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I think we have to talk [ft. Paris]

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I think we have to talk


J’avais quitté la résidence Quincy depuis un moment maintenant, juste après avoir été me confier à Amanda sur mon problème. Je n’avais pas voulu revenir tout de suite à l’appart, bien que je savais que Paris pouvait avoir besoin de moi. Bon, il se trouvait maintenant légèrement plus apte à se débrouiller tout seul, et c’est en partie pour cette raison que je lui laissais un peu d’air. Il m’avait eu sur le dos depuis 2 semaines, pour l’assister dans ces moindres faits et gestes. Il avait bien le droit à un peu d’indépendance. Mais j’avoue que ce n’est pas cela qui m’avait poussé à traîner dans les allées du campus, puis dans le parc non loin, avant de me décider à rentrer. Non : C’était plutôt ce que je venais d’apprendre….

J’avais annoncé à ma meilleure amie mon retard de règles, de 4 jours…4 jours que je stressais dans mon coin, à garder ça pour moi en me disant que c’était sans doute pas grave, que les derniers événements m’avaient un peu chamboulé au point que mon corps épuisé régissait à sa façon et me déréglait complètement. Alors les deux premiers jours oui, j’étais plus ou moins calme, à me dire que mes règles arriveraient le lendemain…ou le surlendemain. Sauf qu’on était à 4 jours de retard bien tassés et là, je commençais à déborder de stress. Ne voulant pas inquiéter Paris outre mesure, et ne sachant pas comment lui dire de toute façon, Amanda avait été la solution: Cette dernière m’a encouragé à faire un test de grossesse…ce que j’ai fait. Résultats ? Positif. Deux fois! Bon sang, c’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Et depuis, je tournais le problème dans tous les sens, et en venais à la même conclusion : Paris devait savoir, quoiqu’il arrive. Par soucis du détail (ou pour vraiment avoir toutes les cartes en mains), j’avais demandé par téléphone un rendez-vous pour une prise de sang, tôt le lendemain matin afin d’avoir une confirmation définitive au test. Mais pour l’heure j’allais devoir faire avec les deux preuves dans mon sac, et présenter les faits avec calme à Paris.

Paris ne bougeant pas de la journée, j’avais emprunté ses clés de l’appartement pour pouvoir rentrer sans devoir sonner. Et c’est ainsi que je passais le seuil de la porte un peu avant l’heure du dîner. Enfin je crois…à vrai dire, je ne savais même pas l’heure qu’il était. Je savais juste qu’il était tard puisque j’avais pu voir la nuit tombé pendant toute ma balade pensive avant de venir.
J’abandonnais mon sac en le faisant glisser de mon épaule et déboutonnais mon manteau en restant devant l’entrée, pour pouvoir l’accrocher sur le porte-manteau en face de moi. Je n’avais toujours pas fini de ranger mes affaires que Paris arrivait dans l’entrée, l’air inquiet. Je n’avais même pas pris le temps de lui envoyer un message pour lui dire où j’étais et à quelle heure je reviendrais, et je me rendais compte seulement maintenant.

« Désolée, je suis un peu en retard... » Lançais-je, pas vraiment enjouée. J’avais une boule au ventre en cet instant. Cela me rendait malade parce que je savais que la bombe que j’allais lancer allait chambouler la vie de tout le monde…et que j’en étais responsable. Je me retournais pour m’avancer vers Paris, et déposer un rapide baiser, peu convaincant, sur les lèvres de mon petit-ami, et rétorquais très vite d’un ton monocorde : « Je vais préparer à manger, j’en ai pas pour longtemps… » et je passais devant Paris, le contournant pour me rendre passer dans le salon et filer dans la cuisine, une main contre ma tempe et tête baissée pour ne pas avoir à affronter qui que ce soit dans le cas où les enfants de se trouvaient dans le salon.


