love is an open door (weaslacce)

Un léger sourire se dessine sur mon visage quand il me dit que je suis sa tentation depuis des mois, que je lui faisais du bien sans le savoir. " J'adorais te parler aussi tu sais... " Mais j'avais Maxime alors je me sentais complète, bien dans ma tête et dans mon corps. Jusqu'à ce qu'il parte vivre avec Cora, chez Cora... Là, c'était autre chose. Et en y pensant, j'avais augmenté mon nombre de connexion sur le forum à ce moment là, quand je n'étais pas complètement ivre morte, entrain de vomir mes tripes ou alors à pleurer dans mon lit, la tête dans l'oreiller pour que le jumeau de mon ex n'entende rien. Mais aujourd'hui, tout est différent, je suis mieux et je me sens tellement bien avec Bonaventure que je ne changerais rien à ma vie. C'est juste que cette question sur la drogue, sur l'oxy que je prenais, me montre que j'ai merdé et pas qu'un peu. Et que j'ai voulu merder il y a encore quelques jours seulement... Et ça me montre que Bona tient à moi, chose dont je n'ai absolument pas l'habitude. Il prend réellement soin de moi et ça me fait bizarre. Mais c'est agréable. C'est sur ses pensées que je m'endors. Mais je me réveille plus motivée et plus coquine qu'en m'endormant. Je l'écoute et souris. " Non, je pense que c'est un très bon programme " Soufflais-je contre ses lèvres, me mettant sur la pointe des pieds pour embrasser le bout de son nez. Je caresse son corps et éclate de rire. " Oui tu as raison, on devrait vraiment faire une visite guidée et approfondie de ce lit... Voir la résistance du matelas et tout ce qui va avec " Je l'embrasse et me détache de lui pour filer dans la chambre. J'enfile rapidement le premier sous vêtements qui me passe sous la main et une fine robe d'été à motif fleurs. " Tu as faim ? " Demandais-je en rouvrant les volets. Il fait presque nuit et la vue est tout aussi magnifique. J'attrape la carte sur la table basse et regarde ce qui pourrait être sympa à manger... Le Provoleta. Miam. Mais trop de fromage tue le fromage. Un empanadas ! Ouh, ça a l'air bon ce truc. J'attends la réponse de Bona et prends le combiné pour appeler la réception. Heureusement, ils parlent anglais. " Ça arrive dans une vingtaine de minutes " Lançais-je au jeune homme. Ça nous laisse de quoi regarder quoi faire demain, oui oui ...

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Andrea & Bonaventure

Andrea venait de se blottir contre lui, entourant sa nuque de ses bras. Elle était toujours aussi belle et sexy à ses yeux et la suite de ses propos n’aidait en rien sa testostérone de se calmer. Loin de là même car Bonaventure ne pouvait qu’imaginer la suite… sauf que la suite ne se passa pas du tout comme dans ses pensées les plus lubriques. Sa petite-amie lui faussa compagnie pour s’habiller et ouvrir les volets, le laissant seul dans la salle de bain. « Elle va me rendre dingue ! Je le dis, elle va me rendre dingue » marmonna-t-il avant de rigoler et de la rejoindre dans la chambre pour mieux enfiler un boxer et un pantalon d’été. Inutile de tomber dans le jean, il préférait largement ne pas avoir chaud. Bonaventure enfila ensuite un débardeur blanc pour compléter la tenue. « J’ai faim mais je crains que nous ne parlions pas de la même nourriture » plaisanta-t-il en la déshabillant du regard. « Tu sais que tu es craquante dans cette robe ? Elle te va très bien » la complimenta-t-il en s’approchant pour mieux lui piquer le menu et lui donner sa réponse « Je veux bien tenter les escalopes de bœufs milanesas s’il te plait » passa-t-il commande. Il en avait déjà l’eau à la bouche. Au moins, la cuisine argentine était connue pour être à base de bœuf, pas de problème pour lui. Andrea appelle donc la réception et les voilà devant une attente d’une vingtaine de minutes. « Alors, si on profitait de cette attente pour réfléchir à ce que l’on ferait demain ? » lui demanda-t-il après lui avoir pris la main pour la conduire sur le balcon, l’enlaçant de sorte que son dos vienne se plaquer tout en douceur contre son torse. « Je n’arrive toujours pas à croire que nous sommes là tous les deux, en Argentine. Cela me surprend encore mais j’en suis vraiment heureux ! Il faut croire que dans tout malheur, il y a quelque chose de bien qui en résulte » termine-t-il par dire. Sans cet accident, se seraient-ils trouvés ? bonne question.

