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I think we have to talk [ft. Paris]

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I think we have to talk


Matthew avait gagné, Paris et moi avions été obligés de nous détacher l’un de l’autre à contrecœur. Mais j’avais assuré à Paris que ce n’était que partie remise, lui donnant même dans un murmure avant de rejoindre le salon, le lieu choisi pour nos ébats du soir : La Cuisine

Les deux jours à suivre s’étaient passées avec tranquillité: A partir du moment où j’avais fait ma prise de sang en sortant du laboratoire, je m’étais promis de ne pas angoisser, de mettre cette histoire de côté et de profiter du week-end comme il se devait. Et j’étais assez fière de moi d’ailleurs, parce que ni moi ni Paris n’en avions reparlé, partant d’un commun accord qu’il fallait juste attendre les résultats. Qui plus est, les deux jours avaient été chargée pour moi : révisions et tâches ménagères, conversation Skype avec une amie, et nouvelle organisation à propos de la cuisine, à savoir préparé des plats à l’avance pour éviter le drame Pané/Purée de la dernière fois...

Et finalement, la Saint-Valentin avait pointé le bout de son nez, et que je le veuille ou non, je m’étais faite une idée précise de cette soirée: On en avait discuté il y a quelque jours Paris et moi, et avions convenu d’un dîner au restaurant, avec en prime les enfants gardés par le Vieux Bob ! Chacun sa tâche : Paris le resto, et moi la garde dans enfants. Et de ce côté-là, le vieux Bob avait tenu ses promesses. Il ne manquait plus que Paris…que j’attendais depuis plus de 2 heures maintenant et qui n’était toujours pas là. Pour faire en sorte de pouvoir en profiter au maximum, j’avais réussi à convaincre le vieux Bob d’emmener les enfants à l’école le lendemain matin, pour que Paris et moi puissions vraiment profiter de notre journée à deux. Mais plus le temps passait, plus je perdais patience ainsi que toute motivation à vouloir fêter la fêtes des amoureux avec mon petit-ami. J’étais irritée par son absence, mais aussi légèrement déprimé par ce que j’avais appris dans le début de l’après-midi…les résultats de la prise de sang.

Je sais c’est idiot : il y’a deux jours j’étais complètement hors de contrôle et angoissée à l’idée d’être enceinte, et maintenant que les résultats venaient d’annoncer que je ne l’étais pas, je me sentais limite déçue. Je crois que je m’étais clairement faite à l’idée de pouvoir construire une vie avec Paris : il avait su me rassurer, assumer la situation, donnait même l’impression d’être ravi de la nouvelle malgré la galère que cela aurait été…alors forcément, j’avais cru qu’on pouvait y arriver, que cette grossesse aurait pu être une bonne chose. Mais tout tombait à l’eau, heureusement ou malheureusement, je ne saurais le dire…

Assise dans le canapé, dans la pénombre du salon car éclairée par une simple bougie sur la table basse, je croisais les bras et restait pensive, jusqu’à ce que le bruit de la porte me fasse sursauter et me pousse à me lever d’un bond.

Paris débarquait alors, se plantant devant moi avec un bouquet de fleurs pour mieux me faire passer la pilule de son oubli de réservation qui nous coûtait tous nos plans de Saint-Valentin…Je le regardais –ou plutôt non, le fusillais du regard – ne prêtant même pas attention aux roses rouges que j’avais dans les mains. Je ne disais rien, la mâchoire crispée pour me forcer à ne pas déverser ma colère tout de suite, sans réfléchir. Sérieusement, cela faisait un moment que je ne l’avais pas regardé comme ça. La dernière fois remonte au Marché de Noël…j’aurais pu aussi choisir la fois où je l’avais vu faire son show de stripteaseur, mais ce jour-là, il s’agissait plus d’une peine rageuse…alors que devant la patinoire et ce soir, il s’agissait d’une irritation, d’un agacement. J’étais agacée par Paris et sa manière si particulière de m’annoncer qu’il avait oublié la Saint-Valentin, qu’il avait oublié notre soirée, mais qui pensait qu’un bouquet et… une soirée PAS DU TOUT INTIMISTE, allait régler le problème !! Sérieusement ?!

