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Leanne a enfin fini par s'endormir. Je soupire légèrement. De soulagement. Elle va enfin pouvoir se reposer et ça va lui faire un bien fou. Elle en a besoin. Parce qu'avec tout ce qui se passe dans sa vie en ce moment... N'en parlons pas. Je sors rapidement de sa chambre, sac à main sur l'épaule et me dirige vers le service de néo-nat. Je reste là quelques secondes pour ne pas dire quelques minutes. Je regarde mon neveu et déglutis difficilement. Je reste derrière les portes coulissantes, assez loin pour que le capteur ne me détecte pas. Des larmes coulent le long de mes joues. J'essaye de ne pas perdre foi, de ne pas me dire que c'est vraiment foutu pour lui. Je me bats pour lui, j'essaye... Mais c'est tellement difficile. Je déteste ça. Je déteste voir les gens que j'aime souffrir et l'état de Leanne me tue à petit feu. Elle ne réagit plus, à rien, et je sais que c'est mauvais signe. Surtout qu'elle n'est pas dans le déni, loin de là. Elle sait ce qui va se passer, mais elle n'a plus aucun sentiment. Comme si elle avait éteint toute humanité, comme ces vampires dans cette série populaire. Je soupire, essuie mes larmes et quitte le service alors que je vois Talya au loin. Je n'ai vraiment pas envie de la croiser. Ni maintenant, ni demain... Je redescends au service où Leanne se trouve et reste dans le couloir pendant quelques minutes. Je vois qu'elle dort et je ne veux pas prendre le risque de la réveiller en entrant dans sa chambre. Je soupire et me laisse glisser le long du mur pour finir assise par terre, recroquevillée sur moi même. Je pose mon front sur mes genoux et ferme les yeux. J'ai besoin de voir quelqu'un, de voir un visage familier, de voir un sourire... Je me demande si Sienna est avec Paris ou si elle bosse. Depuis qu'on est rentrée, on est collée au chevet des gens qu'on aime. Enfin, elle pas tant que ça. Puisqu'elle doit faire de la place à Summer. Je relève la tête lorsque j'entends des bruits de pas. C'est plutôt calme comme aile en temps normal. Je lève les yeux vers la personne qui arrive. Bonaventure. Mon coeur rate un battement. Je déglutis avec difficulté, me lève et me dirige rapidement vers lui. C'est limite si je ne perds pas une de mes ballerine en chemin. Je le prends dans mes bras et le sers fort. Et mon corps est rapidement pris de sanglot. Il est donc réellement rentré... Je reste là quelques secondes. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté et ça fait du bien... Beaucoup de bien.
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Andrea & Bonaventure
Bonaventure se trouvait au Maroc à ruminer ses sombres pensées quand il avait reçu un sms d’Andrea. Si son sourire avait fleuri sur ses lèvres en voyant son prénom s’afficher sur son téléphone, il avait vite disparu en comprenant la gravité des faits. Leanne avait eu un accident et elle allait perdre son bébé. Andrea devait être au trente-sixième dessous et le métisse se rendit compte qu’il aurait aimé être auprès d’elle pour l’épauler. Bien sûr, il s’inquiétait également pour Leanne. Elle allait traverser une terrible épreuve mais son cœur égoïste ne pouvait s’empêcher de vouloir consoler la petite sœur. Aussi avait-il couru jusqu’à la chambre de Dana pour la prévenir qu’il s’en allait. La pauvre, il la plantait en plein voyage alors qu’elle avait eu la gentillesse de l’inviter. Il se promit de tout faire pour se rattraper auprès de sa meilleure amie mais Andrea ne pouvait attendre ; Lui non plus.

