Pas de nouvelle, Bonne nouvelle ? ft .Amanda

It would be fun to be a redhead !

Je me demandais si en expliquant le problème de la confusion des sentiments, je n’avais finalement pas un peu plus perturbée ma meilleure amie. Mais dans un sens, mes mots lui avait permis d’extérioriser un peu plus ce qu’il lui arrivait avec ce psy. Ainsi j’en apprenais un peu plus sur son séjour chez cet homme nommé Carlisle, qui s’était montré prévenant, attentif, à l’écoute, et SURTOUT, aux petits soins avec Amanda. Je comprenais maintenant mieux pourquoi la jolie blonde était aussi confuse. Elle l’avait dit elle-même : ils s’étaient comportés comme un petit couple, le côté sexuel en moins.

Je regardais dans le vague, écoutant mon ami me raconter tout ça, puis je soupirais profondément avant de lui dire : « Ça pour être frustrée, t’as toutes les raisons de l’être. Ciné, resto, pas de bisous, pas de sexe !…même moi je serais en train de criser » lançais-je en regardant mon amie avant d’éclater de rire « On va créer un club des frustrées de l’amour ! » Puis je déclarais tout de même avec plus de sérieux « mais pourquoi tu ne te vois pas faire le premier pas ? Parce que ne t’es pas prête émotionnellement, ou parce que tu as peur du rejet si jamais les choses ne sont pas réciproques ? Parce que c’est deux choses différentes, tu te doutes bien ? » Je relevais la tête pour observer le plafond tout en rentrant dans ma réflexion à voix haute : « Non parce que, si tu n’es pas prête à cause de ce qu’il se passe pour toi en ce moment, faut se dire que ce n’est que partie remise et tu peux ainsi lui exposer les choses dans ce sens ? Si il est réceptif, il saura comprendre et être patient…Par contre : si c’est juste par peur du rejet, là je vais te dire que tu risques de passer ta vie à te demander « ET SI ? » tant que tu n’auras pas eu de réponse claire de SON côté. Et au final, t’enterreras dans un doute permanent qui te rendra indisponible pour toute autre relation amoureuse, et du coup, là tu passeras dans la case « Pas prête émotionnellement »…Cercle vicieux, tu comprends ? » Je ne sais pas si j’étais très claire mais pour moi les choses se résumaient ainsi : Si Amanda n’allait pas se planter devant Carlisle pour lui demander si ce séjour avait été aussi ambiguë pour lui que pour elle, et si elle ne lui demandait pas ce qu’il voulait d’elle, elle allait finir par tourner en rond et se bloquer dans ces futures relations amoureuses, en se demandant toujours si elle n’aurait pas mieux fait de se lancer avec le psy.

Mais quoiqu’il en soit, qu’elle soit confuse dans ses sentiments ou que ces derniers soient bien réels, j’assurais à ma meilleure amie qu’elle pouvait compter sur moi. Si une histoire d’amour devait avoir lieu entre elle et cet homme, elle pouvait être sûre que je lui viendrais toujours en aide: Pour le plus gros des services comme pour le plus ridicule! Et je ne parle pas de ses angoisses ; là aussi je voulais être là pour elle! Quand à Noah, pour ma part, j’étais persuadée qu’Amanda devait se laisser une chance de vivre de son côté sans lui, ne serait-ce que pour savoir si cette relation amoureuse deviendrait naturellement une nostalgie, ou si au contraire elle ne ferait que l’obséder : dans ce cas précis, il faudrait alors qu’elle se décide à se battre pour regagner le cœur du jeune homme, Echo ou pas Echo! Mais bon, je savais aussi qu’Amanda n’était pas du genre « briseuse de couple » et qu’elle attendrait sans doute tranquillement que son tour vienne, plutôt que de s’imposer. D’ailleurs, je ne pouvais que respecter cette façon de faire, étant donné que j’étais de cette même nature et qu’à sa place je ferais la même chose : Attendre mon tour. Mais cela voulait-il dire qu’elle devait s’arrêter de vivre pendant ce temps-là ?

