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– SWEET HOLIDAYS –
PARIS & SUMMER.
Paris s’amusait de la situation sur la longueur de notre relation, mais moi je me sentais poussé des ailes ! Je sais ce que vous allez dire : deux mois c’est rien, on verra quand on aura passé le cap des 6 mois, là vous pourrez parler d’anniversaire, et de relation sérieuse… Bla. Bla. Bla. Moi ce que je vais vous répondre c’est : 2 mois chez Paris, c’est tout un monde ! Et être ce « monde », pour moi ? C’est juste un honneur ultime, une victoire incroyable. Alors oui, moi ces deux mois, j’avais envie de les fêter ; oui ces deux mois semblait être de LONGS et LÉGITIMES 2 MOIS ! Peu importe si pour d’autre, c’est juste 8 stupides semaines…pour moi c’est le début d’une longue promesse d’amour et de partage ! Parce qu’il était bien question de ça aussi. C’est pourquoi quelques minutes auparavant, j’avais vraiment émis le souhait de vouloir apprendre à danser aux côté de Paris, peu importe si ce qu’il disait au sujet de son autorité de prof était vrai : je voulais connaître son univers et en faire un peu partie ! J’avais donc assuré à mon petit-ami que j’étais prête à relever le défi le jour où il serait un peu plus disponible qu’en ce moment.
Tous les deux à notre table, on trinquait donc amoureusement à nos vacances et à nos 2 mois ensemble et je ne cessais de sourire en regardant Paris pour mieux lui dire à quel point il était exceptionnel à mes yeux. Sa remarque sur ses chevilles manqua cependant de me faire pouffer de rire dans mon verre et je lui répondais : « Même avec des chevilles gonflées, ou deux jambes dans le plâtre tu réussirais à être le héros qui me transporterait loin d’ici ! J’ai trouvé mon superman moi, je le lâche plus ! » Riais-je bien que même imagé de façon comique, je pensais réellement ce que je disais. Je ne vantais pas ses mérites pour rien, ou pour simplement le brosser dans le sens du poil. Non avec lui je me sentais bien, heureuse et comblée, au point que petit à petit – je le sentais - mes dernières barrières de doutes commençaient à tomber. La crainte de perdre Paris restait toujours présente, comme n’importe quelle femme amoureuse de son homme, mais…le perdre pour les beaux yeux d’une autre ? C’est un concept qui s’évaporait peu à peu comme neige au soleil. Cela avait commencé dès le moment où il m’avait demandé d’emménager avec lui. Si ce n’était pas une preuve d’avenir, de réel engagement, qu’est-ce que c’était ! J’avais accepté sans hésité, car l’envie de ne plus me détacher de Paris était bien trop forte pour jouer les indécises qui pensent que c’est trop tôt pour une vie à deux. Et c’est depuis ce jour que je sentais un poids s’atténuer petit à petit. Je n’étais pas encore en mesure de me confronter à ma sœur et de lui présenter Paris…mais disons que j’arrivais à me faire à l’éventualité de le faire bientôt.
Ainsi je me sentais plus libre, plus complète et moins angoissée avec Paris, et c’est pour cela que je ne pouvais m’empêcher de le complimenter et d’avoir autant envie que lui de vouloir passer d’autre vacances en sa compagnie, d’ailleurs, je le lui fis savoir : « Non ça ne risque pas d’être les dernières, moi je suis déjà en train de prévoir Noel dans ma tête ! » avouais-je en riant légèrement. Quelques mots d’amour et un silence serein entre le Dunster et moi, et Paris me posait enfin une question qui m’intriguais. « Le mal de l’air ?! Je…Sincèrement, je n’en sais vraiment rien ! Mise à part les voyage en avion, j’ai jamais réellement cherché à savoir si j’appréciais les hauteurs…Pourquoi cette question ?» lui demandais-je soudain curieuse. A voir la tête de Paris, il préparait quelque chose…mais si y’a un bien un truc que je reconnais tout autant chez lui, c’est l’air qu’il prenait pour dire « TU NE SAURAS PAS ! »
©Pando
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