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Summer & Paris
« Qu’est-ce qu’elle fait Summer ? Je commence à avoir faim moi » se plaignit Kaleigh et Paris haussa les épaules. Il n’avait aucune idée de l’endroit où se trouvait sa petite-amie à l’heure actuelle. « Il y a un paquet de gâteaux apéritifs dans le bar ma puce, tu n’as qu’à le partager avec tes frères et sœurs et si elle tarde trop, je commanderai quelque chose à manger » lui répondit-il en virant sa petite sœur jouer plus loin. Le jeune homme essayait en vain de bosser sur ses cours mais à chaque fois, il ne pouvait s’empêcher de lever les yeux vers l’horloge murale où les minutes s’engrenaient au fur et à mesure. Mais qu’est-ce qu’il fichait ? Ce n’était pas qu’il avait faim ou que les enfants la réclamaient, c’est surtout qu’il s’inquiétait. Et si quelque chose lui était arrivé sur le chemin du retour ? S’était-elle fait agresser ? A moins qu’elle ait décidé d’aller boire un verre avec sa meilleure amie ? Paris commençait à trouver le temps long et il se remémora que Summer avait subi cela durant deux jours. Deux jours sans nouvelle ? Bon sang, il finirait chèvre avant l’heure.

Refermant d’un geste agacé son bouquin, il se décida à aller faire un peu de sport. Rien de méchant, juste une série d’abdos histoire de se changer les idées et de faire quelque chose d’utile mais toujours aucune nouvelle de Summer. Paris alla prendre une douche et se changea -merci l’atèle qui lui permettait une plus grande autonomie ; avant de retourner dans le salon où tout le monde regardait un programme débile à la télévision. Matthew était tout de même chargé de veiller à ce que ce soit adapté à la famille histoire que les plus jeunes ne soient pas confrontés à du sexe, de la vulgarité ou juste à de la connerie.

Paris allait attraper le téléphone pour commander des pizzas quand il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Aussitôt, il se précipita sur sa petite amie qui affichait une mise hagarde. « Bébé, il est presque 21h30… T’étais où ? Tu vas bien ? »lui demanda-t-il avec inquiétude tant elle semblait lointaine voire carrément distante. S’était-elle engueulée avec sa meilleure amie ? Summer lui passa devant, déposant un rapide baiser sur ses lèvres. Qu’est-ce qui se passait bon sang ?! Le jeune homme la suivit dans la cuisine avant de l’attraper par le poignet pour la faire se retourner. « Qu’est-ce qui se passe ? On t’a fait du mal ? Tu as été agressée ? Tu t’es engueulée avec ta copine ? Mais dis-moi… j’aime pas te savoir dans cet état bébé… Qu’est-ce qui t’arrive ? T’es en mode zombie depuis ce matin.. J’ai fait quelque chose qui t’a déplu cette nuit ? » lui demanda-t-il en arquant un sourcil en faisant référence à leurs ébats de la veille.


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Eh Mince, j’aurais dû prévenir, j’aurais dû appeler. Je sais ce que ça fait d’être sans nouvelle pourtant !!! Le problème était que j’avais été tellement obnubilée par ce que je venais d’apprendre que j’avais complètement zappé tout le reste. Il n’y avait eu plus que moi et ces deux tests de grossesse….

Paris me demandait ou j’étais passé et m’annonçait l’heure, et je réalisais l’ampleur de son inquiétude. « Je suis désolée, j’étais avec Amanda et…je n’ai pas vu le temps passer » déclarais-je toujours avec le même ton monocorde en mentant légèrement, alors que je déposais un rapide baiser sur la bouche de Paris et me rendait en cuisine pour le dîner. Je sentis mon poignet être entouré et je virevoltais sur moi-même à peine entrée dans la cuisine. Et là je me faisais assaillir de questions, ce qui était plus que prévisible: Paris était inquiet avait besoin de réponse et moi je me pinçais les lèvres avant de lever une main vers mon front pour me masser la tempe nerveusement : « Rassure-toi mon cœur, on ne m’a pas agressé, ni fait de mal…je me suis pas engueulée avec Amanda, je… » Je ne pouvais pas parler de ça avec lui, là maintenant, dans cette cuisine avec les enfants pas loin. Ça allait paniquer tout le monde, plomber l’ambiance et je ne voulais pas que les enfants s’inquiètent. J’inspirais alors profondément au moment où Paris me demandait s’il avait fait quelque chose qui m’avait déplu la nuit dernière et j’esquissais un faible sourire avant de la rassurer « Paris, tu n’as rien fait de mal, d’accord ? » Je me mettais sur la pointe des pieds pour embrasser Paris et tenter de faire disparaitre ses traits inquiet sur son visage, et j’ajoutais « Hier c’était parfait, vraiment ! J’ai rien à redire » Si ce n’est peut-être le fait que moi je n’étais pas à fond dedans et que lui avait peut-être à se plaindre de moi finalement. Mais c’était encore un souci qui allait me prendre la tête, si jamais j’osais lui demander si je le décevait sexuellement ces derniers temps…

