love is an open door (weaslacce)

Onze heures. Les portes de l'avion s'ouvrent et la chaleur qui pénètre dans l'habitacle me fait complètement halluciner. " Ok, donc pendant ces vacances, je bronze ! " Je ris légèrement en regard mon petit ami juste derrière moi. Le voyage s'est bien passé, j'ai dormi la moitié du chemin, on a regardé un film, discuté et puis j'ai lu mon magasine. Rien de mal sur ma personne pour l'article que j'avais caché à Bonaventure à Boston... Mais tout va bien dans le meilleur des mondes, je suis juste complètement fatiguée. Oui, on ne va pas se voiler la face mais autant d'heures de voyage à rester assise, ce n'est pas très agréable et vu les petites nuits que j'ai passé à cause de mes gardes à l'hôpital ces derniers temps... Je descends les escaliers et me dirigent vers le petit bus qui va nous emmener à l'aéroport. Je n'aime vraiment pas marcher de la sorte sur le tarmac, encore moins avec ma valise derrière moi. J'ai toujours peur qu'un avion passe par là et hop. Comme si un avion pouvait faire ça... Je souris légèrement au jeune Quincy une fois que je me pose dans le bus. " Mon dieu j'ai hâte de prendre un bain " Soufflais-je. Et surtout de faire pipi et encore plus d'enlever ma prothèse ! " Ça va ? T'as réussi à dormir ? " Demandais-je au jeune homme avec un large sourire. Je lui fais un petit bisou mais, comme la dernière fois, pas d'épanchement sentimental pendant que je ne me suis pas lavée les dents ! J'ai quand même manger du gruyère dans l'avion alors bon... C'est pas le truc qui pue le plus mais un minimum d'hygiène n'a jamais tué personne. On arrive vite dans l'aéroport et on gagne un temps fou puisqu'on a pas besoin d'attendre nos bagages. Direction la ville et l'hôtel. " Tu m'as dis que c'était où ? Tu sais parler espagnol ? " J'ai des petites bases mais genre rikiki. Buenos dias, gracias, de nada et puis... voilà quoi !

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Andrea & Bonaventure

Ils étaient enfin en Argentine et la chaleur fut d’un coup étouffante même pour lui. « J’avoue que prendre des couleurs ne te fera pas de mal » la taquina-t-il tout en songeant que c’était agréable d’être métisse, il avait bonne mine continuellement enfin même si là pour le coup, il était encore pâlot à cause de l’atterrissage. Bonaventure n’était pas mécontent de pouvoir se dire qu’il avait quinze jours pour s’en remettre avant de devoir remonter dans un tel engin. « Impossible de dormir mais j’en ai profité pour lire le guide et nous trouver un petit itinéraire sympathique mais je rêve autant de toi d’une bonne douche et d’un lit pour dormir, je suis complétement cassé » répondit-il, s’amusant de voir qu’Andrea refusait encore de l’embrasser parce qu’elle avait mangé dans l’avion et qu’elle n’avait pu se brosser les dents. Note à lui-même : trouver des chewings gums rapidement. « C’est dans le centre-ville de Buenos Aires » lui dit-il en prenant sa main dans la sienne tout en marchant vers la file de taxi. « On a de la chance, l’espagnol est une des langues que je parle avec l’allemand et l’arabe » fanfaronna-t-il en bombant le torse pour la faire rire. Le jeune homme interpella un chauffeur et lui donna l’adresse de l’hotel où ils avaient réservé. « Une bonne idée qu’on est pensé à faire du cash avant de partir »dit-il en anglais après avoir mis les bagages dans le coffre et prit place sur le siège arrière avec sa douce. « Bienvenido a la Argentina , mi ángel»