A l’aéroport, Bonaventure négocia avec un vieux couple pour pouvoir monter dans l’avion à leur place car tous les vols étaient complets. Il ne voulait pas attendre un jour de plus pour rentrer. Son père n’allait pas être heureux mais tant pis, il avait offert un séjour de rêve aux retraités pour les décider à céder leurs billets. Les heures qui suivirent furent les plus longues de toute sa vie surtout qu’il détestait prendre l’avion. C’était toujours une lutte pour Bonaventure que de se détendre dans ce tas de ferraille à il ne savait combien de milliers de mètres du sol. Malgré la fatigue, le jeune homme ne prit pas la peine de passer par la Quincy House pour prendre une douche et un peu de repos ; Non, il avait préféré prendre le premier taxi pour se diriger directement vers l’hôpital où l’attendait le spectacle d’une Andrea rongeait par la tristesse, seule dans ce couloir désert. En la voyant se précipiter vers lui, Bonaventure lâcha son sac de voyage et ouvrit les bras pour mieux les renfermer autour d’elle. « Chuuuut… Je suis là… »murmura-t-il en la berçant dans ses bras. « Tout va s’arranger, gardons espoir » ajouta-t-il même s’il ne s’agissait que de vaines paroles pour la rassurer et la consoler.


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Partir en Norvège et ruminer. Voilà ce qu'il s'est passé pendant mon séjour. J'ai profité, bien entendu, mais dès que je me suis retrouvée seule le soir, j'ai réfléchis, j'ai pensé à Bonaventure, à ce que je lui avais dis ce matin là, à ma dispute avec Priape... À tout. J'ai eu le temps de ruminer pour les dix ans à venir. Je me crois plus forte et plus maligne que les autres mais ce n'est pas le cas. Oh non, loin de là. Je suis faible et fragile, telle un petit oisillon. De retour aux États-Unis, je me suis dirigée vers l'hôpital et le chevet de ma soeur. Mon coeur saigne de plus en plus à chaque minute qui passe. Elle ne va pas bien. Elle réalise ce qui se passe mais elle réalise trop bien, chose qui me fait peur. J'ai pleuré douze fois plus qu'elle pour un bébé dont je ne connaissais pas l'existence. Et elle... Elle l'a porté sept mois, sept longs mois. Je soupire et me ronge les sangs, une fois de plus. Je ne suis pas à ça près. Je vais finir par avoir un ulcère à me tracasser de la sorte. Je tente de me calmer, de prendre sur moi, mais la seule chose à laquelle je pense est l'oxycodone qui se trouve au bout du couloir dans l'armoire à pharmacie fermée à clé. J'ai mes clés, je suis médecin, je pourrais aller en chercher... Mais lors de l'inventaire, l'hôpital se rendrait compte du manque, irait fouiller dans les archives pour savoir qui s'est servi de sa carte pour déverrouiller la bête... Je soupire et tente de me raisonner. J'ai dis à Bona que je n'avais rien touché depuis la Norvège. Enfin non, en Norvège. Mais je n'ai aucune envie de le voir défoncée. Il m'a dit qu'il revenait, je n'ai plus qu'à attendre. Et l'attente se fait plutôt courte. Parce qu'il est rapidement là, au bout de ce couloir d'un blanc immaculé. Je le rejoins et le serre dans mes bras. Ses bras autour de moi me font un bien fou, comme si on m'enlevait un poids. Je l'écoute et sa voix me fait du bien, elle aussi. " y a rien à faire Bona... Elle ira bien mais pas lui " J'ai vraiment l'impression que tout me ramène à cette enfant que je n'ai pas su garder... Les larmes se remettent à couler sur mon visage et je me décale légèrement, le regardant dans les yeux. " Mon neveu va mourir... Et il n'a pas de prénom " Ma voix se brise et je pleure de plus en plus. C'est plus fort que moi. Je me retiens depuis que je suis arrivée hier.
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Andrea & Bonaventure
Bonaventure avait fait le plus vite qu’il pouvait. C’était bien la première fois qu’il traversait l’atlantique aussi rapidement pour retrouver une femme mais Andrea n’était pas n’importe quelle femme. Durant son séjour au Maroc, il avait pu analyser ses sentiments et ceux qu’il ressentait pour elle n’étaient en rien ceux d’un homme ayant juste un béguin. Au fil des semaines, il était tombé réellement sous son charme. Cela avait commencé sur Internet pour mieux se concrétiser dans la véritable vie. Or, il avait fait l’autruche car Andrea était son amie, qu’il était encore embourbé dans ses vieux démons. Tout avait changé le jour où elle avait débarqué à la Quincy House pour l’engueuler. Il l’avait vu telle qu’elle était : une femme merveilleuse à la fois forte et fragile. Une femme pour laquelle un homme était prêt à se damner. Comme lui l’était. Il avait pris la fuite en découvrant sa dépendance aux médicaments car il avait eu peur. Peur d’aimer à nouveau, peur d’être à nouveau abandonner ou de ne pas faire l’affaire. Aujourd’hui, il n’avait plus peur. Andrea pourrait le rejeter autant de fois qu’elle le voudrait, elle continuerait d’être la responsable des battements de son cœur.