Mais finalement, tout ça ne répondait sans doute pas à la question principale, enfouie dans tout ce flot d’interrogations : Qu’est-ce qui m’arrivais ?…Je profitais que Paris me lâche le poignet pour m’écarter de lui et me dirigeait devant le frigo, ouvrant ce dernier avant de lancer abruptement « Faut qu’on parle…mais pas avec les enfants à côté » Je tournais la tête vers Paris et lui demandait alors gentiment, bien que toujours assez distante « Ca peut attendre un peu plus tard, ce soir ? »


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Summer & Paris
Elle voulait rompre. Paris n’arrivait pas à se l’enlever de la tête. C’était idiot, son côté scientifique commença alors à lui énoncer tous les faits : elle était distante. Depuis quelques jours, Summer bien que toujours aussi avide de câlins n’était plus vraiment en phase avec lui sur le plan sexuel. D’ailleurs, à ce sujet, il en était plus qu’inquiet mais il avait préféré mettre ces absences sur le compte de la fatigue. En effet, depuis l’accident, son ange était sur tous les fronts : les enfants, lui, les cours, l’hôpital, elle n’avait pas une seule minute à elle. C’est pourquoi, il avait aussitôt sauté sur l’occasion pour reprendre les choses en main, la délestant de certaines tâches ménagères, mettant les enfants à contribution. Or, rien ne changeait. Elle était absente, perdue dans ses pensées. Et ce soir, elle lui mentait clairement. « D’accord, tout ce que tu voudras… Tu veux un coup de main pour le dîner ? » tenta-t-il de s’imposer gentiment. Si elle devait rompre, il voulait profiter de ces derniers instants avec elle, de graver dans son esprit sa beauté, sa douceur. Merde, il avait envie de la secouer comme un prunier et de se rouler à ses pieds pour l’implorer de lui laisser une seconde chance. « Tu.. Enfin tu as passé un bon moment avec Amanda ? » tenta-t-il de faire la conversation.

On sentait qu’il n’était pas à l’aise, comme s’il se doutait de quelque chose. Le seul hic, c’est qu’il faisait totalement fausse route. Malgré sa mémoire, Paris avait complétement zappé cette histoire de règles. Ces deux dernières semaines, il s’était surtout inquiété pour Leanne et pour son manque d’autonomie. Un comportement des plus égoïstes. C’était ça ! Elle en avait eu marre de le choyer comme un nouveau-né, de lui torcher le cul ! Elle avait vu l’envers du décor et elle ne voulait plus de lui mais comment rattraper le coup ? Il ne pouvait pas effacer ces deux semaines de labeur d’un coup de baguette magique. « Au fait, Matthew a eu un A en chimie grâce à ton aide » lui dit-il sur un ton enjoué n’osant presque plus s’approcher pour ne pas se prendre un vent. Pourtant, il aurait aimé pouvoir l’embrasser, la toucher, la prendre dans ses bras. « Tu as une très bonne influence sur eux… Tu ferais une mère superbe » lâcha-t-il d’un ton hasardeux. Paris ignorait les véritables tourments de Summer et il pensait bien faire en la complimentant. « Enfin je veux dire par là, qu’ils t’aiment beaucoup… comme moi ! » continua-t-il sur sa lancée en faisant tournoyer une pomme sur le plan de travail.

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Le ton résolu de Paris me fit mal au cœur. Je sentais dans sa voix qu’il s’inquiétait, mais je ne voulais vraiment pas commencer à engager la conversation sur le sujet, au risque de le voir mal à l’aise pendant le dîner ou avec les enfants…pire encore, qu’il se barre en nous laissant dans l’incertitude. Parce que finalement, c’était aussi cela qui me faisait peur. Sa réaction : je me souviens bien de notre conversation le jour où on s’est rendu compte de notre erreur de parcours; Lorsqu’on a oublié de se protéger…je me souviens qu’il avait dit qu’on serait deux quoiqu’il arrive, et qu’on prendrait une décision. Mais ce n’est jamais très clair tant qu’on n’est pas au pied du mur…et je craignais finalement de le voir prendre la poudre d’escampette. Oh, je le sais responsable et loyal mais….une grossesse à 22 et 24 ans, en pleine études…ça à de quoi faire peur à n’importe qui.