Parce que oui, au moment où j’étais en train de le fusiller du regard, il me proposait une soirée collective à la mode Dunster. Un bal…Hhmmm, en d’autre circonstance, je me serais dit « chouette ! Un bal, ça pourrait être fun » ; surtout que, si y’a bien un truc que je rêvais de pouvoir partager avec Paris, c’était une danse…Mais premièrement pas n’importe laquelle, et deuxièmement juste entre nous ! Pas devant une cinquantaine de personnes, aussi sympa soient-elle…Non là franchement Paris abusais, et je comptais bien lui faire savoir. C’est pourquoi je commençais par lui rendre vivement son bouquet de roses, déclarant ironiquement « Super ! La plus belle Saint-Valentin de ma vie » Puis je retournais m’asseoir sur le canapé, pour recroiser les bras et lui balançais « Oh oui quelle bonne idée, j’ai vraiment hâte de te partager avec 50 personnes ce soir, c’est d’ailleurs pour ça que je me suis arrangée avec le vieux Bob pour qu’il s’occupe des enfants…c’est aussi pour ça que je me suis préparée pour l’occasion, passant plus de 2 heures à me coiffer, me maquiller, trouver la bonne tenue…pour au finale entendre « Exit le dîner romantique et GO la Dunster Partyyyyy !!! »» Plus que de l’ironie, c’était du sarcasme. Légitimé cependant ! Tous les efforts que j’avais fait pour que cette soirée soit parfaite pour nous tombait clairement à l’eau…mais est-ce que Paris en était le seul fautif finalement, ou est-ce que je passais mes nerfs sur lui, en plus de ma déception de cet après-midi ?

© charney
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Summer & Paris
Il était dans la merde. Voilà comment il pouvait résumer la situation alors que Summer venait ni plus ni moins que de l’envoyer paitre avec son bouquet de roses rouges pourtant, dans les cadeaux d’excuses, c’était genre le numéro 1. Marie-Claire lui avait assuré qu’un bouquet et une solution de secours étaient les meilleurs remèdes à une crise conjugale à cause d’oubli majeur. Apparemment sa petite-amie n’entrait pas dans le panel de consultation sinon, il ne serait pas dans cette merde totale. « Bébé… Je suis vraiment désolé » répéta-t-il en essayant de l’amadouer avec son regard le plus repenti du monde. Paris ne pouvait tout de même pas lui avouer qu’il avait zappé la réservation parce qu’il courait de bijouterie en bijouterie depuis quarante-huit heures pour trouver LA bague de fiançailles qui entrait à la fois dans son budget et qu’en prime, pourrait la rendre heureuse et fière de la porter. D’ailleurs, l’écrin de cette dernière lui brûlait la cuisse tant il redoutait le moment de poser la question fatidique. Etait-il prêt pour un aussi grand engagement ? Le mariage, ce n’était pas rien surtout qu’il s’était juré que s’il se mariait, ce n’était pas pour divorcer par la suite. Okay dans ses souvenirs, il avait évoqué le mariage uniquement dans un but professionnel afin de se donner l’image stable d’un homme que l’on peut aisément passer au grade supérieure. Et puis, une femme était utile pour garder les enfants. Or, s’il voulait présentement épouser Summer, c’était pour faire d’elle une femme honnête et offrir la chance à leur enfant à naitre de vivre dans une famille unie et aimante.

« Bon, oublions cette histoire de bal… On pourrait commander chez le traiteur et on dresserait la table avec des bougies. C’est romantique les bougies non ? Et puis, on serait en toute intimité à la maison.. On pourrait mettre de la musique… des pétales de roses sur la table ? Regarde, j’en ai tout un bouquet » tenta-t-il en se remémorant une photo dans le dernier numéro spécial Saint Valentin. « S’il te plait, je n’ai vraiment pas fait exprès… J’ai eu les idées ailleurs ces deux derniers jours même si ça n’excuse pas…. S’il te plait mon amour » continua-t-il en contournant le canapé pour venir se mettre accroupi devant elle, sa main libre sur son genou, l’autre étant toujours plâtrée jusqu’à fin avril. « Je pourrais même passer le costume que tu rêves de me voir porter depuis que tu l’as vu dans ma penderie »

Oui, Paris était prêt à tout pour se faire pardonner car il n’aimait pas l’idée qu’elle reste en colère contre lui. « Et je tiens à te dire que tu es magnifique mon ange » la complimenta-t-il avec un pauvre sourire désolé. Il aurait bien aimé rajouter que la colère la rendait très sexy à ses yeux mais il se disait que là, pour le coup, il se ferait castrer et il tenait à son service trois pièces.


Le costume serait un peu comme ça

electric bird.
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I think we have to talk


Si y’a bien un truc que je pouvais reconnaître c’est que Paris faisait tout, mais alors TOUT pour se faire pardonner. Mais hey : je suis une fille, je suis de surcroît un peu rancunière, ET fait non négligeable, c’est la Saint-Valentin Donc sa bourde est limite multiplié par 3 !