Mais pour l’heure, elle avait surtout besoin de son réconfort, de sa présence. « Je suis désolé »murmura-t-il, pleinement conscient de sa douleur. Leanne avait perdu un bébé ce soir mais Bonaventure avait l’impression qu’Andrea également. « Peut-être pourrais-tu demander à ta sœur quel est le prénom qu’elle destinait à ce petit être » lui conseilla-t-il en prenant son visage entre ses mains pour déposer une myriade de baisers sur son visage, buvant littéralement ses larmes entre ses lèvres. « Si elle ne le souhaite pas alors donne lui un prénom, laisse ton cœur s’exprimer… » murmura-t-il avec tendresse avant de la reprendre dans ses bras.

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Un jour on est heureux et le lendemain... Ce n'est plus le cas. Mon estomac se tord alors que les larmes coulent sur mon visage. J'ai traversé tellement de choses à vingt-cinq ans... Et Leanne aussi. Elle avait le droit d'être heureuse, le droit d'être bien dans sa peau, dans sa tête, d'élever ce petit gosse. Mais non, le chat noir qui rodait autour de nous avait décidé de continuer de disperser sa magie noire. On avait rit avec Bonaventure de notre statut de sorcier mais au final, on était tous les deux impuissants face à tout ce qui se passait dans nos vies. Et dans celles de nos amis, de notre famille. " Elle ne veut rien me dire... Absolument rien " Ma voix se brise et je renifle légèrement. Je lui ai demandé de m'éclairer sur le nom du bout de chou et rien n'y fait, elle n'a pas craqué. Et c'est moi qui craque. Je craque pour elle, pour nous, pour tout ce qui ne va pas dans ma vie. " Louis... " J'ai rencontré une maman avec un bébé en France, avant de rentrer. Elle m'avait raconté son histoire, que son fils était mort né mais qu'après quelques minutes de réanimation, il est revenu à lui et que ses cris et pleurs ont rempli la salle d'accouchement... Louis, le combattant. Je sanglote et tremble toujours autant, même dans ses bras. Rien n'y fait et n'y fera, j'ai le coeur brisé. Je le regarde et caresse sa joue, tendrement. " Merci " Soufflais-je avant de l'embrasser... De l'embrasser tendrement, profitant de chaque seconde, bouche contre bouche... Mes larmes continuent de couler. " Je suis désolée Bona... Tellement désolée de ce que j'ai pu te dire, de t'avoir fait revenir, j'aurais pas du " Lançais-je, toujours autant briser, glissant mes pouces sur mes joues pour essuyer mes larmes. Je dois ressembler à un panda mais je m'en fiche. " Je suis tellement désolée " Concluais-je, la bouche tremblante comme jamais, mon front collé au sien. Je n'ai vraiment pas été tendre avec lui l'autre jour et il avait sûrement mieux à faire que de venir me secourir maintenant. Le Maroc, ce voyage avec sa meilleure amie... Je m'en veux, terriblement... Je pourris donc la vie de toutes les personnes proche de moi. Quelle terrible constat... C'est moi le problème. Et ça fait mal. 
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Andrea & Bonaventure
« Laisse lui un peu de temps encore » souffla-t-il. Leanne devait être choquée par son accident, par son accouchement, la culpabilité pour la mort assurée de son enfant. Elle allait avoir besoin du soutien de tous ses proches y compris celui d’Andrea. Aussi se promit-il d’être le soutien de cette dernière afin de la rendre forte et courageuse. Deux qualificatifs qui lui allaient à merveille. C’est alors qu’elle lui donna un prénom. « Louis ? C’est un magnifique prénom. Je prierai pour lui » murmura-t-il. En tant que musulman pratiquant, il était important pour Bonaventure d’accompagner en prière cette petite vie qui s’éteignait. Un enfant aussi innocent. Il était toujours aussi douloureux et injuste que de telles lumières s’éteignent avant même avoir eu le temps de briller au firmament de leur vie.  

