Weekend rando. PV.

Rien de telle qu’une randonnée pour s’évader un petit peu, aérer son esprit et ses poumons. Nous étions donc partis très tôt dans la nuit afin de nous rendre vers le nord et profiter de cette journée qui allait être rythmée de vue splendide et de marche intense ! Ce genre d’escapade ne me faisait pas peur, j’adorais marcher et même des heures durant. Et malgré mes airs de petite princesse, parfois un peu trop ressortant, j’aimais également poser une tente dans un endroit surprenant afin d’y passer une nuit en pleine nature, loin de tout le confort traditionnel. Cette fois-ci, j’étais avec Bonaventure et cette expérience ne pouvait être que formidable au vue de la personne qu’il était. Il m’avait proposé cela, directement, facilement, comme si j’étais la personne avec qui il était certain de préféré ce moment. Nous étions arrivés et ce fut un soulagement pour nous deux. La route avait été longue et difficile. « Moi non plus ! C’était long mais ça en vaut la peine. » Lui dis-je toute sourire. Il faisait encore sombre lorsque nous sortions de la voiture. Il n’y avait presque personne et c’était idéal pour que nous puissions être tranquilles sur les chemins de randonnée. Je m’étais fortement bien équipée, mes chaussures étaient adaptées et je m’étais habillées en conséquence. Nous nous dirigions vers le coffre et Bonaventure me tendis mon sac que je pris et mis directement sur mes épaules. « Oui on va être tranquille là. J’ai trop hâte de commencer ! » Dis-je le ton plein d’enthousiasme. J’étais très heureuse d’être ici avec mon ami, c’était une chose que j’adorais et j’adorais la personne avec qui j’allais partager cette journée, c’était en quelque sorte l’idéal et cela s’annonçait parfaitement bien. Bona plaisanta en me disant que c’était la première fois qu’il préparait un pique-nique à deux heures du matin et je ris en même temps que lui en ajoutant : « Maintenant que tu es mon partenaire de randonnée, ça arrivera plus souvent ! » Nous avions absolument tout prévu et Bonaventure semblait être habitué, il avait même pensé aux détails les plus futiles à mon sens et c’était au final, de très bonne augure si jamais il nous arrivait quelque chose. Alors, mon ami me proposa de commencer notre marche mais il me demanda également si je ne voulais pas me dégourdir les jambes sur le parking avant. C’est tout naturellement que je lui répondis : « Non, je me dégourdirais les jambes en marchant sur notre parcours ! Allons-y ! » J’étais absolument excitée comme une puce, c’était une expérience incroyable qui nous attendait et j’étais vraiment heureuse à l’idée de partager ça avec un homme qui était très cher à mon cœur.  Nous commencions notre marche et déjà les alentours étaient très beaux, nous étions en pleine nature et c’est ce que j’adorais dans ce genre de promenade. « Tu ne peux pas savoir comme j’ai hâte d’aller au Chili, en plus de partir loin d’Harvard, il y aura tout le monde avec nous. Puis sans compter le trek, ça va être juste génial ! » Dis-je à mon ami tout en marchant, notre allure était soutenue mais nous nous retenions un petit peu pour le moment pour ne pas nous fatiguer trop vite. Puis l’important était que nous resserrions encore plus nos lien, épancher notre complicité et notre amitié. J’étais à l’instant heureuse.

