love is an open door (weaslacce)

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Love is an open door

Andrea & Bonaventure

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Love is an open door

Andrea & Bonaventure

Le tourbillon se faisait moins ressentir mais il n’en restait pas moins encore perdu dans les affres du plaisir. « Si tu savais combien c’est réciproque » murmura-t-il sur un ton amusé en couvant sa petite-amie d’un regard de pure adoration. Ce qu’ils venaient de vivre était indescriptible et il lui tardait de recommencer mais pas tout de suite. Bonaventure avait d’autres projets en tête comme celui de l’attirer à nouveau dans ses bras et de partager un baiser d’une rare tendresse. Les mots crevaient d’envie de passer outre la barrière de ses lèvres pour se confronter au cœur d’Andrea mais le métisse tint bon. Ce n’était pas le bon moment… Dire « je t’aime » après un orgasme était le meilleur moyen pour gâcher cette première déclaration. Sa petite-amie mettrait en doute la véracité de ces quelques mots. Non, tout vient à qui sait attendre et Bonaventure savait faire preuve de beaucoup de patience dans ce domaine. « On ferait mieux de regagner la tente, l’ambiance se rafraichit et je n’ai pas envie que tu tombes malade » lui dit-il avec sa sollicitude habituelle pour mieux la soulever à nouveau dans ses bras et la ramener à leur campement de fortune. « Pour pas que tu te salisses les pieds » argumenta-t-il avec un petit clin d’œil complice. Arrivé à destination, il la déposa avec précaution pour mieux ouvrir la tente. « Après vous très chère » joua-t-il le jeu avant d’entrer à son tour et de lui tendre une serviette, l’attirant dans ses bras, entre ses jambes, pour mieux lui sécher lui-même les cheveux. Bonaventure était friand de ce genre d’instants. L’après-amour comme il les surnommait. Ces moments où il n’y a plus que la tendresse, la complicité, l’envie de prendre soin de l’autre. Le jeune homme avait beau apprécié le sexe, ces instants-là étaient bien plus importants à ses yeux. « Tu n’as pas froid ? » lui demanda-t-il après coup en l’entourant de la serviette et de ses bras, déposant un léger baiser sur sa joue.

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Ce rapport avec Bonaventure c'est... une expérience. Et une expérience que je suis ravie d'avoir découverte avec lui. Parce que j'aime les premières fois, celles qui marquent et je peux dire que là, je suis marquée. Et dans le bon sens du terme, bien entendu. Un léger sourire sur les lèvres, nos lèvres se rencontrent pour un doux baiser... " Allons-y alors " Soufflais-je en me dirigeant vers la sortie du lac avant de sentir une légèrement pression sur ma main, me ramène vers lui, dans ses bras. Je souris légèrement et l'embrasse. " Tu me dis si je suis trop lourde hein " On sait jamais... Dans l'eau, on pèse tous un poids plume mais sur la terre ferme c'est totalement autre chose. Sauf que Bonaventure ne faiblit pas, loin de là et quand il me taquine, je fronce les sourcils et joue la faussement vexée. " Je suis pas une princesse ehoh ! " Mais je me rends compte qu'il me connait bien, je déteste marcher les pieds mouillés sur le carrelage - de peur de glisser - mais là c'est juste que je n'aime pas ça parce que c'est sale, ça colle et tout. Un baiser sur ses lèvres, un sourire sur mon visage et j'entre dans la tente avant lui. Bon, bon, bon, ça c'est pas une grande première mais j'espère que ça se passera mieux que ce que j'ai déjà pu vécu. Je souris à Bonaventure et chaque geste d'affection, cette tendresse me faisait fondre le coeur, littéralement. Je ne le lâche pas du regard et souris. " Non ça va ne t'inquiète pas. Et toi ? " Demandais-je rapidement avec un léger sourire. Je glisse mes bras autour de son cou et l'embrasse. " Au pire, je te ferais un grooooos câlin pour te réchauffer " Soufflais-je avant de l'embrasser à nouveau. La nuit tombe vite en Argentine, aussi fou que ça puisse paraître. " J'espère qu'on verra des tas d'étoiles ce soir histoire de rendre cette expérience absolument... parfaite " Souriais-je en le dévorant du regard comme je savais si bien le faire. Je suis tellement bien avec lui, je me sens tellement bien et heureuse, c'est fou qu'un homme puisse me faire cet effet après tout ce que j'ai vécu... Je n'ai plus aucune barrière avec lui, absolument plus aucune.