« Andrea regarde-moi » lui demanda-t-il gentiment en lui faisant redresser son menton pour plonger son regard dans le sien. « Je te dois également des excuses pour l’autre matin. Je n’aurais jamais dû te parler sur ce ton, te brusquer comme je l’ai fait mais tu te trompes sur un point : ma place est ici, auprès de toi. Il n’y a pas un endroit sur Terre où je n’ai envie d’être à cet instant précis. Je veux être présent pour toi, être l’épaule sur laquelle tu peux te reposer, la force dans laquelle tu pourras puiser dans les semaines à venir pour tenir le coup. Je veux être présent pour toi car je tiens à toi. Je fais même plus que tenir à toi »lui avoua-t-il. Ce n’était peut-être pas le bon moment mais il voulait lui faire sentir sa présence, lui faire comprendre que quoiqu’il arrive, il resterait là près d’elle, d’eusse-t-il rester dans l’ombre s’il le fallait. « Je ne te demande rien en retour. Pas de pression rien. Juste l’autorisation de pouvoir t’aider et t’épauler. Ami, amant, panda, je me fiche bien du rôle que tu voudras bien me donner, laisse-moi juste être celui sur lequel tu peux t’appuyer et te reposer »

electric bird.
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Lui laisser du temps. Oui, c'est sûrement ce qu'il y a de mieux à faire. Mais j'ai vraiment l'impression qu'elle a tout compris, qu'elle a tout emmagasiné et qu'elle ne veut pas se faire de faux espoirs. Je croise les doigts pour que le petit aille bien, qu'il s'en sorte, qu'il vive et que je le pourrisse de cadeaux et d'amour comme je le fais avec Milie, Charlie et Mila... C'est ce que je veux plus que tout, une nouvelle boule de joie dans ma vie morose et triste comme un caillou... Mais il semblerait que ce soit trop demandé. Je souris à Bonaventure quand il me dit qu'il priera pour lui. Je ne suis pas croyante - et donc loin d'être pratiquante - mais j'espère que ça marchera... Que Dieu ou qu'importe le nom de cet être suprême pour lequel les gens se battent et tuent vienne en aide à ce petit bonhomme qui se bat pour survivre... C'est tellement difficile pour moi, tout ça. J'ai l'impression qu'on me plante un couteau dans le dos, qu'on m'attaque et m'assène de coup tellement j'ai mal partout, absolument partout. Chaque centimètre de mon corps souffre. Organes, peau, cheveux. La totale. J'ai mal et les pilules seraient la solution, la solution de facilité. Mais Bonaventure est la bonne solution, la solution durable. Je le regarde après avoir tenté quelques excuses. Ses yeux, son regard, ses lèvres.. Tout son visage m'a manqué. Je caresse sa joue et l'écoute en même temps. Je suis définitivement attachée à lui, que je le veuille ou non... Ses mots me font chaud au coeur, vraiment. " T'es sur de toi Bona ? " Soufflais-je en fermant les yeux quelques secondes histoires de me calmer, de reprendre mon souffle. " Je suis un bordel sans nom et ça... Ça ne rajoute qu'un problème de plus à ma liste déjà bien longue " Je déglutis avec difficulté. " Les gens autour de moi finissent tous par souffrir, je veux pas que ce soit ton cas " Concluais-je avant de chercher un paquet de mouchoirs dans mon sac à main, de me moucher - à l'abri du regard de Bonaventure et pas trop fortement non plus - et de le regarder à nouveau. " Je porte la poisse... C'est pas possible autrement " Soufflais-je, brisée de l'intérieur. Voire même de partout. Je déglutis et soupire. " Je suis une bombe à retardement " C'est la simple et dure vérité. " Je te veux Bona, je te veux. Je veux être avec toi, plus que tout au monde. Mais j'ai toujours aussi peur de te faire du mal " Parce qu'il est fragile, parce qu'il ne le mérite pas, tout simplement... En tout cas, j'étais enfin entrain de m'ouvrir à lui. Et s'il acceptait d'être un dommage collatéral de ma putain de vie à la con... C'était son choix. 