Toujours les bras croisés contre ma poitrine je détournais carrément la tête sur le côté pour ne pas croiser le regard de Paris qui implorait mon pardon. L’idée du traiteur, aurait pu être une bonne idée si je n’étais pas en colère contre lui ; l’idée des bougies aurait pu être très romantique, si il n’avait pas été aussi peu intéressée par cette Saint-Valentin ; l’idée des pétales de roses…auraient pu me défouler en dépiautant les pétales et que ça fasse jolie tout en passant mes nerfs….Bref, tout aurait pu être super, SI C’ÉTAIT CE QUI AVAIT ÉTÉ PRÉVU AU DÉPART !! Parce que là, tout partait en vrille. Toute cette journée n’était finalement que supercherie pour moi…Je prenais tout mal maintenant. A commencer par sa remarque sur le fait qu’il avait les idées ailleurs depuis deux jours. Tiens, comme c’est bizarre ? Cela a-t-il un rapport avec l’annonce de ma grossesse ? Cela l’avait perturbé plus que de raison finalement ! J’aurais dû m’en douter….il avait voulu me rassurer, mais au finale, cette nouvelle ne l’arrangeait pas du tout. Et je le comprenais…c’est bien ça le pire….

J’inspirais et expirais profondément pour chasser ma colère et ma déception, mais rien n’y faisait. Même cette histoire de costume que j’avais vu dans la penderie…enfin pas tout à fait : une infime petit riquiqui partie de moi acceptait encore de reconnaître que je rêvais de le voir dans ce costume…pour le lui retirer ensuite ! Mais là ?! L’admettre avec le sourire en disant « T’as raison mon cœur, ce n’est pas grave, ce n’est pas comme si j’avais attendu ce restaurant tout le weekend, hein ?! » plutôt m’étouffer.

Un dernier compliment de sa part pour se rattraper et je tournais enfin la tête vers lui, le regard toujours aussi assassin et le visage fermé : « Tu sais quoi ?! Oublies pour cette soirée. C’est rien. » Je me levais alors d’un bond, laissant Paris à genou devant le canapé, et je levais les bras en l’air en brassant l’air alors que mon sarcasme revenait « Ce n’est qu’une fête commerciale après tout ! » Mes bras retombaient bruyamment contre mon corps avant de s’agiter à nouveau devant moi à mesure que je parlais « De toute façon, elle commençait déjà mal cette journée, j’aurais dû m’en douté ! Donc on oubli, on passe à autre chose. Je vais pas me mettre à HUUUURRLLEEERR (**bah qu’est-ce que t’es en train de faire là ?**) parce que j’ai rêvé de ce dîner avec mon petit-ami tout le weekend en pensant que ça avait autant d’importance pour lui que pour moi…c’est pas non plus comme si j’avais espéré que cette soirée serait une manière de fêter nos un mois ensemble » Je montais le ton au fur et à mesure jusqu’à ce que je craque, redescendant la voix pour avouer : « c’est pas non plus comme si cette soirée marquerait un tournant dans nos vies ne les changeant à tout jamais… » Sans m’en rendre compte, j’allais et venait devant Paris, faisant les cent pas tout en vidant mon sac à ironies, avant de m’arrêter en plein milieu de cette ligne virtuel que mes pas avaient tracé. Je passais mes mains dans mes cheveux, de toute façon - soirée foutue, coiffure foutue – et soufflait désespérément. « Tu vas pouvoir être soulagé et retourner à des idées plus claires à partir de maintenant…je ne suis pas enceinte ! faux positif, tout rentre dans l'ordre. » déclarais-je, lâchant presque une bombe qui me faisait moi mal énormément mal au cœur…tout rentrait dans l'ordre ?? Vraiment ? alors pourquoi je réagissais comme ça ? Je devrais me réjouir non ? Moi qui pensais foutre en l’air la vie de Paris en lui imposant un enfant !! Me voilà soulagée, non ?! Je ne me comprenais plus, et c’est peut-être pour ça que j’avais l’impression que plus rien ne tournait en rond ; que cette journée avait été la plus dramatique de ma vie finalement…alors que bon, soyons honnête, ce n’était qu’une fête commerciale cette Sain-Valentin….ou pas.

Je reniflais légèrement - et cela ressemblait plus à une brève et micro inspiration qu’autre chose – avant d’oser admettre, un peu honteuse de mon comportement « Les roses sont magnifiques… » J’avais dit ça avec toute la sincérité du monde, mais également toute ma peine. Pourquoi, étais-je ainsi triste ?