Paris me demandait si je voulais un coup de main pour la dîner, mais je lui répondais par la négative : il avait déjà sans doute dû s’être pas mal agité aujourd’hui, et bien qu’il était maintenant moins handicapé avec son atèle, il devait tout de même en faire le moins possible pour un meilleur rétablissement ; et la médecin en moi ne souhaitait pas jouer avec ça. « Non ça ira je te remercie. Ce sera du vite-fait ce soir, il est déjà tard et je ne voudrais pas retarder le dîner des enfants plus longtemps » avouais-je avant de sortir des escalopes de dinde panée et enrobé au fromage. Je me tournais ensuite, en faisant tout mon possible pour donner le change – tout en omettant de répondre à sa question a propos de ma journée avec Amanda - et faire comme si de rien n’était et questionnait Paris « d’après toi ? Purée ou haricots verts ? ». Haricots vert ? Sérieusement ? Je voulais pourrir la soirée de tout le monde-là finalement…je voyais déjà la tête des enfants. Quoiqu’il en soit, je laissais Paris décider, et quant à moi, je sortais une poêle pour la poser sur la plaque de cuisson et allumer cette dernière. Paris me faisait alors part de la note de chimie de Paris et bien que lui tournant le dos, je souriais à la nouvelle avec tendresse : j’étais ravie d’avoir pu l’aider, surtout que je m’étais vraiment enthousiasmer à l’idée de partager un moment avec l’adolescent sur cet exercice. Je m’étais même marrer parce que je lui disais ne rien comprendre à ces cours, alors qu’en fait, c’était son écriture que je déchiffrais mal. Je m’étais gentiment moqué de lui et on s’était détendu plus que de raison avant de vraiment se mettre à bosser. Et au final, entendre que Matthew avait eu un A me faisait croire qu’il avait vraiment été engagé dans son exercice… « Je suis ravie… » Commençais–je à dire, m’apprêtant à échanger avec plaisir le souvenir du fameux jour on s’était mis sur cet exo avec Matthew. Mais Paris me coupait de court ! Pire encore, ça phrase me bloquait sur place. J’étais en train de couper au ciseau les sachets individuelle des portions de viandes mais m’arrêtait net dans mon geste. Bon sang…il disait cela sans conséquence, je le savais mais, ses mots m’avaient frappé de plein fouet. Je tentais au mieux de cacher ma nervosité en cet instant, quand Paris rectifiait le tire. Et là, je compris où il venait en venir. Les enfants m’aiment, IL m’aime…okay : il paniquait. Je ne l’aidais pas ces derniers jours avec mon comportement et je crois que mon entrée ce soir, ainsi que mes mots ne devaient rien arranger. Je lâchais le sachet que je tenais entre mes mains et me tournais sur moi-même pour faire face à Paris et lui répondre à fleur de peau : « Je les aime aussi…et je t’aime toi. » J’avais envie de lui hurler que j’avais peur parce que j’avais quelque chose à lui dire et que je craignais de bousiller nos vies en faisant ça ; parce que clairement, vu ce que j’avais en tête comme finalité face à cette grossesse, n’allait pas nous faciliter la tâche à l’avenir…ça allait chambouler nos vies….alors oui, j’avais envie de tout lui dire, mais j’allais me montrer égoïste si je lâchais la bombe comme ça et que je laissais ensuite Paris se débrouiller avec.

Je contentais finalement de le regarder avec tendresse, mais la crainte se lisait également sur mon visage, et je ne suis pas sûre que le message passe correctement pour mon petit-ami. Finalement, je me retournais pour lui tourner à nouveau le dos, et c’est les mains tremblantes que je reprenais difficilement le sachet de pané de dinde, pour l’ouvrir et mettre le tout dans la poêle bien chaude.