Je souriais fièrement quand Amanda déclarait me trouve adorable à me dandiner limite sur place tellement j’étais contente d’être une amie au goût d’Amanda, ce qui fait que c’est même avec légèreté que, au moment où elle ajoutait que je lui plaisais de plus en plus, je lui répondais en plaisantant de manière taquine « Je savais que j’arriverais à te prendre dans mes filets un jour ! » je lui faisais ensuite un clin d’œil avant de me mettre à rire et de me redresser sur le canapé pour renchérir sur le fait que la pauvre Amanda allait devoir me supporter encore longtemps ! Ma meilleure amie passa ses bras autour de mon cou et je laissais faire volontiers, le côté tactile étant chez moi une deuxième nature, je m'y prêtais avec plaisir ; et lorsqu’elle m’annonçait qu’elle me considérait comme une vraie sœur, j’arborais un sourire jusqu’aux oreilles avant de poser mes mains sur ses avant-bras et de lui répondre « Tu verras, quand on aura 80 ans toutes les deux, on sera encore là à se raconter nos vies, nos frustrations, et à parler des petits vieux de la retraite qui nous font de l’œil !! Moi non plus je te lâcherais pas » Je lui fis un bisou sur la joue, et c’est quelques instants plus tard, que je lui proposais deux choix de pyjama pour la nuit. J’avais sincèrement éclaté de rire quand elle m’annonçait ne pas vouloir avoir Paris sur le dos à cause de la nuisette alors elle optait pour le pyjama panda ce à quoi je lui répondais fièrement « Tu risques de ne pas être déçue ma belle !! C’est ma meilleure pièce de nuit ! », Avant de pouffer de rire, et d’ajouter : « Tu vas voir, je vais carrément l’enfiler maintenant ! Tu m’en diras des nouvelles »

J’ouvrais alors la porte de la chambre prête à partir, quand Amanda m’avouait être heureuse de passer la nuit avec moi, étant donné la difficulté qu’elle avait à dormir ces derniers temps, je la regardais avec un sourire compatissant et lâchais la poignée de la porte encore ouverte pour rejoindre mon amie devant l’évier, derrière elle. Je passais alors mes bras autour de sa taille pour un câlin, et posais mon menton contre son épaule en resserrant mon étreinte : « Tu pourras te servir de moi comme nounours ou oreiller, ou tout ce que tu veux du moment que tu puisses passer une bonne nuit ! Et puis si jamais tu te réveilles dans la nuit, réveilles moi ! Je te l’ordonne ! » Je me détachais alors mon amie en déposant un dernier bisous sur le haut de son épaule et quelques secondes plus tard, je disparaissais pour partir chercher mon pyjama

Ce n’est que 10 bonnes minutes plus tard que je débarquais, vêtue de mon [url= http://g01.a.alicdn.com/kf/UT8zZ1AXhtcXXagOFbXN/201133896/UT8zZ1AXhtcXXagOFbXN.jpg]pyjama panda[/url], ouvrant la porte avec un joyeux « TADDAAAAA !! » en levant les bras en l’air et en prenant la pause. « Alors, sexy ou pas ?! » demandais-je à moitié hilare.

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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?

Summer & Amanda

Je n’arrivais pas vraiment à expliquer pourquoi je n’avais pas fait le premier pas et d’ailleurs, Summer devait certainement se poser la question. Mais Carlisle était tellement impressionnant, charismatique et énigmatique qu’une sorte de barrière m’avait toujours empêchée de passer le stade du simple câlin amical. Pourtant, l’attirance était présente, quelques fois je l’avais ressentie : lorsque nous étions seuls face à l’immensité de la ville de New-York par exemple ou encore, seuls dans son lit… Il y avait eu tellement de moment où le stade amical aurait pu être franchi et très sincèrement, il m’avait semblé être passée à côté de quelque chose durant toute cette semaine. Mais au fond, ce qui me bloquait le plus était certainement mon questionnement incessant pour ma relation plus qu’obsolète avec Noah. Je ne pouvais pas m’engager sur un nouveau terrain tant que moi-même je n’avais pas l’impression d’en avoir fini avec l’ancien et malheureusement, les sentiments, chez moi en tout cas, ne se commandaient tout simplement pas. Summer plaisanta sur le fait que nous étions toutes les deux frustrées mais je me dis qu’heureusement je n’étais pas frustrée sexuellement car je ne me voyais pas encore coucher avec mon propre psychothérapeute. « Je ne suis pas aussi frustrée que toi, je te rassure ! Puis honnêtement, je ne suis pas prête à coucher avec mon propre psy et prof en même temps… » Je fis des gros yeux à Summer avant de les cacher avec l’une de mes mains pendant une petite seconde. Puis elle me posa LA question qui me fit réfléchir encore plus et qui me mit le doute encore davantage. « Eh bien en fait, tu vois, je me suis longtemps demandée si je devais faire le premier pas et puis, finalement, j’ai laissé tomber. Je ne sais pas trop en fait, je crois qu’il m’impressionne trop. Oui ça doit surement être ça… » Je roulais les yeux sur le côté tandis que je prenais une grande inspiration. « Ecoute, en plus d’être charismatique, il est intimidant, plus que de raison. Alors forcément, ça n’aide pas les choses. Puis je suis sans cesse en train de me dire que c’est mon psy, que c’est mon prof, que c’est certainement mal, dans un sens. Je sais que je perds mon temps à être aussi indécise mais c’est compliqué parce que, si c’est lui qui fais le premier pas, je n’aurais plus peur de rien et ce sera un peu comme le feu vert à notre relation… Tandis que si c’est moi, je me demanderai toujours si j’ai bien fait ou pas. C’est trop prise de tête… » Soupirai-je. Summer m’expliqua que ça ne servait à rien d’avoir peur du rejet et m‘exposa ses arguments. Je me mis à réfléchir encore plus intensément. « C’est pas que je suis pas prête émotionnellement… Je sais que je ressens quelque chose de fort pour lui mais je sais aussi que je ressens quelque chose de fort envers mon ex en fait… Et j’ai aucune envie de faire souffrir Carlisle à cause de mes démons passés. Je suis sûre que tu vois de quoi je veux parler. Il faut que j’arrive à tourner la page, en fait, parce que le chapitre Noah est terminé ; il faut que je me mette ça dans la tête. » Dis-je tout en me remémorant certain moment de ma relation avec ce dernier. Il était difficile d’effacer quelqu’un de sa vie et surtout, de son esprit. J’avais attaché bien trop d’importance à ce garçon et j’allais certainement en payer les conséquences maintenant, surtout en me questionnant trop sur mes prochaines relations.