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S'il y a bien une chose que j'ai appris depuis quelques temps, c'est que ça ne sert à rien de précipiter les choses, de se précipiter. Il faut savoir prendre son temps et profiter du temps qu'on passe avec l'être aimé, chéri. Alors je ne presse rien avec Bonaventure. Bien sûre, si ça ne tenait qu'à moi, je serais déjà dans ses bras, accrochée à lui mais non. Je veux y aller molo. Quitte à prendre sur moi, à mordre le coussin plus tard dans la journée pour ne plus être frustré ou je ne sais quoi. Je souris largement quand je l'entends dire que je vais le rendre fou. Oui, j'entends tout mais je ne relève pas. Il croit que ce balader tout nu ça ne me rend pas folle ?! Non mais oh ! J'éclate de rire quand il parle d'avoir faim mais d'autre chose que de nourriture. " On ne mange pas le dessert avant le plat principal mon cher " Je le taquine, bien entendu. Enfin, pas tant que ça non plus. Je l'embrasse tendrement avant de le remercier. " Je ne l'ai jamais mise... Mais je sais que tu la préfèreras encore plus quand tu me l'enlèveras " Franchement, cette relation taquine est géniale. Je souris et commande donc notre futur repas. Vingt minutes c'est long. Surtout quand on a envie de se retrouver avec son petit ami. Je lui souris et acquiesce. " Ça marche, t'as mis où le guide ? " Parce que moi, je ne me suis occupée de rien mais alors absolument rien... J'ai dormi la plus part du temps et puis il a déjà préparé quelque chose je crois. Je me dirige vers la terrasse et souris quand il me prend dans ses bras. Je tourne légèrement le visage, écrase mes lèvres sur sa joue et souris. " Oui... Mais si on pouvait éviter de rajouter une couche de soucis et de malheur, ce serait bien sympa " Je me tourne dans ses bras, passant mes bras autour de sa nuque. " Bon, on creuse nos méninges avant de manger ? " Demandais-je avec un large sourire sur le visage. Il faut qu'on fasse tout sauf rester aussi proche l'un de l'autre. Je ne sais pas si c'est le climat qui m'excite autant mais bon...