J’étais vraiment très excitée à l’idée de découvrir maintes paysages et être avec Bonaventure était le combo parfait à un week-end détente et rigolade assurée. Bonaventure était le genre de meilleur ami à qui je pouvais absolument tout confier, que ce soit de mes plus grandes peurs à mes plus grosses hontes et tout cela sans être jugée un seul instant. Il avait ce genre de valeurs qui n’étaient pas forcément très chères aux yeux de tous qui le rendait fortement intéressant et très respectueux. Le jeune homme avait bravé des tas d’évènements tragiques durant son existence et cela nous liait intimement, je le ressentais à chaque fois que nous passions du temps ensemble. J’avais évoqué le fait que nous recommencerions ce genre d’expérience et il avait l’air d’être du même avis que moi ; ce qui m’enchanta immédiatement. Tout ce dont j’avais besoin en ce moment ce trouvait dans cette randonnée et je ne pouvais être plus épanouie qu’à ce moment-même. Puis il évoqua sa hâte d’être au Spring Break, hâte que nous partagions tous les deux, et ajouta qu’il espérait savoir nager d’ici-là. « Ah oui c’est vrai… Ou est-ce que tu en es avec la nage ? Parce que je comptais bien aller nager avec les dauphins avec toi. » Je ris légèrement tout en reprenant un air sérieux. « Non sérieusement, si tu as besoin d’aide je suis là, même si je suppose que tu en as déjà trouvé ailleurs. » Je me disais à ce moment-là que Bonaventure ne devais pas être avantagé avec cette lacune mais j’étais persuadée qu’il allait y arriver, il était très doué et puis, nager était censé être quelque chose d’inné à la base, alors j’imaginais que même avec un membre de moins, il saurait trouver ses marques dans cette discipline. Il m’expliqua pour finir qu’il avait déjà fait quelques Trek mais surtout en Asie, il n’avait jamais été au Chili. Je savais que Bonaventure aimait voyager mais j’étais loin de me douter qu’il était un féru de l’Asie. « Ah bon ? La chine et tout ça ? Je ne savais pas que tu aimais voyager dans ces coins-là. Tu as de la chance, j’aurais aimé faire de grands voyages moi aussi. C’est pas grave, un jour on fera un trek là-bas ensemble ! » Je ris quelque peu avant de lui offrir mon plus grand sourire. « Tu as déjà visité Paris ? » Finissais-je par lui demander tout en commençant à m’essouffler légèrement ; nous étions en train de monter une pente qui commençait à me sembler interminable.

Apparemment Bonaventure ne coulait plus lorsqu’il voulait nager, il me demanda si c’était bon signe, dans un éclat de rire et quelques jacassements, je le regardai avec la mine joyeuse et dis : « Très bon signe ! Je te félicite ! » Je plaisantais mais loin de moi était l’idée de me moquer de mon ami. Il n’était pas fan de l’eau et je respectais cela plus que n’importe quoi d’autre. « Non ! Je plaisantais ! Mais je t’avoue que si l’occasion venait à se présenter, je le ferais et bien sûr que les dauphins sont gentils ! » Je me mis à rire encore un peu avant de réfléchir quelques secondes et de reprendre : « Mais tu sais, un jour, j’ai lu sur internet que ces bêtes-là sont vraiment perverses ! De vrais accros au sexe. Je sais, ça parait débile mais je te jure Bonaventure, si tu as l’occasion, regarde sur internet... » Je ne rigolais pas, je l’avais vraiment vue et si j’en avais eu l’occasion, j’aurais directement appuyé mes mots avec un article ou deux sur la faune aquatique . « Plus sérieusement, si un jour tu veux t’intéresser à la mer ou tout ce qui touche au monde aquatique, appelle moi. J’adore ça, j’ai appris énormément de trucs plus loufoques les uns que les autres sur les fonds marins, c’est passionnant. Presque autant que les étoiles. » Dis-je tout en souriant et relevant la tête vers le ciel pour voir s’il était étincelant de petites lumières dorées.
Bonaventure prenait des cours pour adulte à la piscine et je trouvais cela génial qu’il prenne les choses en main pour pouvoir pallier à cette lacune. « Oui je peux comprendre, avec les cours et tout ça, c’est pas facile. Mais je suis sûre que bientôt tu seras comme un poisson dans l’eau ! Au final quand tu as la technique, après, tout va bien… »  Ajoutai-je comme pour rassurer mon ami, même s’il avait déjà l’air confiant.