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Summer & Paris
Paris avait envie de hurler. Depuis quand échangeaient-ils des banalités affligeantes comme : purée ou haricots verts ?! « Purée » s’entendit-il rétorquer machinalement. « Tu veux que j’épluche des patates ? » lui demanda-t-il en ayant presque l’impression qu’elle allait lui rétorquer que non, il devait bien rester un sachet de mousseline dans le coin. Aussitôt, la vieille chanson vint le tourmenter : Moi quand je fais de la purée mousseline, je suis sûr que tout le monde en reprend lalalal . La chanson était tellement entêtante qu’il grogna d’un coup d’un seul avant de s’excuser. « Désolé, je pensais à un truc très chiant » grommela-t-il avant de détourner le regard. Summer était toujours aussi distante avec lui, cela le rendait malade d’inquiétude et de chagrin. Il en venait presque à la supplier d’achever son calvaire. Si elle voulait le quitter, autant qu’elle le fasse maintenant… quoique. Il ne voulait pas que leur dernier souvenir tourne autour d’escalope de dinde pané et de purée. Leur histoire valait tout de même mieux que ça non ?!

A la place, il essaya de faire la conversation. Sa journée avec Amanda ? Choux blanc. La note de Matthew ? Ah déjà beaucoup mieux. Il avait eu trois mots. Trois malheureux petits mots qui lui fendirent le cœur. Alors c’était ça ? Ils n’avaient plus rien à se dire ? Un mois. Leur couple avait duré un mois. Record battu et sûrement à jamais inégalé car sans Summer, l’amour ne valait pas la peine d’être vécu. Paris n’était même pas certain qu’il réussirait à nouveau à serrer une femme contre lui tant il savait que le souvenir de son ange le hantera. A la place, il continua de parler juste pour briser le silence et se forcer à rester là au lieu d’aller s’enfermer dans sa chambre et faire l’autruche. Les enfants allaient avoir le cœur brisé songea-t-il mais cela ne serait rien en comparaison de sa propre douleur. A nouveau, il arriva à lui faire décrocher quelques mots. Son « je t’aime toi » lui arracha un sourire mais bien vite, elle lui tourna le dos, l’air bouleversé. Elle l’aimait, il la croyait mais apparemment, ce n’était pas suffisant. Avait-elle rencontré un autre homme ? Ou une autre femme ?! Merde, Amanda et elle ? Pour ça qu’elle ne voulait pas en parler. Il s’était passé quelque chose avec Amanda ? Paris se sentit impuissant. Il ne pouvait pas casser la gueule à cette femme ! Il ne frappait la gente féminine. Comment lutter ? Il avait une paire de testicules et non de seins ! Il ne pouvait pas lutter contre une femme. Le désespoir menaçait de le submergeait. Dans sa tête, il voyait déjà les gros titres de CS : Paris quittait pour une femme, l’étalon serait-il impuissant que sa belle se tire avec une nana ?

« Cela serait bien qu’on invite Amanda un soir non ? » tenta-t-il d’amener le sujet. S’il lui proposait un plan à trois ? Peut-être qu’il pourrait la garder près de lui. Bon sang, Paris se sentait pathétique mais il était prêt à toutes les concessions pour garder son ange près de lui. « Je me dis que le courant pourrait bien passer entre nous.. après tout, on t’a en commun » poursuivit-il maladroitement.

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Eplucher des patates ?? Pas le temps. Clairement…je savais que les enfants devaient mourir de faim en cet instant, alors c’est du tac au tac que je répondais à Paris « non, c’est bon. On fera avec de la mousseline. Ils ont attendus bien longtemps, à cause de moi...Mais si tu veux t’occuper de faire la préparation, on pourrait gagner du temps, oui, ce serait bien. » Je ne commentais pas sur son léger grognement, bien trop peur d’en être la responsable et qu’il ne me le dise pas réellement…

Et finalement la conversation se résumait à pas grande chose si c’est augmenter la tension évidente et inquiéter un peu plus Paris, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait été jusqu’à me dire que les enfants m’aimaient tout comme lui…il s’inquiétait plus que de raison, j’en avais conscience, mais que faire finalement ? Si je lui disais de ne pas s’en faire, il allait être soulagée, et finalement je lui ferais un bébé dans le dos – Mauvais choix de mots – en lui prouvant le contraire, que tout n’irait pas bien en fait ! La seule chose que j’avais trouvé, c’est de répondre à son je t’aime légèrement dévier, et de me tourner pour cacher mon angoisse et ne pas craquer tout de suite. Surtout que, supporter le regard dépité de Paris me tiraillait le ventre. Un regard de lui, et je me sentais faible et prête à tomber sous le poids de ma détresse.