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Andrea & Bonaventure

« Touché ! » grogna-t-il avant de sourire de sa taquinerie. Tant pis, il aurait bien consommé le dessert avant tout le reste tant elle était vraiment appétissante dans cette robe d’été. Bonaventure se voyait déjà faire glisser très lentement sa fermeture éclair puis de poser ses mains sur ses épaules pour mieux faire glisser le tissu le long de ses bras. Oui, il pouvait voir le film du dessert en 3D HQ mais il se contenta du baiser que sa douce lui offrit. « Oh mais tu peux compter sur moi pour te l’enlever…. D’ailleurs, elle devrait même compter les minutes qui lui restent à protéger ta vertu amour car tu ne porteras pas bien longtemps » haussa-t-il des épaules, la laissant commander avant de lui indiquer que le guide se trouvait dans son sac à dos. Bonaventure se rapprocha du balcon, admirant la vue. Dans le centre-ville, on ne pouvait guère apercevoir les étoiles mais les différentes lumières de la ville offraient un cadre vraiment magnifique au couple. D’ailleurs, il ne s’y trompa pas, amenant Andrea sur ledit balcon pour la prendre dans ses bras. « Je t’avoue que je m’en passerai bien à présent. J’aimerai bien pouvoir faire en sorte de souffler et de profiter simplement du temps qui passe en ta compagnie » admit-il avant de l’embrasser puis d’hocher la tête. « Ouep ! Alors comme je t’ai dit, je me disais que l’on pourrait passer encore un jour ou deux à Buenos Aires puis on pourrait louer une voiture et se rendre à Puerto Iguazu… Il parait que c’est sympa… balade en forêt, navigation aux pieds des chutes. En soirée, on change de ville, direction Salta où l’on pourrait passer une nuit de sommeil réparatrice… Ce n’est pas vraiment un coin touristique donc on pourrait dès le lendemain, partir pour Cafayate… Par contre pas d’hôtel… mais il y a possibilité de loger chez l’habitant ou alors dans un vignoble » lui proposa-t-il comme plan, indiquant au fur et à mesure de la carte les différents endroits sur le guide.

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Je ris légèrement à ce que Bona me dit. Comment ça, je dois compter les minutes que cette robe va rester sur moi ? Pour dire vrai, ça ne me gênerait pas de l'enlever tout de suite. Mais notre repas va arriver et je n'ai pas envie d'être coupée en plein milieu de quelque chose. Alors il faut se contenir, se ressaisir même si la nuit qu'on risque de passer me fait déjà papillonner. Passer ces moments avec le jeune Quincy me fait un bien fou. Je me sens légère, libérée, bien, tout simplement. J'attrape le guide dans son sac et file vers le balcon pour le retrouver. Il fait chaud. Enfin non, il fait lourd mais c'est agréable de ne plus mourir de chaud à Cambridge, vraiment. Je souris. " Eh bien faisons le mon cher... Je suis sûre qu'on pourra être le couple le plus mignon qui soit si on arrête de réfléchir " Je ris légèrement. On ne va pas devenir gnan gnan cucul non plus ! Mais arrêter de chercher la petite bête c'est bien aussi des fois... J'en ai besoin, j'ai besoin de facilité et je sais que c'est dans ses bras que je peux trouver mon havre de paix. Je l'écoute et regarde le plan ainsi que les images qu'on peut voir dans le guide. Wow. Puerto Iguazu est... magnifique ! Je suis sur le cul... Les chutes sont sublimes en photo alors je n'imagine même pas en vrai, face à mes petits yeux de néophytes de toutes ces merveilles... " Et il faut combien de temps pour aller jusque là haut ? " Non parce que ça a l'air super loin sur la carte quand même... Je me doute qu'il préfère la voiture à l'avion mais bon. Je continue de suivre ce qu'il me montre Salta, Cafayate. Ça a quand même l'air super espacé tout ça ! Je voyais pas l'Argentine aussi grande en fait. " On trouvera sur place.. au pire on dormira à la belle étoile " J'étais prête à faire ça pour lui, oui oui... Je l'embrasse et souris contre ses lèvres. " T'as tout prévu en fait " Je ris légèrement et replonge mes yeux sur le guide. " Donc on visiterais tout ça en combien de temps ? Une semaine ? " Tout faire mais pas trop vite. C'était tout ce que je demandais. Je n'avais pas envie d'avoir un goût d'inachevé dans la bouche avec ce voyage, de bâcler nos vacances en amoureux. " Moi ça me va... Ça a l'air magnifique... J'ai peut être juste un peu peur du temps que ça va nous prendre d'aller d'un point à un autre. Je déteste conduire et je veux pas que tu te tapes des heures infernales de conduite " Parce qu'il serait cassé, usé, fatigué ! Et ça, non non, hors de question !