Finalement, nous plaisantions encore avec Summer, en fait, nous plaisantions sans cesse. Cela m’avait énormément manqué et toutes ces conversations, toutes ces choses que nous nous étions dites, cela me confortait dans l’idée que Summer était pour moi l’amie que j’avais idéalisée et l’amie que j’avais toujours attendue. Elle avait finalement décidé d’aller passer son pyjama panda dores et déjà et je m’impatientais tant j’avais envie de la voir dans cette tenue. « Aller dépêche-toi que je te voie ! J’imagine déjà très bien mais il me faut une véritable vision ! » Je me mis à rire alors que je me décidai à laver les tasses dans lesquelles nous avions bu. Je me dirigeais alors vers l’évier tandis que je rappelai à mon amie que les nuits étaient assez dures en ce moment. Dans le même temps, elle s’apprêtait à enclencher la porte pour pouvoir partir mais elle fit volte-face pour venir m’enserrer dans ses bras par derrière. Elle était adorable, je souris et tournai le visage vers le sien. Elle m’offrit une étreinte qui réchauffa instantanément mon cœur et empli mon esprit de bonnes ondes qui m’avaient vraiment manqué. « Je t’appellerai c’est promis. Puis de toute façon, quand je dors avec quelqu’un j’ai toujours tendance à le coller, alors ne t’en fais pas, tu seras un très bon doudou… » Ajoutai-je avant de rire très légèrement.

Finalement Summer avait rejoint sa chambre pour se changer alors que moi, je rangeais quelque peu mes dernières affaires afin que ma chambre soit prête pour nous accueillir. Lorsque mon amie revint, elle était on ne peut plus délicieuse, adorable à souhait ! Son pyjama était un véritable chef-d’œuvre, il devait être unique. C’était trop mignon pour exister. « Wow Summer ! T’es trop belle. Je suis amoureuse de ton pyjama il est vraiment trop mignon, je veux le même. » M’écriai-je. « Aller viens ! J’ai préparé notre suite ! » Je me mis à marcher vers ma chambre tout en m’assurant que mon amie me suivait et présenta les lieux à cette dernière. J’avais allumé quelques bougies à la vanille et sur le lit deux places se trouvait un plateau où j’avais déposé de quoi nous restaurer : Un boite de macarons et deux nouveaux chocolats chauds. « Voilà, installe-toi, je vais juste me mettre en pyjama. » Je lui souris tout en me retournant vers ma commode que j’ouvris et dans laquelle je saisis un débardeur rose à dentelle ainsi qu’un petit short gris assorti. Je commençai à me déshabiller, sans vraiment de pudeur puisque cela ne me dérangeait vraiment pas que Summer me voie en petite tenue, et passai mon habit de nuit pour pouvoir m’installer sur le lit à mon tour par la suite. « Bon alors, même si vous n’avez pas couché ensemble, vous avez quand même du pouvoir faire… d’autres choses ? Non ? » Demandai-je à mon amie très curieusement tout en prenant entre deux doigts un macaron qui semblait être au chocolat.

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It would be fun to be a redhead !

Entendre Amanda me dire qu’elle n’était pas aussi frustrée que moi, me faisait éclater de rire. A croire que je devais vraiment être un cas désespérée. J’aurais pu d’ailleurs commenter sur le sujet, mais Amanda m’expliquait un peu plus en détails sa situation avec Carlisle, et ce qu’il se passait dans sa tête.