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Summer & Paris
Toutes les excuses du monde ne servaient à rien devant une Summer en colère et blessée dans ses illusions. Paris s’en voulait vraiment de ne pas avoir saisi plus que cela l’importance d’une Saint Valentin. Pour lui, c’était un jour comme un autre -avec peut-être l’occasion de voir sa petite-amie en mode porte-jarretelle et regard de braise ; Pour le regard de braise, c’était checked bien qu’il était plus glacial qu’autre chose. Il la regarda, totalement impuissant faire de grands gestes tout en allant et venant dans le salon. Le jeune homme n’osa rien dire de peur de se faire envoyer chier une bonne fois pour toute. Ce n’était pas vraiment ainsi qu’il se voyait la demander en mariage… en prime, elle ne lui laissait guère l’occasion d’en placer une. Paris se releva, tentant un peu sur sa carrure pour la calmer mais rien n’y faisait, le ton grimpait et grimpait jusqu’à ce qu’elle lui annonce qu’il pouvait dormir tranquille, qu’elle n’était pas enceinte. Là, le souffle lui manqua et il resta interdit avant de se laisser tomber assis sur le canapé. « Tu n’es pas enceinte ? » répéta-t-il alors qu’elle prenait le bouquet de roses et le complimenta. Si elle savait combien là, présentement, il en avait rien à carrer des fleurs… Elle pouvait même les brouter si cela lui faisait plaisir, il était trop concentré sur l’information vitale qu’il venait de se prendre en pleine tête. « Tu n’es pas enceinte.. » reprit-il avec une sorte de tristesse. Depuis deux jours, il n’avait cessé de penser à cet enfant, à comment il désirait l’élever et surtout quelle éducation il voulait lui inculquer. Puis, cette histoire de mariage, Paris en avait presque planifié dans sa tête, les moindres détails. Deux jours de cogitation pour rien. Il n’y avait pas de bébé. Retour à la case départ.

Dans sa poche, l’écrin ne le brûlait plus. C’était bien au-delà de ça ! Paris avait envie de plonger sa main et de jeter cet objet qui était synonyme de cette vie qu’il s’était imaginé. Une vie où il aurait été un père, un mari. En même temps, il ne pouvait nier qu’il était soulagé. Avoir un bébé maintenant serait du suicide financièrement surtout que la machine judiciaire pour la garde des enfants étaient lancées depuis peu -d’où la présence de ce fameux costume dans la penderie. Le Dunster allait devoir s’en vêtir pour la future audience préliminaire afin de savoir si oui ou non, on lui confiait la garde provisoire de sa tribu. Et puis, une demande en mariage après seulement un mois de couple, c’était bien trop tôt. Le jeune homme était perdu entre déception, soulagement, regret, tristesse. « J’ai besoin d’un verre » lâcha-t-il en se relevant pour rejoindre le petit bar où il se servit une bonne dose de whisky qu’il avala cul sec. Il n’arrivait pas à retrouver les idées claires. Machinalement, il plongea sa main dans la poche de son pantalon, attrapant l’écrin de velours. Dissimulé derrière le bar, Summer ne pouvait pas se douter qu’il venait de cacher ce dernier dans un recoin. « Je.. Je… Enfin je suis désolé pour le bébé et désolé que tu aies cru que cela me soulagerait que tu ne sois pas enceinte… J’aurais vraiment aimé être père même si c’était aller au-devant des emmerdes… Tout comme je suis désolé d’avoir gâché ta saint Valentin. J’ignorais que c’était si important à tes yeux. Si je pouvais remonter le temps en arrière, crois-moi, je ferais en sorte de ne pas oublier » avoua-t-il sans donner les véritables raisons. Il valait mieux que Summer lui en veuille en pensant qu’il était juste tête en l’air car il souffrait bien trop d’avoir perdu ses illusions concernant cet avenir doré. Oui, cette bague devait rester un secret dont il en serait le farouche gardien. « Dis-moi, comment me faire pardonner ? »

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J’avais peut-être lâché la nouvelle de la pire des manières qui soit. Je le sais. Je le sais d’autant plus qu’au moment où j’avais articulé des mots, je l’avais regretté. Mais, irrationnelle, j’étais malheureuse. Et je venais de rendre Paris malheureux également. Les roses n’avaient été qu’un prétexte pour redescendre d’un étage dans la colère qui m’avait envahi, mais je savais que le constat sur ces fleurs ne servait à rien. J’étais debout à un mètre de Paris alors que ce dernier se laissait tomber sur le canapé, et en voyant son air – pire, en entendant le ton de sa voix – j’avais envie de mourir.

