love is an open door (weaslacce)

" La fille de Talya. L'aînée des deux monstres qu'elle a. Elle a un an et demi " Je ne parle plus à Talya, c'est tendu avec Priape mais je m'arrangerais toujours pour voir les filles, même si je dois passer par Matthéo dont je n'ai plus vraiment de nouvelles depuis Noël. Mais c'est comme ça avec Matthéo... Je ne parle plus à sa meilleure amie et j'ai "brisé le coeur" de son meilleur ami alors forcément. Mais pourtant, on s'entend bien avec le mather et il se souvenait très bien de moi à noël, malgré son amnésie. Je ris à la réflexion de Bonaventure. " C'est pas franchement dure non plus " Y avait vraiment rien d'extraordinaire quoi ! C'est une tâche au milieu d'une toile. Ça me dépasse qu'on puisse payer des gens et exposer ce genre de choses dans des musées. Moi je suis plus oeuvres réalistes qui montrent l'histoire d'un pays, d'une population, d'une religion même. Je me débrouille toujours pour faire un petit fact-checking mais bon. On peut pas dire que c'était toujours possible non plus. Surtout que le déroulé d'une scène, d'une conversation dépend de celui qui y participe. Je suis sûre que les gens autour de nous pensent qu'on débat de ce bout de toile parce qu'on adoooore ça. Mais non, c'est pas trop le cas. Je préfère les photos qui reflètent une certaine vérité. Oui, une certaine vérité parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a hors champ, ce que les gens font à droite, à gauche, en haut et en bas. Ce n'est qu'une fenêtre sur le monde. " Ouai un peu... Mais bon, si je te prends en salle d'op avec moi et commence à te blablater des tas de termes techniques, tu comprendras rien non plus " Souriais-je largement. C'est ce qu'il aime, c'est ce que j'aime... Et je m'y intéresse mais pas assez, je débute à peine. Un jour, je comprendrais tous ces termes, saturation, exposition à la lumière, ouverture du diaphragme, ISO et tout ce qui va avec. Je l'attire rapidement vers un coin 'reculé' et souris largement quand il m'attire vers lui. Un léger rire s'échappe de mes lèvres. " Oh vraiment ? Bon et bien je vais adopter le style crinière de lion, ça prendra moins de temps pour se préparer " Riais-je légèrement, soupirant quand ses lèvres embrassent ma nuque. " Je sens qu'on va se faire virer si on continue comme ça " Je ris légèrement mais passe quand même mes mains sous son t-shirt... " Qui m'explique pourquoi j'arrive pas à me détacher de toi " Grognais-je légèrement. La passion, l'envie... Pourtant on a passé une nuit d'enfer tous les deux mais j'ai toujours plus envie de passer du temps avec Bona, dans ses bras, entre ses mains qui me font tellement de bien. " Monsieur Weasley, va falloir enlever ces lèvres de ma nuque avant que j'arrache votre tshirt et qu'on se fasse réellement foutre dehors " Soupirais-je. J'avais commencé tout ça, j'avais décidé de jouer avec le feu et je pense que je vais le regretter. Enfin pas vraiment. Mais coucher dans un coin un peu reculé avec des tas de gens pouvant nous voir, des caméras filmant nos moindres faits et gestes... Je sais pas hein ! Va falloir qu'il me convainque ou qu'il me refroidisse un bon coup. On est sous la clim, ça va le faire !

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Andrea & Bonaventure

Bonaventure n’avait pas trop osé poser davantage de questions vis-à-vis des enfants de Talya car il lui semblait que c’était la petite-amie de son colocataire et sujet de bien des discordes. Aussi laissa-t-il passer l’information, se contentant d’hocher la tête avant que le couple ne continue leur visite où Bonaventure put s’extasier quant aux photographies présentes. « Trésor, je crois que si tu m’amènes dans une salle d’op, je serais sûrement le premier à tomber dans les pommes » rigola-t-il. Le métisse avait un petit problème avec le sang et surtout de voir quelqu’un se faire ouvrir devant ses yeux. La seule fois où il avait fait un stage à la morgue de Washington, il avait vomi son déjeuner dans une poubelle. Oh il se rappelait encore de la honte cuisante qu’il avait essuyé ce jour-là.