Il y eut un léger moment de silence, jusqu’au moment où Paris réengageait la conversation au sujet d’Amanda. Rien de très suspect en soi : on parlait souvent de nos amis respectifs, mais jusqu’ici on avait jamais parlé d’inviter l’un d’eux à dîner, comme un couple…Cependant, je dois avouer que l’idée me faisait sourire. Paris qui voulait connaitre Amanda, c’était encore une fois un Paris qui faisait preuve d’engagement, un Paris porté par cette relation….et cette pensée eut le don de m’apaiser un peu. Paris enchérissait alors sur le fait qu’Amanda et lui pourrait s’entendre, et je lui répondais avec conviction « Je suis sûre qu’elle te plairait. Elle est adorable. Et je n’arrête pas de lui parler de toi… » Convaincue, oui mais toujours aussi peu bavarde.

Je retournais les panés dans la poêle, et je sentais l’angoisse montée à nouveau : Evoquer Amanda, me rappelait à cette après-midi « révélations » , et à ce qui attendais Paris à la fin de la soirée….et si finalement, il me disait que c’était pas possible ? Non parce que si y’a bien un truc sûre dans ma tête : C’est que je n’allais pas me débarasser de…cette grosesse. Non, hors de question ! Mais si Paris le souhaitait à cause de sa situation déjà compliquée ? Est-ce cette soirée serait la dernière ? Après un mois ? Un mois qui en valait 6 à mes yeux tellement je m’étais sentie proche et en phase avec lui ?? L’angoisse montait d’un cran, au point que je lâchais les spatules que je tenais en main, et que je commençais à manquer d’air. Crise de panique, littéralement. Il fallait que je me calme, que je respire, que je…Paris….C’est vers lui que je me tournais quand je n’allais pas bien habituellement. En tout cas c’était vers lui que je trouvais réconfort et apaisement.

N’y tenant plus, je me retournais vivement, et alors qu’il était en train de s’occuper distraitement de la purée, je fonçais vers lui pour me crasher sur Paris, en lui disant « Serre-moi fort, s’il te plait ! » Ma tête baissée et collée contre son corps que je ne voulais pas relever, j’entourais mon homme de mes bras et m’agrippais à lui comme on s’accrochait à une bouée de sauvetage.


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Summer & Paris
Pour Paris, les paris étaient clos. Summer voulait le quitter pour une autre femme, pour cette Amanda. Il n’avait rien vu venir, trop préoccupé par sa petite personne mais les faits étaient là : Summer prenait moins de plaisir entre ses bras parce que ce n’était pas d’un homme qu’elle voulait mais d’une femme. Il n’y avait pas d’autres possibilités et cela le clouait sur place. Au piloris Maconahey ! Tu as vraiment géré ! Première petite amie, tu t’arranges pour qu’elle vire lesbienne… Si ce n’est pas du grand art. Il commençait à se parler à lui-même, flagrant délire de dédoublement de personnalité non ?! Peut-être devrait-il consulter un psy finalement. Avec son passé, il y aurait de quoi fournir sur plusieurs séances, c’est le moins qu’on puisse dire. « Je n’en doute pas puisqu’elle te plait… C’est qu’elle ne peut qu’être adorable… comme toi » répondit-il alors que chaque mot lui écorchait les lèvres. Il avait envie de hurler, de la prendre sur son épaule comme un vulgaire homme des cavernes et l’embarquer dans sa chambre pour lui montrer tous les bienfaits d’un homme, d’un vrai. Il était totalement fou d’elle mais malheureusement, cette folie avait des limites : Paris ne se voyait pas changer de sexe ! Il ferait un peu tâche chez les travelos. A la limite, il pouvait concevoir de mettre des sous-vêtements féminins pour le délire… voire de s’épiler les jambes ; mais pas au-delà.

