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Je l'écoute et secoue légèrement la tête de droite à gauche. Bien sûr, on va survivre, on va fonder une Dictature et on sera le couple princier le plus sexy du monde. Tout ça m'arrache un sourire et je soupire légèrement.
" Si je viens à mourir, je t'autorise à trouver une autre reine mais à une seule condition : qu'elle soit moins belle que moi. Histoire que tu m'oublies pas " Soufflais-je sérieusement mais avec un léger sourire. Oui, j'avais envie d'être la seule dans son coeur mais si y a pas le choix... Pourquoi pas. Mais vraiment, il faudrait que je sois morte depuis quelques temps quand même ! Je suis super possessive avec Bonaventure et je m'en rends compte à ce moment. La première qui pose les yeux sur lui pourrait finir avec deux genoux en moins. Mais il a l'air tout aussi jaloux que moi avec ce qu'il dit. Je souris légèrement." Tu ne crèves pas les yeux de personne tu veux " Je ris légèrement. Qu'il fasse ce qu'il veut tant qu'il ne le laisse pas me reluquer et prendre son pied en le faisant. Ça serait la pire chose au monde je crois bien ! Il acceptait déjà mon job 'étudiant' mais je crois que là, ce serait un peu trop pour lui comme pour moi. Collée à lui, je lui dis que j'aime être avec lui et je souris contre ses lèvres quand il me dit de lui répéter, ce que je fais, en le regardant droit dans les yeux, déposant un dernier baiser sur ses lèvres avant de lui ôter son haut." Prends moi au mot, au pied de la lettre, tout ce que tu veux mais prends moi " Lançais-je avant d'éparpiller mes habits comme le petit poussé pour ne pas nous perdre en sortant de l'eau. Je ne me rends même pas compte de ce que je viens de dire, trop hilare pour y penser, pour penser réellement à ce que tout ça veut réellement dire. Il me rejoins rapidement et je l'entoure de mes bras et de mes jambes alors que l'eau commence à toucher mes fesses, le bas de mon dos." Pas trop loin Bona " Murmurais-je contre ses lèvres avant de l'embrasser tendrement. C'était quand même étrange cette sensation de n'avoir aucun vêtement dans l'eau et d'être totalement ouverte à Bonaventure de cette manière." Oui, je suis toute à toi... Et toi tu es à moi " Soufflais-je sans mettre de date limite à notre 'possessivité'. Je ne comptais pas le partager de si tôt de toute façon. Je glisse mes jambes le long des siennes et posent les pieds sur le fond du lac alors que l'eau nous arrive au niveau de la poitrine." Si t'es pas à l'aise, on retourne près du bord " Soufflais-je avant de l'embrasser à nouveau tendrement, laissant glisser mes doigts sur son dos, sur ses fesses, le dévorant du regard comme je sais si bien le faire.
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« Si tu viens à en mourir, fais-moi de la place dans la tombe alors ! » hausse-t-il les épaules avec un léger sourire. Ils n’allaient pas tomber dans le mélodramatique alors qu’ils étaient en vacances ? Néanmoins, c’était une bonne façon de lui faire comprendre qu’il ne désirait aucune autre reine qu’elle et que si jamais, il venait à la perdre, ce n’est pas trois ans dont il aurait besoin pour s’en remettre mais bien toute une vie. Bonaventure aimait se dire que leur rencontre n’était pas le fruit du hasard, que leur destin était lié. Peut-être que pour vous, c’était de la science-fiction, de la connerie mais pour lui, c’était aussi vrai que l’air qu’il respirait. Andrea était toute sa vie et si jamais, il venait à la perdre alors l’amour n’aurait plus la même saveur, n’aurait plus la même intensité. « Ah ? Je n’ai pas le droit de crever les yeux ? Briser les genoux ? Cela fonctionne ? Non mieux…comment tu dis ? Ah oui, l’assommer à coups de prothèse » rigola-t-il de bon cœur. Sa petite-amie n’avait aucun souci à se faire, son homme était un pacifiste dans l’âme et n’était pas le genre à partir dans des bagarres -même s’il avait sa part d’ombre également. Il se demanda tout de même comment il réagirait l’espace d’un instant si quelqu’un venait à la reluquer avec trop d’intensité. Serait-il le bon gentil métisse diplomate ou le premier à ruer dans les brancards ? Sûrement les deux… Gueuler mais avec la classe.