait, je me demande même si j’ai aimé quelqu’un d’autre que lui… Sûrement mais pas autant que lui. Sa langue dansait avec la mienne avec tendresse, tout n’était que tendresse… Contrairement à d’autre, il n’y avait pas de fougue sexuel, juste de la tendresse et de l’amour ? En quelque sorte oui. On se sépare à bout de souffle mais je ne me détache pas pour autant. Je prononce son prénom d’une voix roque, espérant sûrement retrouver ses lèvres sur les miennes. Je me mordis la lèvre quand il me dit que ce n’étais pas une bonne idée, qu’il n’aurait pas dû. Je le regardais en clignant des yeux. « J’en ai envie pourtant… » lui dis-je en approchant de lui. Nos corps étaient totalement collé et mes yeux l’imploraient de ne pas partir. Au fond, si c’était arrivé, c’est que cela devait se faire.

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