Le bruit d’une spatule qu’on lâche lui fit redresser la tête. Qu’est-ce qui se passait ? Avait-il dit quelque chose qui la tourmentait ? Il n’en pouvait plus de cette tension à couper au couteau. Finalement, qu’elle les libère une bonne fois pour toute. Summer se retourna et se jeta dans ses bras en le suppliant de la serrer fortement. Paris obtempéra sur le champ, l’entourant de ses bras, son menton sur le sommet de son crâne. « Qu’est-ce qu’il se passe mon ange… Tu sais que tu peux tout me dire… S’il te plait, si tu as quelque chose à m’annoncer dis-le moi » murmura-t-il avant de gueuler un grand coup le prénom de son frère cadet. Ce dernier arriva et il lui fit signe de s’occuper du dîner. A quatorze ans, il était suffisamment débrouillard pour ne pas se brûler. « Tu fais de la mousseline avec et qu’on nous dérange pas » dit-il avant de tout simplement se pencher en avant pour soulever Summer dans ses bras. Il se fichait bien de se faire mal, il avait besoin d’un moment en toute intimité avec sa petite-amie. « Bébé, parle-moi, qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Est-ce que tu veux me quitter ? Tu es amoureuse d’Amanda ? Je peux tout entendre mais s’il te plait, dis moi, j’en peux plus. »

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Blottie dans ses bras, je tentais de me reprendre, de trouver une respiration mais la seule chose que j’arrivais à faire finalement, c’est d’inspirer et expirer à plein poumons pour me droguer de l’odeur de Paris, de me fondre contre lui, et de tout imprimer de lui dans le cas où ce serait la dernière fois que cela m’en serait permis. Je sentais ses bras autour de moi, sa tête au-dessus de la mienne, et je me sentais en sécurité, à l’abri de tout. Comme si aucun attaque extérieur ne pouvait nous atteindre. Ce que Paris ignorait, c’est que c’est pourtant moi qui allais tout faire exploser de cet abri, de l’intérieur, comme une traîtresse.

Je me sentais vaciller, tremblante, mes jambes ne me tiendraient plus tellement la fatigue prenait le dessus en même temps que l’angoisse. Je craquais littéralement…J’entendis Paris appeler Matthew et je ne relevais même pas la tête, la gardant enfouie contre le torse de mon petit-ami. De toute façon, je n’avais pas envie de croiser le regarde de l’adolescent au risque de l’inquiéter. Les choses allaient sans doute être assez bizarres comme ça, mais en restant ainsi, j’allais pouvoir invoquer la fatigue plus tard, dans le cas où une excuse s’imposerait. Matthew débarquait donc, et sous les ordres de son frère il se chargerait du dîner. J’allais protester, mais aucun son n’avait pu sortir de ma bouche tellement j’avais peur de dire ce qu’il ne fallait pas. Et puis pour être honnête, Paris me surprenait sur le même moment, en me soulevant du sol pour m’emmener avec dans la chambre à coucher. Une fois seul à seul, je ne quittais pas ses bras. Du moins pas tout de suite. Au contraire, même : j’avais resserré mon étreinte tellement j’avais peur de le perdre à jamais. Finalement Paris brisait le silence pour me forcer à lui dire ce qu’il se passait ; Et lorsqu’il évoquait Amanda comme ma possible amante, je relevais la tête vivement, et d’un air complètement ahuri, je lui répondais : « QUOI ?!! Qu’est-ce que….quoi ?! Non ! » Répondais-je vivement en secouant la tête ! « Te quitter ?! Non, jamais d’la vie ! Et Amanda… » Je soufflais finalement, presque avec l’envie de rire, et avec un sourire désolée d’avoir instauré une telle confusion dans la tête de Paris, j’ajoutais « je ne veux pas te quitter, ni pour Amanda, ni pour qui ce que soit d’autre, d’accord ?! » Je prenais alors le visage de mon petit-ami d’un geste désespérée et je l’embrassais comme pour me sauver de cette situation. « Je …j’ai quelque chose à t’annoncer, et je ne sais pas si…enfin…j’ai peur que tu … » Trop dur…je ne trouvais pas les mots, tout se mélangeait dans ma tête au point que plus rien ne pouvait sortir correctement. Alors soudain, sans expliquer la raison, je demandais à Paris : « Est-ce que tu peux aller chercher mon sac dans l’entrée s’il te plait ?! C’est important…et je veux pas…enfin vu l’état dans lequel je suis j’veux pas y aller moi-même et inquiéter les enfants. » Au moins, les deux test de grossesse dedans, seraient la clé à mon problème dans le cas où les mots ne venaient pas.