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Andrea & Bonaventure

Andrea le tentait plus que toute autre femme car il y avait en elle quelque chose d’à la fois doux et piquant. Oui, cette dualité le rendait totalement fou et elle ne lui laissait aucune seconde de répit pour son plus grand plaisir. Elle n’avait pas besoin d’en faire des tonnes pour qu’il la désire, il suffisait juste qu’elle le regarde, qu’elle lui sourit pour que l’étincelle devienne un véritable feu d’artifice mais au-delà de cette attirance, il aimait également parler avec elle, se rendre compte de son sens critique, de son intelligence. Oui, ils désiraient tous deux partager quelque chose en dehors du lit et il appréciait cela. Le jeune homme avait toujours rêvé de parcourir le monde, de s’affranchir de ses chaines pour explorer les merveilles que la Terre avait à lui offrir mais depuis peu, il rêvait de vivre ces extraordinaires aventures, main dans la main avec cette femme. « Il y a treize heures de route mais cela nous laisse le temps de nous arrêter pour visiter, pour prendre le temps de contempler ce paysage qui s’offre à nous ! En prime, je suis certain que nous trouverons de quoi nous restaurer en route, loin des hôtels et restaurants habituels. On gouterait vraiment à la véritable vie des argentins » argumenta-t-il. L’avion serait certes plus rapide mais ils perdraient le charme de la traversée du pays. « Et puis nous ne sommes pas obligés de faire tout d’une traite. En deux jours, c’est faisable… Pareil, pour rejoindre Salta, il y aura une quinzaine d’heures de trajet mais nous aurons le charme de la traversée du pays » continua-t-il avec l’enthousiasme d’un baroudeur qui adorait ce genre de voyage. Bonaventure était ainsi, il aimait la liberté que lui offrait ce genre d’activité. « Nous sommes le 15 février… donc nous avons bien quinze jours devant nous pour faire tout cela, ce qui nous laisse largement le temps de nous poser à chaque fois et prendre le temps de savourer le voyage » lui répondit-il finalement avant qu’elle ne lui confesse qu’elle détestait conduire et l’idée de lui imposer des heures de conduite. « Cela me dérange pas de conduire et puis comme je t’ai dit, nous ne sommes pas obligé de tout relier d’une traite… Je compte bien profiter de ce que l’Argentine a à nous offrir ! D’ailleurs, en tant que copilote, ton boulot sera de nous trouver des points de chute pour nous reposer et nous restaurer » s’exclama-t-il avec un sourire amusé. Hors de question de faire tout le boulot, Andrea allait également faire partie de la discussion et surtout de cette aventure. « Alors ? On se lance dans ce périple ? Enfin bien entendu après avoir profité des charmes de Buenos Aires »

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Tout ce que Bona a prévu me semble parfait, vraiment. Mais j'ai aussi terriblement peur qu'on passe des heures et des heures en voiture... Je déteste conduire et puis je ne connais pas les routes argentines. Je suis sûre qu'il y a des tas d'endroits où on manque de se casser la gueule dans le fossé ou je ne sais quoi... Mais ça ne le gêne pas de conduire, il montre bien que, de cette façon, on pourra réellement visiter le pays et c'est ce que je veux plus que tout. On est le 15, il faut être le 5 au Chili... On a donc 20jours pour s'occuper ici. Il faut prendre notre temps. Alors je capitule. " Ok ok... On fait ça alors. Si ça nous permet de visiter aussi, pourquoi pas.. J'espère juste qu'on va pas se trouver devant des kilomètres de désert sinon on dormira dans la voiture et le seul repas que tu auras, c'est moi " Lançais-je avant de rire légèrement en lui adressant un regard plein de sous entendu. Je doute que ça le nourrisse mais bon, qui sait, sur un malentendu ça peut peut être marcher. " Où est-ce que je signe alors ? " Finis-je par avancer, le plus sérieusement possible. " Je serais prête à signer n'importe quoi avec toi " Soufflais-je, tentant de ronchonner, en vain. Je dépose mes lèvres sur les siennes et j'entends toquer à la porte. Je le regarde avec un large sourire et file ouvrir. Ça sent tellement bon. Un petit merci et je pousse le chariot jusqu'à la table. Je pose les assiettes sur la table et regarde le jeune Quincy. " J'ai fais à manger ce soir, à table ! " C'est ça, j'ai juste appelé la réception mais c'est bien assez pour la piètre cuisinière que je suis ! Je souris largement et soulève ma cloche. Ouai bah c'est aussi joli que ça sent bon... " Bon appétit " Soufflais-je en me lançant sur mon repas dont j'ai déjà oublié le nom.. Je coupe un bon, le porte à ma bouche et soupire légèrement. " C'est super gras mais trop bon en même temps... " J'ai hâte de découvrir les pratiques culinaires de ce pays en tout cas... Je sens que ça va être un délice de A à Z, que ce voyage va être un délice, une découverte qui risque de changer ma vie.... Et Bonaventure aussi, je n'en ai aucun doute.

