Invité
est en ligne
Invité
Tout va quand même très vite avec Bonaventure alors que je m'étais promis de prendre le temps, de prendre mon temps, d'y aller petit à petit, baby steps. Mais c'est plus fort que moi. Quand je suis avec lui, que je lui parle, que je l'écoute, c'est presque si j'ai envie de lui demander de m'épouser alors qu'on ne se connaît pas tant que ça. À chaque fois qu'on se voit, on s'attache, on s'accroche, on s'arrache. Mais je veux nous donner une chance, j'en ai besoin. Je souris et glisse mes doigts sur ses lèvres quand il dit qu'il pourra tout me pardonner. Il a une confiance aveugle en moi et ça a vraiment le don de me tracasser, de me tordre l'estomac. Aucune pression hein ? Mais comment cela pourrait être possible alors que je sais que je peux lui faire du mal. J'ai bien fais du mal à mon ex petit ami... Je pose mon index sur ses lèvres quand il me parle de m'adonner à un autre homme." Je suis pas comme ça Bonaventure. Quand j'ai un petit ami, le seul avec qui je fais l'amour, c'est lui " Je soupire légèrement et l'embrasse. Je pourrais vraiment lui demander de m'épouser sur le champ tellement les mots qu'il prononce me font chaud au coeur, me font vibrer. Cette confiance est réciproque mais je ne lui dis pas, je ne lui en parle pas parce que je n'en reçois pas le besoin. Si je suis là, avec lui, que je lui ai dis que je ne veux plus toucher à l'oxy pour lui, ce n'est pas pour rien. Je continuais de caresser son visage, imprégnant chaque courbe pour mieux rêver de lui cette nuit. L'oxy, les médocs, le cercle vicieux et son expérience. Je l'écoute avec attention. Je l'écoute et reste pendue à ses lèvres alors que je m'imagine tout ce qu'il a traversé, ce que je traverse à l'heure actuelle. Une pilule, deux pilules... Et je suis passée à trois. Pour combien de temps ? Je tente de réduire les doses de moi même, d'espacer les prises pour ne plus en prendre, jamais. Mais je sais que ça va être un long chemin. Mais je sais aussi que je ne suis pas seule. Je caresse ses lèvres de mon pouce." Je balancerais tout ce que j'ai. Je veux pas que mes soucis interfèrent d'une façon ou d'une autre avec toi, avec nous " Soufflais-je tendrement. Je veux que Bonaventure reste sur cette lignée, qu'il continue de compter ces jours l'un après l'autre... Surtout que ça ne fait qu'un peu plus d'un an. Je déglutis quand mon cerveau me livre l'information : quand il a tout découvert, ça devait faire un an..." Quand t'as trouvé les pilules, c'était tes un an clean ? " Demandais-je. La première année est un cap difficile et j'aurais pu tout mettre en danger avec mes conneries. J'étais absorbée par ses mots au point que c'est l'odeur de trop cuit qui me sortit de cette bulle de confiance où je me sentais si bien. On mange rapidement et je souris quand il me parle de dormir sur le paillasson." Dormir dans mes bras est un petit peu plus agréable " Lançais-je en souriant légèrement avant d'enlever ma chemise de nuit qui est tout sauf sexy. Mais je n'ai pas honte de me balader comme ça avec Bonaventure... Même si je me sens mieux comme ça, en nuisette, à califourchon sur lui. Mes joues rosissent légèrement quand il me dit que je suis la femme la plus séduisante qu'il lui a été permis de voir. Je souris et colle mon front au sien. Sa réplique suivante m'arrache un léger rire." Ça tombe bien, c'est pas fait pour rester trop longtemps sur la peau " Lançais-je en embrassant légèrement sa lèvre avant de l'embrasser avec passion, avec envie. Il n'y avait aucun doute la dessus, j'ai envie de Bonaventure, j'ai envie de faire l'amour avec lui toute la nuit, de le découvrir physiquement. Ses mains sur mon corps me font frissonner de plaisir et je gémis légèrement, complètement ivre de ce contact. Mon corps se tend quelque peu et je me rapproche de son torse, exerçant un léger mouvement de bassin dans sa direction. Je lâche ses lèvres quelques secondes." Rien ni personne ne va nous déranger " Soupirais-je contre ses lèvres avant de me pencher légèrement en avant et d'embrasser sa mâchoire, mordillant légèrement le lobe de son oreille." Bona... " Soupirais-je à voix basse, pleine d'envie. Je capte son regard, me remettant face à lui et esquisse un léger sourire. Je glisse mes mains le long de ses bras et entremêlent ses doigts avec les miens. Impossible pour lui de me toucher encore un peu plus. Je mords sa lèvre inférieure de la manière la plus sensuelle qui puisse et me décale de lui, me levant et l'attirant avec moi, contre moi. Ses lèvres sur les miennes, je pousse la chaise d'un coup de pieds, appuyée contre la table. Parce que je n'ai pas qu'on se la prenne dans le genou ou je ne sais quoi.
(Invité)