Ce souvenir fut bien vite effacé quand Andrea l’attira dans un recoin du musée, sous la clim -ce détail est vraiment secondaire, vous vous en doutez bien. « Tu serais craquante avec cette coiffure » rigola-t-il en caressant son dos ainsi que la chute de ses reins, ses lèvres étant bien trop occupées à dévorer la peau tendre de son cou. Sa petite-amie tentait bien de les ramener à la raison mais comme elle disait si bien : elle avait du mal à se détacher. « Tu me rends totalement accro et pour ça, je crois qu’il n’existe aucune cure de désintox » rigola-t-il dans le creux de son cou. Il laissa son souffle remonter vers son oreille pour murmurer un « Si tu veux, accorde moi deux minutes et je pirate le réseau des caméras de surveillance ». Oui, c’était complétement insensé mais il n’y avait aucune folie qu’il ne serait pas prêt de tenter pour les beaux yeux de cette femme. En même temps comment se montrer raisonnable alors qu’il sentait ses doigts courir sur sa peau ?! « Après si tu tiens tellement à ce que je te lâche… je pourrais peut-être consentir à faire un effort… tout petit effort » continua-t-il sur sa lancée en mordillant le lobe de son oreille. C’était de la folie pure mais bon sang, Andrea était tellement désirable… Bonaventure ne pouvait avoir envie que d’elle !

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J'ai beau haïr Talya - parce que là, c'est de la haine tellement je n'arrive pas à m'en remettre - ses filles sont toujours importantes pour moi. Je sais qu'on finira par se rabibocher avec Priape et il est plus ou moins le père des deux miss alors bon.. Je souris quand il me confie qu'il serait le premier à tomber dans les vapes dans une salle d'opération. " Aaah ? T'es une âme sensible ? " Lançais-je en le taquinant légèrement. Je suis sûre que c'est un grand garçon tout fier et qu'il ne l'avouera pas trop. Mais je peux le comprendre. C'est pas donné à tout le monde de pouvoir ouvrir les gens comme on ouvre un sac, chercher un problème comme on chercher son téléphone dans son sac et refermer le tout sans soucis. La vue du sang et des organes ne m'a jamais gêné mais je ris toujours pendant les semaines d'orientation quand les premières années viennent et que certaines tombent dans les pommes ou vomissent depuis la place réservée en haut pour regarder certaines opérations. Le pire, c'est quand ça concerne le cerveau. J'adore me placer contre le chambranle de la porte et les voir tomber les uns après les autres. Le cerveau, c'est spécial quand même. J'ai jamais été attirée pour la neurochirurgie, c'est visqueux et brrr, ça me file la gerbe rien que d'y penser. Alors j'y pense plus, je regarde les photos face à moi et l'attire dans un coin. Le comble du non romantisme quand même quand on y pense. Je souris largement quand il me dit qu'il n'y a aucune désintox pour se passer de moi. Oui, je sais pas... Enfin, dans tous les cas, je veux clairement pas qu'il aille à cette cure, c'est mort ! Je garde mon petit Bona à mes côtés un point c'est tout. Je le regarde et l'interroge du regard quand il me parle de pirater les caméras du réseau. " T'as envie de finir en prison ou d'être foutu dehors de l'Argentine toi ? " Riais-je légèrement. Personnellement, c'est pas trop mon envie. Non, j'ai envie de profiter de ce pays et de chaque recoin qu'il nous offre. Même les petits coins sombres pour se faire des bisous et des câlins. Je soupire de plaisir, étouffant un léger gémissement quand il mordille le lobe de mon oreille. " Faut que tu fasses un gros effort. Pour nous deux " Soupirais-je en fermant les yeux quelques secondes. Ouai parce que j'ai aucune motivation. Putain, quelle idée j'ai eu là ! " On est là pour l'art... Pas pour en faire " Parce que nous deux, on est deux chefs d'oeuvre, y a pas à dire. Je fais un pas en arrière, attrape ses lèvres une dernière fois avant de tourner la tête et de croiser le regard de quelqu'un de la sécurité. " Je crois qu'on s'est fais prendre la main dans le sac " Soufflais-je entre mes dents en attrapant la main de Bonaventure pour fuir. Ouai, pas envie de finir au poste ou je sais pas quoi moi !