J’avais envie de le prendre dans mes bras, de lui dire pardon – pardon de lui avoir craché ainsi la news au visage, pardon de lui avoir donné de faux espoir concernant la grossesse – mais je restais figée au milieu de la pièce en me disant que je n’avais surtout pas le droit de venir envahir son espace vital en cet instant. Surtout que c’était moi qui venait de le blesser. Parce que oui, il était blessé, ça se voyait ! Et puis, sérieusement : il venait de demander un verre. Si ça, ce n’était pas LE truc qui prouvait qu’il n’était pas bien ?! Même à ce moment-là d’ailleurs, je n’avais pas bougé ni même parlé. Il en avait besoin et j’étais la dernière personne qui pouvait lui faire la morale en lui disant de ne pas boire. C’est moi qui venais de lui en donner envie ! Il se dirigeait de ce fait vers le bar et se servait un verre de whisky sec derrière le comptoir, qu’il but d’une traite, et je le fermais les yeux pour ne pas voir ce geste de souffrance dont j’étais responsable, me pinçant les lèvres comme pour empêcher une boule gênante se former dans ma gorge. La voix de Paris résonnait à nouveau dans la pièce et je secouais la tête en levant cette dernière pour regarder le plafond et inspirer profondément. J’avais envie de pleurer…J’étais clairement à fleur de peau, ne sachant plus si je devais être soulagée, en colère, triste…Il s’excusait à nouveau, et je me demandais si tout ça servaient réellement à quelque chose : quoiqu’il dise de toute façon, le mal était fait et ses mots n’apaiserait pas mes émotions. Je soufflais alors avant de regarder le sol à mes pieds et joignait mes mains devant moi pour les triturer nerveusement. Embarrassé et consternée par mon attitude d’il y quelques minutes, je me laissais choir sur le rebord du canapé, avant de dire honnêtement : « T’as rien à faire pour te faire pardonné…t’as déjà fait le nécessaire. C’est moi qui suis infâme à te faire payer cette journée. » Que dire ? Lui dire que je ne savais pas moi-même pourquoi je prenais tout à cœur de cette manière ? Étais-je à ce point déçue par cette soirée de Saint-Valentin à juste raison ? Ou est-ce que ceci n’était qu’une étape à l’effet boule de neige provoqué par les résultats de la prise de sang ? Si cette dernière avait confirmé que j’étais belle et bien enceinte, est-ce que j’aurais autant mal pris l’oubli de Paris ??

Une part de moi avait envie de penser que, OUI : je serais tout autant en colère, si ce n’est plus… Mais de l’autre, je pensais exagérer un peu également. Assise sur le canapé, les yeux rivés sur mes mains jointes au-dessus de mes jambes, j’avais le cerveau déconnecté au point de ne pas savoir si c’était moi qui parlait maintenant ou une autre : « Je ne demandais pas grand-chose pour la Saint-Valentin de toute façon…Si ce n’est être avec toi. Et…tu es là » Mon ton distant n’était peut-être pas convainquant, mais pourtant j’étais sincère. Peu importe comme cette soirée devait se passer en réalité, du moment que Paris était à mes côtés. « Alors pourquoi j'ai envie de pleurer ? » avais-je soudain demandé, levant les yeux en direction de Paris, complètement désemparée. Je ne comprenais vraiment plus rien !! qu'est-ce qu'il m'arrivait ?


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Summer & Paris
Paris se sentait vide de l’intérieur. Ce bébé, c’était idiot, mais l’espace de trois jours, il avait vécu avec lui, dans ses pensées, dans sa vision de l’avenir. Une petite fille aussi mignonne que Summer ou un petit gars qui lui aurait ressemblé comme deux gouttes d’eau. Trois jours où il s’était même imaginé marié à cette femme, fondant une famille et vivant dans une grande maison… pourquoi pas une ferme qu’il aurait rénové de ses mains pour leur offrir tout le confort du monde. Un rêve qui s’était brutalement effondré comme un château de cartes. S’il avait été tout seul, sûrement se serait-il bien beurré la tronche tel un petit LU avec le whisky mais hors de question que de se montrer en spectacle devant Summer. Non, il ne voulait pas lui offrir cette image dégradante…. Paris buvait de temps en temps, une bière, un whisky mais jamais au point de finir ivre mort. Il avait toujours la vision de son père alcoolique qui venait le hanter dans ces moments mais pour une fois, il n’aurait pas dit non à l’oubli grâce à la bouteille.

A la place, il préféra demander à sa petite-amie ce qu’il pouvait faire pour se faire pardonner, pour essayer de sauver un peu de cette soirée mais le cœur n’y était plus vraiment. Il était morose mais il se devait de montrer bonne figure, d’être fort pour cette femme. Paris ne voulait pas se souvenir de ce jour jusqu’à la fin de sa vie et encore moins que les traits de Summer restent figés à jamais dans cette tristesse. Peut-être que c’était égoïste mais il en avait marre des souvenirs tristes. Il voulait des « heureux » pour pouvoir contrer ceux qui ne l’étaient pas. Or, cette saint Valentin resterait gravée comme la fin de son rêve et de ses illusions. Le mal était fait malheureusement. « Tu n’es pas infâme, tu en as gros sur le cœur et je t’ai déçu une nouvelle fois » soupira-t-il, conscient de ses erreurs. Paris se rapprocha d’elle jusqu’à glisser sa main dans ses cheveux pour mieux amener son visage contre son torse. « Tu te demandes réellement pourquoi ? Summer, soyons honnête deux minutes. Tu voulais ce bébé autant que je le voulais. Durant trois jours, nous nous sommes mutuellement imaginés dans le rôle d’une mère, d’un père et finalement on se rend compte qu’il n’y a pas de bébé… C’est comme un deuil…C’est aussi triste qu’un deuil » soupira-t-il avant de se pencher pour déposer un baiser sur le sommet de son crâne. « Peut-être qu’un jour… peut-être qu’un jour se rêve se concrétisera »