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" Eeeeh ! T'insinues quoi là ? Que je suis trop blanche pour monsieur ? " Je suis blonde, j'ai les yeux clairs donc FORCÉMENT le bronzage c'est pas trop mon truc. Surtout pas en plein mois de février à Boston... J'ai pris des couleurs en Afghanistan mais j'ai déjà tout perdu. Quatre mois que je suis rentrée pile aujourd'hui et plus rien. On pourrait me cacher derrière un drap blanc sans soucis. Je lui demande comment s'est passé ce voyage pour lui et souris légèrement. " Tu as eu de quoi t'occuper... Alors, ça donne quoi ? On va visiter l'Argentine de fond en comble ? " Soufflais-je avec un léger rire. J'ai peur de ça quand même, de tellement bouger qu'on a rien le temps de voir, de visiter, pas le temps de profiter... Je l'écoute et souris. Ok, c'est bon, je suis donc en sécurité avec lui. Il sait parler espagnol, il sait se débrouiller, tout va bien dans le meilleur des mondes. " Si jamais on se retrouve en France, c'est moi qui fera la traductrice alors " A moins que je lui donne des cours de langues... Mais pas avec cette haleine, oh non ! Assise dans le taxi, je le laisse donner l'adresse au conducteur et souris quand il me parle espagnol. " Bienvenue en Argentine mon ange ! Yes ! J'suis bilingue ! " Riais-je légèrement. Le trajet n'est pas trop long et l'hôtel est plutôt pas mal... On passe quelques minutes à la réception et je secoue mon haut. " Je meurs de chaud putain " Je crois que c'est la première fois qu'il entend un gros mot sortir de ma bouche... Mais j'ai chaud moi !

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Andrea & Bonaventure

« Mais je n’insinue absolument rien trésor… » sifflota-t-il l’air de rien juste pour l’enquiquiner un petit peu ; Avouez que ce ne serait pas marrant s’il ne la faisait pas gentiment rager de temps en temps. Bonaventure était très taquin comme petit-ami, Andrea allait l’apprendre même si elle pouvait se rassurer, il restait toujours gentil. Il n’était pas le genre à casser pour faire mal, non, il aimait simplement taquiner son monde. Le must : c’est qu’il savait apprécier lorsqu’on le taquinait malgré sa susceptibilité parfois à fleur de peau. « Eh bien pour commencer, je te propose qu’on passe deux trois jours à Buenos Aires histoire de prendre nos marques, de nous remettre du voyage et surtout de visiter. Après, j’ai repéré des pistes de voyage intéressantes mais je me suis dit que l’on pourrait décider ensemble ? Qu’est-ce que tu en penses ? » lui proposa-t-il histoire qu’elle participe et ait voix au chapitre. Bonaventure ne voulait pas faire un voyage qui le satisferait uniquement, il voulait qu’Andrea y mette sa touche personnelle car c’est ainsi qu’il apprendrait à connaitre ses goûts, ses habitudes etc. Le jeune homme en profita pour lui apprendre qu’il parlait plusieurs langues dont l’espagnol -très utile en ces circonstances. « Avec plaisir car mise à part quelques mots, je ne sais absolument rien dire en français. Tu parles d’autres langues ? » lui demanda-t-il avec curiosité après avoir donné l’adresse au chauffeur. Bonaventure prit sa main dans les siennes, appréciant ce simple contact. « Tu es la meilleure ! » rigola-t-il. Très vite le couple se retrouva devant la réception de l’hôtel. « M’en parle ! » grogna-t-il en remplissant les papiers d’usage et récupérer leur clé. « Je vais être bon prince et te laisser prendre un bain en premier… normalement y a la clim dans notre chambre » soupira-t-il en laissant aller contre la paroi de l’ascenseur. N’empêche, entendre putain dans la bouche d’Andrea avait quelque chose de comique et d’affriolant… Oui, il était perdu pour la France.