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Andrea & Bonaventure

« Toi lourde ? Trésor, tu es un véritable poids plume » s’exclama Bonaventure en se demandant si elle était vraiment sérieuse. Andrea était si légère qu’il avait l’impression de ne pas l’avoir dans ses bras. Ce n’était vraiment pas un problème que de la porter jusqu’à la tente et puis, il la connaissait à présent pour savoir qu’elle détestait se salir. « Ah ? Je pensais que tu étais la princesse de mon cœur… mais tant pis, Cendrillon retourne à ses guenilles… Tu serais adorable avec des tâches de suie un peu partout sur ton visage » la taquina-t-il en faisant référence à ce conte connu de tous. Décidément, le métisse restait un homme taquin envers sa petite-amie même si dans son regard, s’y reflétait toujours les vestiges de ce qu’ils venaient de partager. Prévenant, il s’occupa de veiller au confort de sa petite-amie profitant au passage pour l’embrasser, la toucher. « Tout va pour le mieux » avoua-t-il après qu’elle l’eue embrassé, déposant à son tour un baiser sur le bout de son nez puis sur ses lèvres. C’était plus fort que lui, il avait envie de chérir cette femme, de lui montrer combien elle méritait un traitement de reine. « Je compte sur toi alors car je sens que je vais adorer simuler que j’ai froid » rigola-t-il avant de quémander un nouveau baiser, l’approfondissant de longues minutes. Andrea en vint à souhaiter qu’ils puissent voir les étoiles ce soir et il pencha la tête sur le côté pouvoir regarder sa montre. « Nous aurons la réponse dans quelques minutes… Si tu veux, on peut mettre le matelas en dehors de la tente afin de pouvoir rester allongés sous le duvet. Il ne devrait pas pleuvoir cette nuit, c’est le moment idéal ! »lui proposa-t-il. Lui, tant qu’il l’avait dans ses bras, il pourrait dormir sur un tas de cailloux.

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" Je veux bien être juste ta Princesse a toi alors... Parce qu'à moins que ce soit une Cendrillon qui répare les gens dans une sale d'opération, ça va pas le faire " Riais-je légèrement. J'ai rien de Cendrillon. Je ne sais pas me fondre dans la masse et je ne sais absolument pas faire le ménage. Alors comme ça... C'est réglé ! Sauf que je n'aime pas non plus être une princesse. Ou alors une princesse comme Zelda, une femme qui sait se battre et se défendre, pas un petit truc nian nian qui a besoin d'aide tout le temps. J'ai une vision de la princesse légèrement formatée parce que je n'ai jamais été considérée comme telle, oh que non.. Les disney, les contes où tout se finit bien et tout ce qui va avec, ça n'a jamais été mon truc. Une fois à l'abri du vent, Bonaventure prend soin de moi et cela a le don de faire naître un sourire sur mon visage. " Tant qu'il y a que ça que tu simules " Riais-je légèrement avant de l'embrasser. Ouai, je me fiche pas mal qu'il simule d'avoir chaud ou froid tant qu'il ne simule rien quand il est avec moi au lit - ou pas au lit d'ailleurs - ça me va. Je l'écoute et souris. " Ça marche on fait ça... Je vais juste passer un truc et aller chercher nos habits qu'on a laissé derrière nous comme Hansel et Gretel... " Je ris légèrement et sors de la tente rapidement pour filer à la voiture. C'est rapide, j'enfile une robe toute simple et un bas de maillot de bain parce que c'est la chose sur laquelle je tombe en premier. " Tu veux quelque chose ? " Demandais-je en me tournant vers le jeune homme. J'attends sa réponse et file vers le bord du lac récupérer nos affaires. " Besoin d'aide ? " Demandais-je en posant nos habits sur la plage arrière de la voiture. C'est fou, y a aucun bruit et ça me perturbe un peu après trois jours dans une grande ville comme Buenos Aires.