electric bird.
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Désemparée, je cherchais des réponses à mon comportement qui ne semblait plus si rationnel. J’avais regardé Paris avait tellement de douleur dans le regard que j’avais finalement eu peur d’y voir un reflet dans le sien. C’est pourquoi, quand il me rejoignait, je n’avais pas voulu relever la tête, laissant ainsi mon petit-ami passé sa main dans mes cheveux, m’approchant contre son torse. J’encerclais instinctivement sa taille, tandis qu’il m’apportait une réponse que je connaissais au plus profond de moi. « C’est vrai… » Avouais-je enfin « Je le voulais ce bébé…Mais je me sens bête parce que… » Je m’écartais de son torse pour relever la tête et regarder Paris « ...J’ai pas arrêté de me dire que cette grossesse allait chambouler ta vie. Qu’elle chamboule la mienne, je me disais que c’était mon problème. Mais la tienne ? Je me disais que c’était injuste. Et puis, je n’ai pas cessé de te dire que c’était une galère, qu’on est trop jeune, et tout et…. » et, finalement…je me contredisais. « …et je suis pourtant là, à pleurer ce bébé qui n’a même pas existé. Et je me sens conne, et coupable et… » Je soupirais, exaspérée avant de me recoller contre Paris pour resserrer mon étreinte « et désolée de t’avoir donné de faux-espoir. J’aurais jamais du te dire pour les tests de grossesses. J’aurais dû attendre les résultats de la prise de sang. »

Je me taisais quelques instant, apprenant à faire avec cette nouvelle tristesse à laquelle je ne m’attendais pas, tandis que Paris déposais un baiser sur le haut de mon crâne avant de me dire que tout n’était pas perdu. Après tout, il avait raison, ce n’était que partie remise, non ? Au final, quelqu’un ou quelque chose venait de nous laisser une chance de vivre notre vie à deux avant ! Autant le prendre du bon côté en se disant qu’on allait pouvoir faire ce qui était prévu pour nous, avant d’envisager un enfant. Et puis, il y en avait déjà 5 que Paris devait éduquer. Un de plus aurait pu tout compliquer. J’inspirais profondément et me relevait pour me planter devant Paris et lui sourire timidement : « Pas "peut-être"…. » Ne le lâchant pas du regard, je rectifiais telle une promesse : « Un jour. Ce rêve se réalisera. » Et de la pointe des pieds, je me mettais au niveau de Paris pour déposer un baiser tendre, à la fois remplie de pardon et de promesse d’avenir. « Pardon mon cœur d’avoir été aussi brutale… » Je plissais ensuite du nez, avant d’entourer mes bras autour de son cou et d’ajouter « MAIS….t’as vraiment pas assuré pour le resto » et puis, par devoir de continuer à vivre et reprendre le cours de nos vies, je pouffais légèrement de rire, décidant de prendre un peu plus a la légère cette soirée Saint-Valentin gâchée



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Summer & Paris
« Arrête de t’en vouloir… C’est idiot je sais mais j’ai vraiment aimé imaginer ce bébé, j’ai été heureux durant ces trois jours, ôtes toi ça de la tête. Tu m’as fait un beau cadeau même si, malheureusement, ce n’était pas éternel » lui dit-il avec assurance. Oui, durant trois jours, il avait vécu dans une sorte de brouillard magique mais toutes les bonnes choses avaient une fin. Ce bébé ne devait pas être là maintenant mais qui sait, un jour, ils le feraient mais en l’ayant vraiment voulu et désiré. « Tu as le droit de pleurer notre bébé mon ange ! Tu as le droit d’être affectée par sa perte. Je sais qu’il n’a jamais vécu mais c’est comme cela que je le ressens… Un peu comme une fausse couche, tu vois ce que je veux dire ? L’espace de quelques jours, on s’est tous les deux inventé une vie tout autre… Ce n’est pas quelque chose de mal, au contraire. Cela prouve seulement que toi et moi, nous étions prêt à faire ce grand pas de géant ensemble, tous les deux et ça, c’est la seule chose que je veux retenir » ajouta-t-il en resserrant son étreinte autour d’elle. Dire qu’il avait été à deux doigts de la demander en mariage… Si Paris avait douté de la force de son engagement envers Summer, il ne doutait plus. Cette femme était faite pour lui.