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" T'es mon danette au chocolat et j'suis ta danette à la vanille ! " Lançais-je en riant légèrement. " C'est le truc le plus raciste que j'ai jamais dis de toute ma vie " Soufflais-je en grimaçant légèrement. Non mais sérieusement ? Chocolat/vanille ? Andrea, six ans d'âge mental. Le tarmac, ma grande peur mais la discussion avec Bonaventure me permet de ne pas réellement y penser. J'acquiesce et souris légèrement. " Ça me va... Je ne suis pas difficile tant qu'on va voir deux-trois musées, les grands monuments des villes et tout... " Les musées, j'adore les musées. J'ai découvert ça quand j'ai eu seize ans et que je suis arrivée aux États-Unis mais qu'est-ce que c'était agréable, trèèèès agréable... J'y allais souvent avec ma mère pour en apprendre plus sur les différentes civilisations, sur les peintres et peintures. Et puis c'était calme. Je me pouvais tirer ma bonbonne d'oxygène et ma canule avec moi sans aucun soucis... Personne pour se moquer, rien. Le paradis sur terre. Et c'était quand même bien agréable quand on a seize ans de pouvoir être bien dans sa tête, dans sa peau... comme c'était le cas là. J'ai laissé mes soucis et mes angoisses aux US. " Français, arabe et anglais c'est déjà pas mal.. J'ai déjà des lacunes en anglais alors bon " Surtout au niveau des expressions. C'est vite la catastrophes et je mélange tout. Pas de ma faute voyons... Rapidement, on a tout ce qu'il faut et on se retrouve dans l'ascenseur. " Tu peux toujours venir avec moi tu sais " Lançais-je avec un léger sourire. De toute façon, qu'on se voile pas la face, je suis bieeeeen trop fatiguée pour faire quoi que ce soit ! Quoi que... Je lui ai déjà baillé une fois dessus pas deux. Oh non... " Enfin, je voudrais pas te forcer hein " Lançais-je en sortant de l'ascenseur une fois que les portes s'ouvrent. Comme si c'était du forcing tiens !

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Andrea & Bonaventure

« On s’en fiche, moi ça me plait ! Et crois-moi, j’ai entendu bien pire niveau racisme… je trouve ça limite adorable » répondit-il en haussant les épaules. Il voulait bien être sa Danette sans problème, Bonaventure n’était pas sectaire et puis, il s’imaginait déjà Andrea, une culière dans la bouche. Toutefois, la chaleur, la fatigue aidant, le métisse n’eut aucune réaction physiologique à cette rêverie érotique. Il n’avait franchement pas la tête à ça… Limite, proposez-lui un lit en lui vantant le moelleux d’une oreille, là peut-être qu’il aurait une réaction… autrement, vous pouviez dormir sur vos deux oreilles, la bête ne rugirait pas avant un repos digne de ce nom. « Cela me va aussi, j’ai envie de prendre plein de photos.. C’est une de mes passions » lui avoua-t-il avec un grand sourire en songeant à la pile de pellicule qu’il devrait acheter car monsieur était un adepte de la vieille école, préférant développer ses photos lui-même. Rapidement le couple se retrouva dans l’ascenseur de leur hôtel et Andrea lui proposa de partager le bain, ce à quoi, il répondit par un grand sourire. « Je ne dirais pas non… » avoua-t-il. Oui, prendre le bain en même temps pour aller se coucher le plus vite possible. Le couple était à cent lieues de pensées lubriques et cela se voyait à leur mine fatiguée. « Le jour où je me forcerai à prendre un bain avec toi, je crois que ça sera mal barré pour notre couple » rigola-t-il en marchant avec elle dans les couloirs. « La 406 ! C’est ici… Si mademoiselle veut bien entrer » lui demanda-t-il avec une petite courbette comique, une fois la porte ouverte par ses soins. Bonaventure entra après elle, fermant la porte à clé avant d’insérer la carte magnétique dans le petit boitier permettant de contrôler l’électricité et donc la climatisation. « Alors, que penses-tu de la chambre ? »