Il m’expliqua qu’il avait visité mainte pays et qu’il le faisait depuis qu’il était adolescent. Je trouvais cela vraiment passionnant et j’enviais vraiment mon ami. Je n’avais jamais vraiment beaucoup voyagé et c’était une chose que j’aurais adoré faire. « Ouah, Tu as vraiment eu du courage d’aller jusque là-bas… Mais je comprends ce que tu veux dire, le dépassement de soi c’est vraiment quelque chose qui te fait te sentir bien, c’est comme quand je cours des heures et des heures. Enfin, dans ton cas c’est plus intéressant, mais tu m’as compris. Je n’ai jamais fait de rafting, mais c’est assez impressionnant parfois, je trouve mais ça doit être une sacrée expérience aussi ! » Dis-je tout en économisant mon souffle au plus possible. J’avais l’habitude de marcher vite et longtemps mais pas de discuter en même temps, c’était là pour moi la plus grande difficulté mais je ne pouvais absolument pas m’empêcher de parler avec mon meilleur ami, ça m’était impossible ! « Moi je suis d’accord, je veux bien t’accompagner. Je ferais le tour du monde avec toi si on en avait l’occasion ! » Dis-je tandis que je me mis à regarder l’horizon. La vue devenait de plus en plus belle et je m’émerveillais déjà devant le paysage que la nature nous offrait. Puis j’avais demandé au garçon s’il avait déjà visité Paris, la réponse fut positive et d’ailleurs c’était assez drôle car nous avions visité cette ville au même âge. Il me demanda par la suite vers quel pays j’aimerais m’envoler si j’en avais l’occasion. « Moi aussi j’étais avec mes parents et j’avais aussi quatorze ans ! Là tout de suite ? Euh… J’irais à Tokyo. J’irais à Tokyo parce que, déjà, je ne suis jamais allée au Japon. Je ne suis jamais allée en Asie tout court en fait. Puis je trouve que le Japon, c’est un pays assez fascinant avec beaucoup de culture et ce que je préfère quand je voyage, c’est justement de découvrir de nouvelles cultures et tout… Je sais que ce n’est peut-être pas la ville la plus idéale pour faire du Treck mais je ne sais pas, quand on évoque le Japon je suis tout de suite curieuse. Et toi Bona ? Tu voudrais aller où ? » Lui demandai-je tout en le regardant, pleine de questionnement.  

Sorry:

Je ne me rendais pas du tout compte que j’étais presque en train de monopoliser la parole avec Bonaventure. Cela devait être assez gênant pour le garçon mais cette logorrhée était vraiment bon signe ; cela signifiait que je me sentais bien mais aussi que j’étais parfaitement épanouie avec lui à mes côtés. J’avais commencé à parler des dauphins et j’avais également partagé avec le jeune homme ma découverte les concernant. Je me trouvais à ce moment-là un petit peu idiote mais je me rendis vite compte que cela l’avait fait rire, alors, je souris en riant quelque peu de concert avec lui. « Je pense qu’il y a autant d’hommes pervers sur terre que de dauphins pervers dans la mer, alors marcher dans la rue ou nager avec ces mammifères revient exactement au même ! » Je me mis à rire encore plus fort lorsqu’il m’évoqua son viol. « Après tout, selon moi, normal que même des dauphins voudraient te violer, vu ton physique séduisant Mister Weasley. » Je n’arrêtais pas de rire et en plus j’étais en train de faire des blagues assez vaseuses à mon partenaire : C’était le signe qu’Amanda était revenue et qu’elle comptait bien le faire remarquer.