C’est alors qu’elle vint lui dire que ce ne serait pas peut-être mais que ce bébé, ce rêve se réaliserait. Un jour, lorsqu’ils seraient prêts, ils feraient cet enfant. Cette promesse lui arracha un sourire à en faire pâlir ceux des publicités pour dentifrice car Paris était tout simplement heureux. Oui, heureux de voir qu’un jour, son rêve d’être père se réaliserait et que ce serait dans l’amour le plus inconditionnel qu’il serait conçu. « Je prépare la bague de fiançailles dans ces cas-là » lâcha-t-il non sans humour bien que techniquement, cette dernière attendait sagement que le bon moment arrive pour se présenter aux yeux de sa future propriétaire. Les bras autour de la taille de son ange, il se laissa embrasser, déposant ensuite un baiser sur le bout de son nez. « Je sens que cette histoire de restaurant va me poursuivre ! J’ai une idée… je réalise l’un de tes rêves/fantasmes/envie et tu me pardonnes, cela te va ? » lui proposa-t-il avec une petite moue suppliante afin de l’attendrir. Au moins, nota-t-il, l’orage était passé car son ange rayonnait à nouveau, l’éblouissant de sa beauté naturelle.

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Je comprenais parfaitement l’image que venait d’utiliser Paris pour exprimer la peine que l’on ressentait lui et moi. Une fausse-couche, ça pouvait s’apparenter à cela. Et bizarrement, le fait d’user de ce mot me permettait de mettre une émotion légitime à notre perte. Je ne me sentais plus idiote à l’idée de pleurer pour une chose qui n’était pas arrivée. Je ne me sentais plus conne à l’idée d’éprouver un regret quant à cet avenir bancal certes, mais important qui avait été proposé…Et Paris avait une nouvelle fois raison : La seule chose que toute cete histoire prouvait, c’est que lui comme moi s’étions senti prêt à vivre ça ensemble. Il n’avait pas cherché à me convaincre de l’avortement, je n’avais pas eu besoin de me batailler pour lui dire qu’il était hors de question pour moi de ne pas avoir cet enfant. Aussi étrangement que cela s’était produit, on avait clairement mis a plat des intentions communes : fonder une famille ; et mieux encore, on avait eu envie de la fonder ENSEMBLE ! Voilà ce qu’on devait retenir. Cette note positive !!
C’est pourquoi, quand Paris avait émis l’hypothèse d’une prochaine fois, je n’avais pas hésité à rectifier ses paroles et transformer cette hypothèse en promesse. Franchement, s’il y avait un homme en qui je pouvais avoir suffisamment confiance pour faire un enfant et fonder une famille ? C’était bien Paris ! Je m’étais toujours promis que le jour où je déciderais d’avoir un enfant ce serait en bonne connaissance de cause avec l’objectif essentiel de le concevoir avec tout l’amour que je pouvais avoir pour son futur père, et autant dire que je ne pouvais pas aimer un homme plus que je n’aimais Paris ! Ce qui est assez flippant en soi, je dois bien le reconnaître. Cela faisait à peine un mois que l’on était ensemble, et on se promettait déjà avenir et enfant ? Quelle personne saine d’esprit ferait ça ? Hein ? Et c’est bien là toute la conclusion finalement : Je n’étais pas saine d’esprit, non. J’étais folle ! Complètement folle de Paris. Et c’est à cause de cette même folie qui me caractérisait que je répondais à l’évocation des fiançailles : « Oui mais alors pas trop grosse hein ?! Parce que j’ai les doigts trop fins, ça ferait masse ! » Je souriais alors, reprenant un air bien plus heureux dans ma voix comme dans mon regard.

C’est sur une note plus joviale que je décidais de prendre les choses après cela. A commencer par remettre sur le tapis cette histoire de dîner raté, non sans rire parce que je ne voulais pas en vouloir à Paris trop longtemps. Et puis…soyons honnête deux minutes : ce n’est pas que je ne VEUX pas ! C’est que je ne PEUX pas ! J’étais partie du principe que c’est rattrapage bidon et ces sourire ne me feraient ni chaud ni froid, mais je me mentais à moi-même effrontément. Sa tête, son sourire, sa petit moue enfantine quand il cherchait à se faire pardonner ?! Tout me faisait craquer très vite, trop vite… et à peine avais-je joué les filles dégoutée tout à l’heure que mon cœur lui avait déjà tout pardonné. Malheureusement pour ma tête qui se débattait avec ses « NON, on sait resister, on est en colère et on a de la peine, alors il doit en chier ! ». Le cœur avait gagné la bataille. Et il bondissait dans ma poitrine en signe de victoire quand Paris proposait de réaliser une envie ou un fantasme pour se faire pardonner. Des envies, des fantasmes, j’en avais pleins !! « Hmmmm, proposition qui mérite réflexion, je l’avoue » déclarais-je en portant une main sous mon menton, en le frottant pour faire mine de réfléchir réellement. Non parce que dans le fond : l’envie était toute trouver. Si y’a bien un truc que je rêvais de faire avec Paris, et donc l’occasion ne s’était pas encore présentée : c’était de danser avec lui. C’est vrai quoi, il est danseur, il a ça dans la peau et…j’avoue qu’il m’en arrivait même d’envier Zoïa parfois ! (Zoïa où n’importe quel autre partenaire possible de sa troupe de danse) Cette dernière partageait une chose que jamais je ne pourrais partager au même degré avec Paris…Attention, ce n’était pas de la jalousie mal placée, hein ?! Loin de là. C’était juste un fait : Paris et la danse, c’était une autre histoire d’amour, et je me prenais parfois à regretter de ne pas avoir pris de cours de danse plus jeune, faire partir d’une troupe de danse, ne serait-ce que pour avoir la chance de vivre cette expérience avec Paris aujourd’hui.