Vue de la chambre

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" Ce serait adorable si j'aimais la danette... Mais vu que je déteste ça... " Je souris légèrement et tente de l'amadouer avec une petite mine angélique. C'est tellement facile avec Bonaventure que c'en est agréable. On discute et tout va bien... " Cooool. J'aurais de belles photos de vacances comme ça ! " Je ris légèrement. De belles photos de vacances ok ? Pas de moi ! Il allait m'entendre râler de loin s'il venait à me bombarder de photos ou je ne sais pas quoi. J'aimais bien les photos, toujours mieux quand on est mannequin, mais un appareil sur le visage trop longtemps... Non, ça ira. " J'ai toujours rêvé avoir un appareil po... je sais pas quoi. Tu sais, tu prends la photo et elle sort " Je ne me souviens plus du mot... Mais je sais qu'il existe des choses qu'on connecte à l'iphone et hop, ça imprime instantanément. Ça, ce serait quand même un grand kiff. Pouvoir tout garder sur soi. Parce que je suis bien du genre à ne jamais développer mes photos, parce qu'il faut se déplacer et que je n'ai pas le temps. Je souris à sa remarque alors qu'on est dans l'ascenseur. " Alors monsieur Weasley, je vous invite sous la douche avec moi... Une fois que je me serais laver les dents ! " J'ai envie de l'embrasser mais non non non... J'ai envie de lui dire merci en lui soufflant des tas de choses... Mais le but c'est vraiment pas de l'intoxiquer quoi... " T'en auras peut être marre de voir mes cicatrices hein ! " Lançais-je sérieusement. Enfin pas trop non plus... Celle que j'ai sur l'abdomen est toujours pas mal rose mais il n'y a plus besoin de désinfecter sans cesse et elle est plutôt jolie maintenant... J'entre dans la chambre et tire ma valise jusqu'aux pieds du lit. " Magnifique " Soufflais-je en enlevant mes talons hauts et me dirigeant vers la fenêtre pour voir la vue. " Woaw... " Vraiment. Seul mot qui sort de ma bouche. Je lui souris et hôte rapidement mon jeans. De toute façon, je vais aller à la douche. En petite culotte et tshirt, j'ouvre ma valise et sors ma trousse de toilettes avant de me diriger vers la salle de bain. Je me lave les dents et retourne dans la chambre. J'attrape la main de Bona, le tire vers moi et l'embrasse en glissant mes mains sous son tshirt. " Je pense qu'on devrait vraiment aller sous la douche, il fait si chauuuud " Je remonte son tshirt en riant légèrement. Ses lèvres m'ont manqué et pas qu'un peu...

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Andrea & Bonaventure

« Faudra un jour que tu me dises ce que tu détestes ! J’ai pas envie d’avoir l’air con le soir où je me déciderai à te faire un petit diner » s’amusa-t-il à répondre et puis honnêtement, il était curieux de connaitre les gouts et les dégouts de sa petite-amie. Normal non ?! Bonaventure en vint même à lui parler de sa passion pour les photos, comptant bien entendu prendre quelques photos de sa belle histoire de garder des souvenirs impérissables de leur premier voyage en amoureux. C’était son côté romantique qui s’exprimait que voulez-vous ?! « Ah tu parles des polaroïds… Si tu veux, on ira voir en ville demain si on trouve ça, ce que je ne doute pas. En plus, je sais que Fuji a sorti des petits instantanés très girly… » lui proposa-t-il. Un peu de shopping n’avait jamais tué personne et si Andrea avait envie de faire ses propres photos, il serait le premier à l’encourager en bon passionné qu’il était.