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Love is an open door

Andrea & Bonaventure

« Disons pour mon égo que je n’ai pas une âme de chirurgien » grimaça Bonaventure qui ne voulait pas paraitre comme une âme sensible. Bon d’accord, c’était sa fierté masculine qui en prenait un coup mais tout de même : quel homme normalement constitué adorerait que sa petite-amie le voit comme un être trop sensible pour supporter la vue du sang ? « Je sais pas comment vous faites.. Je veux dire, charcuter les gens ! Je pense qu’au bout d’un moment on s’habitue mais perso… ce n’est pas mon trip ! Je préfère disséquer les indices » avoua-t-il avec un grand sourire. Cette même confidence était à prendre avec des pincettes car se faire coller contre un mur par sa petite-amie, ça avait le don de lui plaire au point même de lui proposer de leur accorder une grande intimité en détournant les caméras. « Sache trésor que je me suis jamais fait prendre comme pirate… juste comme faussaire et c’est parce qu’un client m’a balancé pour se tirer d’affaires » protesta-t-il. C’était crétin mais il voulait qu’Andrea sache qu’il en avait sous la caboche. Certes, ce n’était pas très légal comme activité mais il n’avait jamais été du genre à regretter ses choix ni même à renier ses compétences car après tout, il ne les utilisait pas de manière criminelle. « Mais là, ce n’est plus un gros effort que tu me demandes » grogna-t-il surtout quand il l’entendit étouffer un petit gémissement. Rien que ce son avait le don de l’enflammer mais il se plia volontiers à son baiser, persuadé de pouvoir à son tour la corrompre mais le Destin s’acharna contre eux. « J’aurais pas été contre » s’écria-t-il avant de la suivre en courant à l’extérieur du musée pour mieux s’arrêter une rue plus loin, mort de rire. « C’était moins une ! »dit-il en reprenant une respiration moins hachée, attirant sa compagne dans les bras pour l’embrasser longuement. « Et vous mademoiselle, vous êtes une allumeuse ! » fit-il semblant d’être frustré mais dans son regard, la malice se lisait trop clairement. « La prochaine fois non seulement je pirate tout le musée mais en prime, je déclenche une évacuation pour n’être qu’avec toi » lui dit-il sachant pertinemment qu’elle serait la première à le lui interdire -dommage que son occupation favorite soit de contourner les interdictions.

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Je ris légèrement quand il change mes termes. Oui, c'est une âme sensible mais je trouve ça craquant au plus haut point. Il ne doit pas regarder beaucoup de séries médicales et c'est pas plus mal, vraiment ! Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsque je rentre du boulot, j'ai pas très envie de regarder des amateurs couper dans les gens qu'ils ont sur leur table. Je sais qu'il y a de vrais chirurgiens sur les lieux de tournage mais tout de même.. Je le regarde et joue la faussement vexer. " On les charcute pas ! On les ouvre pour les soigner et leur permettre d'avoir une vie, de vivre tout simplement " Et on s'y habitue, c'est vrai. Un patient est un patient au bout d'un moment. C'est pas toujours facile au début. On s'attache à nos patients, on veut faire attention et puis, au bout d'un moment, un corps est un corps sur la table d'opération. Moi, ça ne me gêne plus. Je sais que je suis là pour leur éviter de sortir de l'hôpital sur le dos, les pieds devant... C'est du concrêt, on a la vie de personnes entre les mains alors au bout d'un moment, on réfléchit plus vraiment, on fait et c'est tout. Comme lorsque je plaque Bonaventure contre un mur du musée. Je réfléchis pas, j'agis et je souris quand il se vente de ne jamais s'être fait prendre. " Et bien on va garder ça comme ça non, tu crois pas ? " Soufflais-je avant de le caresser du bout des doigts, de l'embrasser, de prendre du bon temps avec lui. Parce qu'avec lui, c'était toujours de bons moments. Même quand un garde nous prend la main dans le sac et qu'on file à pas de courses. Enfin, on marche rapidement, n'écoutant pas les mots de la sécurité et on accelère une fois dehors, main dans la main. J'éclate de rire une fois dehors. Je reprends mon souffle, difficile avec la chaleur qu'il fait et l'embrasse tendrement. " J'allume rien du tout moi ! C'est toi qui est fait de matériaux plus que consumables " soufflais-je en tirant la langue. Pas moi, c'est toi, du grand Andrea. " Tu rêves " Lançais-je en déposant une énième fois mes lèvres sur les siennes. " Allons au quartier dont je t'ai parlé tout à l'heure... On prend le bus et on y est en peu de temps. Faut qu'on soit en public " Et du genre public, public, pas comme dans un musée quoi. Je souris largement, enlève mon sac de mon épaule et prends ma bouteille pour boire une gorgée d'eau avant de lui proposer. " Ça te dit ? " Peut être qu'il préfère aller voir cette grosse fleur en plein jardin non loin de là, je sais pas trop et je veux rien lui imposer. Faut juste qu'on soit entouré parce que j'ai une folle envie de lui...