Vous me direz, tout n’est pas infaisable ! Je peux très bien danser avec lui le temps d’une danse ? C’est vrai…mais j’avais peur que ce ne soit jamais aussi beau, aussi prenant pour Paris que ça ne le serait pour moi. Et puis, fait non négligeable, je n’étais pas du tout un pro. Je me défendais pour danser en boîte et me déhancher à ma façon pour séduire (ou non), mais ça n’avait RIEN A VOIR avec une danse orchestré par deux pros de la danse. Limite, je me sentais un peu comme Bébé « Frédérique » Haussmann et ses pastèques devant un Johnny Castle ultra sexy qui n’a plus rien à prouver question danse. Autant dire  « grosse quiche qui rêvait de danser avec lui mais qui ne savait pas comment s’y prendre. » Et alors que Paris attendait patiemment que je lui fasse part de mon envie, cette dernière arrivait enfin à trouver LA façon dont elle allait se dévoiler. Sans un mot, je me détachais de Paris  et me rendait un peu plus loin dans le salon près du meuble chaine-hifi. J’étais persuadée avoir vu ce vinyle quelque part dans la collection de Paris. En bon danseur qu’il est, il avait forcément des références et j’étais ravie de savoir que celle à laquelle je pensais en faisait partie. Je fouinais un peu et trouvais enfin mon graal ! Je crois que de son côté, Paris avait compris ce que je voulais faire, mais attendait patiemment en plein milieu du salon. Légèrement fébrile, je déposais le vinyle dans le tourne disque, allumait l’ampli des enceintes, et amorçait les premières notes de la cultissime chanson de Solomon Burke, Cry to Me, faisant partie de la bande originale de Dirty Dancing.

Et alors que la musique résonnait dans la pièce, je m’approchais de Paris, et avec la même intonation que Bébé, je demandais enfin : « Danse avec moi… »


© charney
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Summer & Paris
Paris lui avait tendu la perche : s’il y avait quoiqu’il puisse faire pour se faire pardonner, qu’elle le dise -ou se taise à jamais. L’américain préférait tout de même qu’elle le lui dise car il avait envie de se faire pardonner et puis, il n’était pas contre l’idée de pouvoir faire quelque chose avec elle, qu’importe ce qu’elle avait en tête. Aussi, lorsqu’il la vit se diriger vers la chaine hifi, il comprit aussitôt. Elle voulait danser avec lui, chose qu’ils n’avaient encore jamais fait. Etonnant quand on savait que monsieur était un danseur confirmé. Pourquoi diable n’avait-il jamais dansé avec sa petite-amie ? Mystère ou simplement parce que l’occasion ne s’était jamais présenté. Un sourire attendri étira ses lèvres tandis qu’il ôtait son atèle pour être bien plus libre dans ses mouvements. Sa petite fêlure s’était résorbée durant ces quinze derniers jours et il ne portait cette chose uniquement pour éviter de se faire mal. Or, ce n’était pas une danse qui allait le tuer. Le couple n’allait pas se lancer dans une danse professionnelle mais simplement partager un moment tendre et complice.

Une danse qui s’annonçait bien plus sensuelle qu’il ne l’avait prédit pensa-t-il en entendant les premières notes de la musique de ce film archi connu par les amoureux de la Danse. Dirty Dancing. Paris se souvenait de la première fois qu’il avait vu ce film : il avait voulu être cet homme. Il avait voulu danser comme lui, être aussi doué que lui. Ce film était devenu une référence à ses yeux et ce soir, il allait prendre une toute autre dimension. « Approche » murmura-t-il sans la quitter des yeux quand elle lui demanda de danser avec lui. Le jeune homme la laissa approcher et lorsqu’elle posa ses mains sur ses épaules, il amorça un léger mouvement de balancier, sa main non plâtrée venant se glisser au milieu de son dos pour mieux la faire ployer en arrière, lentement avant de petit à petit se mouvoir sur le rythme de la musique. Ainsi, il imprima un mouvement du bassin, l’entrainant à sa suite tout en la faisant se cambrer en arrière, plusieurs fois de suite. Cette danse avait quelque chose de spécial à ses yeux. C’était la première fois qu’il dansait avec amour et non à la recherche de la perfection. Ici, pas de compétition, pas de chorégraphie juste un couple dansant l’un contre l’autre et Paris prenait son pied comme jamais car il avait l’impression de communier avec Summer au travers de sa propre passion. Oui, c’était troublant, excitant et terriblement envoutant.

electric bird.
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