« Tu sais quoi ?! Fais-moi penser à avoir toujours une brosse à dent sur moi et du dentifrice. Je vais le rajouter dans mon kit de survie… du fil dentaire aussi ? » rigola-t-il de son côté maniaque de l’hygiène mais il trouvait cela tellement marrant -bon okay frustrant également parce qu’il aimait l’embrasser. Il leva néanmoins les yeux en l’air face à sa remarque suivante. « Trésor, crois-moi, quand tu es nue, ce ne sont pas tes cicatrices qui me tapent dans l’œil en premier ! Voire pas même en dernier » haussa-t-il des épaules. Il se fichait bien de ses cicatrices, cela faisait déjà un moment qu’il ne les voyait même plus, toujours autant subjugué par sa beauté. Et puis, franchement, il n’était pas le genre d’homme à se focaliser sur ce genre de choses. « Je te signale que j’ai mon lot de cicatrice et puis on s’en tape non ? » ajouta-t-il avec légèreté. Le couple pénétra alors dans la chambre et Bonaventure siffla entre ses lèvres. Elle était vraiment magnifique ! « La vue est sensas » dit-il, restant au balcon tandis qu’elle commençait à sortir ses affaires de la valise. Ce n’est qu’en sentant sa main dans la sienne qu’il se tourna vers elle pour mieux l’embrasser. « Je pensais exactement la même chose » dit-il en levant les bras pour qu’elle lui enlève son T-shirt. Puis, il l’attrapa par la taille et la souleva pour mieux la conduire dans la salle de bain. « Je pourrais t’embrasser durant des heures tant tes lèvres m’ont manqué »

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Une bulle de bonheur. Voilà comment je me sens avec Bona. J'ai l'impression d'être enfermée dans une belle bulle. Comme la pub pour ce marchand de lessive avec son monstre en mousse qui est entouré de jolies bulles. Oui, je ne parle pas parfaitement l'anglais mais les pubs et moi, c'est encore pire ! " Je mange de tout... Sauf des fraises, des danettes et... " Je réfléchis quelques secondes. Je crois que c'est tout. Ah, non. " Tout ce qui est abats et à base de sang. Genre le boudin " Yeurk, ça m'écoeure. Je ne sais même pas si ça se vend réellement aux États-Unis... Mais j'en ai goûté en France pendant ma petite journée à Paris et beurk, beurk, beuuuuurk ! Encore pire que les grenouilles quoi ! Et les escargots... Un large frisson prend possession de mon échine et je secoue la tête vivement de droite à gauche pour oublier tout ça. Pensons plutôt à l'agneau, au boeuf ou au cochon que je vais manger ce soir ! Oui, c'est mieux. Je l'écoute et fronce les sourcils quand il parle de polaroïds très girly. " Et si je veux un polaroïds bleus foncés avec des têtes de morts dessus ? " Tout ce qui concerne les genres, pas trop mon truc, oh que non ! Mais je le taquine, bien entendu. Je me fiche bien de la couleur du truc tant que ça fonctionne. " T'es du genre photo numérique ou argentique ? " Je crois que c'est ça le mot... Oui, je crois. Je ne suis vraiment pas sûre. Je souris légèrement et pense déjà connaître la réponse. Mais j'attends quand même, histoire d'être sûre et de ne pas dire de connerie. Je ris quand il parle de kit de survie. " Si je ne m'étais pas réveillée quand il fallait s'attacher, j'aurais été laver mes dents dans les toilettes... J'ai du dentifrice en pastille " Ouai ouai, en bonne voyageuse que je suis, j'ai ce genre de chose. Ça évite de prendre un tube et surtout, ça évite qu'à la douane, on m'enquiquine parce que le tube est trop grand ou je ne sais pas quoi. " Et qu'est-ce que tu vois en premier petit pervers ? " Je ris légèrement. Il est pas pervers. Mais bon, c'est sur que si je me balade nue devant lui, il verra plutôt ma poitrine, mon ventre et tout le reste. Enfin, moi j'ai pas franchement l'habitude de mater l'entre jambe des hommes. Lui non plus je pense bien. " On s'en tape le coquillage ouai ! Y a des coquillages ici ? " Une journée à la plage à chercher des coquillages... Oh que j'en rêve... Salle de bain, lavage de dents et je suis collée à lui et à ses lèvres. Mes mains glissent sur son corps et j'envoie valser son tshirt sur une chaise près de l'entrée. " Tu peux. Tu peux m'embrasser pendant des heures... Je pense même que tu le dois " Riais-je contre ses lèvres, mes bras autour de sa nuque, mes jambes autour de ses hanches alors qu'on file à la salle de bain. Je pose les pieds sur le sol et embrasse sa mâchoire, sa nuque, sa clavicule. " On reste ici un peu ? " Il faut qu'on se repose, bien entendu... Mais j'ai envie de passer du temps avec lui, beaucoup de temps... Je tends la main et ouvre l'eau alors que je lui souris légèrement. " On prend une douche et au lit " Pas de cochonneries sous l'eau. Même si j'en avais bien envie. On est un couple absolument pas kitsch nous ! On a pas fait l'amour le soir de la saint valentin, quelle classe. Je déboutonne son pantalon et embrasse tendrement ses lèvres. " Merci " Soufflais-je. Merci de me faire me sentir si bien...