Je l’avais alors écouté religieusement, cherchant à mieux comprendre pourquoi Amanda se bloquait vis-à-vis de son histoire avec Carlisle, et ainsi j’apprenais qu’il s’agissait d’intimidation. J’avais hoché la tête lentement pendant son récit, prenant conscience de la situation et je reconnaissais facilement qu’un homme de l’envergure de ce psy puisse être impressionnant. D’ailleurs, pendant son récit, j’avais commenté ci-là, avouant moi-même ce simple fait : « Je comprends que ça puisse être intimidant. Psy, prof…plus mature aussi, plus responsable. Ça force le respect et l’intimidation je peux le concevoir. Et puis un mec qui a des responsabilités est bien plus impressionnant qu’un simple étudiant. Moi-même avec Paris, j’suis rentrée dans cette phase de doute intimidante, surtout quand j’ai su qu’il prenait en charge les enfants » Et puis finalement, Amanda concédait que tant que Noah serait encore dans son esprit, elle aurait du mal à se placer dans une relation amoureuse aux risques de faire souffrir l’autre à cause de ses démons passées. Là-dessus, je comprenais clairement ; cela confirmait même ce que je pensais depuis tout à l’heure. Mais je trouvais ça tellement dommage pourtant…j’voulais tellement qu’Amanda soit heureuse et que cette histoire avec Noah ne soit plus qu’une simple histoire d’amour passée…

« Eh bien, quoiqu’il en soit, je respecte ta décision. Tu as raison dans un sens, de ne pas vouloir te précipiter…Je t’admire même ! C’est vrai, moi j’aurais foncé tête baissée dans la relation parce qu’elle m’aurait fait chavirée. Toi, tu prends au moins le temps de prendre du recul avant de te lancer »

C’est ainsi que l’on avait mis l’histoire Carlisle de côté, pour le moment, et qu’Amanda et moi plaisantions sur la suite de la soirée Pyjama. Après avoir rassurer Amanda sur le fait qu’elle pourrait me coller, me réveiller, ou même se servir de moi comme oreiller pendant la nuit, je m’étais finalement éclipser de la chambre pour revenir avec mon pyjama panda, super fière de moi !! Ma meilleure amie me complimentait et je me dandinais toute contente, prenant limite d’autres poses, en tournant sur moi-même pour qu’Amanda voit bien tout le pyjama, et je lui répondais avec enthousiasme : « Je t’en achèterais un pour ton anniversaire ma belle, je te louperais pas ! » Puis je suivais Amanda qui me montrait finalement sa chambre, et j’ouvrais grand la bouche, surprise et ravie : « Woaw, bougies, macarons ??!!! Okay, la c’est bon t’es la femme de ma vie ! » lançais-je tout sourire alors que je grimpais sur le lit, pour jeter un œil au plateaux repas qu’Amanda avait préparé ! Puis en plaisantant à l’attention de la jolie blonde : « Hey, elles sont où les pétales de roses parsemées partout sur le lit ?! » je suis semblant d’etre offusquée et relevait la tête en direction d’Amanda pour la regarder et je la fis de déshabiller. Bah voilà, c’était l’occasion pour moi d’en remettre une couche dans mon ptit délire « OOOOoooouuuuhhhh, Sexy !! Bon, rien que pour ça, je te pardonne pour les pétales ! » Et je pouffais de rire en attendant qu’elle ne me rejoigne sur le lit.

J’étais en train de réfléchir mentalement sur LA question qui me prenait toute mon attention - Quel macarons choisir ?! - Quand Amanda en prenait finalement un au chocolat tout en me posant une question qui me fit rougir sur l’instant avant de me pincer les lèvres pour cacher mon sourire malicieux. « Comment dire euhmmm…. » Je me décidais enfin à prendre un macaron qui me semblait être à la vanille, et après avoir croqué dedans, je tentais de lui répondre étant la plus audible possible. « Comme je t’ai dit tout à l’heure, c’est pas faute d’avoir essayé de concrétiser » J’avalais tranquillement ma bouchée de macarons puis reprenais : « En fait, à chaque fois que je finissais pas vouloir déboutonner sa chemise, ça pouvait aller…Mais dès que je passais au pantalon ? C’était foutu ! Il se défilait… » J’haussais les épaules et finissais mon macarons en prenant en bouche le dernier morceau qu’il me restait et au moment d’avaler, j’avouais plus précisément « Du coup, mise à part du frotti-frotta tous habillés ??….NA-DAAAA !! » Je pouffais de rire et en hochant la tête vivement, je m’écriais en riant : « FRRRRRUUUUSSSTTTRÉÉÉÉEEEE !!!! Y’as pas d’autres mots pour me définir là, je t’assure ! »

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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?

