love is an open door (weaslacce)

Je le regarde et mes yeux pétillent quand il me dit que je lui plaisais déjà à l'époque de nos conversations sur internet. Comme quoi, il n'y a vraiment pas que le physique qui compte dans la vie... Je suis proche de lui et caresse son doux visage, un léger sourire sur le mien. " J'aimais aussi beaucoup nos discussions, c'était le seul moment de la journée où j'oubliais tout... " Où j'oubliais que mon - ex - petit-ami vivait chez son ex petite amie, que son frère jumeau dormait dans la chambre juste à côté de la mienne et tout ce qui va avec. J'étais bien dès le début avec lui, c'était mon Priape bis, celui que je côtoyais une fois que j'avais fini mes heures de services. Je souris légèrement et on reprend rapidement le jeu et la question de Bonaventure me surprend légèrement. Enfin, ça ne me gêne pas, je ne suis pas du genre homophobe et complètement dingue à crier au scandale mais bon... Les femmes ne m'ont jamais attirées mais alors pas du tout. " Range ton côté cro-magnon tu veux. Cro-mignon à la limite mais sinon, nope, je veux pas " Je ris légèrement. " Tu peux avoir confiance en moi Bona... Et je sais refuser une avance, remballer les gens et me défendre " Autant dire que celui qui essayerait de me piquer à lui ou je ne sais pas quoi n'était pas prête de voir le jour, oh que non ! Je ris à sa remarque. " Mais c'est mon but de te mettre à poil ! Ce petit moment dans le lac m'a donné envie de recommencer encore et encore " Soufflais-je en remettant ma chemise en jeu. " C'est comme tu veux... J'essayerais de ne pas trop te tenir éveillé ce soir " Soufflais-je avec un large sourire sur le visage. Dieu que je l'aime ! Mais ça ne sort pas. Je ris en voyant que je garde ma chemise. " J'accepte ton forfait tu sais.. Je peux m'occuper du reste " Soufflais-je avec un large sourire.

Discuter avec Bonaventure était toujours un réel plaisir. C'était bien un homme comme lui qu'il me fallait, un homme avec discuter, avec qui rire et partager des moments de rigolade comme des moments de tendresse. Je n'avais vraiment pas envie que notre relation, que notre amitié ne tourne qu'autour de coups de reins par ci par là. C'est d'ailleurs pour cela que je souris quand il me dit qu'il veut en apprendre plus sur moi. Je ne sais pas s'il y a grand chose de plus à apprendre que je suis une vraie handicapée des sentiments et que je me retiens de l'aimer comme une folle parce que j'ai peur, parce que je suis tétanisée à l'idée de souffrir d'une manière ou d'une autre dans le futur. Je sais que c'est un risque à prendre mais suis-je prête à le prendre ? Visiblement oui puisque je suis avec lui, en Argentine et qu'on est parti le jour de la saint valentin quand même, il faut le préciser. " Tornade Cermolacce pour vous servir " riais-je légèrement avec un clin d'oeil. " T'as tout chamboulé aussi dans ma vie hein ! Je ne comptais pas m'attacher à un homme de si tôt " Soufflais-je avec un léger sourire. Ouai, c'était vraiment pas dans mes plans mais ça nous tombe dessus quand on s'y attend le moins... Je souris largement. " Homme, tout nu, tout de suite ! " Lançais-je en lançant un regard un coin avant de rire. C'était tout sauf romantique là pour le coup. " J'aime bien l'effeuillage comme ça... " Soufflais-je en le regardant enlever un vêtement de plus. Il n'avait plus que son boxer et moi, j'avais encore trois truc sur moi ! Yeeeees ! " Rêve pas trop... Mon corps appelle le tien avec passion et fougue " Soupirais-je avant de jouer un coup de carte bien comme il faut. Allez, qu'il finisse à poil qu'on en finisse avec ces gens débiles. Je n'avais plus qu'une envie : lui, encore et encore... Et à cette allure, il allait se présenter dans son plus simple appareil d'ici peu de temps.

Je le regarde et souris légèrement. On s'est bien trouvé tous les deux quand même. Oui, je ne cesse de me le répéter mais je suis tellement bien avec Bonaventure, tellement heureuse et je me sens enfin complète. À vrai dire, je crois que je viens définitivement de rayer l'option "retourner en Afghanistan" de mon esprit et je me sens tellement bien... Depuis que je suis revenue, je ne fais que d'y penser mais pour la première fois depuis novembre, je me dis que je n'ai plus envie d'y aller sauf pour voir mes amis et ma mère mais c'est tout... En aucun cas je n'ai envie de faire mes valises et de repartir. Voilà ce qui me manquait : ma tornade attitrée. Et franchement, j'avais gagné le gros lot avec le jeune américain. Plus la partie avançait et plus j'avais vraiment l'impression que j'allais finir par le plumer. Ça m'éclatait comme pas possible parce que je dois bien l'avouer, j'aime gagner à ce genre de choses. J'aime gagner à tous les jeux que je joue même quand c'est face à Russell ! Sauf que là, les gains sont quand même un peu -beaucoup- plus intéressant, on ne va pas se voiler la face... Et puis le verdict tombe, je gagne et il perd. Je ris légèrement et danse sur le matelas avant de le voir s'avancer vers moi. Mes yeux croisent son caleçon et je souris légèrement. Il prend mes mains dans les siennes et les pose sur le dernier bout de tissu qui le protège. Je souris légèrement et glisse mes mains sous le tissu, caressant sa peau avec un léger sourire avant de fair glisser ce dernier bout de tissu. Mon sourire s'agrandit et je me lève rapidement pour l'embrasser, tirant sur ma robe pour l'ôter. Je me colle à lui et caresse sa virilité du bout des doigts pour commencer. On ne fait bientôt plus qu'un. Un repas, l'observation des étoiles et on consomme encore cette amour, notre amour. Le réveil est difficile mais la journée sur les glaces est magnifique. Comme tout le reste du voyage aux côtés de Bonaventure. Avec lui, toutes mes craintes s'envolent.

RP TERMINÉ.