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Andrea & Bonaventure

« C’est pas moi que ça dérangerait de te croquer mais je risque de mourir de faim très rapidement » plaisanta-t-il de bon cœur. Il faut dire qu’Andrea était une femme très longiligne du coup, ce n’est pas sur elle, qui ferait un festin songea-t-il non sans humour. « On fera en sorte de pallier à toutes les éventualités comme avoir des bidons d’essence etc. Ce n’est pas la première fois que je fais ce genre d’excursion donc j’ai l’habitude… et puis, tu sais, la nature offre toujours de quoi se nourrir comme les insectes et autres bestioles » commença-t-il par dire tandis qu’elle lui demandait où elle signait. Bonaventure était tout de même aux anges : sa petite-amie ne rechignait absolument pas à partir à l’aventure et c’était vraiment important pour lui. Le jeune homme ne se voyait pas arrêter de voyager… au contraire, il le voulait d’autant plus fortement si cette femme lui tenait la main. « Et moi donc… » murmura-t-il avant de l’embrasser. Toutefois le couple ne put aller plus loin, coupés par l’intervention du plateau repas qu’ils avaient commandé. « Quel talent de cuisinière ! » s’esclaffa-t-il alors qu’ils se mettaient à table tous les deux. « Bon appétit à toi aussi » lui souhaita-t-il en s’occupant directement de son steak. C’était vraiment bon, un délice pour ses papilles. « Je ne sais pas pour toi mais mon plat est délicieux ! Il faudra que je me renseigne pour la recette » lui dit-il avant de lui servir à boire et d’en faire de même. « Au fait, je ne t’ai jamais demandé mais qu’est-ce qui t’a amené au mannequinat ? » lui demanda-t-il par curiosité mais aussi parce qu’il aimait en apprendre davantage sur elle. « J’espère que l’on ne t’a pas trop tenu rigueur de mon interruption lors de ton shooting… j’ai même pas eu le temps de m’excuser à ce sujet » enchaina-t-il. Ce fameux shooting où il avait eu un aperçu de la peste qui se cachait en elle. Mon dieu que ce jour-là, il avait eu envie à la fois de l’étrangler et d’écraser ses lèvres sur les siennes pour la faire taire. Résultat des courses, il avait manqué de se noyer.

