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I think we have to talk [ft. Paris]

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I think we have to talk


https://youtu.be/ZyFq-8noV_o?t=2m22s

Les premières notes de musique m’arrachèrent déjà un frisson, mais lorsque Paris me demandait d’approcher, je frissonnais de plus belle, mon cœur battant comme un taré dans ma poitrine alors que j’approchais fébrilement, à la fois timide et excitée de pouvoir partager ça avec lui. Je me plantais alors devant lui et posais mes mains sur ses épaules, l’une d’entre elles remontant sur sa nuque dès que Paris m’entourait de ses bras musclés avant de nous balancer sensuellement d’un côté puis de l’autre en descendant, son bras plâtré se posant dans mon dos. Si il y a avait bien un truc que j’avais appris de ce film (après l’avoir regarder plus d’un millier de fois), c’était qu’il fallait se laisser porter par la musique, suivre celui qui commandait la danse, et vivre l’instant comme si cette danse nous aidait à respirer. Et dans les bras de Paris, sous cet air de musique, je me laissais chavirer avec volupté. Paris me basculait en arrière et ne voulant pas perdre le contact, mes mains glissaient sur son corps pour s’arrêter sur son torse avant que le haut de mon corps ne soit relevé que par la force des bras de mon petit-ami qui maîtrisait clairement ces mouvements de danse comme si c’était lui qui les avait écrits. Oh je sais : De tout le film, cette danse n’était pas la plus « incroyable » ni la plus difficile. Mais ce n’était pas cela que je cherchais en cet instant. Je voulais me connecté à Paris, avoir la possibilité de découvrir sa passion pour la danse au même titre que je voulais démontrer ma passion pour lui !

A peine redresser que je rebasculais en arrière, avec un mouvement circulaire supplémentaire de Paris qui me tenait fermement, tandis qu’instinctivement, une de mes jambes se relevait pour se frotter contre l’extérieur de la cuisse de mon partenaire. A croire qu’en moins, la « vraie » Frédérique Haussman se manifestait et dirigeait mes mouvements ! Non…pas besoin d’elle. J’avais tout devant moi pour pouvoir ressentir et vivre cette danse comme l’avait vécu les deux personnages du film culte : Seul Paris en était la raison…Paris et un brin de mémoire ! Je me lovais très vite contre mon homme, enserrant son cou pour le sentir au plus proche de moi (là c’est mon côté tactile en manque de câlin qui parle pour moi), la jambe de mon enivrant danseur se calant entre les miennes. Dieu que j’aimais danser ! Danser, avec LUI ! Mes bras passaient sur flanc, pour finir dans son dos tandis que mes lèvres brûlaient de désir, voulant à tout prix s’échouer sur sa joue, puis dans son cou, ma bouche entrouverte pour embrasser sa peau et sentir son pouls contre mes lèvres. Je me souvenais alors d’un mouvement dans la danse, tout aussi simple que le fait de marcher, et voulais profiter d’un moment d’accalmie dans le rythme de Paris pour me lancer. Glissant mes mains sur son corps pendant mon acte, je tournais autour de mon petit-ami, passant dans son dos, posant une main dessus et accompagnant cette dernière de ma bouche qui venait tomber entre ses deux omoplates, contre son t-shirt. Je continuais ensuite mon tour de la masse imposante et sécurisante de Paris, ma main baladeuse terminant sa course sur ses fesses, par-dessus son pantalon, ma bouche elle, continuant ses baisers jusqu’à revenir devant Paris. Et là je n’y tenais plus : exit le film, je ne sais même plus comment se passait les choses après cette scène de tourniquet ! Je voulais Paris. J’entourais alors nouveau son cou et l’embrassais passionnant, liant définitivement toutes les parcelles de nos deux corps. Je ressentais cette fusion des pieds, jusqu’aux bout des cils et avaient peur de tomber tellement mes jambes avaient du mal à me tenir debout. Jamais, il ne m’a été donné de vivre un truc pareil, si insignifiant soit-il aux yeux des autres. Pour moi, c’était bien plus qu’une danse, c’était une manière de me donner à Paris, de vouloir pénétrer dans son monde…Mise à part pour l’embrasser de temps en temps, je ne le lâchais pas du regard, et je pense que c’est justement ça qui me faisait défaillir…et sur le feu du moment - et pour la première fois - c'est moi qui initiais dans un murmure le plus sincèrement, le plus amoureux, le plus engagé des « Je t'aime » que méritait Paris

© charney
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Summer & Paris
Danser avec Summer, ce n’était pas uniquement danser, c’était la fusion de deux corps, de deux âmes. Paris ne s’était jamais senti aussi touché par un contact, par un mouvement aussi simple soit-il. Sa petite-amie s’était invité dans son monde fait de musiques et de danses et elle n’en dénotait pas une seule seconde. Au contraire, tout était d’un naturel troublant, comme si, elle était faite pour danser. Certes, elle n’avait pas la souplesse d’une Zoïa ou la technique d’une Sienna mais elle avait quelque chose qui le touchait, l’envoutait bien plus : l’amour. Elle dansait avec son cœur, elle dansait avec son âme parce qu’elle n’avait rien à prouver mais tout à donner. Chaque geste qu’elle déroulait était empreint de sensualité et de tendresse si bien qu’il en frissonnait, fermant les yeux lorsqu’elle posa ses lèvres au creux de son cou. Le jeune homme l’enserra dans ses bras comme pour la retenir, en réclamer davantage. Petit à petit, le salon devenait leur abri, leur cocon après avoir été le lieu triste et stressant. La clé de leur couple : à chaque situation dramatique, ils trouvaient la force l’un en l’autre pour se relever, pour se retrouver et s’aimer davantage. Ils n’étaient peut-être pas les futurs parents d’un enfant ni même un couple sur le point de se fiancer mais ils étaient là, tous les deux. Ensemble. Regardant dans la même direction.