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Andrea & Bonaventure
Il lui avait ouvert son cœur du moins, il lui avait enfin annoncé qu’il souhaitait être avec elle. Bonaventure ne lui avait pas dit qu’il était amoureux car c’était trop tôt et que ce genre de choses avaient besoin de temps, de calme et surtout de ne pas être prononcé à la va-vite mais cela n’empêchait pas de prononcer d’autres mots. Des paroles libératrices qui ne pouvaient que les rapprocher ou les éloigner si Andrea ne ressentait pas la même chose que lui. « Oui j’en suis sûr » rétorqua-t-il tandis qu’elle se cherchait à nouveau des excuses. Que s’imaginait-elle ? Qu’il allait faire machine arrière parce qu’elle lui annonçait qu’elle était une sorte de big bang à elle toute seule ?! « Arrête Andrea… Tu auras beau me dire tout cela, cela ne me fera pas courir dans l’autre sens. Tu crois que je suis un homme dont la vie est idyllique ? »lui demanda-t-il avec un léger sourire en caressant sa joue du bout des doigts. « Tu n’as pas à avoir peur de me faire du mal. Je ne suis pas un enfant que l’on a besoin de protéger. J’ai eu mon lot de souffrances. J’ai connu la déchéance : je me suis drogué, j’ai essayé de me suicider, j’ai perdu mes rêves, un homme que je considérai comme mon frère, j’ai été dans le noir durant ces trois dernières années parce que je refusai de vivre, de justement prendre le moindre risque. La vie est ainsi : elle nous apporte son lot de bonheur et de souffrance. Alors je préfère mille fois souffrir en ayant eu la chance de t’aimer, de te côtoyer, d’avoir fait un bout de chemin avec toi que de rester là, planté dans ma vie à continuer de faire l’autruche » lui dit-il en prenant ses mains dans les siennes pour le porter à ses lèvres. « Ma vie est un chantier Andrea. J’ai connu l’enfer à bien des niveaux et je me suis toujours battu pour être heureux. Si tu dois être une nouvelle bataille alors je me lancerai dans le combat sans hésiter parce que tu en vaux le coup. Tu vaux le coup d’être heureux et même de souffrir car cela ne sera jamais aussi douloureux que de passer une vie à te regretter, à me demander ce que cela ferait de pouvoir être avec toi »
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Se laisser aller et se perdre dans les bras d'un autre, entre les mains d'un homme. J'ai tenté l'expérience une fois et elle n'a pas été fructueuse. Mais c'état un essai, un brouillon... Et je sais ce que je dois faire - ou plutôt ne pas faire - pour ne pas tout compromettre avec Bonaventure. Ses mots me font du bien, tellement de bien.. Je me sens protéger, je me sens acceptée comme je suis, avec mes qualités et mes défauts. Le Quincy n'a pas vécu que des bons moments dans sa vie... La drogue, la perte de sa jambe, d'un être cher et j'en passe. On est tous les deux en chantier. Et j'ai l'intime conviction que j'ai besoin de lui pour aller mieux, pour retrouver la constance qu'avait ma vie par le passé. Je bois ses paroles et je sens les larmes arrêter de couler, elles se raréfient pour finir par ne plus couler du tout. Je suis entrain de tomber pour cet homme, de lui ouvrir mon coeur et j'espère ne jamais le regretter. " T'es complètement dingue Bona, tu le sais ça ? " Il s'ouvre à moi et ne veut pas me laisser là, en plan. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai de si spécial ? Bien entendu, ça me fait chaud au coeur, ça me fait bien, je me sens enfin bien alors que ma vie n'est qu'une succession d'obstacles depuis quelques mois... Mais qu'est-ce qui lui prend d'être aussi calme, aussi sur de lui. Sadomaso sur les bords ? " Je pourrais pas vivre avec le regret de n'avoir pas été foutu de nous donner une chance... " Soufflais-je au jeune homme. Je veux vraiment qu'il ait une place de choix dans ma vie. Je suis peut être finalement prête, même si je tente de me convaincre de l'inverse depuis des heures, des jours voire même des semaines... " Depuis la Quincy je... Je