Paris s’exécutait et revenait très vite dans la chambre en me tendant le sac. Sauf que je secouais la tête en pinçant mes lèvres, pas très sûre de moi. « Regarde dedans… » lui proposais-je timidement, le laissant découvrir ce qu’il trouverait de toute façon bien assez tôt. Et c'est une fois que Paris avait les deux bâtons bien en mains à regarder ce que cela voulait bien dire, je révélais d’une voix enraillée par la panique : « c’est positif… »



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Summer & Paris
Certes Paris ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait à l’heure actuelle ni même ce qui la bouleversait autant mais quoiqu’il arrive, il était prêt à faire face : qu’elle veuille le quitter pour Amanda, ou non, il s’en fichait. Tout ce qu’il souhaitait, c’était de pouvoir l’embrasser une dernière fois et surtout de la voir lui sourire. Oui, Paris rêvait de voir un sourire sur ses magnifiques et douces lèvres qu’il avait mainte et mainte fois embrassé. Il se contenterait d’un seul sourire même si c’était le dernier. Le cœur au bord des lèvres il souleva sa petite-amie dans ses bras pour la conduire dans ce qu’il considérait comme leur chambre. Summer, ces deux dernières semaines avait pratiquement élu domicile à l’appartement. Il n’était pas rare de tomber sur une de ses affaires et Paris adorait ça. Il adorait entrer dans la salle de bain attenante à sa chambre et découvrir deux brosses à dents dans le gobelet, de voir ses affaires de maquillage et même tous ses produits de beauté autour de la baignoire. Comment pourrait-il s’en passer ? Il allait virer fou si elle le quittait. Aussi s’asseye-t-il sur le bord du lit, sa petite-amie dans ses bras, la reposant juste sur ses cuisses pour soulager son bras le moins esquinté.

Finalement, las de ce silence, il reprit la parole, la suppliant de mettre fin à cette tension quitte à ce qu’elle doive lui annoncer qu’Amanda et elle, désiraient être en couple. Il la savait trop fidèle pour tenter quoique ce soit alors qu’ils étaient toujours en couple seulement peut-être voulait-elle le quitter en douceur pour filer dans les bras de son amie. A sa réponse, il n’en fut que plus perplexe. Alors qu’est-ce qui se passait bon sang ?! Le baiser qu’elle lui donna l’entraina encore plus loin dans la confusion. « Je comprends pas… Summer, qu’est-ce qui se passe ? » lui demanda-t-il totalement dépassé par les événements. En réponse, elle l’envoya chercher son sac à main dans l’entrée. Machinalement, il déposa un baiser sur son front avant de l’aider à s’asseoir sur le lit puis, d’obéir à sa demande. « Le voilà… » lui dit-il en lui tendant le sac mais elle refusa, lui demandant cette fois-ci de regarder à l’intérieur. Toujours aussi confus, il obtempéra et tomba sur deux tests de grossesse. Summer n’eut pas le temps de lui expliquer qu’ils étaient positifs qu’il avait compris et poussé un grand soupir de soulagement. « C’est pour ça que tu es dans cet état… Bordel, j’ai cru que tu voulais me quitter » lâcha-t-il sans prendre vraiment la mesure de la nouvelle. Dans un sens, un bébé était bien moins grave qu’une rupture dans le cœur de Paris.

Puis, prenant enfin conscience de ce que la signifiait, il lâcha un « Oh » avant de venir s’agenouiller devant elle. « Bébé…. Il ne faut pas te mettre dans un état pareil. Je sais que c’est quelque chose d’énormes mais je te l’ai dit… on fera face ensemble ! On a été deux à le concevoir alors on peut être deux à l’élever non ? Tu… Tu veux le garder n’est-ce pas ? » commença-t-il en posant délicatement ses mains sur son ventre plat. « J’arrive pas à le croire… tu es vraiment enceinte ? Je veux dire… Cela me parait complétement dingue ! Mais attends… C’est pour ça que tu étais si distante ces derniers jours ? Tu avais peur de ma réaction ? »

electric bird.
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