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Andrea & Bonaventure

« Xena la princesse guerrière ? Ou non… plutôt comme Wonder Woman. Diana, la princesse des amazones… à moins que tu ne préfères… Comment s’appelle-t-elle ce personnage ? Ah oui, Meredith Grey » lâcha-t-il avant de rigoler légèrement avec Andrea. Bonaventure était prêt à lui citer tout un tas de nom d’héroïne pour lui prouver qu’à ses yeux, elle en était une. Après tout, avec tout ce qu’elle avait traversé -et il était certain que bien des sombres secrets, elle conservait ; Andrea continuait de vouer sa vie pour sauver et soigner son prochain. Il n’y avait rien de plus honorable à ses yeux. Bien sûr, comme tout homme, le métisse aimait l’idée de pouvoir être le seul à la protéger, à veiller sur elle. C’était sûrement son côté macho qui se réveillait mais il savait également qu’Andy pouvait se défendre toute seule. Il voulait simplement prendre soin d’elle, répondre présent quand elle aurait besoin d’une épaule sur laquelle s’appuyer ou simplement être une étreinte dans laquelle, elle pourrait se réfugier en cas de besoin. Oui, il voulait être un compagnon à part entière pour sa petite-amie et non faire de la figuration… voire venir uniquement chercher son plaisir et la laisser se débrouiller par la suite toute seule. « Mon cœur, je risque d’avoir du mal à simuler au lit avec toi… C’est plus facile pour les femmes, ce genre de choses ! » grimaça-t-il. Oh il y avait la possibilité qu’il pense à une autre femme mais non. Seule cette femme au sourire ravageur et au regard pétillant l’attirait et le faisait succomber. « Mais dans tous les cas, impossible, je t’ai trop dans la peau » murmura-t-il avant de l’embrasser et de la laisser filer récupérer leurs vêtements.

« Je veux bien un boxer et mon bermuda s’il te plait » lui répondit-il à sa question avant de s’habiller à son tour et de préparer le matelas dehors, non loin du feu pour qu’ils n’aient pas froids. « Non tout est prêt ! Enfin si… tu veux diner vers quelle heure et surtout la question à dix mille dollars… Tu veux diner quoi ? » lui demanda-t-il en se grattant le sommet de son crâne car ils avaient pris un peu de tout et n’importe quoi comme denrées et donc, ils avaient largement le choix. « Je peux nous préparer des brochettes de viandes avec les légumes que l’on a pris sur le marché ce matin. On pourrait faire cuire à côté, des pommes de terre avec le feu, c’est délicieux ! » lui proposa-t-il spontanément loin de se douter que le silence la perturbait à ce point.

