Sweet Holidays (Pammer)

– SWEET HOLIDAYS –

PARIS & SUMMER.

Les paroles de Paris par rapport à ma sœur, même si ce n’était pas la première fois qu’il les disait, me rassuraient. C’est bizarre d’ailleurs le contraste entre mon manque de confiance à propos de ma sœur, et la confiance totale de Paris par rapport à la force de ses sentiments et de son attirance pour moi. Je trouvais ça tellement réconfortant de le voir aussi sûr de ne pas trouver ma sœur à son goût ! Mais en même temps, une petite voix vicieuse dans ma tête – bien que moins forte ces derniers temps - persistait à me dire * Ouais bah ça c’est parce qu’il a toujours pas vu ta sœur, hein !...ils disent tout ça…* Seulement, pour une fois, je ne voulais pas laisser cette voix prendre le dessus, et gagné la partie. Non ! Je préférais garder avec conviction les paroles de Paris dans mon cœur, et même rire de la situation « Non mais tu sais, elle est dure à convaincre de ce côté-là ! Si tu veux vraiment qu’elle comprenne que tu ne veux pas aller dans son lit, il faudra bien que tu lui PROUVE que tu es bien mieux dans le mien….si tu vois ce que je veux dire » déclarais-je avec une pointe de ma lice dans la voix alors que je sous-entendais qu’il allait falloir s’activer physiquement pendant ce séjour chez mes parents….Ah ouais mais, j’oubliais : on sera chez mes parents…dans mon ancienne chambre. Avec encore mes premiers clichés photos tout pourrie, mes Posters, et mes polaroids accrochés avec les trombi de tous mes potes de lycée….LA HONTE ! « A moins que….Mes parents nous force à faire chambre à part. »

Auquel cas, je n’avais pas vraiment à me plaindre en ce moment. Si on allait être privé de sexe pendant le séjour chez mes parents, j’avais au moins la garantie que pour ces vacances actuelles, j’allais être plus que servie ! Et c’est toujours aussi réceptif que je réagissais quand Paris évoquait le fait qu’on fasse l’amour. « Faire l’amour » c’était deux mots magiques qui me « réveille », si on peut dire ça comme ça. Pour certains c’est « BONJOUR !! », pour d’autre c’est « A TABLE ! ». Mais pour moi, c’est définitivement « FAIRE L’AMOUR » et je crois que Paris l’avait bien compris. Et dire que dans les premiers temps, j’osais à peine y penser de peur de passer pour une addict (je rappelle quand même les 3 semaines d’abstinences qui m’avait rendue dingue), aujourd’hui je ne me cachais plus de rien ! Mais hey, vous auriez un petit ami comme Paris, croyez-moi, vous seriez aussi folle que moi sur le sujet !

Paris me traitait de dingue, et je devais effectivement l’être vu que je lui souriais fière de me savoir ainsi. Il me renversait pour me mettre sur le dos, et déjà, je venais réclamer son corps sur le mien, venant entourer mes bras autour de sa nuque, et dans son dos, passant un bras sous le sien. Mes ongles commençait déjà à se crisper sur sa peau pour affirmer mon envie de l’avoir, de l’agripper, de le posséder, alors qu’il m’avouait apprécier les plaisirs que je lui offrais « Ça tombe bien, parce que ce que je te fais avec ma bouche, c’est mon petit pêché mignon ! …si tu vois ce que je dire » ajoutais-je en faisant exprès de reprendre ces mots. Et alors que je regardais ce large corps et ses muscles saillants positionnés au-dessus de moi, je me mordais la lèvre inférieure en détaillant mon homme et osais lui dire avec Facilité « Ce que j’adore quand t’es comme ça au-dessus de moi ! J’ai l’impression d’être à la fois dominée et protégée…c’est excitant ». Et tout en disant cela, la main qui se trouvait sur la nuque de Paris, glissa entre nous deux, puis dévalait le torse de Paris pour caresser ses muscles tendus. « Je t’ai déjà dit à quel point tu étais beau, mon cœur ?! »

©Pando

– SWEET HOLIDAYS –

PARIS & SUMMER.