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Andrea & Bonaventure

Comment allumer un homme en quelques secondes par Andrea Cermolacce ? « Dis tout de suite que je m’enflamme trop rapidement ! » protesta-t-il en rigolant. « Un jour, tu auras beau protester, je te ferais l’amour qu’importe s’il y a du monde ou pas » osa-t-il lui faire cette promesse qu’ils savaient très bien l’un comme l’autre, qu’il ne tiendrait pas, du moins, en partie. Bonaventure était bien trop possessif pour permettre à un autre homme de jouir du spectacle de sa petite-amie en train de prendre du plaisir entre ses bras. Il voulait bien la laisser poser en sous-vêtement sur des affiches mais ce genre d’intimité, il l’exigeait pour lui seul. Par contre, l’idée de lui sauter dessus dans un recoin, dans une pièce vide était plus que tentante. « La seule chose qui me retient, c’est juste que je ne veux pas passer pour un gros pervers à tes yeux » lui dit-il avec une honnêteté désarmante. Le métisse était romantique comme pas deux mais il était également un amant passionné et lorsque vous aviez une femme qui vous enflammait d’un seul regard, d’un seul sourire, autant jouer cartes sur tables. « C’est ça fais toi pardonner par un baiser… Tu as le chance que je… j’aime tes baisers à ce point » dit-il cette fois-ci avec tendresse en reprenant ses lèvres un court instant. Sur le coup, il avait failli lui dire qu’il l’aimait. Le jeune homme éclata rapidement de rire. « Je sais pas si je dois être vexé ou justement flatté que tu veuilles mettre du monde autour de nous » la taquina-t-il avant de boire quelques gorgées de la bouteille d’eau qu’elle venait de lui tendre. « Merci trésor ».

Finalement, Bonaventure se rangea à son idée de bus car lui aussi, allait avoir besoin de mettre du monde entre eux sans quoi, attentat à la pudeur allait être le cadet de ses soucis. « En route alors ! Tu sais où est l’arrêt de bus ou il faut que je demande à un passant ? » la questionna-t-il en prenant sa main dans la sienne car la toucher était quelque chose de primordiale.