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Andrea & Bonaventure

Bonaventure avait bien pris note de sa réponse concernant ses goûts alimentaires histoire de ne pas lui sortir un soir, un bol de fraise et du champagne histoire d’être romantique. En même temps, l’alcool étant interdit dans sa religion, il aurait trouvé un subterfuge mais pour le coup des fraises, c’était raté. « Oh mais tu peux prendre la couleur et le motif que tu souhaites… J’avoue que le côté girly, c’était sexiste de ma part mais au moins, je sais que tu n’es pas portée là-dessus » s’excusa-t-il bien qu’il avait pu apprendre une nouvelle chose sur sa petite-amie. C’était en faisant des erreurs comme celle-ci qu’ils pourraient apprendre à se connaitre et puis, elle n’était pas méchante. « Pour être honnête, j’aime les deux mais avec une petite préférence pour l’argentique car il n’y a rien de tel que de s’enfermer des heures dans une chambre noire pour développer ses photos » avoua-t-il avec un grand sourire. Il pourrait parler de ça durant des heures voire des jours entiers mais il en faisait grâce à Andrea -autant ne pas la saouler dès le premier jour de leurs vacances.

« Ce que je vois ? Ton déhanché, ton sourire, ton regard qui vacille par moment quand tu doutes que je te trouves belle… Ta fragilité, ta force, ta beauté… et accessoirement ton affriolant petit derrière et tes adorables seins » répondit-il avant de rigoler de bon cœur avant qu’elle ne revienne vers lui pour se coller et surtout l’embrasser. Un baiser dont il rêvait depuis longtemps. « Aucune idée, je ne pense pas comme nous sommes au milieu des terres mais sûrement au Chili, il y aura moyen d’aller à la plage » avait-il fini par dire avant qu’elle ne lui enlève son T-shirt et qu’il en fasse de même avec le sien. « A vos ordres » murmura-t-il en l’embrassant bien plus longuement que précédemment, rattrapant tout ce retard inadmissible à ses yeux. « On restera ici autant de temps qu’on le voudra » termine-t-il par dire tandis qu’il plongeait ses lèvres au creux de son cou, mordillant cette peau tendre. Ils se câlinaient sans arrière-pensées tant ils étaient fatigués mais Bonaventure appréciait également ce genre de moment. Après tout, il n’y avait pas que le sexe qui comptait dans un couple n’est-ce pas ?! « Ouais, je suis mort de fatigue » marmonna-t-il alors qu’elle déboutonnait son pantalon. A son merci, il afficha un sourire de circonstance, déposant un simple baiser sur ses lèvres avant de se baisser pour déposer un baiser sur son ventre, la débarrassant de sa petite culotte, lui laissant simplement sa prothèse -plus pratique pour prendre une douche sur ses deux appuis.

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