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– I THINK WE HAVE TO TALK –
Paris & Summer.
Je me remettais doucement de l’orgasme fulgurant qui m’avait envahi, me sentant légère et comblée, quand je sentis les bras de Paris me lâchaient pour qu’il puisse se retirer. Ce vide en moi alliée au manque de sa présence me fit légèrement vaciller, mais pas suffisamment longtemps pour me faire tomber : les bras de Paris m’emmenant avec lui sur le canapé alors que ma respiration n’était pas encore très régulière, et je me laissais tomber dans ses bras pour nous allonger alors qu’il recouvrait nos deux corps moites, mais satisfaits. Je soupirais d’aise, tout en posant mes mains sur les bras de mon homme qui m’entouraient et je riais encore un peu groggy par la remarque du Dunster au sujet de la casse. Je fermais les yeux, et me concentrait que ma respiration et celle de Paris, répondant encore un peu essoufflée mais comblée : « Parce qu’il y a pas d’amour sans feu d’artifice… »proposais-je un brin romantique avant que mon côté narquois prenne le dessus et réponde «…Aussi parce que tu n’as pas le gabarit d’un poids plume ; et que je suis du genre à être toujours un peu trop hyper activement excitée quand on me fait un cadeau !» Je pouffais de rire, me doutant bien que mes paroles allaient sans doute laissé croire que je voyais cet interlude sexuel comme LE cadeau. Ainsi, je rajoutais pour mieux justifier mes dires : « …Et tu m’as offert des fleurs, donc ! » à nouveau je pouffais de rire, un sourire ne quittant pas mes lèvres tellement mon corps se sentais toujours aussi flottant et rasséréné grâce à Paris et ses caresses exquises, son aptitude à m’amener au septième ciel - à chaque fois ! – et ce tout en me faisant ressentir la force de son amour, même quand il se montrait parfois sauvage.
Je sentais ses lèvres sur ma tempe et me mordait la lèvre inférieur à la sensation de pur tendresse qu’il réussissait à insinuer dans ce genre de moment. Il était tout et son contraire : Impulsif-Tendre, Sauvage-Délicat, Fort-Faible, Brutal-Doux, Amant-Ami…Comment faire après ça pour résister à la moindre de ses attentions ? Personnellement j’avais clairement cessé de résister à quoique ce soit le concernant. Peu importe si cela était recommandé ou non, que cela me rende dépendante de lui et que ça aille trop vite ou non, je m’en fichais ! C’est bien pour cela que, lorsque Paris évoquait le fait de vivre avec lui, mon cœur n’avait pas pris le temps de réfléchir à la question.
Bien sûr, j’étais sous le choc de sa proposition, parce qu’elle était surprenante et inattendue. Elle déboulait comme ça sans prévenir, sans même me laisser un petit indice avant. La surprise me fit ouvrir instinctivement les yeux alors que je pivotais sur moi-même pour mieux faire face à Paris. « T’es sérieux ? » lançais-je dans un premier temps, avant de réaliser que si un homme vous parler de coller votre nom au sien sur la boite aux lettres, c’est qu’il était plus que sérieux dans sa proposition. « woaw… », articulais-je encore un peu sous le choc pour que l’on puisse comprendre que ce woaw était enthousiaste. Il ne s’agissait pas simplement de me donner un double de clé pour que je puisse passer dans mes temps libres, ou pour venir squatter le lit quand je ne voulais pas dormir seule ! Non, il s’agissait d’élire domicile, de quitter ma petite chambre Quincy pour venir vivre à 100% de mon temps avec le Dunster…avec Paris…avec l’homme de ma vie. « WOAW ! » réitérais-je cette fois-ci avec un réel enthousiasme, un sourire grand jusqu’aux oreilles et les yeux brillant d’excitation. On avait déjà commencé à expérimenter la vie de couple à partir du moment où j’avais décidé de m’occuper de lui et des enfants le temps de sa convalescence. Mais chacun d’entre nous en connaissant le caractère temporaire. Il n’y avait jamais eu d’officialisation. Et pour être honnête, les choses s’étaient faites sans que Paris n’ait eu vraiment le choix : il avait besoin d’aide, et moi je voulais l’aider, m’imposant amoureusement comme LA solution à sa situation. Aujourd’hui c’était différent : il en avait envie, et me le faisait savoir.
Mon cœur avait déjà pris sa décision à la minute même où il avait prononcé ses premiers mots. Mais maintenant il fallait que j’annoncer les choses plus « vocalement », et ce même si Paris me voyait sourire comme une idiote depuis un petit moment maintenant. C’est surexcitée – et en me demandant où est-ce que je trouvais autant d’énergie après une partie de sexe aussi intense – que je me tournais encore de quelques degrés pour maintenant, être face à face avec Paris, dans ses bras, mes mains se posant sur son visage pour l’attirer à moi pour un baiser ! Puis un deuxième, et un troisième « Oh mon dieu, rien ne me ferait plus plaisir que de vivre avec toi, mon amour !!!! » je passais alors un bras sous le sien, et m’agrippait à l’arrière de son épaule pour engager une étreinte dans laquelle je me collais tout contre Paris, mon visage dans le creux de son cou que j’embrassais tellement j’avais envie de le couvrir d’amour pour lui faire comprendre à quel point l’idée m’enchantait. Mais il restait un détail qui avait une GROSSE importance. « …Mais…. » Bah oui, il y avait un mais, même deux : « Mais il va falloir demander l’avis des enfants avant…avoir leur consentement. Et euhm…tu sais vraiment dans quoi tu t’engages ?? » Demandais-je en gloussant. « TOUTES mes affaires vont élire domicile ici…Vêtements, produits de beauté, chaussures à ne plus savoir qu’en faire, magazines féminins…. » Je me coupais dans mon énumération et en haussant les épaules, je rectifiais avec humour « Ah non, ça, c’est bon, t’as pas besoin de moi pour ça. Y’en a déjà ici ! »
©Pando
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