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" C'est totalement ce que je dis " Riais-je en tirant la langue. Ouai, il s'enflamme rapidement. Et moi aussi. Un regard, un sourire et j'ai envie de lui faire l'amour, comme une gamine de seize ans qui vient de faire l'amour pour la première fois et qui ne sait pas se contenir. Mais c'est pas bien grave non ? Ça ne montre qu'un peu de désir que j'ai envers Bonaventure et il devrait s'inquiéter de l'inverse non ? " Tu veux finir en prison en fait ! " Riais-je. Oui, il a pas réussi à finir derrière les barreaux avec ses activités de cyber criminel ni en tant que faussaire donc il veut y aller pour atteinte à la pudeur. Bien, de mieux en mieux ce petit ! Je finis par éclater de rire quand il me parle de passer pour un pervers à mes yeux. " N'importe quoi... " Un pervers, je rêve. C'est la plus belle connerie qu'il ne m'ait jamais sorti là, pour le coup ! Entre nous deux, c'est moi la perverse hein. C'est moi qui lui ait sauté dessus tout à l'heure, c'est moi qui lui ait littéralement sauté dessus lors de notre première fois, enfilant des dessous sexy pour le faire craquer et arrêter de nous trouver des excuses en pelle. " Flatté... Je veux profiter de toi ce soir et tous les soirs des semaines qui s'offrent à nous " Et je suis tellement accro à lui que j'ai déjà dans l'idée d'enfiler deux plaquettes de pilules pour ne pas être dérangé. C'est pas très bon de faire ça mais j'en ai rien à secouer. Si on le fait une fois dans l'année, ça tue personne. Alors une fois en vingt cinq ans... " Il faut demander, j'ai pas pensé à ça... Je suis pas blonde pour rien " Lançais-je en me moquant moi même de ma couleur de cheveux. Oui, c'est débile et ? Je pense pas à tout, pas comme lui. Puis je ne savais pas d'où on allait partir alors bon... Si je lui dit "c'est la ligne 12" mais que je ne sais pas comment y aller, ça nous changera pas grand chose. " T'as ton appareil avec toi ? Il parait que c'est magnifique là haut " Soufflais-je en me dirigeant vers les lignes de bus. Parlons de tout, de rien, de bâtiments, de photos. D'un truc avant qu'on fasse demi tour pour filer à l'hôtel. Ça, je sais comment y aller, étonnement. Mais non. Il faut se ressaisir et le feu que je sens dans mon bas ventre, entre mes cuisses va s'amenuiser et finir par disparaître. Oui, voilà. J'y crois.

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Andrea & Bonaventure

« Hummm non ce serait vraiment pas mon truc la prison et puis, la combinaison orange, ça m’irait pas franchement au teint » rigola-t-il de concert avec sa petite-amie. Andrea avait raison, il valait mieux se montrer raisonnable mais ça, c’était facile à dire et plus compliqué à appliquer surtout avec une femme pareille -surtout quand elle lui sortait vouloir profiter de lui. « C’est dans ces moments-là que j’ai une folle envie de te faire l’amour, tu le sais ? » murmura-t-il avant de l’embrasser, veillant à ne pas trop la coller car il savait qu’elle détestait cela quand il faisait chaud. « Par contre fais-moi penser la prochaine fois à t’amener en Islande au lieu de l’Argentine. Il fait toujours froid là-bas » lui dit-il après coup accompagné d’un petit clin d’œil. Oui, pays froid, pas trop humide… duo gagnant pour des semaines de câlins crapuleux avec sa petite-amie.

Enfin, pour l’heure, ils allaient devoir refreiner leurs envies inavouables. « Arrête, t’es la plus intelligente des blondes ! Avoue que tu dis ça uniquement parce que tu adores quand je te complimente » la taquina-t-il en cherchant du regard quelqu’un susceptible de les renseigner. Cela tomba sur une vieille dame promenant son chien. Bonaventure parla quelques minutes avec elle avant de rigoler et de la saluer. « L’arrêt de bus est à deux rues d’ici mais que je devrais t’épouser pour éviter que l’on te vole car tu es très jolie » lui fit-il un petit résumé de sa conversation avec cette vieille dame. Le couple se mit donc en marche et Bonaventure se rappela de la question d’Andrea. « Oui, j’ai toujours mon appareil… par contre, tu peux juste me rappeler où l’on va ? Je t’avoue que j’ai pas vraiment retenu » grimaça-t-il un petit sourire d’excuse. Entre leur projet de voyages, les boutiques et tout, le métisse avait perdu le fil.