Apparemment l’idée de faire chambre à part, n’était pas un compromis à faire pour Paris si on venait à passer un weekend chez mes parents. Je le regardais s’offusquer et cela me faisait rire franchement. « Ouais bah évite de servir ses arguments-là à mon père au moment de faire valoir le fait qu’on doit dormir ensemble…sinon tu perdrais toutes tes chances ! » lui répondais-je en riant, avant d’oublier finalement les tourments que provoquerait ma sœur le moment venu.

Pour l’heure, il était question de s’occuper de notre programme de la soirée, et j’ai bien le sentiment – non, la conviction – qu’un deuxième round allait se faire. Et je dois dire que le fait de se confier sur certains petits détails avaient de quoi me redonner envie…surtout lorsqu’il s’agissait d’évoquer mon p’tit plaisir perso (Je ne devrais d’ailleurs pas dire PETIT), je m’amusais à faire courir un doigts sur la peau de Paris au-dessus de moi, traçant un trait avec mon ongle dans son cou pour descendre jusqu’à son torse : mon doigts passait entre ses deux pectoraux bien dessinés alors que je m’amusais à volontiers à lui donner des idées bien précise en tête : « Je suis comme une gamine qui veut une glace en dessert…au point que quand je finis par l’avoir, bah je la déguste et prend mon temps… ». Les comparaisons imagées, il y a que ça de mieux ! Mon doigt continuait de glisser alors que mon bras disparaissait entre nos deux corps, et le tracé de mes ongles s’arrêta à l’abdomen de Paris. Je restais immobile un instant, mon regard qui suivait jusqu’ici mon doigts, fixait maintenant Paris avec envie alors que je n’hésitais à pas à lui répondre : « J’adore tout de toi ! J’adore tout ce que tu me fais aussi ! » et c’est tout naturellement que mon corps réagissait aux actes de Paris : Mes jambes lui laissaient la place suffisante pour que le Dunster, vienne s’installer, ma main de retirant de son abdomen pour qu’il puisse coller son corps contre le mien. A peine sa peau entrait en contact avec la mienne que je souriais d’enchantement et que je laissais échapper un soupire de satisfaction « T’es un amour…et j’ai une chance incroyable d’être celle qui partage ta vie » déclarais-je, heureuse et flattée par les paroles du bellâtre. Mes bras entourait à nouveau son corps, mais au lieu de se logé dans son dos ou se percher sur sa nuque, mes mains décidèrent – sous mon commandement avisé – de venir prendre les fesses de Paris à bonne prise, et de coller son bassin au mien « Ah ?! Elles aussi je les adorent ! » Avouais-je comme deuxième réponse à la question précédente de mon petit-ami, mes ongles se plantant gentiment mais possessivement dans la chair ferme mais rebondi du fessier de Paris. Puis je redressais un peu la tête pour venir réclamer un baiser, en m’emparant de ses lèvres. Entre deux baisers, j’osais demander « Tu veux que je m’occupe de Junior, mon cœur ? »

©Pando

– SWEET HOLIDAYS –

PARIS & SUMMER.

Le contraste entre le côté angélique et le côté Démon ne m’était jamais vraiment venu à l’esprit. Sans doute parce que je n’arrivais pas à me comparer à un ange dans un premier temps…mais je voulais bien reconnaitre que mon apparence publique était sans doute, bien plus timide aux premiers abords. Je laissais entrevoir la faille joviale, souriante et enthousiaste que j’étais, mais ne disais rien de ma vie, si ce n’est le principal : Ce que je fais comme cursus, où je travaille, à quelle confrérie j’appartiens et quelles sont mes passions. Pour le reste, il fallait vraiment faire partie de mes plus proches amis pour en savoir plus. Parler de sexe avec un ami rencontré depuis peu, c’est pas ma tasse de thé. Parler de mes problèmes de couples encore moins….Mais avec les plus proches, je me montrais bien plus ouvertes d’esprit, et moins … « coincée ». Et c’était sans doute cela que Paris comparait. Ma pudeur des premiers instants, et mon ouverture vers l’autre après la mise en confiance……bon, OK : ça et le fait que depuis que je sors avec Paris, je suis une véritable accro au sexe, je le reconnais ! Mais hey, c’est comme les M&M’s ça, d’accord ? Quand tu y goutte une fois ?! Tu finis par vider le paquet.

©Pando

– SWEET HOLIDAYS –

PARIS & SUMMER.

©Pando

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PARIS & SUMMER.

©Pando