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Faire l'amour avec Bonaventure avait déjà été une expérience merveilleuse sous tous les angles... Mais la petite attention qu'il me porte à la fin me faire fondre un peu plus, comme si j'avais besoin de ça pour tomber encore un peu plus dans ses bras. Le jeune Quincy me fait littéralement fondre et quand il dit que c'était sensationnel, je souris largement. Bonaventure est l'homme parfait. Attentif, attentionné, calme, posé, à l'écoute. Tout ce que je recherche. Cette réflexion fait naitre un léger sourire sur mon visage. Je ne sais pas où tout cela va nous mener mais j'espère que la réponse est : loin ! C'est la première fois que je m'abandonne de la sorte dans les bras d'un homme, sans retenue, sans appréhension... Je caresse son dos du bout des doigts, toujours plus proche et tactile avec le jeune homme. Ça me semble logique, inné, comme si c'était comme ça que ça devait se passer. Et dire que si je n'avais pas appris qu'il avait couché avec Leanne, je ne me serais rendue compte de ce que je ressens pour lui que bien trop tard... Comme quoi il faut arrêter de se voiler le face et tout oser. Surtout avec un homme comme lui." T'es sur ? " Soufflais-je, complètement désolée. Je glisse mes doigts sur ces quelques griffures et me sens vraiment coupable. Mais ça prouve l'excitation et le bonheur que ce rapport m'a prodigué.. Je n'ai pas beaucoup d'onde et pourtant, j'ai marqué mon territoire." Oh oui... " Bien sûr qu'il le fera, s'il ne l'a pas déjà fait d'ailleurs. Ce petit râle qui montre l'attachement... Je soupire légèrement et embrasse ses lèvres de temps en temps." Au pire je jouerais à l'infirmière avec toi " Osais-je glisser en gloussant légèrement, comme une enfant. Si c'est son délire, pourquoi pas après tout. Je me blottis dans ses bras et reste comme ça, pensive, pendant quelques secondes." Bona ? Je peux te poser une question ? " Ça me taraude depuis tout à l'heure, depuis que ma main s'est portée sur sa cuisse meurtrie. C'est d'ailleurs là où mes doigts se glissent, effleurant sa chair." C'était ta première fois sans ? " Non pas que je veuille m'accorder cette 'première fois' mais je demande, par curiosité. Ce n'est pas mon cas, mais c'est bien la première fois qu'on homme touche cette partie de mon corps et l'embrasse et ça, c'était magique... Être acceptée entièrement, pleinement.
Taquiner Bonaventure, jouer gentiment avec lui... Je pourrais rester comme ça toute ma vie. À vrai dire, les moments qu'on partage depuis que je l'ai vu dans ce couloir d'hôpital pourrait me convenir jusqu'à la fin du monde. Il est doux, attentionné et il ne m'en faut pas plus pour craquer, pour lui ouvrir mon coeur une bonne fois pour toute. Ça ne sert à rien que je me mette encore des barrières, je suis dans cette relation jusqu'au cou et y ait saute à pieds joints, encore inconsciente de ce qu'il pourrait se passer avec le jeune homme. Mais ça ne me fait pas peur, ça ne me fait plus peur puisqu'il sait où il en est et ce qui peut lui arriver... Je ne suis pas tout à fait stable, la drogue fait partie de mon quotidien et je tente de le limiter, réellement. Je compte bien le faire. Arrêter, le rendre fier de qui je suis. Ne plus être définie par quoi que ce soit, surtout pas la prise excessive de médicaments. Je souris largement et profite de ce moment. Un peu de discussion ce qu'il y a de plus simple mais agréable parce que non, on n'a pas besoin d'attendre d'avoir des problèmes pour parler, pour apprendre à se connaître encore un peu plus, un peu mieux. Je ris légèrement quand il parle de ne rien avoir sous ma blouse." C'est un peu trop facile comme ça tu crois pas ? " Et oui, il aura aucun boulot à faire quoi ! Ça me fait rire mais c'est bon enfant. Et je pourrais très bien enfiler mes habits de médecin avec rien en dessous... Cette blouse blanche avec mon nom brodé sur la poche situé au niveau de mon coeur. Avec Bonaventure, je me sens en sécurité. Je peux tout lui demander alors je le fais, je lui pose cette question qui me turlupine alors que je glisse mes doigts sur cette cicatrice que je ne connais que trop bien. On a subi la même chose en même endroit et c'est peut être le même chirurgien qui a fait la procédure ce jour là. Je lève les yeux pour l'entendre - enfin plutôt le voir - dire qu'il l'a garde toujours mais que là et souris." Et tu es magnifique sans... " Avec aussi mais je ne vais pas trop flatter monsieur non plus. J'hoche de la tête et souris légèrement." C'est déjà arrivé oui mais ça a toujours été... maladroit " Soufflais-je après avoir pris une légère pause pour trouver le mot adéquat. Oui, je sentais souvent que Maxime était perdu, sa main buttant contre le malade, je le sentais pencher d'un côté. Et il n'a jamais posé ses doigts sur ma cicatrice, absolument jamais. Craintif, écoeuré, je ne sais pas trop. Ça ne m'a jamais choqué, ni perturbé puisque c'était le premier à me voir ainsi, mais je me rends compte qu'il ne m'acceptait pas tant que ça, au final. Je m'offrais totalement à lui et ce n'était pas son cas." Alors qu'avec toi pas du tout " Loin de là. Avec Maxime, c'était rare qu'on finisse dans les bras de l'autre, ma non-jambe contre la sienne. C'était plutôt 'stay away'. Un peu pudique. Alors qu'avec Bonaventure, je n'avais absolument pas peur..