fais que de penser à toi Bona. J'arrive pas à t'enlever de ma tête et ces quelques jours loin de toi m'ont fait tellement de mal. Je déteste être loin de toi, être en mauvais terme avec toi... Et ça ne m'était pas arrivé depuis si longtemps " Depuis toujours à vrai dire. C'est la première fois que je n'arrive pas à supporter la colère de quelqu'un à mon égard, à supporter la déception dans le regard de quelqu'un. J'avais toujours bien vécu avec tout ça, vraiment bien. Le regard des autres ne me touchent pas, ne m'intéresse pas. Mais le sien, c'est différent. Je soupire avec qu'un sourire s'esquisse sur mon visage. " Je veux tout faire pour qu'on continue à se connaître, à s'apprivoiser... Je veux être celle que tu regardes avec envie quand je suis dévêtue " Lançais-je avec un léger rire. Ce n'est qu'une référence à notre discussion à la quincy où il m'a dit qu'il n'était pas le genre d'hommes à regarder les femmes autour de lui. " Ce sera pas facile " Je marque une pause. Rien n'est jamais facile de toute façon. " Mais je ne veux pas prendre le risque de te laisser filer " Soufflais-je avant de glisser mon pouce sur ses lèvres, alors qu'il a porté mes mains à ses lèvres quelques secondes plus tôt. Je lui adresse un léger sourire, un regard qui lui demande de m'accepter, d'accepter cette relation... Et je l'embrasse. Avec bien lus de passion que le petit baiser que je lui ai donné tout à l'heure. Je me colle à lui, voulant profiter de chaque centimètre de son corps avant de sortir de notre bulle... 
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Andrea & Bonaventure
« Dingue de toi ? Oui, j’assume complétement » répliqua-t-il un sourire aux lèvres. Il venait de tout lâcher, de s’ouvrir à elle parce qu’il refusait de la laisser s’éloigner sous prétexte qu’elle pouvait être néfaste pour lui. Il s’en fichait : elle pouvait bien lui porter la poisse, il s’en fichait. Ces dernières années, on ne pouvait pas dire qu’il avait eu beaucoup de chance. Or, depuis qu’elle était entrée dans sa vie, tout se passait à merveille. Avec le recul, tous les ennuis qu’il avait eu comme la piscine, c’était quand il s’éloignait d’elle. Bonaventure n’était pas à cours d’argument, il était même prêt à négocier toute la nuit s’il le fallait voire toute la vie mais il n’en eut pas besoin car Andrea se laissait enfin aller, elle s’ouvrait à lui. Le métisse l’écouta alors avec attention, ne pouvant s’empêcher de sourire, heureux. Un petit rire lui secoua les épaules lorsqu’elle mentionna son désir d’être la seule à lui donner envie en petite tenue. « Je ne vois déjà que toi » murmura-t-il sans trop vouloir l’interrompre. Ses mots lui procuraient un bien fou. Cela lui faisait tellement du bien après ces jours passés loin d’elle. « Si c’était trop facile, on s’ennuierait vite hein ?! Mais tant que l’on reste ensemble, je suis certain que nous serons en mesure de tout surmonter » lui dit-il avec sérieux avant qu’elle ne comble la distance pour l’embrasser. Alors, pour la première fois depuis leur tout premier baiser, Bonaventure osa laisser ses sentiments filtraient dans son baiser, lâchant les brides à cette passion et cet amour naissant qu’il avait jusque-là régulé. Ses mains sur ses hanches la plaquèrent contre lui avant de remonter le long de son dos. Il n’avait plus envie de la lâcher ni même de la voir se reculer.

Le problème, c’est qu’ils étaient en plein milieu d’un couloir d’hôpital et Bonaventure avait conscience que ce n’était pas un lieu pour se lâcher complétement surtout en vue des circonstances. « Je te ramène chez toi ? Tu as besoin de te reposer pour être en forme demain au chevet de Leanne » lui dit-il avec douceur. Andrea avait besoin de faire une pause, de sortir de cette ambiance aseptisée. « On reviendra ici à la première heure pour la soutenir et être au chevet du petit Louis également mais tu dois aussi te ménager »

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