Alors lorsqu’elle l’embrassa passionnément, il répondit avec la même fièvre à son baiser avant de poser son front contre le sien, continuant de l’entrainer sur le rythme de la musique. Summer lui fit une déclaration d’amour aussi simple et douce mais pour lui, elle valait dix déclarations enflammées parce qu’elle l’avait initié, parce qu’elle le lui avait dit spontanément et non en réponse à l’un de ses je t’aime. « Je t’aime aussi Chloé Summer Wingfield » murmura-t-il avant de l’embrasser à son tour dans un mélange de tendresse et de sensualité alors que de sa main libre, il faisait doucement glisser la fermeture éclair de sa robe, caressant la peau de son dos qui se dévoilait peu à peu à mesure que la pièce de vêtement s’entrouvrait. Paris avait envie de lui faire l’amour, là maintenant, pour oublier le début de soirée mais également porté par cette envie qui s’était manifestée au moment même où elle lui avait demandé de danser avec elle. Comment résister à l’appel de ce corps ? A l’appel de ses lèvres ? « J’ai tellement envie de toi » murmura-t-il sans cesser de danser comme si renoncer à partager avec elle cette danse serait lui arracher le cœur. Non, il voulait lui faire l’amour en musique, en rythme, se laisser porter par l’instant présent sans que rien ne vienne gâcher ce moment.

electric bird.
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https://youtu.be/ZyFq-8noV_o?t=2m22s

Les mots en réponse à mon je t’aime me faisait frissonner en même qu’ils m’emportaient au paradis ! Paris m’embrassait après ça, et je fondais littéralement dans ses bras, gémissant à ce baiser tellement je me sentais comblée de bonheur. Lorsqu’on partageait des moments comme celui-ci, il n’avait pas idée de ce que cela provoquait en moi. Il voulait que je sois plus confiante, d’avoir plus d’assurance en moi ? C’est en étant ainsi avec lui que je me sentais intouchable, invincible…et pourtant tellement faible dans ses bras, tellement le désir faisant de moi son pantin amoureux ! Je sentais ses doigts se balader dans mon dos pour s’arrêter sur ma fermeture éclair et j’anticipais limite avec impatience ce qui allait se passer. C’est pourquoi je m’accrochais encore plus au cou de Paris, approfondissant notre baiser en faisant rencontrer ma langue avec la sienne au moment où il entrouvrait les lèvres. Et chaque fois qu’elles rentraient en contact, je ressentais cette décharge électrique en moi qui me donnait l’impression d’être pris d’un coup de foudre pour Paris, encore et encore !

Mon dos se dénudait à mesure que Paris baissait la fermeture, et alors que l’on dansait toujours collé l’un à l’autre, il me murmurait son envie, et je me précipitais d’y répondre en gémissant « Ooohhh Moi aussi, si tu savais ! » avant de m’attarder à nouveau dans son cou, tandis que mes mains glissait sur son corps pour atteindre les bords de son T-shirt. Mes doigts s’enroulèrent sur les pans de ce dernière pour le relever et ainsi faire comprendre à partir que son haut était de trop. Il dit me lâcher le temps de reculer un peu et se pencher en avant pour m’aider à lui retirer son vêtement en faisant attention au bras encore plâtré. Et à peine était-il torse nu devant moi que déjà, je me collais à lui, ma bouche se plaquant instinctivement contre son torse, sur un de ses pectoraux, pour le couvrir de baiser tandis qu’une main venait se poser – si ce n’est effleurer – de l’autre côté, sur l’autre pectoraux dont la peau brûlante enflammait ma paume. Les mains de Paris ayant repris leur place, je les aidais à me retirer ma robe d’un mouvement discret du bassin, pour que le tissu tombe à mes chevilles. Naturellement, et parce que le corps de Paris m’appelait, je me baissais devant lui pour parsemer son abdomen musclé de baisers, à droite, à gauche, au centre, mes mains glissant sur ses flancs avant de passer derrière pour lui caresser le bas des reins. Mes lèvres collé contre sa peau que je voulais dévorer jusqu’aux moindres centimètres carrée, je me mis à pouffer de rire légèrement en avouant avec humour : « J’ai jamais dansé comme ça auparavant ! » mon rire étouffée provoquait un souffle nasal de ma part qui venait chatouiller le ventre de mon petit-ami, voyant ces muscles se contracter. Bon sang, cette simple vision me rendait dingue et me donnait envie de mordiller sa peau, de passer ma langue dessus, de marquer mon territoire. C’est pourquoi je n’hésitais plus : déposant un baiser lèvres entrouvertes en dessous de son nombril, je happais la peau de Paris, aspirant un peu sur la zone, avant de passer ma langue pour apaiser l’effet de succion sur son ventre. Et je remontais ainsi doucement sur le corps de Paris, procédant à plusieurs baisers de ce genre, pour tracer une ligne de baisers et revenir à la naissance de sa gorge que je happais également, forçant Paris à rejeter la tête en arrière au moment ou ma langue passait lentement sur sa pomme d’Adam, mes mains quant posés sur ses épaules nus dans lesquelles mes ongles se plantaient. « Je suis folle de toi… » soufflais-je dans ma respiration haletante parce que le simple fait de poser mes lèvres sur Paris me rendait dingue de désir et d’excitation.


© charney
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