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– SWEET HOLIDAYS –
PARIS & SUMMER.
J’éclatais de rire alors que Paris me proposait de viser l’entrejambe quand un homme autre que mon mec se mettait à m’embrasser, tout en lui caressant la joue, je lui répondais « Je crois que si je t’avais fait un truc pareil tu m’aurais finalement détesté », et puis je me serais détesté aussi après ça ! Il n’y avait qu’à voir comment j’avais tout de suite regrettée mon geste, prêt à déposer un baiser sur sa joue comme one viendrait calmer le bobo d’un enfant ! « Et puis j’aurais fait bobo à quelque chose qui m’ait très chère maintenant, je dois bien l’avouer » ajoutais-je en plaisantant sur cette partie de son anatomie avant d’embrasser Paris, parce que le simple fait de parler de baiser me donnait tout simplement envie de lui en faire ! J’avais ensuite exprimer le fait que ma façon d’agir avec Gabin aurait dû le mettre sur la voix en ce qui concerne ma requête d’amitié entre lui et moi, mais les arguments de mon petit-ami sur le sujet me fit comprendre que déjà, à l’époque, il avait un profond respect pour moi « Tu veux dire que t’étais vraiment pas en mode dragueur ? Que tu ressentais réellement des trucs pour moi ? Pas seulement une attirance physique » lui demandais-je comme si ce fait m’étonnais, alors que de mon côté j’avais pourtant été dans ce cas-là : J’avais été charmé par son physique oui, qui ne le serait-pas ?!...mais j’avais également été séduite par sa prestance, son côté mature et responsable – que j’avais cru terni à cause d’un quiproquo, certes mais qui avait été réglé – et puis j’avais également été enivrée par cette sensation de bien-être qu’il m’avait fait ressentir après son baiser, et plus tard dans ses bras pour une étreinte…
Je me remémorais l’instant, les yeux dans le vague et un sourire rêveur et avouais en toute simplicité « Moi aussi, je n’ai plus arrêté de penser à toi après cela ». Et c’est vrai : mon couple avec Gabin battait de l’aile, mais je ne combattais plus avec vigueur, c’est limite si je n’étais pas l’initiatrice de nos disputes pour mieux évacuer ma frustration…ce qui me rappelait d’ailleurs à un autre souvenir qui me faisait soudain monté le rouge aux joues, tout en me faisant sourire un peu honteusement. Je levais alors les yeux vers Paris qui semblait curieux de mon changement de comportement et hésitant un instant, j’osais lui avouer « quand j’étais…Humm » Je me raclais la gorge et reprenais en essayant d’être moins rougissante « seule le soir…à la QH : Je me couchais et je pensais à toi…parfois tellement fort que…je finissais par me toucher, en pensant à toi. Il n’y avait que comme ça, que j’obtenais satisfaction » voilà, les choses étaient dites, et je pensais que j’aurais gardé ça pour moi pendant longtemps, mais c’est justement là où je souhaitais en venir depuis le début : Au-delà de l’amour et du sexe…il y avait la facilité de confidence. Si cela n’avait pas été pour Paris, jamais je n’aurais avoué ce genre de chose à un petit-copain ! C’est le genre de truc qui annoncé clairement ta dépendance et ta faiblesse pour l’autre, et lui laisse croire qu’il avait déjà tout gagné depuis le départ. Mais avec le Dunster, les choses allaient bien au-delà de cette perception de base que je me faisais : il avait déjà tout gagné avec ce baiser volé ? Oui, et alors ?!! Autant qu’il le sache, qu’il sache que mon cœur lui appartenait déjà à ce moment-là, et non pas tout de suite après ma rupture avec Gabin.
Quelques secondes plus tard, on discutait de la mère de Paris au travers d’une vidéo d’une de ses hontes, et j’observais avec attention les traits de mon homme lorsqu’il regardait sa propre mère sur la vidéo. Je ne voyais pas de colère, pas d’amertume…de la nostalgie ? Du manque, peut-être ? Pas évident de savoir cela quand la seule chose qu’on a toujours vu jusqu’ici concernant la mère Maconahey, c’était de la rancœur à son égard. Bien qu’il m’avoue que sa mère sur la vidéo n’était malheureusement pas resté aussi stable les moins suivants, je voyais bien qu’il ne déclarait pas cela pour faire remonter sa colère. Il énonçait ce fait simplement comme tel, et je n’osais pas vraiment lui en reparler. Du moins pas de suite. Je me réserverais ça pour nos moments « confidences sur l’oreiller », après câlins crapuleux bien mérité
En parlant de câlins, c’est allongé dans le lit, à parler de ses aller-retours incessants du mois derniers, que l’on s’avouait sans mal ne pas pouvoir supporter un autre départ du pays sans l’autre à nos côté ! Le Spring Break était la solution idéal pour nous deux, et le Chili une destination encore inconnue. Paris me proposait très vite quelques possibilité de journée, avec une partie bronzette sur la plage, et c’est en me plaçant à califourchon sur lui que je le taquinais sur cette histoire de topless « Attends là, si tu me propose une crique, ce n’est pas topless que je finirais ! C’est nudiste ! » Lui lançais-je en riant, parce que j’avoue que le côté crique avec Paris rien que pour moi ?! Pas sûre que j’allais avoir envie de penser à mon bronzage à ce moment-là. Et finalement, cette image me fit alors penser à une autre proposition du genre : Profiter d’une escapade pour assouvir le fantasme de faire l’amour en pleine nature ! Paris se marrait, et moi je me dandinais fière de moi avant de rétorquer avec assurance : « Hey, ce n’est pas parce qu’on est dans un pays étranger que j’ai perdu toute notion des choses ! J’ai gardé quelques petites notes dans ma tête, et ce voyage sera l’occasion rêvé » avouais tout en regardant le mur derrière Paris et au-dessus du lit. Je fis alors une moue digne d’une fille en plein constat et avouais « Ce qui me fait penser qu’on l’a dans l’os pour le fantasme n°2 : m’attacher au lit. » Je désignais alors le mur en face d’un signe du menton et ajoutais « Y’a pas de tête de lit ! » Puis, me penchant d’un côté du lit sans quitter ma place sur les hanches de Paris, je me baissais pour regarder le cadre du lit et dire « Ah, attends ! A moins que tu m’attaches là » sortais-je en regardant l'épaisseur du cadre avant d’éclater de rire ! Bon effectivement, je ne perdais vraiment pas le nord et avait fait de cet excursion au Chili, mon graal des expériences sexuelles en tout genre ! C’est le Spring Break non ?! Tout est permis apparemment !
C’est finalement vaincue par l’envie d’aller voir ce qui était réserver en bienvenue à la réception de l’hôtel, que je quittais les hanches de Paris en disant « JE TE sauterais dessus plus tard » rectifiais-je en souriant , « Place à la danse des pieds martyrisés d’abord » m’exlamais-je comme si je venais de lancer le GROS programme de la journée ! Je bondissais alors du lit et me redressais comme un piquet, et sautillant légèrement, j’embêtais maintenant Paris en déclarant avec une drôle de mauvaise-foi « Allez, allez on se bouge !! Je t’attends depuis tout à l’heure moi ! »
©Pando
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