Il m’expliqua le principe de son apprentissage en me disant qu’il était adapté en plus d’être accéléré et je trouvais cela vraiment formidable qu’il ait pu trouver ce genre de cours. « Ah oui c’est génial que tu aies pu trouver ce genre de cours. Ça doit vraiment te changer… J’ai hâte qu’on aille à la piscine ensemble, ou même, qu’on puisse nager dans l’océan pacifique. » Je me mis à lui sourire largement tout en continuant à marcher près de lui. Le vent était présent, le froid également mais notre marche intensive commençait déjà à me donner chaud, j’espérais que nous puissions profiter de notre randonnée avec pour ami le soleil mais pour le moment, ce n’était pas vraiment le cas.
Bonaventure me parla de ses voyages et la conversation prenait une tournure un peu plus intime maintenant. J’aimais cela car nous apprenions à nous connaître davantage malgré déjà toutes les connaissances que nous avions l’un sur l’autre. « Aller, t’en fais pas, quand on sera au Chili je suis sûre que tu nageras comme un vrai poisson ! Du coup, notre Trek sera encore mieux que tous les autres que tu as fait jusqu’à présent ! Puis si en plus tu as cette nouvelle prothèse et que tu peux monter sur un vélo… Il se pourrait bien qu’on s’amuse encore plus que prévu ! » Bonaventure avait un sacré potentiel, il était sûr qu’il s’en sortirait mieux que personne et je m’étais promis que je le soutiendrai quoi qu’il arrivait. « Mais moi ça me va si tu m’emmènes partout avec toi ! Mais c’est toi qui vas te lasser de moi tellement je parle, dis-le moi si tu préfères plus de calme, au fait. » Lui précisai-je. Il était possible que le jeune homme aimait se retrouver serein et en pleine quiétude devant les paysages que nous offrait cette randonnée, alors s’il voulait que je me taise un petit peu, il n’avait qu’à me le dire et j’appliquerai aussitôt. Je lui avais communiqué mon goût pour le Japon pour un éventuel voyage imminent et il me répondit que c’était un très bon choix. Alors je souris tout en l’écoutant. Puis il termina en me disant qu’il avait pour rêve d’aller sur les traces de ses origines, en Afrique. « Oui je comprends, les origines… Je crois que c’est la chose la plus importante pour une personne. En tout cas, si je prends exemple sur moi, ça l’est. Si un jour tu as l’occasion d’aller sur les traces de tes parents… Je serais ravie de t’accompagner, même si je suis consciente que c’est quelque chose que tu aimerais peut-être réaliser seul. Je ne sais pas si je te l’ai déjà raconté, mais un jour je suis allée en Russie pour retrouver mes véritables parents, et j’ai rencontré ma vraie mère ainsi que mes frères… C’était assez triste parce que mon père était décédé mais j’en garde un souvenir incroyable, c’était la plus belle expérience de toute ma vie. Ça paraît étrange parce qu’en toute logique, j’aurais dû lui en vouloir à ma mère, mais finalement, j’ai décidé de faire l’impasse sur ce qu’il s’était passé à ma naissance parce que ça ne sert à rien d’avoir de la rancune pour des évènements dont on ne connait même pas l’origine, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Enfin voilà, bref… » Je m’arrêtais net de parler car j’étais en train de réaliser que je débitais beaucoup trop. « Au fait, tu m’avais parlé d’une fille l’autre fois, tu as du nouveau ? » Lui demandai-je tout en changeant de conversation, voulant qu’il prenne la parole à son tour.  

Sorry:

Bonaventure et moi plaisantions énormément et j’adorais voir notre complicité grandir un peu plus à chaque fois que nous avions ce genre de discussion. Celles qui étaient pleinement volatiles et légères. Je n’arrêtais donc pas de rire, tantôt parce que Bonaventure sortait une idiotie, tantôt parce que c’était à mon tour d’en sortir une. Chacun, l’un après l’autre exercions notre humour à bon escient et au fond, cela me redonnait toujours un peu plus de courage pour affronter ma vie. Après les événements qui s’étaient acharnés sur moi, il m’avait été impossible de rire autant, pourtant, cette fois, c’était bien le cas et c’était un nouveau souffle que j’avais.