Summer & Amanda

Nous avions finalement été nous réfugier dans ma chambre, macarons et chocolats chauds en prime. C’était une soirée entre meilleures amies presque normale, commencée dans l’angoisse et la peur mais qui se finissait plutôt bien. J’avais retrouvé ma pêche d’autrefois et je savais que cela plaisait à Summer. Aussi, ça me faisait un bien fou de pouvoir être enfin moi-même car mine de rien, mon amie m’avait libérée d’un poids énorme, je m’étais confiée et j’étais en train de penser à autre chose : C’était parfait. D’ailleurs, ma meilleure amie était parfaite, je ne pouvais pas en douter du tout.

La décoration avait fait mouche auprès de la jeune blonde qui semblait émerveillée par les bougies mais surtout par les macarons. Elle ajouta de manière risible que j’étais la femme de sa vie et tout en riant à mon tour, je lui répondis : « Si je suis la femme de ta vie alors laisse ton Paris de côté, de toute façon, niveau sexe je pense que je te satisferais plus que lui ! » Je ricanais sur place tandis que je fis un sourire malicieux à Summer. « Ah oui et désolée pour les pétales de rose, je n’ai vraiment pas eu le temps. » Dis-je d’un air faussement désolé. Je me mis très vite en pyjama pour que nous puissions continuer notre soirée comme il se devait et lorsque je me retrouvai en petite tenue, j’entendis Summer jacasse derrière moi en me disant que j’étais sexy. Je ris pendant un petit moment tout en lui tournant le dos. « Eh oh ça va, tu m’as déjà vue en petite tenue ! » M’exclamai-je tout en passant mon short et mon débardeur. Je m’approchai du lit et m’y installai aux côtés de ma meilleure amie tout en la regardant piocher dans les sucreries. Je ne savais pas vraiment comment tourner ma question mais j’avais très envie de la lui poser, alors, sans trop de contournements, je lui posai LA question qui me trainait en tête. Je la vis soudain rougir, c’était adorable et il m’avait semblé avoir visé juste. Je pris ma tasse entre les mains, profitant de la chaleur du contenant pour les réchauffer et bus quelques gorgées du liquide sucré. Elle me raconta pourquoi ils n’avaient pas été plus loin et le plus important, jusqu’où avaient-ils été, autrement dit, le plus intéressant dans l’histoire. J’étais attentive à tout ce qu’elle me disait et à la manière dont elle contait tout cela, je devinais facilement toute la frustration dont elle m’avait parlé. Puis elle finit par le dire : Elle était frustrée. Elle se mit à rire et moi également, c’était purement communicatif mais mon amie me faisait tellement rire avec cette histoire que je ne pouvais presque plus m’arrêter. « Pff c’est pas possible Summer, je ne connais aucun homme qui pourrait te résister, c’est fou ! Je ne sais pas comment Paris fait, je vais aller lui parler je pense ! » Dis-je tout en continuant de rire. « Je n’ai aucun conseil à te donner, tu as tout pour plaire, tu sais COMMENT plaire… Alors à part attendre que ton petit-ami ne se décoince, je ne vois pas d’autres solutions tu sais ! » Ajoutai-je. « Bon, je vais éviter de t’ajouter encore plus de frustration. En tout cas tu sais quoi ? Ça me ferait vraiment plaisir de rencontrer ton petit-ami, pas pour lui rabâcher que sa chérie est en manque, mais surtout pour voir à quoi il ressemble intérieurement. Je suis curieuse en fait. » Je me mis à regarder Summer avec un sourire et puis réfléchis légèrement à la nuit que nous allions passer. « Tu dors à gauche ou à droite ? Porte ouverte ou fermée ? Volets fermés ou ouverts ? Au petit-déjeuner tu prends quoi ? » Je me mis à rire encore un peu tout en prenant un nouveau macaron que j’engouffrai instantanément. « Dis-le moi si je te stresse mais je veux que tu te sentes bien. » Dis-je pour finir.

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It would be fun to be a redhead !