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Bonaventure est donc un aventurier mais ce n'est absolument pas mon cas. Quand il parle de manger des insectes et autres bestioles, je le dévisage. " T'as cru qu'on était dans Koh Lanta ou quoi ? " Lançais-je riant. Enfin, c'est un rire jaune parce que c'est hors de question. Je préfère ne pas manger que de bouffer un insecte ou autre ! J'ai envie de vomir rien que d'y penser alors que je mourais de faim quelques minutes auparavant. Je suis prête à le faire avec lui, pour lui, mais les insectes, on peut oublier ! Ou alors il faudrait qu'il fasse ça bien, que je ne me rende pas compte de ce que j'allais avaler... Je souris légèrement et ses lèvres contre les miennes me donnent envie d'aller plus loin. Je n'arrive pas à m'expliquer, à l'expliquer mais dès qu'il est prêt de moi, je craque, je fonds, je le veux encore et encore plus proche... J'ai l'impression d'être une jeune mariée pendant sa lune de miel quoi ! " C'est délicieux " Soufflais-je en mangeant un peu plus de mon repas. Pas trop vite non plus parce que si c'est pour être balonée toute la journée... Non merci ! Je le regarde et grimace légèrement. Qu'est-ce qui m'a amené au manequinat ? L'argent. " Non, ne t'inquiète pas... Ils ont l'habitude avec moi. Je suis une miss drame " Depuis que j'avais signé, j'étais partie deux mois en vacances avec mon ex, j'étais partie du jour au lendemain sans prévenir personne et puis ça... Ils savent que je suis un cas difficile mais je suis primordiale à leur campagnes pour le handicap... " On m'a proposé un poste parce que je suis handicapé " Pour montrer à tous que la femme est belle, avec ou sans genre, avec ou sans balafre sur le corps. Les mannequins handicapés visibles sont de plus en plus visibles chez les grandes marques et c'était mon cas. " Et j'ai accepté parce que j'avais besoin d'argent " De beaucoup d'argent. À l'heure actuelle je vis plutôt bien mais ça n'a jamais été le cas. J'ai passé vingt-quatre ans dans la misère donc bon... " C'était pas facile de finir la fin du mois avec ce que l'hôpital me donnait, le prix du loyer alors j'ai accepté. C'était des sous faciles et je pouvais toujours continuer à faire ce que j'aime donc bon " J'ai toujours pris ça pour un à côté et non pour mon activité principale... Alors bon.

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Andrea & Bonaventure

Bonaventure avait éclaté de rire à sa question par rapport à Koh Lanta. Okay à noter dans sa mémoire, sa petite-amie n’était pas du tout fan de surviving mais il n’allait pas lui en tenir rigueur car il était certain que dans les passions de sa belle, il allait forcément avoir quelque chose qu’il ne voudrait absolument pas faire ou qu’il rechignerait à faire. Heureusement, pour ce soir, ils avaient le droit à un dîner de la plus grande saveur, de quoi ravir l’estomac sur patte qu’il était d’ordinaire. Bonaventure était un grand mangeur et surtout un fin gourmet. Inutile de chercher midi à quatorze heures pour savoir pourquoi il aimait cuisiner hein ?! Bon, niveau dessert, il avait encore des progrès à faire car la pâtisserie n’était pas sa tasse de thé mais il était jamais contre les défis. « Une miss drame ? » répéta-t-il en arquant un sourcil. C’était bien la première fois qu’il entendait ce genre d’expression mais venant d’Andrea, cela ne l’étonnait pas plus que cela. Il l’écouta donc lui expliquer la manière dont elle était arrivée au mannequinat hochant la tête pour montrer qu’il suivait. « Je me doute que ça doit pas être facile surtout que vous avez des horaires de malade. J’ai beaucoup d’amis qui ont fini par abandonner ou changer de cursus car non seulement les études coutent cher mais vous avez un sacré quota d’heures ! » lui dit-il. Franchement, les étudiants en médecine avaient toute son admiration. « Quand je pense qu’il y en a en prime qui arrive à faire la fête jusqu’au petit matin… Je me demande à quoi il carbure » rigola-t-il en songeant au redbull ou une connerie du genre. Il n’était pas rare que les étudiants se shootent aux vitamines pour tenir la journée voire simplement au café. « Et en dehors de médecine, tu n’as jamais voulu faire autre chose ? » reprit-il. Il savait qu’elle avait choisi cette voie en partie à cause de sa mère mais avait-elle toujours été sûre de son choix ?!

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