J’avais peut-être surestimée les chances de cette nouvelle prothèse et Bonaventure me le fit bien savoir. Il était vrai que je ne pouvais décemment pas m’imaginer à sa place et c’était bien pour cette raison que j’avais fait cette bourde en m’emballant trop vite. « Ah oui tu as raison… Je n’arrive pas à m’imaginer la difficulté que ça peut comporter. Excuse moi je me suis trop vite emballée mais bon, je crois que c’est parce que j’ai vraiment trop hâte de faire toutes ces activités avec toi mais promis, je m’adapterai quoi qu’il arrive ! » J’espérais que Bonaventure allait comprendre ce que j’étais en train de dire, je n’étais pas forcément très habile avec mes mots alors je priais pour que mon ami comprenne que je n’avais pas vraiment voulu lui causer du tort. Puis il commença à me parler du moment où il avait perdu sa jambe et à ce moment, je me mis à l’écouter attentivement plus que d’habitude. C’était un moment presque privilégié étant donné la très faible fréquence à laquelle Bonaventure parlait de cet événement. J’étais consciente que cela avait changé radicalement sa vie mais j’étais loin de pouvoir m’imaginer ce qu’il avait pu ressentir, même avec toute l’empathie que je pouvais avoir. « Oui… J’imagine que ça n’a pas dû être facile. Oh mais ne t’en fais pas, je te trouverais un petit bermuda sympa avec des pleins de fleurs du genre short hawaïen ! Ça t’ira comme un gant ! » Plaisantai-je à mon tour, ne sachant trop quoi répliquer, je ne voulais pas partir sur un terrain trop glissant concernant nos conversations puis nous étions là pour nous détendre, pas pour ressasser les mauvais démons du passés.

Par la suite, il me rassura en me disant que ça ne le dérangeait pas que je parle autant et qu’au contraire, ça n’égayait que notre voyage. Alors je lui souris et continua : « Ah super ! Parce que je n’ai pas envie que tu te sentes obligé de m’écouter hein ! » Je ris encore un peu avant que Bonaventure ne se mette à parler de Summer et du fait qu’il faudrait que nous arrivions à la convaincre de nous accompagner dans l’un de nos voyages. « Oui ! C’est une super idée et puis je suis sûre qu’elle serait partante à 100% ! Je lui en parlerais ! Mais c’est sûr que ça va être dur de la décrocher de son mètre quatre-vingt-dix-huit. » Je me mis à rire assez fort et même assez longuement car c’était certainement ainsi que j’allais renommer son petit-ami, Paris.

J’avais ensuite partagé avec le jeune homme une aventure que j’avais vécue vers mes seize ans : La rencontre de ma véritable famille. C’était une conversation que je n’avais avec personne d’habitude mais les circonstances actuelles faisaient que je me sentais assez bien pour pouvoir en parler avec Bonaventure. Je l’écoutais à mon tour très consciencieusement tout en m’imaginant la situation dans laquelle il devait se trouver. C’était impressionnant le nombre de choses que ce garçon avait vécu et j’essayai de me mettre à sa place mais en vain. « Je comprends Bonaventure, il y a des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à entendre… » Je ne dis rien d’autre, je n’étais pas vraiment à l’aise avec ce sujet et c’est idéalement que je changeais de sujet pour venir aux amourettes de mon meilleur ami. Je n’avais plus eu de nouvelles concernant les filles de son côté, alors, j’avais été curieuse et je lui avais demandé s’il y avait du neuf. Soudainement, il m’annonça qu’il était en couple et à ce moment, je me stoppai net, les yeux grands ouverts et bouche-bée je m’exclamai : « Quoi ? C’est pas vrai ? Il va falloir que tu me racontes tout, et depuis le début ! » Je me remis à marcher tout en regardant mon partenaire, j’étais curieuse de savoir quel genre de fille avait pu le faire succomber…