J’éclatais gaiement de rire à la remarque d’Amanda, me demandant de quitter Paris pour elle vu qu’elle était la femme de ma vie. Je lui répondais alors avec amusement : « Hey, laisse-moi de coucher avec d’abord, avant de comparer ! » puis je secouais la tête, pour mieux me plaindre du manque de pétale de rose dans la chambre. J’avais joué les offusquée avant de finalement me sentir récompensée par le « striptease » de ma meilleure amie, ce à quoi je n’avais pas pu m’empêcher de commenter. Amanda avait raison, c’était pas la première fois que je la voyais en petit tenue, d’où son impudeur du moment, mais je ricanais dans mon coin et déclarais malicieusement : « C’est pas parce que je sais ce que tu caches sous tes fringues que ça veut pas dire que j’ai pas le droit de rappeler à quel point t’es Sexy ! » Amanda regagnais le lit et je la suivais du regard, les yeux rieur avant d’ajouter « Ça s’appelle des compliments Mademoiselle ! », et je concluais en lui embrassant la joue, avant de me concentrer sur mon prochain choix de Macaron

Et c’est finalement une grosse confidence entre filles qui s’installait par la suite avec la question d’Amanda. J’en avais rougis sur le moment, mais je me sentais tellement en confiance avec cette petite tête blonde à côté de moi, que rien ne m’embarrassait avec elle. Cette amitié dépassait de loin tout ce que j’avais pu connaitre avant, et je le ressentais grâce à cette sensation de légèreté qui m’envahissait à chaque fois en sa présence. Je lui avais alors expliqué en détail les problèmes auxquels j’avais pu faire face avec Paris et son « blocage sexuel » et les remarques de ma meilleure amie me faisaient pouffer de rire: Selon elle, Paris était complètement fou de me résister ainsi ! je m’emparais de ma tasse de chocolat avec mes deux mains tout en ouvrant grand les yeux et en pinçant les lèvres, avant de rétorquer : « Il est fou peut-être, mais c’est moi qui vais finir chèvre avant la fin de la semaine si ça continue…surtout que, j’ai pas vraiment besoin de le mettre complètement nu pour savoir ce qu’il y a sous son jean, si tu vois ce que je veux dire... » ajoutais-je en jouant des sourcils, les levant et les abaissant à plusieurs reprise avant de rire.
Quelques instants plus tard, Amanda déclarait vouloir rencontrer Paris avec un plaisir anticipé, et je souriais à l’idée, complètement radieuse: Que ma meilleure-amie rencontre officiellement l’homme de ma vie ? Je ne demandais que ça !! « Oh je suis sûre qu’il te plairait, il est vraiment adorable et drôle, et beau et intelligent ; et puis trop chou, avec moi ou avec les enfants, et… » Faut que j’arrête là sinon j’allais encore me mettre par exploser d’amour et de frustration « Oh là, faut que je me calme ! » Concluais-je en ricanant, avant de cacher mes nouveaux rougissement dans ma tasse de chocolat. « non et puis plus sérieusement, je suis sûre qu'il serait ravie de faire ta connaissance vu que je lui parle souvent de toi ! »

Amanda me bombardait ensuite de questions quant à ma façon de dormir et je la fixais, complètement ahurie mais amusée avant de poser une main sur son bras pour la stopper. Sa dernière phrase m’arrachait un énième rire et je lui répondais le plus sincèrement et le plus chaleureusement du monde : « Je me sentirais bien SI TOI tu te sens bien ! Alors tu gardes tes habitudes pour la nuit, et moi je viendrais juste jouer les glues dans le lit ! » Et en me dandinant légèrement sur place, me penchant sur une fesse puis sur une autre, je prenais mesure de la qualité du matelas et concédais « d’ailleurs, il a l’air super confortable ton lit !! » Puis soudain, je tournais la tête vivement en direction d’Amanda et curieuse, j’osais lui demander : « Y’a combien de personne qui sont venus dormir dedans ?? Enfin dormir…PAS QUE CA, hein ? » je clignais alors de l’œil à l’attention de mon amie, bien curieuse de savoir si beaucoup d’homme avait pu tester ce lit avant moi !

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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?

Summer & Amanda

Je me mis à rire en voyant ma meilleure amie pouffer comme elle le faisait. Son rire était complètement communicatif, léger et cristallin, elle était attendrissante et adorable. J’essuyai la petite larme qui avait perlé au coin de mon œil quand elle me dit qu’il fallait déjà qu’elle couche avec moi avant de pouvoir comparer avec Paris. Je lui fis un petit clin d’œil avant de lui répondre : « Viens, je t’attends. » Je ris encore une fois avant de m’habiller pour la nuit quand Summer me rappela que j’étais sexy et que ce n’était qu’un compliment. « Eh bien merci pour ce compliment très cher Summer ! » Lui dis-je tout en m’installant sur le lit, attrapant au passage un macaron que je mangeais presque sur le champ. La question était tombée et ma meilleure amie se mit à rougir, c’était adorable et j’avais bien vu que cela la gênait, mais elle avait répondu et cela me confortait dans l’idée que nous étions devenues maintenant intimes et qu’elle était complètement à l’aise avec moi. Puis les choses étaient tellement naturelles entre nous que nous n’avions pas besoin de pincettes pour parler, c’est ce qui rendaient toutes nos conversations très intéressantes et palpitantes… « Han la la Summer… » Me mis-je à dire tout en ricanant sur ce qu’elle m’avait dit, par rapport au fait qu’elle n’avait pas besoin de le voir nu pour savoir ce qu’il y avait sous son pantalon. Je me mordis la lèvre inférieure tout en déposant ma main sur ma bouche.