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Je l'écoute et ris légèrement. " Je préfère April Kepner mais allez, pour toi, je veux bien être Meredith si t'es mon Derek Shepard... Par contre, je t'interdis de mourir percuté par un camion au beau milieu de la route " Je lui adresse un large sourire. Non, si notre histoire d'amour - et nos trois enfants - pouvaient éviter de mourir par un excès de conscience de monsieur, par un acte héroïque digne de ce nom. Moi je veux une fin heureuse, des petits enfants, des journées assise dans mon rocking chair à l'entendre me raconter des histoires, me parler photo comme il l'avait fait au musée l'autre fois. Un destin paisible mais pas ennuyant ou monotone pour autant. Je souris légèrement avant d'embrasser ses lèvres. " Je sais pas, je suis pas un homme puis... je simule pas alors bon " J'hausse les épaules avec un large sourire. Je n'avais jamais simulé, surtout pas pendant mes viols répétés, même si Malik m'avait répété que c'était moins désagréable de simuler. Parce qu'on avait été violé tous les deux et lui avait trouvé la paix à seize ans. Moi, je vivais toujours avec, me méfiant des hommes m'approchant, attendant toujours un certain laps de temps avant de m'adonner à cette pratique plus qu'agréable. Aucune envie de ne pas être à l'aise pendant ce moment et de regretter ma première fois avec un homme. " Bon ça va, je suis rassurée alors " Soufflais-je avant de sortir de la tente pour m'habiller et chercher nos habits. Parce que si y a du vent ce soir, qu'ils s'envolent ou que quelqu'un - ou quelque chose - nous les pique, je vais littéralement péter un câble. Je lui donne ses affaires et reviens vers lui, pour voir s'il a besoin d'aide. " Je comptais te manger toi en fait " Soufflais-je sérieusement après qu'il m'ait exposé son menu. Franchement, sortir avec un homme qui sait faire à manger à partir du rien, c'est vraiment la classe. J'aurais jamais eu l'idée de tout ça. J'aurais plutôt avalé une tomate et... voilà ! " Mais ce que tu me proposes me va totalement " Souriais-je largement. Je m'approche de lui et glisse mes bras derrière sa nuque. " Par contre, va falloir faire du bruit, parler ou je sais pas quoi parce que je suis absolument pas rassurée là " Soufflais-je en faisant une petite grimace. La nuit tombe rapidement et je suis une grosse flipée de base. Franchement, c'est pas pour moi le camping mais c'est une nouvelle expérience, surtout avec un campeur confirmée, enfin c'est ce que je pense. Je vois tellement Bonaventure, enfant, sortir sa tente dans le jardin et regarder les étoiles. Cette image étire mes lèvres et je l'embrasse tendrement. " T'es avec une vraie casse pied mon pauvre " Je fronce le nez et lui souris légèrement. Mais c'est cool les casse pieds non ?!

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Andrea & Bonaventure

« Je t’avoue que je ne connais absolument pas cette série alors je veux bien être qui tu veux même si étrangement, j’aimerai également ne pas finir percuté par un camion. Je crois que cela m’arrangerait vraiment » lâcha-t-il le plus sérieusement du monde avant de lui sourire avec malice. Non, Bonaventure n’avait aucunement l’intention de mourir. Au contraire, il voulait vivre et pourquoi pas vieillir auprès de cette femme si elle lui en laissait l’occasion. Le métisse avait tellement de projet pour sa retraite qu’il se demandait si Andrea serait ravie de le suivre dans une petite ville d’Amérique. Jarod et lui s’étaient promis il y a des années qu’ils deviendraient les Perry White d’une petite bourgade en rachetant le journal local. Un doux rêve qu’il ne pouvait se résoudre à abandonner. Ce serait comme perdre une seconde fois son meilleur ami, son frère. « Tu me rassures…Pour un homme, savoir que sa petite-amie ne simule pas au lit est comment dire : très important et très rassurant quant à sa virilité » répliqua-t-il rassuré malgré le ton amusé qu’il avait pris pour lui répondre. Le métisse était un homme comme tous les autres, il appréciait d’être brossé dans le sens du poil concernant ses performances sexuelles.

Le menu du soir fut rapidement récité mais pour tout vous dire, il l’oublia très rapidement quand elle lui souffla qu’elle préférait le croquer lui. « Oh mais tout ce que tu voudras ! J’aime quand tu fais de moi ton dessert » lui répondit-il avec un léger clin d’œil à la clé tout en l’enlaçant par la taille pour mieux l’embrasser. « Le silence te perturbe ? » lui demanda-t-il car personnellement, il avait toujours préféré le calme à l’agitation d’une ville. C’était un amoureux de la nature, de la campagne. « Il nous reste plus qu’à faire l’amour et que je te fasse crier de plaisir… non plus sérieusement, si tu as de la musique sur ton téléphone, tu n’as qu’à la mettre en haut-parleur, cela fera une petite ambiance sonore qui devrait te rassurer » lui dit-il en l’embrassant à nouveau. « Je saurais survivre à une casse-pied si elle est aussi belle et adorable que toi » lui répondit-il avant de se détacher pour aller chercher de quoi réaliser le petit festin qui remplirait son estomac. « Si tu veux jouer les commis, tu pourrais peut-être couper les tomates en petit morceau pour qu’on les pique entre deux bout de viandes ? » lui proposa-t-il sachant pertinemment qu’elle n’accepterait pas d’être uniquement spectatrice.

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