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" Pourtant t'es quincy. Vous faites pas des soirées carottes ? " Lançais-je en éclatant de rire. Andrea la moqueuse, acte un scène une. Je me sens complètement idiote de réagir comme ça mais c'est sorti tout seul, j'ai pas pu me retenir et je suis sûre qu'il pourra trouver quelque chose qui colle au jaune dunster. Citron, oignon... Même si on préfère dire que notre couleur se rapproche de l'or. Forcément, c'est plus glorieux qu'un vieux jaune citron quoi. " Shhh, garde ça pour toi avant que je t'attaque " Riais-je en posant mon index sur ses lèvres. Ça suffit, chut, on se tait. Mais je ne peux pas m'empêcher de lui mettre des idées dans la tête et d'en mettre dans la mienne aussi. " Oui... J'ai eu tellement froid en Norvège " Soufflais-je avec un léger sourire en coin. Oui, ça caille là haut et un homme m'avait carrément manqué pendant cette petite semaine. Lui s'éclatait au soleil au Maroc et moi, j'avais le chauffage sur vingt toute la nuit ! Parce qu'on avait fait chambre à part avec Sienna. Sinon j'aurais dormi sur elle. Ou sous elle, pour qu'elle soit ma couverture humaine ! Je me flagelle légèrement et lève les mains avec un large sourire. " Je plaide coupable " Je fronce le nez avec un large sourire. Et je suis trop mignonne comme ça, il peut le dire. Il file rapidement vers une dame d'un certain âge et je reste en retrait, un léger sourire sur le visage. Quand il revient, je ne comprends pas tout ce qu'il me dit. Je fronce les sourcils et glisse un " Gné ? " tout ce qu'il y a de non romantique. M'épou-quoi ? Ah ! Je crois que je comprends. Mais je préfère ne rien dire plutôt que de passer pour une folle. " Au quartier de la Boca. Tous les appartements sont peints dans différentes couleurs. Du rouge, du vert, du bleu... Ça a l'air magnifique " Lançais-je avec un léger sourire sur le visage. Oui, sur les photos ça avait l'air... Wow. Je sens qu'on va pas s'ennuyer pour nous quelques jours à Buenos Aires avant de changer de ville, comme on l'a prévu.

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Andrea & Bonaventure

Andrea pouvait dire ce qu’elle voulait ou même souffler le chaud et le froid, il la trouverait toujours aussi craquante. Mon dieu, il était devenu complétement accro à cette femme mais heureusement, sa fierté l’empêchait de se transformer en vulgaire toutou qui dit amen à tout ce que désirait sa petite-amie. Heureusement sinon, ils tourneraient bien vite en rond ! Quoiqu’il en soit, après trois jours à arpenter Buenos Aires, le couple décida de prendre la route et Bonaventure veilla à ce qu’ils aient de quoi faire une pause nature juste au cas où -il valait mieux être prévoyant car dormir dans une voiture pouvait être inconfortable, il le savait par expérience. La prochaine étape de leur voyage était à environ 12/13 heures de route si bien que le métisse fit l’impasse pour une fois sur une nuit crapuleuse avec la femme de sa vie pour être en forme le lendemain matin. Un dernier détour dans la ville pour une emplette de dernières minutes et ils avaient pris la route sans trop savoir où ils allaient passer la nuit mais ils verraient sur la route.

Toutes les deux heures, ils firent une pause pour se dégourdir les jambes mais également profiter du paysage. Cela leur arrivait même de s’arrêter avant pour faire un marché de produits frais dans un petit village ou encore de simplement profiter d’un panorama pour prendre des photographies. Ils avançaient à leur rythme, sans pression. Bonaventure avait même poussé la chansonnette dans la voiture, jouant le jeu rien que pour faire rire Andrea. En somme, les vacances sentaient bon la détente. « Je crois que l’on va devoir dormir à la belle étoile ce soir. J’ai demandé au pompiste, il n’y a aucun hôtel ou chambre d’hôtes avant des heures de route » lui dit-il en remontant dans la voiture après avoir fait le plein d’essence. « On peut pousser encore mais autant cela me dérange pas de conduire la nuit à Boston, autant dans un pays que je ne connais pas, je me sens moins assuré » dit-il avec un légère grimace. Il savait qu’Andrea appréciait le confort d’une chambre d’hôtel mais qu’elle ne rechignerait pas pour une nuit ou deux. « Prête pour faire du camping petit cœur ? » reprit-il avec un charmant sourire en redémarrant. « Il m’a indiqué un endroit parfait pour passer la nuit, c’est près d’un lac… » ajouta-t-il pour donner un cachet plus « romantique et tentant » à ce changement de plan de dernière minute.

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