La conversation continua et j’avais proposé le fait que nous devions nous rencontrer, Paris et moi. Summer sembla être totalement partante dès le début et je n’en fus que plus ravie. Elle semblait tellement amoureuse qu’elle en énumérait toutes ses qualités, ce qui me fit sourire d’attendrissement. J’étais absolument conquise que Summer ait pu trouver chaussure à son pied. « Tu es trop mignonne ! Je suis vraiment trop contente que tu ais trouvé ton bonheur ! Ca doit te rendre tellement heureuse… » Je me mis à lui sourire sincèrement tandis que mes mains se joignirent tellement je trouvais cela beau. « Et c’est vrai ? Tu lui parles souvent de moi ? Je me demande ce que tu lui racontes ! » Dis-je tout en jouant du regard avec mon amie.

Finalement, Je lui avais posé des tas de questions concernant ses habitudes au lit. J’avais envie que Summer soit bien et qu’elle se retrouve comme si elle était chez elle. Puis ensuite, elle m’indiqua en me stoppant dans mon questionnement, qu’elle ne se sentirait bien que si je l’étais et donc, en bref, elle me dit qu’elle s’adapterait. Je regardai Summer qui commença à se dandiner sur place comme si elle testait la qualité du matelas. Je me mis à rire encore une fois et elle m’avoua qu’il n’avait pas l’air inconfortable. « Il est même plutôt douillet ! » Dis-je en m’exclamant. Je me mis à regarder ma meilleure amie qui avait l’air d’avoir quelque chose à dire et dans les deux secondes qui suivait mon interrogation, elle me demanda combien de personne étaient passé dans mon lit. Je me mis à rire du plus que je pouvais tandis que je roulais les yeux sur le côté, comme pour réfléchir à ce que j’allais dire. « Une princesse n’invite jamais personne dans son lit, c'est elle qui se fait inviter. » Dis-je en riant toujours autant. « Non, sérieusement, mhhh, je crois bien que ça fait très longtemps qu’il n’y a pas eu quelqu’un. » soupirai-je. « Mais je t’avoue que ça me ferai du bien d’avoir quelqu’un de temps en temps dedans ! » Riais-je encore quelque peu.

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It would be fun to be a redhead !

Je venais de confier à ma meilleure amie qu’il m’était arrivé de parler d’elle à Paris, et je souriais d’un air amusée quand je voyais la jolie blonde être soudain curieuse sur le sujet. Je prenais alors un nouveau macaron et lui répondais alors fièrement : « Je lui dis tout ce qui me passe par la tête te concernant. Que t’es trop adorable, que j’adore passée du temps avec toi. Que t’es une des seules qui m’accepte pour ce que je suis sans se poser de question. Je parle même des détails les plus insignifiants : genre j’adore tes cheveux, et tu ressembles à un ange ! Mais pour ce point-là il rétorque toujours que c’est impossible, parce que pour lui c’est moi qui ressemble à un ange ! Mais on sait toi et moi qu’il n’est pas neutre » avouais-je en riant quelque peu avec de reprendre « Je lui ai aussi dit que – bien que je sois d’une nature sociable – je trouve jamais très évident le fait de faire pleinement confiance à quelqu’un, mais que pourtant, avec toi c’était facile. C’est limite si les choses ne se sont pas faites d’un claquement de doigt » déclarais tout en mimant mes dernières paroles, provoquant un claquement aigues avec deux doigts. Je croquais dans le macaron, et ne prêtais même plus attention à ce que je faisais, parlant carrément la bouche pleine « Férieusement, Ch’était trop Fafile de m’entendre afec toi ! » J’avais une bouchée, pouffant à moitié parce que je me rendais compte que je parlais mal, et reprenais « J’lui ai parlé de la façon dont on s’était rencontré, et puis à chaque fois qu’un truc me fait penser à toi, bah je lui dis. »

Bref, Paris savait que j’avais une amie qui comptait énormément à mes yeux, au point qu’il m’avait plusieurs fois suggéré, à demi-mot, de lui présenter Amanda. D’un accord muet, je crois que lui et moi attendons simplement que notre couple soit plus…plus officiel sans doute. Ce qui n’est vraiment le cas pour le moment…on ressemble plus à des adolescents dans une relation presque platonique ! Alors on va peut-être attendre avant de se mettre la pression avec la rencontre officielle des amis proches et des familles.

Amanda avait voulu en savoir plus sur notre couple, et nos diverses tentatives, sans doute parce que depuis un petit moment, le sujet s’y prêtait à force de parle de Paris. Je m’étais prêter facilement au jeu de la confidence avant de moi-même vouloir en savoir plus sur les diverses conquêtes qu’Amanda avait pu amener dans ce lit douillet que j’étais en train de tester du bout des fesses ! J’écoutais Amanda tout en buvant mon chocolat quand je fis soudain de gros yeux par-dessus ma tasse au moment où elle avouait n’avoir amené aucun homme en ces lieux. « T’es sérieuse ? T’as jamais voulu ramener de mec ici ?! RHHOOO le gâchis ! Personne n’a pu profiter de ce lit !!! » Et puis finalement, je me redressais, bombant le torse avant de déclarer : « Eh bien soit ! Je suis celle qui va baptiser ce lit ! » Plaisantais-je bien que dans le fond, je savais quel genre de compagnie aurait préféré mon amie. C’est pourquoi, ayant limite envie de rire, je souriais de toutes mes dents en regardant mon amie et lui proposais : « T’auras qu’à inviter Carlisle à boire un chocolat ou autre un de ces quatre ?! Par contre fais bien en sorte de garder la porte de ta chambre ouverte, pour une BONNE visibilité ! Qui sait ? Ça pourrait donner des envies ! » Puis, contente de mes idioties, je me penchais pour venir taper contre l’épaule d’Amanda avec la mienne, avant d’ajouter « Pense au pétale par contre ce jour-là » concluais-je en ponctuant d’un clin d’œil avant de reporter ma tasse à mes lèvres.

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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?

Summer & Amanda

Summer m’expliqua en long, en large et en travers pourquoi et comment elle parlait de moi à son petit ami. A vrai dire, j’étais complètement charmée par le fait qu’elle me raconte tout cela car ça prouvait une chose : Qu’elle était raide dingue de notre amitié et cela me réchauffait inlassablement mon cœur refroidi. « Oh Summer, tu es vraiment trop mignonne. Je ne savais pas à quel point tu tenais à moi mais maintenant je me rends compte que… Ben finalement, on est quand même comme des sœurs toi et moi… Et tu sais, je n’ai jamais eu de frère ou de sœur, eh bien tu es un peu comme la sœur que je n’ai jamais eue. » Dis-je tout en la regardant dans les yeux et lui en lui faisant un petit sourire légèrement gêné. Puis Summer parla la bouche pleine, on aurait vraiment dit une enfant mais j’agissais exactement de la même manière, c’était très drôle à voir et c’était la raison pour laquelle je me mis à rire délicatement. « Oui j’avoue, c’était facile de s’entendre avec toi… En même temps, on est vraiment pas prise de tête toutes les deux… On arrive à se mettre d’accord rapidement et on fait pas de chichis… Alors forcément. » Je lui fis un petit clin d’œil tout en prenant un énième macaron que j’enfournai directement dans ma bouche et que j’avalais presque instantanément tellement j’adorais ces petites sucreries merveilleuses.

Puis finalement, j’avais dit à Summer que personne n’avait cohabité avec moi dans mon lit depuis très longtemps et sa réaction ne se fit pas attendre. Elle était étonnée et elle commença à me dire qu’elle allait baptiser ce lit. Mais je me mis à réfléchir assez intensément et soudain, je me rappelai que nous étions venus ici, Bonaventure et moi et que par conséquent, il y avait bien eu un garçon de passage ici. « Mince ! Je te dis n’importe quoi ! Bonaventure est passé ici… J’avais presque oublié… » Dis-je tout en me mordant frénétiquement la lèvre et en me remémorant ce qu’il s’était passé ce soir-là. Je me raclai la gorge doucement tandis que Summer commença à plaisanter et à s’extasier sur le fait que je devrais inviter Carlisle à venir boire un chocolat chaud et en l’entendant, je me mis à rire, c’était un vrai clown, je ne pouvais absolument pas faire autrement. Alors, je la poussai quelque peu en faisant une moue de négation. « Mais n’importe quoiiiii ! » Dis-je en rougissant. « Puis pas besoin de pétales de rose je te signale… En général ce sont les hommes qui font ça pour leur petites-amies… Par contre j’ai une super guêpière, tu te rappelles… ? » Je me mis à rire tout en ayant les joues rougies par l’émotion. « Je ne l’avais jamais montré devant aucun garçon au fait. » Je me mis à sourire démesurément quand je réalisais quelque chose dont je venais faire part directement à Summer. « Mais… Nous avons déjà dormi dans le même lit tu sais… » Dis-je tout en laissant à mon amie l’occasion d’imaginer des tas de choses.

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